lundi 12 octobre 2020

Cyndi Lauper - At Last (2003)

Cyndi Lauper At Last
Cyndi Lauper - At Last (2003)

Pourquoi écouter ce disque ?

Qui d'autre que Cyndi Lauper pouvait imaginer une pochette de disque la montrant sortir d'une bouche d'égout en robe de soirée ? Contrairement à Madonna avec laquelle elle était en rivalité dans les années 80 (on se souvient tous du True Blue vs True Colours en 1986), Cyndi a toujours su conservé son côté décalé, loufoque qui la rend si attachante. Après quelques échecs commerciaux à la fin du dernier millénaire, elle revient en 2003 avec le brillant At Last. Elle qui a toujours excellé dans les reprises les plus improbables (What's Going On, Iko, Iko, When You Were Mine, The World Is Stone), dédie tout son album aux standards du jazz et des sixties qui ont bercé sa jeunesse new-yorkaise, dans le Queens. Si les amoureux de la chanson française seront particulièrement attentifs à ses versions de La Vie En Rose et de L'Hymne À L'Amour (Hymn To Love) de Piaf ainsi qu'à Ne Me Quitte Pas (If You Go Away) de Brel, ils seront tout aussi subjugués par ces autres grands classiques sur lesquels planent les ombres d'Aretha Franklin (Until You Come Back To Me avec Stevie Wonder à l'harmonica), de Nina Simone (Don't Let Me Be Misunderstood), mais aussi de Laura Nyro dont Cyndi s'est inspirée pour sa reprise de Walk On By. Elle s'offre même un duo avec Tony Bennett sur Makin' Whoopee donnant l'impression d'être sur les planches de Broadway, réenchante un Unchained Melody de manière encore plus sensuelle, et va jusqu'à transformer On The Sunny Side Of The Street en un réel rayon de soleil. Tout au long de cet At Last à la fois surprenant et captivant, Cyndi demeure humble, se mettant au service de chacune des treize chansons, afin de rendre le meilleur hommage possible à tous ces interprètes et compositeurs de légende.

Musiciens

Cyndi Lauper : chant

Steve Gaboury : piano, synthétiseurs, accordéon
Rob Mathes : claviers
Lee Musiker : piano
Rob Hyman : orgue
Kat Dyson : guitare, chant
Gray Sargent : guitare
Ben Street : basse
Bill Wittman : basse
Larry Glazener : basse
Paul Langosch : basse
Samy Merendino : batterie
Clayton Cameron : batterie
Steve Jordan : batterie
Sheila E : percussions
Carlito Soto : percussions
Aaron Heick : flûtes
Ronnie Cuber : clarinette
Stevie Wonder : harmonica
John Walsh : trompette
Dan Reagan : trombone
Mitch Frohman : saxophone
Gerry Reuter : hautbois
Allison Cornell : violon, alto
Elena Bariere : violon
Jonathan Dinklage : violon
Narciso Figueroa : violon
Joyce Hamman : violon
Ann Leathers : violon
Katherine Livolsi-Stern : violon
Nancy Mcalhaney : violon
Jan Mullen : violon
Paul Woodel : violon
Mark Stewart : violoncelle
Richard Locker : violoncelle
Jeanne Leblanc : violoncelle
Fred Zlotkin : violoncelle
Carol Emanuel : harpe
Stacy Shames : harpe

Titres

01. At Last
02. Walk On By
03. Stay
04. La Vie En rose
05. Unchained Melody
06. If You Go Away
07. Until You Come Back To Me (That’s What I’m Gonna Do)
08. My Baby Just Cares For Me
09. Makin’ Whoopee (Duet With Tony Bennett)
10. Don’t Let Me Be Misunderstood
11. You Really Got A Hold On Me
12. Hymn To Love
13. On The Sunny Side Of The Street

Vidéos

Unchained Melody : lien vidéo ici

If You Go Away (live) : lien vidéo ici

dimanche 11 octobre 2020

Azam Ali - Elysium For The Brave (2006)

Azam Ali Elysium For The Brave
Azam Ali - Elysium For The Brave (2006)

Pourquoi écouter ce disque ?

