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mardi 18 octobre 2022

Supper's Ready - A Tribute To Genesis (1995)

Supper's Ready
Supper's Ready - A Tribute To Genesis (1995)

Pourquoi écouter ce disque ?

Créé en 1989, Magna Carta Records est un label américain basé à New-York, spécialisé dans les musiques progressives, le metal, le jazz et le rock alternatif. En 1995, pour les vingt ans du départ de Peter Gabriel de Genesis, un tribute est édité sous le titre emblématique de cette formation britannique incontournable dans l'histoire du rock, Supper's Ready. Cette même année, la maison de disque publie deux autres tributes, Tales From Yesterday dédié à Yes, et The Moon Revisited en hommage à Pink Floyd. Personnellement, je ne suis pas très fan de ce genre d'exercice, mais celui-ci a attiré mon attention du fait de la participation d'Annie Haslam de Renaissance (que l'on retrouvera également sur Tales From Yesterday). Deux types d'artistes ont été conviés, la nouvelle génération marquée par Genesis (Enchant, Magellan Shadow Gallery...) et quelques contemporains de Genesis tels que Annie Haslam, mais aussi Richard Sinclair de Caravan qui livre une sublime version de For Absent Friends, Pete Bardens de Camel, avec le futur batteur de Genesis (sur Calling All Stations) au chant, Nick D'Virgilio, sur un passable Many Too Many, et David Hentschel, producteur de Genesis dans les années 70, impressionnant sur Undertow avec Jay Tausig au chant. Quant à Annie Haslam, elle réenchante littéralement le magnifique Ripples. Si aucuns extraits des albums Trespass, Wind & Wuthering, Invisible Touch et We Can't Dance n'ont été retenus, un certain équilibre s'est créé entre les années Peter Gabriel (six titres) et l'ère Phil Collins (huit titres). De Firth Of Fith (Over The Garden Wall) à Mama (Magellan) en passant par Squonk (Cairo) ou Entangled (Shadow Gallery), à vous de voir quelles versions saurons au mieux vous séduire. 

Titres et Artistes

01. WATCHER OF THE SKIES
Robert Berry and Hush
Robert Berry : chant, basse, guitare
Paul Keller : guitare
Mike Wible : claviers
Roger Bonasera : batterie
Gene Perrault : percussions

02. FIRTH OF FIFTH 
Over The Garden Wall
Marc Leveille : chant
Greg Bennett : guitares
Sue Bennett : claviers, chant
Gene Stout : basse
Paul Marangoni : percussions

03. UNDERTOW
David Hentschel and Jay Tausig
Jay Tausig : chant, guitares
David Hentschel : claviers
Daniel Todd Carter : batterie

04. RIPPLES
Annie Haslam
Annie Haslam : chant
David Biglin : instruments, chant

05. BACK IN NYC 
Kevin Gilbert
Kevin Gilbert : chant, guitares, basse, claviers, violoncelles, flûte 
Mike Keneally : guitares, kalimba, piano, flûte
Nick D'Virgilio : batterie, chant
Toby Holmes : trombone

06. FOR ABSENT FRIENDS
Richard Sinclair
Richard Sinclair : chant
David Rees-Williams : piano, clavecin, claviers

07. MAMA 
Magellan
Trent Gardner : chant, claviers
Wayne Gardner : guitares
Roger Patterson : batterie, percussions

08. MAN OF OUR TIMES
Enchant
Ted Leonard : chant
Douglas A. Ott : guitares, claviers
Ed Platt : basse
Paul Craddick : batterie

09. MANY TOO MANY 
Pete Bardens "Mirage"
Pete Bardens : claviers
Nick D'Virgilio : chant, batterie
Desha Dunnahoe : basse
Stevie Adams : guitares
 
10. ENTANGLED 
Shadow Gallery
Mike Baker : chant
Brendt Allman : guitares
Gary Wehrkamp : guitares
Chris Ingles : piano
Carl Cadden-James : chœurs

11. SQUONK 
Cairo
Bret Douglas : chant
Alec Fuhrman : guitares
Mark Robertson : claviers
Jeff Brockman : batterie

12. I KNOW WHAT I LIKE (IN YOUR WARDROBE) 
Crack The Sky
John Palumbo : chant, claviers, guitares
Ian Palumbo : guitares, chant
Tim Deaner : chant
Dr. Maurice Hayes : narration

13. CARPET CRAWLERS
John Goodsall with Michael Zentner
John Goodsall : guitares
Michael Zentner : chant
Tommy Mars : claviers
Jeff Berlin : basse
Tos Panos : batterie
Ty Parr : chœurs
Susan Willett : chœurs

14. KEEP IT DARK
World Trade
Billy Sherwood : chant, basse, guitares, claviers
Jay Schellen : batterie

Vidéos

Annie Haslam - Ripples : lien vidéo ici

Magellan - Mama : lien vidéo ici

Richard Sinclair - For Absent Friends : lien vidéo ici

Over The Garden Wall - Firth Of Fith : lien vidéo ici

dimanche 20 mars 2022

Joshua Burnell - Seasons Vol.2: Spring (2021)

Joshua Burnell Spring
Joshua Burnell - Seasons Vol.2: Spring (2021)

Pourquoi écouter ce disque ?

C'est le printemps aujourd'hui ! Journée idéale pour découvrir le deuxième volet du projet fou de Joshua Burnell. Du 21 décembre 2016 au 13 décembre 2017, ce jeune prodige de la scène prog-folk britannique a enregistré une chanson folk par semaine dans le but de les réunir sur quatre albums inspirés des saisons. Après l'hiver (Winter), voici le sacre du printemps, Spring. Les treize morceaux sélectionnés pour l'illustrer partagent une thématique commune, celle de la séparation par la mer, domaine dans lequel le répertoire traditionnel britannique demeure intarissable. Il en résulte une mélancolie générale, non dénuée d'espoir. High Germany, Lowlands Of Holland, Black Is The Colour, Wild Mountain Thym ou bien ma préférée, The Poggy Dew sont toutes des classiques revisitées de manière ingénieuse et originale. L'ombre bienveillante des artistes ayant influencés Joshua plane, que ce soit Martin Cathy, sa fille Eliza, The Chieftains, Steve Howe et Yes, Steeleye Span, Bruce Springsteen, Nina Simone, The Waterboys (Mrs McGrath), Loreena McKennitt (Black Is The Colour Version B interprété à la harpe), ou Renaissance et Annie Haslam. A ce propos, pour At The Harbour, Joshua a fait une exception à sa règle. Cette chanson n'est pas extraite du répertoire folk. Elle se trouve à l'origine sur l'album Ashes Are Burning (1973) de Renaissance. Ses paroles sont signées Betty Thatcher, parolière attitrée du groupe durant les années 70. Interprétée tout en nuance par Frances Sladen, elle symbolise en quelque sorte le lien particulier unissant Joshua à Annie Haslam. Les amateurs de Renaissance auront reconnu sans difficulté le style d'Annie sur la pochette de l'album. Grand fan du groupe et connaissant les talents en peinture d'Annie, Joshua l'avait contactée pour lui demander l'autorisation d'utiliser une de ses œuvres picturales pour Spring. A sa grande surprise, Annie lui a répondu de manière favorable. Elle lui a même proposé d'illustrer ses trois autres albums, conférant ainsi une plus grande unité au projet, ce que Joshua a accepté avec le plus grand enthousiasme. Dernière personnalité à évoquer, Angela Gordon (Mostly Autumn, Odin Dragonfly). Originaire de York, comme Joshua, elle avait déjà participé à son premier album Into The Green. Elle joue ici de la flûte irlandaise, apportant une touche celtique bienvenue sur les instrumentaux Tabhair Dom Do Lámh et Trip To Durrow. Vivement l'été maintenant !