En 2006, Azam Ali s'offre une deuxième parenthèse en solo, Elysium For The Brave. Album de transition, il marque la fin définitive de Vas, projet musical fondé avec le percussionniste Greg Ellis et dont le dernier album Feast Of Silence est paru en 2004, et la création de Niyaz, nouvelle collaboration aux couleurs électro avec le DJ Carmen Rizzo et son compagnon Loga Ramin Torkia. Tous deux sont présents ici, accompagnés de quelques musiciens de haut niveau comme le percussionniste canadien Satnam Ramgotra, deux membres de King Crimson, Pat Mastelotto (batterie) et Try Gunn (War guitar), le compositeur de musiques de film Tyler Bates, accessoirement futur guitariste de Marylin Manson, ainsi que Jeff Rona que l'on retrouvera aux côtés de Lisa Gerrard, chanteuse à la voix exceptionnelle à laquelle Azam a souvent été comparée. D'ailleurs, si son premier essai en solo Portals Of Grace s'apparentait au Dead Can Dance du début dans son esthétique médiévale et européenne, Elyisum For The Brave s'en démarque nettement en regardant davantage vers le Moyen-Orient, l'électro et la musique atmosphérique. Inspirée, Azam poursuit sans relâche sa quête à la recherche de ses racines indo-iraniennes, sans pour autant tourner le dos à cet Occident qui l'a accueilli à bras ouverts dans sa jeunesse. 

Musiciens

Azam Ali : chant, hammered dulcimer, percussions

Carmen Rizzo : claviers, programmation
Jeff Rona : claviers, programmation
Loga Ramin Torkia : guitares, saz, luth
Tyler Bates : guitares, basse, claviers
Trey Gunn : War guitar
Pat Mastelotto : batterie
Andre Harutounyan : percussions
Satnam Ramgotra : tabla
Keyavash Nourai : violon
Omid Torbatian : ney

Titres

01. Endless Reverie
02. Spring Arrives
03. In Other Worlds
04. Abode
05. Forty-One Ways
06. The Tryst
07. From Heaven to Dust
08. I Am a Stranger in This World
09. In This Divide

Vidéo

Endless Reverie : lien vidéo ici

vendredi 9 octobre 2020

Dorris Henderson - Watch The Stars (1967)

Dorris Henderson John Renbourn Watch The Stars
Dorris Henderson - Watch The Stars (1967)

Pourquoi écouter ce disque ?

Une voix, une guitare, un album. Fille de pasteur américain, Dorris s'est initiée dès son plus jeune âge au gospel, mais aussi au blues. En 1964, elle quitte Los Angeles pour Londres où elle rencontre un jeune guitariste écossais, John Renbourn. Ensemble, ils reprennent des standards folks, sur scène d'abord, puis sur un premier disque prometteur, There You Go! (1966). Une suite lui est donnée l'année suivante. Watch The Star s'apparente davantage à un album solo, le visage de Dorris apparaissant seul sur la pochette. Bien entendu John la seconde à la guitare, ainsi que Tim Walker sur son It's Been A Long Time, et Danny Thompson, futur Pentangle, joue de la basse sur quelques morceaux. Dorris signe seule deux titres, Lonely Mood et le puissant Gonna Tell My Lord, et a coécrit avec son amie Anne Briggs Mosaic Patterns. De cette dernière, elle reprend The Time As Come dans un style langoureux qui lui sied à merveille. Autres reprises significatives, There's Anger In This Land de Hedy et Don West, Tomorrow Is A Long Time de Dylan, For Lovin' Me de Gordon Lightfoot ou encore God Bless The Child de Billie Holiday. Elle réenchante aussi quelques classiques folks arrangés avec l'aide de Renbourn, comme le merveilleux No More My Lord. Dernière curiosité, Poems Of Solitude, suite de trois poèmes chinois qu'elle déclame avec passion avec en fond, John à la guitare. Peu après la parution de Watch The Stars, ce dernier s'en ira fonder Pentangle. Dorris s'associera à Ian McDonald, futur King Crimson, au sein de l'éphémère Tintagel, groupe d'acid-folk, puis elle rejoindra Eclection crée par Trevor Lucas et Gerry Conway, futurs Fotheringay et Fairport Convention, le temps de quelques concerts et d'un single. Durant les années 70, la chanteuse se retire progressivement du monde de la musique. En 2003, elle y revient en proposant Here I Go Again, album aux allures autobiographiques. Un cancer l'emportera deux ans après. Puis ce sera au tour de Renbourn de partir en 2015, laissant derrière lui une longue et brillante carrière.   

Musiciens

Dorris Henderson : chant, autoharpe

John Renbourn : guitare
Tim Walker : guitare
Danny Thompson : basse

Titres

01. When You Hear Them Cuckoos Hollerin'
02. It's Been A Long Time
03. 30 Days In Jail
04. No More My Lord
05. Watch The Stars
06. There's Anger In This Land
07. Mosaic Patterns
08. Tomorrow Is A Long Time
09. For Lovin' Me
10. Come Up Horsey
11. God Bless The Child
12. The Time Has Come
13. Poems Of Solitude:  Poems Of My Heart / Eighteen Tedious Ways / Magic String
14. Lonely Mood
15. Gonna Tell My Lord 

Vidéo

No More My Lord : lien vidéo ici

jeudi 8 octobre 2020

Lila Downs Y La Misteriosa En Paris - Live À FIP (2010)

Lila Downs Live à FIP Paris
Lila Downs Y La Misteriosa En Paris - Live À FIP
(2010)

Pourquoi écouter ce disque ?

L'histoire d'amour entre Lila Downs et la France remonte à 2001, lors de la participation remarquée de la chanteuse mexicaine aux Trans Musicales de Rennes. Le 11 mai 2009, elle débarque cette fois-ci à Paris pour mettre le feu aux studios de Radio France. Bien que son tout premier album Ofrenda soit paru en 1994, pour ce set, elle a privilégié son répertoire de La Sandunga (1999) à Shake Away (2008), sans oublier son premier succès international en 2001, La Linéa. Née d'un père américain d'origine écossaise et d'une mère mexicaine (indienne zapotèque), Lila est devenue au fil des années une figure incontournable de la scène musicale mexicaine ainsi que sud-américaine. Partageant sa vie entre son pays natal et les États-Unis voisins, elle a longtemps chanté en espagnol et dans différentes langues indigènes (mixtèque, zapotèque, maya et nahuatl), avant de s'essayer à l'anglais. Dotée d'un charisme impressionnant doublé d'une voix chatoyante, elle dépeint à travers ses adaptations de chansons populaires ou ses propres compostions, une culture mexicaine à la fois mystérieuse, intime et attachante, bien éloignée des stéréotypes habituels. Éprise de justice sociale, elle défend avec la même ardeur la cause des Amérindiens, celle des femmes ou des migrants, toujours avec une pincée d'humour. Son Live à FIP n'est rien d'autre que le reflet de son immense talent, à découvrir de toute urgence. 