Musiciens

Joshua Burnell : chant, instruments

Frances Sladen : chant
Ben Burnell : guitare
Nathan Greaves : basse, guitare
Angela Gordon : flûte irlandaise
Sarah Loughran : fiddle
Antonio Curiale : fiddle
Paul Young : mélodéon
Rachel Brown : violoncelle
Catriona Cannon : harpe
Matthew Mefford : basse
Greg Palmer : chœurs

Titres

14. High Germany
15. Tabhair Dom Do Lámh
16. At The Harbour
17. Lowlands Of Holland
18. The Foggy Dew
19. Black Is The Colour (Version A)
20. May Song
21. Mrs McGrath
22. Trip To Durrow
23. Leave Her Johnny
24. Barrack Street
25. Black Is The Colour (Version B)
26. Wild Mountain Thyme

Vidéos

At The Harbour : lien vidéo ici

High Germany : lien vidéo ici

mercredi 19 janvier 2022

Renaissance - Camera Camera (1981)

Renaissance Camera
Renaissance - Camera Camera (1981)

Pourquoi écouter ce disque ?

Maudites années 80 ! Renaissance, une des formations les plus prodigieuses des années 70, va connaître la décennie suivante une métamorphose que nul n'aurait imaginé. Tout s'est dégradé dès 1980, lorsque le claviériste John Tout, en pleine dépression, claque la porte, suivi du batteur Terence Sullivan. Annie Haslam et le guitariste Michael Dunford s'en vont ensuite fonder Nevada avec Peter Gosling. Sous ce nom, ils sortent deux singles sans grand intérêt. Un album était prévu, mais il ne verra jamais le jour. Il faudra attendre les années 2000 pour qu'en soit publiées les maquettes, les bandes finalisées ayant été détruites. Pour l'heure, Jon Camp revient dans leur giron accompagné de Peter Barron à la batterie. Les cinq musiciens reprennent alors le nom de Renaissance. En fin de contrat avec Warner, ils signent chez IRS, label fondé en 1977 par Miles Copeland, frère de Stewart, qui a à son catalogue les premiers Police justement, ainsi que des artistes aussi divers que John Cale ou The Cramps. Pressé par une maison de disque à la recherche d'un hit, Renaissance abandonne ses orchestrations symphoniques pour mieux s'engouffrer dans une musique pop synthétique typique de cette époque. Le résultat est décevant. Même leur parolière historique Betty Thatcher, confrontée à cette pression, décide d'arrêter sa collaboration, livrant quatre textes dont celui de Bonjour Swansong en guise d'au revoir. Au final, que retenir de Camera Camera ? Pas grand-chose si ce n'est ces quelques titres comme Bonjour Swansong évoquant le Renaissance (pas si lointain) de A Song For All Seasons, le morceau final Ukraine Ways qui, malgré ses imperfections, fait écho au sublime Turn Of The Cards, Jigsaw pas suffisamment développé, ou bien l'étrange Okichi-San, témoin des envolées célestes d'Annie. Autres plaisirs cachés, le jeu succulent du talentueux Jon Camp à la basse, ainsi qu'un Michael Dunford délaissant sa guitare acoustique pour privilégier l'électrique. Bien évidemment, Camera Camera ne sera pas l'album à conseiller aux novices désirant s'initier à ce groupe hors normes, il constitue une curiosité dans leur discographie, tout comme son successeur Time-Line. Mais tel un phénix, Renaissance renaîtra de ses cendres pour flamboyer à nouveau. 

Musiciens

Annie Haslam : chant
Michael Dunford : guitares, chant
Jon Camp : basse, chant
Peter Gosling : claviers, chant
Peter Barron : batterie, percussions, chant

Titres

01. Camera Camera 
02. Faeries (Living At The Bottom Of The Garden) 
03. Remember
04. Bonjour Swansong
05. Tyrant-Tula
06. Okishi-San
07. Jigsaw
08. Running Away From You
09. Ukraine Ways 

Vidéos

Ukraine Ways : lien vidéo ici

Bonjour Swansong : lien vidéo ici

lundi 20 décembre 2021

Joshua Burnell - Seasons Vol.1: Winter (2021)

Joshua Burnell Winter
Joshua Burnell - Seasons Vol.1: Winter (2021)

Pourquoi écouter ce disque ?

Entre 2016 et 2017, Joshua Burnell a enregistré une chanson folk par semaine pendant un an, chacune étant inspirée par une des quatre saisons. Ce qu'il a appelé le "Seasons Project" a été pour lui un terrain d'entraînement qui lui a permis d'expérimenter, de collaborer avec d'autres musiciens, d'apprendre la musique folk et de progresser en tant qu'arrangeur et artiste. Incapable, dans un premier temps, de toutes les publier, il en a sélectionné quatorze pour ce qui deviendra son deuxième album, Songs From The Seasons sorti en 2018. Il a, cependant, toujours gardé en tête l'idée de publier ces 52 chansons dès que l'occasion se présenterait. Encouragé par ses fans, le moment était venu pour lui courant 2020/21 de mener à terme cet ambitieux projet en les retravaillant toutes afin de les faire définitivement sonner comme il l'a toujours souhaité. Winter est le premier volume d'une série de quatre. La version CD a été limitée à 100 exemplaires seulement. Bien chanceux ceux qui la possède. Les treize airs traditionnels présentés ont donc tous comme thématique commune l'hiver, saison de repli mais aussi de partage. Joshua livre ses propres versions de classiques, tout en rendant hommage à ceux qui l'ont inspiré, que ce soit Steeleye Span (Gower Wassail, Boys Of Bedlam), Pentangle (Lord Franklin), Jethro Tull (God Rest Ye Merry Gentlemen), Led Zeppelin (In The Month Of January / Lavolto), Klaus Nomi (Spellbounds) et même Annie Hasam de Renaissance (on se souvient de A Song For All Seasons) qui lui offert une de ses toiles pour illustrer la pochette. Tout est délicatement soigné dans ce disque, Joshua à l'art de rendre fluide ce qui peut paraître complexe. S'il s'est occupé du chant et d'une multitude d'instruments (guitare, glockenspiel mais surtout orgue Hammond et flûte irlandaise), c'est avec plaisir que l'on retrouve sa compagne Frances Sladen au chant sur quatre titres, Ben Burnell à la guitare électrique (excellent sur le final de The Nightingale) ou bien la violoncelliste Rachel Brown. Il est grand temps de conduire loin le froid hiver en compagnie de Monsieur Joshua Burnell. 