Musiciens

Lila Downs : chant, guitare

Paul Cohen : clarinette, saxophone
Celso Duarte : harpe, guitare, violon, charango
Carlos Henderson : basse, cajón
Yayo Serka : batterie, cajón
Samuel Torres : percussions
Juancho Herrera : guitares
Rob Curto : accordéon
Dana Leong : trombone

Titres

01. El Relámpago
02. La Linea
03. La Martiniana
04. La Cumbia Del Mole
05. Paloma Negra
06. Minimum Wage
07. Justica
08. Yo Envidio El Viento
09. La Cucaracha
10. Los Pollos
11. Naila
12. Arenita Azul
13. La Iguana
14. La Llorona
15. Perro Negro

Vidéos

 El Relámpago : lien vidéo ici

Paloma Negra : lien vidéo ici

La Cucaracha : lien vidéo ici

Justicia : lien vidéo ici

mardi 6 octobre 2020

Michelle Young - Song Of The Siren (1996)

Michelle Young Song Of The Siren
Michelle Young - Song Of The Siren (1996)

Pourquoi écouter ce disque ?

Au début des années 90, les femmes sont encore peu représentées dans le rock progressif. Toujours en activité, Annie Haslam (ex-Renaissance) et Sonja Kristina  de Curved Air poursuivent leur carrière en toute confidentialité. Côté britannique, émergent deux figures bientôt incontournables, Tracy Hitchings (Quasar, Strangers On A Train, Landmarq) ainsi que Joanne Hogg de Iona. De l'autre côté de l'Atlantique, Michelle Young marque par sa voix les deux premiers albums de Glass Hammer, Journey Of The Dunadan (1992) et Perelandra en 1995. L'année suivante, elle s'essaie en solo avec Song Of The Siren à la pochette inspirée de La Naissance de Vénus de Botticelli. Entourée de ses deux acolytes de Glass Hammer, Steve Babb et Fred Schendel, Michelle se plait à intriguer. Dès la première écoute, la similarité avec Kate Bush, tant au niveau vocal que musical, désoriente pour mieux séduire ensuite. Pas étonnant non plus qu'elle cite aussi parmi ses influences féminines Tori Amos, Cocteau Twins, Ella Fitzgerald ou encore Laurie Anderson. C'est à l'Université du Tennessee-Chattanooga qu'elle a appris à développer cette voix hallucinante. Avec un tel potentiel, on comprend mieux pourquoi elle a abandonné cette même année son poste de secrétaire médicale pour se consacrer pleinement à sa carrière de chanteuse professionnelle. Dans cette optique, elle a créé son propre label Naosha Records sur lequel est sorti Song Of The Siren. Progressif dans l'âme, ce disque captivant d'un bout à l'autre flirte amicalement avec le jazz, le blues et l'expérimental. Bombe passée inaperçue (ou presque) à l'époque, il n'est pas encore trop tard pour (re)découvrir ce trésor du passé toujours aussi fascinant. Une suite lui sera donnée en 2001, le tout aussi excitant Marked For Madness aux couleurs bien plus sombres.

Musiciens

Michelle Young : chant, claviers, guitares, basse, flûtes, ocarina

 Fred Schendel : claviers, guitare, batterie, programmation
Steve Babb : basse, claviers, chœurs
Piper Cordrey : narration
Monte Coulter : percussions
Shadow : guitare
Wayne Alston : guitare
Rich Saltzman : batterie
Greg White Hunt: flûte de pan

Titres

01. Solitude
02. Les Talk
03. Your Boots Are Heavy 
04. Song Of The Siren (Prelude)
05. Song Of The Siren 
06. No Excuses (Live)
07. The Innocent One 
08. Bamboo You! (Smackin' The Crickets And Making The Bird Like Me)
09. Big Deal 
10. Another Frog 

dimanche 4 octobre 2020

Mae McKenna - Mirage And Reality (1992)

Mae McKenna Mirage And Reality
Mae McKenna - Mirage And Reality (1992)

Pourquoi écouter ce disque ?

Suite attendue de Nightfallers (1988), Mirage And Reality offre un large panorama des influences musicales de Mae McKenna. Si le folk celtique demeure la base, celle-ci inscrit son œuvre dans une certaine modernité, regardant du côté de la pop, de la world ou du New Age. A l'écoute de cet album, Sally Oldfield, Loreena McKennitt, Clannad ainsi qu'Enya sont quelques une des références venant à l'esprit. A l'exception de l'air traditionnel Laoidh Chaluim Chille (St. Columba's Hymn), Mae a signé toutes les paroles des chansons. Jouant de la guitare acoustique et des claviers, elle s'est entourée de quelques pointures comme son frère Hugh du Sensational Alex Harvey Band, le harpiste Billy Jackson, ancien comme elle de Contraband, formation folk des années 70, et qui jouera sur l'album Open Sky de Iona, John Hackett et son frère Steve à la guitare sur deux titres, Heart To Heart et Flamenco. La présence de ces derniers n'a rien de surprenant car, si Mae a officié aux chœurs de la majorité des productions Stock Aikten Waterman (Bananarama, Kylie Minogue, Dead Or Alive…), elle a toujours gardé un pied dans l'univers des musiques progressives en collaborant au fil des décennies avec Camel, Dave Bainbridge de Iona ou encore Mike Oldfield. Il faut dire que sa voix, toute en nuance et profondeur, est d'une beauté inspirante. 

Musiciens

Mae McKenna : chant, guitare acoustique, claviers, programmation

Billy Jackson : harpes, flûtes, claviers
Steve Hackett : guitare
John Hackett : flûtes
Hugh McKenna : piano, claviers
Jim Drummond : batterie, percussions
Russell Thompson : cornemuse
Helen Leibmann : violoncelle
David Olney : contrebasse
Chris Karan : tablas
Jude Hudson : programmation

Titres

01. Dreamer
02. The Chosen One
03. Dream Lover
04. Heart To Heart
05. Changes
06. In The Circles
07. Too Many Promises
08. Flamenco
09. Time To Go
10. Laoidh Chaluim Chille - St.Columba's Hymn

Vidéos

Flamenco : lien vidéo ici

Dream Lover : lien vidéo ici

vendredi 2 octobre 2020

Karen Matheson - The Dreaming Sea (1996)

Karen Matheson The Dreaming Sea
Karen Matheson - The Dreaming Sea (1996)

Pourquoi écouter ce disque ?

Depuis 1984, Karen Matheson est la chanteuse emblématique de Capercaillie, groupe écossais de musique traditionnelle. Au fil des années, ils se sont forgés un répertoire solide, comprenant à la fois des airs gaéliques anciens ainsi que des chansons modernes en langue anglaise. En 1996, Karen s'accorde une pause pour enregistrer son premier album en solo. Épaulée par son mari Donald Shaw (cofondateur de Capercaillie, producteur, claviériste) et du guitariste James Grant (Love and Money), elle présente The Dreaming Sea, un splendide joyau réunissant treize chansons, toutes aussi fabuleuses les unes que les autres. Six d'entre elles sont chantées en gaélique, langue usitée dans son enfance par sa mère et sa grand-mère, et dont elle a appris toutes les nuances. Si quelques membres de Capercaillie font une apparition comme le batteur James Mackintosh ou Ewan Vernal (bassiste de Fish à l'époque de Sunsets On Empire), d'autres musiciens ont été sollicités afin d'apporter une dimension singulière à l'album. Cordes, harmonica ainsi que saxophone complètent ce sentiment de douceur. Le délicat Mi Le M' Uilinn enregistré live en une seule prise, la chanson titre The Dreaming Sea aux ambiances vaporeuses, l'émouvant Evangeline tourné vers l'enfance ou encore la reprise subtile du One More Chance de Sandy Denny (Fairport Convention, Rising For The Moon) sont autant d'invitations au voyage, un voyage lumineux où il fait bon de se perdre l'espace d'un instant.