Musiciens

Joshua Burnell : chant, instruments

Frances Sladen : chant
Ben Burnell : guitares, basse, mandoline, bouzouki
Jack Woods : guitare électrique
Polly Bolton : mandoline
Matthew Mefford : contrebasse
Danielle Rees : flûte
Rachelle Brown : violoncelle
Greg Palmer : chant

Titres

01. God Rest Ye Merry Gentlemen
02. The Official Brawle
03. Gower Wassail
04. Apples In Winter
05. In The Month Of January & Lavolto
06. Lord Franklin
07. Bear Dance
08. Boys Of Bedlam
09. Spellbound
10. The Snow It Melts The Soonest
11. The Snow And Frost Are All Over
12. The Nightingale
13. Drive The Cold Winter Away

dimanche 22 août 2021

Renaissance - 50th Anniversary: Ashes Are Burning - An Anthology - Live In Concert (2021)

Renaissance 50th Anniversary
Renaissance - 50th Anniversary: Ashes Are Burning -
An Anthology - Live In Concert (2021)

Pourquoi écouter ce disque ?

Qui aurait imaginé en 1969 que Renaissance, ce nouveau groupe fondé par deux anciens des Yardbirds, Keith Relf et Jim McCarty, fêterait ses cinquante ans ? Pas grand monde, voire personne. Pour commémorer cet événement, un concert exceptionnel a été donné le 12 octobre 2019, au Keswick Theatre de la ville de Glenside (États-Unis). Des origines (1969-70), il ne reste aucun membre, McCarty a été convié ce soir-là en tant qu'invité sur deux titres. De l'âge d'or (1971-1980), seule demeure l'éblouissante chanteuse Annie Haslam sur laquelle le temps n'a pas de prise. Elle est entourée sur scène de Rave Tesar qui l'accompagne depuis la fin des années 90, de Mark Lambert qui avait fait brièvement fait partie du groupe dans les années 80 et qui remplace désormais le regretté Michael Dunford à la guitare, du bassiste Leo Traversa, du second claviériste Geoffrey Langley, de Frank Pagano à la batterie et du Renaissance Chamber Orchestra. Pour la petite histoire, Renaissance avait proposait un concert au même endroit deux ans auparavant, qui avait donné lieu à A Symphonic Journey (2018) avec exactement les mêmes musiciens, à l'exception du batteur qui était alors Charles Descarfino. Celui-ci est toutefois présent pour cet anniversaire car il occupe désormais le poste de percussionniste au sein du… Renaissance Chamber Orchestra. D'essence sophistiquée, la musique de Renaissance déploie ici toute sa dramaturgie symphonique grâce à la présence de ce dernier. En un peu plus d'une heure trente, le groupe revisite quelques-uns des meilleurs titres de son répertoire extraits de leurs albums cultes, Ashes Are Burning, Turn Of The Cards, Scheherazade And Other Stories, Novella et A Song For All Seasons, le mieux représenté avec Opening Out, Day Of The Dreamer et Song For All Seasons. Annie n'a pas oublié Island, single du Renaissance de la première époque qu'elle avait interprété lors de son audition pour intégrer le groupe devant un McCarty venu ce soir la rejoindre pour le jouer à ses côtés. Il réapparaît également pour Ashes Are Burning, épique faramineux au solo de guitare incandescent. Incontestablement, l'ombre des absents et/ou disparus plane tout au long du set, la parolière Betty Thatcher, la première chanteuse Jane Relf, son frère Keith, Michael Dunford, John Tout, John Camp, Terence Sullivan et bien d'autres encore. En cinquante ans, Renaissance a vu passé en son sein nombre de musiciens qui ont compté sur la scène prog comme John Hawken (Strawbs, Vinegar Joe), John Wetton (Roxy Music, Asia, King Crimson), Gavin Harrison (Porcupine Tree, King Crimson), Mickey Simmonds (Fish, Mike Oldfield) ou Tom Brislin (Yes, Kansas). La légende continue, profitons-en.

Musiciens

Annie Haslam : chant
Rave Tesar : claviers, direction musicale
Mark Lambert : guitares, chœurs
Leo Traversa : basse, chœurs
Geoffrey Langley : claviers, chœurs
Frank Pagano : batterie, percussions, chœurs

Jim McCarty : guitare, chœurs

The Renaissance Chambers Orchestra

Titres

1.01. Carpet Of The Sun
1.02. Ocean Gypsy
1.03. Running Hard
1.04. Midas Man
1.05. Symphony Of Light
1.06. Island

2.01. Opening Out
2.02. Day Of The Dreamer
2.03. Mystic And The Muse
2.04. A Song For All Seasons
2.05. Ashes Are Burning

Vidéos

Mystic And The Muse : lien vidéo ici

Ashes Are Burning : lien vidéo ici

lundi 5 avril 2021

Renaissance - Illusion (1971)

Renaissance Illusion
Renaissance - Illusion (1971)

Pourquoi écouter ce disque ?

On dit que pour un artiste, le passage au deuxième album est souvent compliqué. Pour Renaissance, il a été chaotique. Sorti en 1971, Illusion n'a été édité qu'en Allemagne. Il faudra attendre 1977 pour qu'il paraisse en Angleterre. Tout avait pourtant bien commencé. Après une longue tournée promotionnelle célébrant la parution de leur premier disque sobrement intitulé Renaissance, Keith Relf (chant, guitare), sa sœur Jane (chant, percussions), Jim McCarthy (batterie, chant), John Hawken (claviers) et Louis Cennamo (basse) entrent en studio. Ils enregistrent Love Goes On, Golden Thread sur lequel les vocalises de Jane évoquent celles célestes d'Edda Dell'Orso sur les compositions d'Ennio Morricone, Love Is All et son refrain entêtant aux allures "Beatles", ainsi qu'un très beau Face Of Yesterday aux accents jazzy qui connaîtra une seconde vie quelques années plus tard avec… Illusion, le groupe. Et puis voilà que la formation se désintègre. Keith et Jim se retirent, ne souhaitant plus jouer et préférant rester à l'écriture et à la production. Éreinté, Cennamo claque la porte. Pour l'enregistrement de Mr. Pine dont le thème central sera repris pour le Running Hard du sublime Turn Of The Cards en 1974, font leur entrée Terry Crowe au chant, Michael Dunford à la guitare, Neil Korner à la basse et Terry Slade à la batterie. Ce n'est pas fini, puisqu'au moment d'enregistrer l'épique psychédélique Past Orbits Of Dust, la maison de disque exige le retour de la première équipe. Manque à l'appel John Hawken, indisponible, remplacé par le claviériste Don Shinn. Au final, seule Jane se trouve présente sur tous les titres, sa voix étant mieux mise en valeur que sur le précédent opus. Alors que personne n'y croyait à sa sortie, Illusion, avec sa pochette signée Paul Whitehead auteur des pochettes des premiers Genesis, est loin d'être mauvais, bien au contraire aux vues des circonstances. Malgré lui, il marque la naissance de deux branches parallèles. Celle du Renaissance classique avec Annie Haslam au chant. On retrouve ici les prémices de cette formation bénie des dieux avec l'arrivée du futur pilier, le guitariste Michael Dunford, ainsi que de l'auteure Bettie Thatcher, amie de Jane, qui signe ici ses deux premiers textes, Love Is All et Past Orbits Of Dust. Et celle d'Illusion, groupe fondé en 1977 par la formation historique McCarthy-Hawken-Cennamo-Relf, mais sans Keith décédé tragiquement par électrocution en 1976. 

Musiciens

Jane Relf : chant, percussions
Keith Relf : chant, guitare
John Hawken : claviers
Louis Cennamo : basse
Jim McCarty : batterie, chant

Terry Crowe : chant
Michael Dunford : guitare
Neil Korner : basse
Terry Slade : batterie
Don Shinn : piano électrique

Titres

01. Love Goes On
02. Golden Thread
03. Love Is All
04. Mr. Pine
05. Face Of Yesterday
06. Past Orbits Of Dust 

Vidéos

Mr. Pine : lien vidéo ici

Golden Thread : lien vidéo ici

vendredi 15 janvier 2021

Renaissance - Tuscany (2000)

Renaissance - Tuscany
Renaissance - Tuscany (2000)

Pourquoi écouter ce disque ?

En ce début de millénaire, Renaissance n'a jamais aussi bien porté son nom. Annie Haslam, Michael Dunford et Terence Sullivan effectuent un retour inespéré, secondés par le claviériste John Tout. Avec le bassiste Jon Camp, cette formation a connu un âge d'or dans les années 70, alignant des albums splendides, parmi lesquels de véritables chefs-d'œuvre (Turn Of The CardsScheherazade and Other Stories, Novella). Séparé de Tout et Sullivan, les trois musiciens restants se sont heurtés aux années 80, recherchant en vain un succès commercial qui n'est jamais venu. Après un Time-Line décevant en 1983, suivi du départ de Camp, ils se sont séparés en 1987 dans l'indifférence générale. L'ombre de Renaissance n'a jamais cessé de planer au-dessus d'Annie Haslam qui a poursuivi une intéressante carrière solo. En 1994, elle publie même l'album Blessing In Disguise sous le nom d'Annie Haslam's Renaissance. Il en est de même pour Michael Dunford qui, en 1995, réactive Renaissance accompagné de la chanteuse Stephanie Adlington avec The Other Woman, puis, deux ans plus tard, Ocean Gypsy sorti cette fois sous le nom de Michael Dunford's Renaissance. En 1998, alors qu'il travaille sur le projet d'une comédie musicale intitulée Scheherazade, inspiré de l'album du même nom, il contacte Annie pour enregistrer de nouvelles chansons en bonus. Celle-ci est emballée, se joignent alors à eux Tout et Sullivan. Ce dernier tente de faire revenir Camp, mais Haslam et Dunford s'y opposent fermement. C'est Roy Wood, fondateur de The Move, Electric Light Orchestra et Wizzard, qui occupe le poste de bassiste. Il a été le compagnon d'Annie dans les années 70 et a produit son tout premier album solo en 1977, l'exotique Annie In Wonderland. Devant cet engouement, l'idée d'un nouvel album de Renaissance fait son chemin. Mais la route est longue, car, pris par d'autres engagements, Tout suivi de Wood se retirent. Le claviériste Mickey Simmonds (Mike Oldfield, Fish, Camel, XII Alfonso) fait son entrée, ainsi que le bassiste Alex Caird que l'on retrouvera au sein de Renaissant, la formation de Sullivan (South Of Winter, 2004). Enregistré dans la campagne anglaise, Tuscany (Toscane), au nom choisi par Annie, paraît en 2000... au Japon. Il faut attendre l'année suivante pour qu'il sorte en Europe. Difficile d'être objectif pour un album tant attendu. Si des titres comme Lady From Tuscany, One Thousand Roses, Pearls Of Wisdom, In My Life ou Dolphins Prayer évoquent le Renaissance de la grande époque, d'autres sont plus anecdotiques. L'accent est mis avant tout sur la voix en or d'Annie qui ne semble pas avoir souffert malgré les années. Elle est impressionnante. Inférieur à leurs productions des années 70, mais bien supérieur à celles des années 80, Tuscany peut être qualifié d'album honorable, marquant le retour d'un groupe légendaire, trop souvent oublié, et à l'histoire pas encore finie, réservant encore bien des surprises.

Musiciens

Annie Haslam : chant
Michael Dunford : guitare
Terence Sullivan : batterie, percussions
Mickey Simmonds : claviers

John Tout : claviers, piano, clavecin
Roy Wood : basse, claviers, percussions, chœurs
Alex Caird : basse

Titres

01. Lady From Tuscany
02. Pearls Of Wisdom
03. Eva’s Pond
04. Dear Landseer
05. In The Sunshine
06. In My Life
07. The Race
08. Dolphin’s Prayer
09. Life In Brazil
10. One Thousand Roses

Vidéos

Lady From Tuscany : lien vidéo ici

Pearls Of Wisdom : lien vidéo ici

Dolphins Prayer : lien vidéo ici

mercredi 2 décembre 2020

Songs Of The Century: An All-Star Tribute To Supertramp (2012)

Supertramp Tribute
Songs Of The Century: An All-Star Tribute To Supertramp
(2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

2012 est une année cruciale dans la carrière de Billy Sherwood. Non seulement il stabilise son groupe Circa autour de quatre piliers, lui-même, l'ancien Yes Tony Kaye, le bassiste Rick Tierney et Scott Connor à la batterie, mais il se fait aussi plaisir en réunissant quelques-uns des plus grands noms de la scène prog et rock sur deux albums. Le premier, The Prog Collective rassemble une collection de chansons inédites dont il est l'auteur, le second est un tribute à Supertramp. Et quand on parle de Supertramp, on sait que ça va envoyer : Breakfast In America, The Logical Song, Give A Little Bit, It's Raining Again, School… que des airs indémodables que l'on connaît par cœur et qu'on adore. A l'affiche de ce tribute ? De grands noms. Jugez par vous-même : John Wetton (Asia), Larry Fast (Nektar, Peter Gabriel), John Wesley (Fish, Porcupine Tree), Mickey Thomas (Starship), Steve Morse (Deep Purple), Tony Kaye (Yes), Scott Connor (Circa), Richard Page (Mr. Mister), Peter Banks (Yes), Colin Moulding (XTC), Geoff Downes (Yes, Asia), Rick Wakeman (Yes), Tony Levin (Peter Gabriel), Annie Haslam (Renaissance), David Sancious (E Street Band), Gary Green (Gentle Giant), Jordan Rudess (Dream Theater), Roye Albrighton (Nektar), Steve Porcaro (Toto), John Lynn Turner (Rainbow), Dave Kerzner (Sound Of Contact, Mantra Vega), Rod Argent (The Zombies) et Robby Kriegger (The Doors). Sur le dernier titre, l'inédit Let The World Revolve, entrent en scène Chris Squire de Yes accompagné de Sherwood, Kaye et Connor. Si on peut regretter l'absence d'instrument à vent, en particulier du saxophone, l'ensemble tient plutôt bien la route, que ce soit le Breakfast In America avec John Wetton, le Dreamer d'Annie Haslam ou le Crime Of The Century interprété par Sherwood himself. Bien sûr, on préfèrera toujours les originaux, mais sachons profiter de ce petit plaisir coupable l'espace d'un instant, avec tous ces noms légendaires qui ne cessent de nous faire vibrer depuis toutes ces années. 