Musiciens

Karen Matheson : chant

Donald Shaw : claviers, accordéon
Paul MacGeechan : claviers, programmation
James Grant : guitares, dobro, basse, chœurs
Ewan Vernal : basse
Eoghan O'Neill : basse
James Mackintosh : batterie
Ray Fean : batterie
Jim Sutherland : percussions
Noel Bridgeman : percussions
Gerry O'Conner : banjo
Tommy Smith : saxophone
Fraser Spiers : harmonica
Marc Duff : whistle
Manus Luny : chœurs
Sorley Maclean : lecture

BT Ensemble : cordes

Titres

01. There's Always Sunday
02. Rithill Aill
03. The Dreaming Sea
04. Mi Le M' Uilinn
05. Early Morning Grey
06. Ic Iain 'Ic Sheumais
07. One More Chance
08. Fac Thu Na Feidh
09. An Fhideag Airgid
10. At The End Of The Night
11. Move On
12. Calbharaigh
13. Evangeline

Vidéos

The Dreaming Sea

                                                    One More Chance (live) : lien vidéo ici

jeudi 1 octobre 2020

Ana Alcaide - Leyenda: World Music Inspired By Feminine Legends (2016)

Ana Alcaide Leyenda
Ana Alcaide - Leyenda:
World Music Inspired By Feminine Legends (2016)

Pourquoi écouter ce disque ?

A travers Leyenda, Ana Alcaide rend un vibrant hommage à toutes les femmes. Basée à Tolède, cette artiste espagnole, à la fois chanteuse, compositrice et musicienne, joue d'un instrument étonnant, le nyckelharpa. Aussi appelé violon à clavier, cet instrument traditionnel remontant à l'époque médiévale provient de Scandinavie, et plus précisément de Suède. Ana a appris à en jouer lors d'un séjour dans ce pays. Leyenda, son cinquième album, en rupture avec les précédents, s'intéresse aux contes et légendes construits autour de femmes, divinités féminines ou créatures féminines. Les douze morceaux de ce disque original évoquent des histoires d'amour, de haine, de sacrifices, toutes millénaires, dans lesquelles des héroïnes meurent au combat, réalisent des actes de bravoure, se coupent les ailes ou perdent leur peau. Selkies nordiques (aussi célébrées par Eivør dans At The Heart Of A Selkie cette même année) ou lamiak basques sont quelques-unes des créatures fantastiques croisées au fil des chansons aux couleurs musicales inspirées des cinq continents. Si vous aimez Loreena McKennitt ainsi que la world music de qualité, ce disque est pour vous.

Musiciens

Ana Alcaide : chant, nyckelharpa, claviers, percussions

Rainer Seiferth : guitares, bouzouki
Bill Cooley : psaltérion, luth, santur
Bruno Duque : flûtes
David Mayoral : percussions
Paul Castejón : hang, claviers, chant
Renzo Ruggiero : vielle à roue, chant
Wafir S. Gibril : accordéon, chant
Isabel Martín : chant
Laura Fernández Alcalde : chant
Jan Grimbergen : hautbois
Oreka Tx : txalaparta

Titres

01. Tlalli
02. Diosa Luolaien
03. La Ondina De Vacares
04. Leyenda
05. La Mujer Muerta
06. Folía De La Primavera
07. La Lamia De Kobate
08. El Puente De San Martín
09. Kari Kalas
10. La Esposa Selkie
11. Elenion
12. Akelarre

Vidéos

Lien vidéo Akelarre : cliquer ici

Lien vidéo Tlalli : cliquer ici

Lien vidéo La Lamia De Kobate : cliquer ici

lundi 28 septembre 2020

Noscaferatu - Espresso Requiem (2012)

Noscaferatu Espresso Requiem
Noscaferatu - Espresso Requiem (2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

Une blague ? C'est une blague ??? Enfin presque… Noscaferatu est un groupe fondé au début des années 2000 par les 4/5e de Janison Edge, formation progressive qui a signé l'excellent The Services Of Mary Goode en 1999. Ainsi, on retrouve la chanteuse Sam Collins (anciennement Sue Element), Mike Varty (ex-Shadowland, futur Landmarq), Ian Salmon (Arena) et le bassiste Paul Brown associés au guitariste David Hobbs et au batteur Martin Meads (Credo). Réalisé en 2001 puis remasterisé en 2012, Espresso Requiem se présente à l'origine comme la bande originale de la comédie parodique Fuffy The English Vampire Slayer, librement inspirée de la série à succès Buffy Contre Les Vampires. En ce début de millénaire, nous sommes en pleine "buffymania", la mode est aux vampires et à leurs acolytes. Comme dans la série originale, il était prévu que le groupe apparaisse en arrière-plan, jouant leurs morceaux. Il n'en sera rien, seuls Sam incarnant Lili et Mike dans le rôle d'un vampire feront une courte apparition. Et la musique dans tout ça ? A l'exception de Naked, aucun autre morceau ne sera entendu dans ce spoof movie à budget très limité. Pourtant, l'ensemble tient plutôt bien la route. Les guitares sont rugissantes et la voix de Sam mise en avant. Pas prog pour un sou, nous baignons dans une ambiance gothico-indie, plus proche de The Misson que de Marillion. Jolie farce à la fois surprenante et pleine de fraîcheur, cette curiosité vaut le détour pour qui aime l'humour britannique. En ce sens, le nom du groupe a été choisi sous forme de clin d'œil à l'acteur Anthony Stewart Head, qui, avant d'incarner Ruppert Giles dans Buffy, était connu, en Angleterre, pour son rôle récurrent dans une série de publicités pour… Nescafé.

Musiciens

Sam Collins : chant
Mike Varty : claviers, percussions, guitares, basse, batterie
David Hobbs : guitares
Ian Salmon : guitares, basse
Paul Brown : basse, guitares
Martin Meads : batterie, percussions

Titres

01. Undead
02. Naked
03. Last Count
04. Black Maserati
05. In Time
06. Theme From Fluffy The English Vampire Slayer

Vidéo

lien de la vidéo : ici

dimanche 27 septembre 2020

White Willow - Sacrament (2000)

White Willow Sacrament
White Willow - Sacrament (2000)

Pourquoi écouter ce disque ?

Projet prog-folk porté par le multi-instrumentiste Jacob Holm-Lupo, White Willow propose en ce début de millénaire un troisième album à la mélancolie nordique incisive. Pour la deuxième fois, la chanteuse Sylvia Erichsen tient le chant. Sa voix enfantine, parfois inquiétante, valorise cette ambiance froide où un calme apparent précède une tempête inévitable. Avec ses six morceaux, dont trois avoisinent les dix minutes, Sacrament nous donne la sensation d'assister à une cérémonie païenne, donnée dans les profondeurs insondables d'une grotte perdue au milieu de nulle part. Aux côtés des traditionnels guitares/synthés/basse/batterie, s'ajoutent d'autres instruments aux saveurs authentiques tels que le hautbois, la flûte ou le glockenspiel renforçant ces ambiances énigmatiques, secrètes, mais toutes enivrantes. A son écoute, un autre monde s'ouvre à nous, nous transportant loin, très très loin, au cœur d'une Scandinavie sauvage oubliée. 

Musiciens

Sylvia Erichsen : chant
Jacob Holm-Lupo : guitares, claviers, basse, chant
Brynjar Dambo : claviers, glockenspiel
Ketil Vestrum Einarsen : flûtes, claviers
Johannes Sæbøe : basse
Aage Moltke-Schou : batterie, percussion, glockenspiel

Øystein Vesaas : voix
Simen E. Haugberg : hautbois
Erlend Sæverud : claviers

Titres

01. Anamnesis 
02. Paper Moon
03. The Crucible
04. The Last Rose Of Summer
05. Gnostalgia
06. The Reach

White Willow Sacrament Termo remaster
White Willow - Sacrament (remaster 2014)

Titres bonus de la version remasterisée de 2014 :

07. Gnostalgia (Demo) (11:22)
08. The Crucible (Demo) (7:21)
09. Paper Moon (Live 2005) (5:18)

Vidéo


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