Musiciens

Billy Sherwood : chant, basse, guitares, claviers
John Wetton : chant
Mickey Thomas : chant
Richard Page : chant
Colin Moulding : chant
Annie Haslam : chant
Roye Albrighton : chant
John Lynn Turner : chant
Rod Argent : chant
Chris Squire : chant, basse
John Wesley : chant, guitares
Steve Morse : guitares
Peter Banks : guitares
Gary Green : guitares
Robby Kriegger : guitares
Larry Fast : claviers
Tony Kaye : claviers
Geoff Downes : claviers
Rick Wakeman : claviers
David Sancious : claviers
Jordan Rudess : claviers
Steve Porcaro : claviers
Dave Kerzner : claviers
Tony Kaye : claviers
Tony Levin : basse
Scott Connor : batterie

Titres

01. Breakfast In America
02. Take The Long Way Home
03. The Logical Song
04. Give A Little Bit
05. It's Raining Again
06. Crime Of The Century
07. Dreamer
08. Goodbye Stranger
09. Rudy
10. Bloody Well Right
11. School
12. Let The World Revovlve

Vidéos

Dreamer : lien vidéo ici

Crime Of The Century : lien vidéo ici

Breakfast In America : lien vidéo ici

dimanche 25 octobre 2020

Annie Haslam - Live In Philadelphia 1997 (2010)

Annie Haslam Live In Philadelphia 1997
Annie Haslam - Live In Philadelphia 1997 (2010)

Pourquoi écouter ce disque ?

A la fin des années 90, Annie Haslam, alors ancienne chanteuse de Renaissance, revient de loin. Elle a vaincu la maladie, un cancer, qui avait interrompu sa carrière solo. En 1994, Blessing in Disguise marque son retour, tant sur le plan discographique que sur scène. La scène, elle aime ça depuis toujours. Live Under Brazilian Skies ainsi que Live In Philadelphia 1997 sont deux témoignages complémentaires de cette époque. Pour ce dernier, elle est entourée de Rave Tesar (claviers), son futur complice au sein du nouveau Renaissance, de David Biglin (claviers, guitare, chant) qui accompagnera aussi Art Garfunkel, Steve Howe, Gary Brooker, Justin Hayward et Ian McDonald, et de Joe Goldberger (batterie, percussions, chant). Radieuse, Annie alterne entre classiques de Renaissance (Carpet Of The Sun, sublime Captive Heart de Novella, The Young Prince And Princess), extraits de sa carrière solo (Pool Of Tears, After The Oceans Are Gone, What He Seeks aux couleurs orientalisantes) et quelques inédits (Summon The Angels gravé sur l'album suivant The Dawn Of Ananda en 1999, Seashell Eyes coécrit avec Biglin et également présent sur Live Under Brazilian Skies, Sleepless Mother, chanson à la thématique environnementale coécrite avec Tesar, que l'on ne retrouve nulle part ailleurs sur disque). Enregistré aux Sonic Studios de Philadelphie devant un parterre de privilégiés, cet album d'Annie est selon moi celui qui se rapproche le plus des années fastueuses de Renaissance, tant par la qualité d'interprétation que par son atmosphère. Il fait aussi écho au magnifique Live At Real World de Magenta, autre enregistrement semi-acoustique dans un studio mythique devant une poignée de fans, dont il se dégage un même charme indéniable fait d'authenticité et de passion. 

Musiciens

Annie Haslam : chant

Rave Tesar : claviers
David Biglin : claviers, guitares, chant
Joe Goldberger : batterie, percussions, chant

Titres

01. Carpet Of The Sun
02. Pool Of Tears
03. Summon The Angels
04. Captive Heart
05. After The Oceans Are Gone
06. Seashell Eyes
07. Sleepless Mother
08. What He Seeks
09. The Young Prince And Princess

Vidéo

Carpet Of The Sun : lien vidéo ici

dimanche 23 août 2020

Renaissance - The Other Woman (1995)

Renaissance The Other Woman
Renaissance - The Other Woman (1995)

Pourquoi écouter ce disque ?

Seul album studio de Renaissance des années 90, The Other Woman occupe une place complètement à part dans leur abondante discographie. Petit retour en arrière. Dans les années 80, Renaissance n'est plus que l'ombre de lui-même. Suite au départ de Jon Camp en 1985, le groupe est conduit par Annie Haslam et le guitariste aujourd'hui disparu Michael Dunford. En 1987, après une dernière tournée acoustique, il éclate. Annie entame alors une carrière en solo, tandis que Michael, aidée de la parolière historique du groupe Bettie Thatcher, travaille sur le projet Scheherazade, comédie musicale  inspirée des contes des Milles Et Une Nuits qu'il a en tête depuis la sortie du désormais incontournable Scheherazade And Other Stories en 1975. Lors d'auditions, il découvre Stephanie Adlington, jeune chanteuse américaine, qui l'enchante. L'idée lui vient de faire renaître Renaissance après avoir écouté sa version de Northern Lights, seul titre de leur carrière classé dans les charts (1978). Après Jane Ralf et Annie Haslam, Stephanie Adlington devient ainsi la troisième voix de Renaissance, celle que l'on surnommera "the other woman". Coécrit avec Betty, ce nouvel album n'a strictement rien à voir avec le passé glorieux du groupe. A l'exception du titre final Somewhere West Of Here aux consonances progressives, le reste du disque se veut avant tout pop, avec quelques légères incursions jazzy et folk. Michael est clair, il veut décrocher un hit, que ce soit avec le cover de Northern Lights ou le single potentiel Don't Talk. Mais il n'en sera rien. Seul membre historique, il a fait appel à des musiciens de session dont le batteur Dave Bowle, ancien de Whitesnake et de Midnight Flyer avec Maggie Bell au chant. Plutôt réussi, Love Lies, Love Dies est un ancien titre prévu à l'origine pour le Renaissance du début des années 80 et qui figure aussi étrangement sur l'album Blessing In Disguise (1994) d'Annie Haslam (ou, plus exactement, Annie Haslam's Renaissance), tout comme le court May You Be Blessed enregistré alors sous le titre You. Une suite sera donnée à The Other Woman deux ans plus tard, cette fois-ci sous le nom de Michael Dunford's Renaissance. Mais il s'agit-là d'une autre histoire...

Musiciens

Stephanie Adlington : chant
Michael Dunford : guitare acoustique

Stuart Bradbury : guitares
Rory Wilson : guitares électriques
Andy Spillar : claviers
Phil Mulford : basse
Dave Dowle : batterie

Titres

01. Deja Vu 
02. Love Lies, Love Dies 
03. Don't Talk 
04. Other Woman 
05. Lock In On Love
06. Northern Lights
07. So Blasé
08. Quicksilver 
09. May You Be Blessed 
10. Somewhere West Of Here



dimanche 12 juillet 2020

A Life In Yes: The Chris Squire Tribute (2018)

A Life In Yes The Chris Squire Tribute Annie Haslam
A Life In Yes: The Chris Squire Tribute (2018)

Pourquoi écouter ce disque ?

Le 27 juin 2015, à peine âgé de 67 ans, disparaissait Chris Squire, bassiste fondateur de Yes. Un choc pour les fans de ce groupe phare, figure incontournable du rock progressif britannique. Billy Sherwood, son successeur, lui rend un ultime hommage à travers ce tribute réunissant de grands noms de ce courant musical si riche et passionnant. Outre Sherwood lui-même, la grande famille Yes est représentée à travers les apparitions remarquées de Jon Davison, Jay Schellen, Patrick Moraz, Alan White et du premier claviériste du groupe, Tony Kaye, brillant sur Roundabout. Quatre femmes participent à cette aventure, et pas n'importe lesquelles : son ex-épouse Nikki Squire d'Esquire, impressionnante sur le hit Owner Of A Lonely Heart, la grande Annie Haslam de Renaissance qui réenchante littéralement Onward, la non moins grande Sonja Kristina de Curved Air à la présence anecdotique sur The Fish, et Candice Night de Blackmore's Night, dans un registre inédit pour le très rock Don't Kill The Whale. Parmi les autres grands noms, citons Steve Hogarth (Marillion), Steve Hackett (Genesis), Steve Porcaro (Toto), Gary Green (Gentle Giant), John Wesley (Porcupine Tree), Alan Parsons, Todd Rundgren ou encore Dweezil Zappa, fils de Frank. Fragile (1971) et Tormato (1978) sont les albums les mieux représentés au sein de la set-list avec trois titres chacun, suivent ensuite Going For The One (1977), 90125 (1983), et le controversé Union (1991) avec chacun une chanson. C'est Steve Hogarth qui a l'honneur d'interpréter Hold Out Your Hand, seul morceau issu de la discographie solo de Squire (album Fish Out Of Water, 1975). Sherwhood gratifie A Life In Yes de deux bonus non dénués d'intérêts où l'on retrouve avec tendresse et nostalgie le grand Chris dans ses œuvres : The Technical Divide du mega projet The Prog Collective, et la reprise de Comfortably Numb, extrait de Back Against The Wall, album célébrant Pink Floyd. 

Musiciens

Billy Sherwood : guitares, basse, claviers, batterie, chant

Chris Squire : basse, chant
Jon Davison : chant 
Steve Hogarth : chant
Todd Rundgren : chant
Nikki Squire : chant
Annie Haslam : chant
Sonja Kristina : chant 
Candice Night : chant
Alan Parsons : chant
Steve Hackett : guitares
Dweezil Zappa : guitares
John Wesley : guitares
Jordan Berliant : guitares
Steve Stevens : guitares, claviers
Tony Kaye : claviers 
Patrick Moraz : claviers
Steve Porcaro : claviers
Larry Fast : claviers
David Sancious : claviers
Brian Auger : claviers
Alan White : batterie 
Jay Schellen : batterie

Titres

01. On The Silent Wings Of Freedom 
02. Hold Out Your Hand 
03. Onward 
04. South Side Of The Sky 
05. The Fish
06. The More We Live – Let Go 
07. Parallels 
08. Owner Of A Lonely Heart 
09. Roundabout 
10. Don’t Kill The Whale 
11. The Technical Divide 
12. Comfortably Numb 

mardi 19 mai 2020

Renaissance - Renaissance (1969)

Renaissance 1969 Jane Relf
Renaissance - Renaissance (1969)

Pourquoi écouter ce disque ?

Aux origines, ils étaient cinq. Cinq dont une femme, une première pour le mouvement progressif naissant. Tout commence en 1968 lorsque Keith Relf (chant, guitare) et Jim McCarty (batterie, chant) quittent les Yardbirds, groupe phare du rock britannique des années 60 qui a accueilli en son sein quelques-uns des plus brillants guitaristes de cette génération (Eric Clapton, Jeff Beck, Jimmy Page). Ensemble, ils forment Together, formation à orientation folk. Très vite, ils sont rejoints par deux musiciens expérimentés, le pianiste John Hawken et le bassiste Lou Cennamo. Sœur cadette de Keith, Jane vient compléter l'équipe qui choisit comme nom de scène Renaissance. Ainsi débute une longue et périlleuse aventure aux multiples rebonds qui se poursuit jusqu'à nos jours... sans aucun de ces protagonistes. Un premier album éponyme produit par Paul Samwell-Smith (ex-bassiste des Yardbirds) voit le jour fin 1969 sur Island, même label que Traffic et Jethro Tull. Encore expérimentale et malgré quelques maladresses, la musique de Renaissance, inédite jusque-là, tente de concilier rock et classique en y apportant une légère touche de folk. Le travail est tout simplement phénoménal doublé d'une réelle audace. Kings & Queen et Bullet, deux épiques dépassant les dix minutes, ouvrent et ferment respectivement l'album comprenant au total cinq titres, dont un single, Island, sur lequel se laisse découvrir la voix de Jane, encore peu assurée, mais dont la fragilité émeut. Cette dernière n'est pas chanteuse à la base, c'est une première pour elle. Elle apparaît également sur l'entraînant Wanderer, introduit gracieusement au clavecin par Hawken dont l'apport est considérable sur ce disque (tout comme celui de Cennamo). Les bases sont posées. A suivre...

Musiciens

Keith Relf : chant, guitare, harmonica
Jane Relf : percussions, chant
John Hawken : piano, clavecin
Louis Cennamo : basse 
Jim McCarty : batterie, chant

Titres

01. Kings & Queens 
02. Innocence
03. Island
04. Wanderer
05. Bullet

dimanche 12 avril 2020

Annie Haslam - The Dawn Of Ananda (1999)

Annie Haslam The Dawn Of Ananda
Annie Haslam - The Dawn Of Ananda (1999)

Pourquoi écouter ce disque ?

Lorsqu'un cancer lui a été diagnostiqué en 1993, Annie Haslam n'imaginait pas à quel point ce fléau allait changer sa vie. Sa lutte sans répit contre la maladie suivie de sa victoire l'a conduite vers une quête spirituelle dont l'album Blessing In Disguise (1994) était le témoignage. Cinq ans après, The Dawn Of Ananda poursuit sur cette voie. Son étrange titre trouve son origine dans le bouddhisme. En langue sanskrite, "ananda" signifie "félicité". Annie a réuni dix chansons autour d'un thème commun : les anges. Si on est loin des années Renaissance, à l'exception du premier morceau Precious One composé et arrangé par son ancien complice Michael Dunford, la chanteuse à la voix céleste navigue entre new age (Twig, Running River Runs), influences asiatiques (Ananda, Lily Lullaby), musique sacrée occidentale ('Michael' Prince Of Angels), voire gospel (This Is Destiny). Elle a mis tout son cœur dans ce projet réalisé à l'aide de ses anges terrestres. Outre Dunford déjà cité, son fidèle Rave Tesar, Larry Fast (Peter Gabriel, Kate Bush, producteur d'Annie Haslam en 1989), Tony Visconti (fameux collaborateur de David Bowie, producteur de Blessing In Disguise), David Biglin (Live Under Brazilian Skies) et Mickey Simmonds (Mike Oldfield, Fish, Camel, futur Renaissance) lui ont insufflé une partie de leur génie. Si le jeune Mikey envolé à l'âge de quatre ans a inspiré Precious One, impossible de ne pas évoquer A Thousands Angels, magnifique pièce aux paroles écrites par Jeremy Parker, père d'un petit Tommy parti lui aussi rejoindre les étoiles alors qu'il n'était qu'un bébé. A tous ces anges, Annie rend un hommage solennel. 

Musiciens

Annie Haslam : chant

Rave Tesar : claviers 
Mickey Simmonds : claviers 
Larry Fast : claviers
David Biglin : claviers, guitares
Tony Visconti : instruments, chant
John Arbo : basse
Joe Goldberger : batterie
John Cariddi : chant

Titres

01. Precious One
02. Ananda
03. Twig 
04. Summon The Angels
05. 'Michael' Prince Of Angels 
06. Lily Lullaby
07. This Is Destiny
08. A Thousand Angels
09. Running River Runs
10. Angel Blue

jeudi 6 février 2020

Renaissance - Unplugged: Live At The Academy Of Music, Philadelphia USA (2000)

Renaissance Unplugged
Renaissance - Unplugged:
Live At The Academy Of Music, Philadelphia USA (2000)

Pourquoi écouter ce disque ?

Sorti en 2000, Unplugged est l'unique témoignage du Renaissance des années 1985-1987. Après l'échec de Time-Line qui lui est imputé, le bassiste Jon Camp quitte le groupe en 1985 pour fonder Cathédrale avec John Young (Asia, Greenslade, Scorpions). Annie Haslam et Michael Dunford, les seuls rescapés de l'âge d'or des années 70, décident alors de continuer en donnant des concerts acoustiques sous une formations inédite. Mark Lambert prend la place de Camp au poste de bassiste/guitariste. En 2015, il reviendra dans Renaissance, mais cette fois-ci pour remplacer le regretté Michael Dunford. Le jeune Raphael Rudd fait également son entrée comme pianiste/harpiste, tandis que Charles Descarfino s'occupe des percussions. Si le premier décédera en 2002, Charles se tiendra aux côtés d'Annie et de Mark lors de l'enregistrement du splendide A Symphonic Journey paru en 2018. Les cinq acolytes joueront ensemble jusqu'à leur séparation le 6 juin 1987. Le concert gravé ici date de 1985. Si le son, il faut bien l'avouer, est plutôt médiocre, le set est magique. Neuf des douze titres sont issus de leurs chefs-d'œuvre Ashes Are Burning, Turn Of The Cards et Scheherazade And Other Stories. Si l'aspect symphonique de leur musique est mis de côté, la puissance et la passion sont, elles, toujours présentes. Okichi-San de Camera Camera (1981) est le seul morceau interprété des années 80, synonymes d'errance pop-synthétiques. Black Flame, Mother Russia, Young Prince & Princess ou encore Northern Lights de A Song For All Seasons procurent toujours les mêmes frissons. Sans aucun doute, cette formation originale est la meilleure depuis l'éclatement du quintet classique Haslam/Dunford/Camp/Tout/Sullivan. 

Musiciens

Annie Haslam : chant
Michael Dunford : guitares
Raphael Rudd : piano, harpe
Mark Lambert : basse, guitare
Charles Descarfino : percussions 

Titres

01. Can You Understand
02. Carpet of the Sun 
03. Midas Man 
04. Okichi-San 
05. I Think Of You
06. Black Flame
07. Mother Russia 
08. Northern Lights 
09. The Young Prince and Princess
10. Trip to the Fair 
11. The Vultures Fly High
12. Running Hard

N'ayant pas trouvé de vidéo de cette époque, je vous propose cette version unplugged de Carpet Of The Sun avec la formation classique : 

vendredi 20 décembre 2019

Renaissant - South Of Winter (2004)

Renaissance South Of Winter
Renaissant - South Of Winter (2004)

Pourquoi écouter ce disque ?

Personnage clé du Renaissance de la grande époque (1972-1979), Terence Sullivan revient dans la lumière avec son projet Renaissant et son magnifique South Of Winter. On l'aura compris, le batteur revendique une partie de l'héritage de Renaissance qui, en 2004, s'était remis en sommeil peu après la parution de l'admirable Tuscany (2001) auquel il avait participé. Davantage projet solo que véritable travail de groupe, South Of Winter est un album bicéphale réunissant les deux familles de Terence, celle de sang et celle de cœur. Prévue uniquement pour les démos à l'origine, Christine, sa femme, a développé un chant mystérieux qui interpelle, bien éloigné du lyrisme d'Annie Haslam. Au final, sa voix a été retenue, sauf sur deux titres Cold Flames et Careless chantés par Terence. A leurs côtés, se tiennent leurs deux fils, Lee (claviers, enregistrement, production, mixage) et Kristian (guitare), accompagnés du frère de Terence, Derrick à la basse. La plupart des textes sont signés Betty Newsinger (ex-Thatcher), parolière attitrée de Renaissance durant les années soixante-dix. John Tout au piano (brillant dès l'intro de Carry Me Home, mélancolique sur Burning Bridges) et Alex Caird à la basse sont deux autres éléments pivots de cette seconde famille qui inclut aussi bien les anciens de Renaissance que d'autres musiciens comme Martin Orford d'IQ (Dove), ou Steve et Jasmin Rodgers, enfants de Paul Rodgers (Free, Queen) de BOA. Sans atteindre les sommets de la période faste de Renaissance, ce South Of Winter qui en restitue parfaitement l'esprit, n'en demeure pas moins indispensable pour tout fan ou admirateur de ce groupe mythique.  

Musiciens

Terry Sullivan : batterie, percussions, claviers, guitare, chant
Christine Sullivan : chant
Lee Sullivan : claviers
Kristian Sullivan : guitare
Derrick Sullivan : basse
Alex Caird : basse
Steve Rodgers : guitare
John Tout : piano, claviers
Jasmine Rodgers : chœurs
Martin Orford : cordes, flûte

Titres

01. Carry Me Home 
02. Alone
03. Burning Bridges 
04. Cold Flames 
05. Dove 
06. Morning 
07. Careless 
08. The Sun Also Sets
09. South Of Winter

mardi 1 octobre 2019

Joshua Burnell - Songs From The Seasons (2018)

Joshua Burnell Songs From The Seasons
Joshua Burnell - Songs From The Seasons (2018)

Pourquoi écouter ce disque ?

Joshua Burnell ou l'étoile montante du folk britannique actuel. A peine son premier album Into The Green sorti, Joshua s'est lancé le défi ambitieux, fin 2016, d'enregistrer et de réarranger une chanson traditionnelle par semaine pendant un an. Au final, il a accumulé cinquante-deux morceaux ayant tous en commun de refléter l'évolution des saisons. Quatorze d'entre eux ont été retenus pour ce Songs From The Seasons, album hommage aux rois et reines de la musique folk. Ce que Joshua aime avant tout c'est aller de l'avant, revisiter de veilles chansons en les modernisant, sans se soucier des conventions. Ainsi, le classique Two Magicians au texte osé où un forgeron tente de voler la virginité d'une femme, est abordé sous l'angle de vue de cette dernière. Ce qui n'avait jamais été fait jusqu'alors. Autre moment de bravoure, The Nightingale, délicate ballade danoise au final flamboyant, sur lequel la guitare de Ben Burnell, frère de Joshua, sonne comme celle du grand Mark Knopfler, époque Dire Straits. Mais l'aspect le plus éloquent de ce disque se trouve dans la présence discrète de grandes dames. Si à travers ses interprétations de The Dowie Dens Of Yarrow, The Snow Is Melts The Soonest et Reynardine, Joshua rend un hommage respectueux à Shelagh McDonald, Anne Briggs et Sandy Denny qui ont immortalisé ces classiques en leur temps, il ne s'arrête pas là. Le titres Songs From The Seasons est un clin d'œil appuyé à l'album de Renaissance A Song For All Seasons (1978), d'autant plus que la pochette est illustrée par une peinture originale d'Annie Haslam, chanteuse de ce groupe mythique de rock symphonique que nous chérissons particulièrement ici. Et ce n'est pas fini ! Autre invitée de marque, Angela Gordon de Mostly Autumn qui apparaît à la flûte irlandaise sur un Farewell To Tarwathie à la fois mélancolique et nostalgique. Enfin, impossible de ne pas citer Sarah Loughran (violon), Rachel Wilson (violon), Rachel Brown (violoncelle), Cristina Crespo (flûte), ni Frances Sladen, compagne de Joshua, apportant une touche féminines aux chœurs de High Germany et du déjà cité The Nightingale. Une étoile n'est rien sans ses planètes. 

Musiciens

Joshua Burnell : chant, guitares, claviers, batterie, percussions, accordéon, flûte, bouzouki, autoharpe

Nathan Greaves : guitares, basse
Ben Burnell : guitares
Jack Woods : mandoline, guitare
Tim Yates : mélodéon, basse
Mark Waters : basse
Matthew Mefford : basse, contrebasse
Sarah Loughran : violon
Rachel Wilson : violon
Antonio Curiale : violon
Rachel Brown : violoncelle
Angela Gordon : flûte irlandaise
Cristina Crespo : flûte
Polly Bolton : mandoline
Frances Sladen : chant

Titres

01. Two Magicians
02. Tam Lin
03. High Germany
04. Dowie Dens Of Yarrow
05. Behind The Haystack
06. Robin Hood & The Pedlar
07. The Snow It Melts The Soonest
08. Lord Franklin
09. King Of The Fairies
10. Mrs McGrath
11. Reynardine The Werefox
12. The Banshee Set
13. The Nightingale
14. Farewell To Tarwathie

En bonus, non présent sur l'album, cette reprise de Renaissance, At The Harbour

jeudi 22 août 2019

Annie Haslam - Live Under Brazilian Skies (1998)

Annie Haslam Live Under Brazilian Skies
Annie Haslam - Live Under Brazilian Skies (1998)

Pourquoi écouter ce disque ?

En mars 1997, Annie Haslam donne deux représentations exceptionnelles au Brésil, une à Rio de Janeiro et l'autre à Petrópolis. La dernière fois que la chanteuse s'était rendue dans ce pays, c'était en 1979, pour la promotion de Azure d'Or, avec Renaissance. Depuis, elle bénéficiait là-bas d'un culte particulier. C'est grâce à la ferveur et au dévouement de ses fans locaux qu'elle a été invitée à venir chanter près de vingt ans après. Pour des raisons financières, Annie n'a pu emmener avec elle que David Biglin qui joue à ses côtés de tous les instruments. Seul point noir, l'emploi d'une musique additionnelle pré-enregistrée sur certains titres. Sinon, la voix angélique d'Annie est toujours aussi magique, envoûtante. Sa manière de chanter laisse transparaître sa joie d'être sur scène, entourée d'un public enthousiaste. En quinze titres, elle revisite sa carrière solo, du premier album Annie In Wonderland (Nature Boy / If I Loved You) au dernier en date, Blessing In Disguise (Blessing In Disguise, After The Oceans Are Gone) en passant par sa sublime reprise du Moonlight Shadow de Mike Oldfield. Généreuse envers ses fans, elle offre une version originale du Turn Of The Century de Yes et pas moins de trois inédits : Seashell Eyes dont elle a signé le très beau texte, Summon The Angels qui se retrouvera sur The Dawn Of Ananda en 1999, et Brazilian Skies écrit spécialement pour ces concerts uniques. Les autres moments forts sont bien entendu les chansons du répertoire de Renaissance. Tous les albums du groupe, de Prologue à A Song For All Seasons, la meilleure époque, sont au moins représentés par un titre, dont certains sont de véritables surprises car très rarement interprétés sur scène, comme The Captive Heart (Novella), Let It Grow (Ashes Are Burning) ou Spare Some Love (Prologue). Live Under Brazilian Skies est le témoignage émouvant d'une artiste en totale communion avec son public.

Musiciens

Annie Haslam : chant

David Biglin : instruments

Titres

01. Carpet Of The Sun
02. I Think Of You
03. The Captive Heart
04. Moonlight Shadow
05. Blessing In Disguise
06. Seashell Eyes
07. Summon The Angels
08. Nature Boy / If I Loved You
09. After The Oceans Are Gone
10. The Young Prince And Princess
11. Let It Grow
12. Brazilian Skies
13. Turn Of The Century
14. Northern Lights
15. Spare Some Love 

jeudi 6 juin 2019

Renaissance - Azure d'Or (1979)

Renaissance Azure d'Or
Renaissance - Azure d'Or (1979)

Pourquoi écouter ce disque ?

A la fin des années 70, le constat est sans appel, Renaissance est la seule formation de rock progressif avec chanteuse à s'être installée dans la durée. Encore mieux, durant cette décennie créatrice, elle a aligné toute une série d'albums aussi incroyables les uns que les autres. Azure d'Or ferme cette séquence, cet âge d'or. Les temps ont changé, le punk et le disco ont mis à mal tant le rock progressif que le folk électrique. Les dinosaures sont à abattre, s'ils veulent survivre, ils doivent s'adapter. Face à cette ère nouvelle, Renaissance n'échappe pas à la règle, d'où ce changement radical de direction musicale. A cela s'ajoute une quête désespérée du succès après que Northern Lights ait été classé dans les charts l'année précédente. Fini les morceaux à rallonge, fini les grands orchestres, place aux synthétiseurs. Jon Camp prend les choses en main en signant seul quatre des dix titres. Les autres membres apparaissent plus en retrait, à l'exception du batteur Terence Sullivan offrant un Forever Changing émouvant en mémoire de son père récemment disparu. Si le résultat n'est pas à la hauteur des espérances (et des crus antérieurs), Azure d'Or est généralement considéré comme un album inégal. Mais inégal ne veut pas dire mauvais. Le niveau se trouve largement relevé grâce à des perles comme Kalynda (A Magic Isle), repris récemment lors du Symphonic Journey (2018), The Winter Tree porté par une agréable basse mélodique, Golden Key aux faux airs d'un générique de James Bond, ou The Flood At Lyons qui aurait été encore meilleur accompagné d'un orchestre symphonique (dixit Annie Haslam). Cette même Annie Haslam qui chante comme une déesse. Après Azure d'Or, plus rien ne sera comme avant. Le claviériste John Tout quittera le groupe en pleine tournée, suivi par Terence Sullivan. Une lente et longue descente aux enfers s'ensuivra la décennie suivante tandis qu'une "renaissance" inespérée se fera jour à l'aube du XXIe siècle. Mais ça, c'est une autre histoire...

Musiciens

Annie Haslam : chant
Michael Dunford : guitares, mandoline, autoharpe 
John Tout : claviers
Jon Camp : basse, guitares, violoncelle, chant
Terence Sullivan : batterie, percussions, chœurs

Titres

01. Jekyll And Hyde
02. The Winter Tree
03. Only Angels Have Wings
04. Golden Key
05. Forever Changing 
06. Secret Mission
07. Kalynda (a Magical Isle)
08. The Discovery 
09. Friends 
10. The Flood At Lyons