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vendredi 31 juillet 2020

Anette Olzon - Shine (2014)

Anette Olzon Shine Nightwish
Anette Olzon - Shine (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Anette Olzon, un nom qui aura fait couler beaucoup d'encre dans l'histoire de Nightwish. Cette chanteuse suédoise a assuré (et assumé) avec brio la délicate mission de remplacer Tarja, celle-là même que l'on pensait irremplaçable. Après un Dark Passion Play de transition en 2007, suivi du monumental Imaginaerum (2011), Anette s'est faite éjectée sans ménagement du combo finlandais en pleine tournée mondiale. Forte de sa notoriété nouvelle, elle propose en 2014 Shine, premier album en solo, sorti chez Ear Music, même maison de disque qu'une certaine... Tarja. Si des titres comme Lies ou Falling peuvent éventuellement faire penser à du Nightwish par leur aspect énergique et symphonique, Shine est avant tout un album de pop-rock assumé. Influencée par ce genre musical ainsi que par le folk, Anette a évolué bien loin des terres métalliques dans sa jeunesse en chantant au sein d'Alyson Avenue, formation rock, de Take Cover spécialisé dans les reprises de Clapton, Roxette ou AC/DC, d'un opéra-rock et d'un tribute band dédié à ABBA. Ce parcours explique la coloration particulière de Shine, disque immédiatement accessible avec ses mélodies accrocheuses portées par une voix magnifique, bien mise en valeur. Anette livre sans filtre sa vision du monde, aussi bien son aspect lumineux que sombre. One Million Faces, la ballade finale Watching Me From Afar, l'aérien Floating ou encore l'émouvant Moving Away écrit après que sa mère ait été diagnostiquée d'un cancer sont quelques-unes des très belles pièces de ce disque à classer pas très loin des parcours solos d'Anneke van Giersbergen ou de Liv Kristine.

Musiciens

Anette Olzon : chan

Johan Glössner : guitares, claviers, basse, batterie
Stefan Örn : claviers
Joakim Söderström : piano
Stefan Bergman : batterie

Titres

01. Like A Show Inside My Head
02. Shine
03. Floating 
04. Lies
05. Invincible
06. Hear Me
07. Falling
08. Moving Away
09. One Million Faces
10. Watching Me from Afar


lundi 21 janvier 2019

Nightwish - Imaginaerum: The Score (2012)

Nightwish Imaginaerum The Score
Nightwish - Imaginaerum: The Score (2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

Un an après le monumental Imaginaerum, son plus grand succès, Nightwish propose la bande originale du film inspiré de cette même œuvre et intitulé Imaginaerum: The Score. Proche des univers de Disney et de Tim Burton, ce film raconte l'histoire d'un vieil homme au seuil de sa vie qui se plonge dans un passé imaginaire à travers ses rêves d'enfant. Tuomas Holopainen le qualifie lui-même de croisement entre le Moulin Rouge de Baz Luhrmann et le film The Wall de Pink Floyd. A l'exception de Deeper Down, la bande-son présentée se veut entièrement musicale. Avec l'aide du compositeur Petri Alanko, Tuomas a réarrangé les chansons d'Imaginaerum, en s'inspirant notamment d'Ennio Morricone. Si l'aspect symphonique a été conservé, tout comme les influences celtiques, il ne subsiste que peu de traces de metal. Pour revenir à Deeper Down, principal attrait du disque, cette délicieuse ballade n'est autre qu'une réadaptation de The Crow, The Owl And The Dove chantée par Anette Olzon. Il s'agit-là de sa dernière collaboration studio avec le groupe avant son remplacement par Floor Jansen

Musiciens

Anette Olzon : chant
Marco Hietala : basse, chant
Emppu Vuorinen : guitares
Jukka Nevalainen : batterie, percussions
Tuomas Holopainen : claviers

Troy Donockley : uilleann pipes, low whistle, bodhran, bouzouki
Dermot Crehan : hardingfele    
Dirk Campbell : sorna
Paul Clarvis : percussions
Stephen Henderson : percussions 
Kai Hahto : percussions
Pekka Kuusisto : violon
Petri Alanko : claviers

The Metro Voices
The Young Musicians London
The Looking Glass Orchestra

Titres

01. Find Your Story
02. Orphanage Airlines
03. Undertow
04. Spying In The Doorway
05. A Crackling Sphere
06. Sundown
07. Wonderfields
08. Hey Buddy
09. Deeper Down
10. Dare To Enter
11. I Have To let You Go
12. Heart Lying Still
13. From G To E Minor

dimanche 10 décembre 2017

Nightwish - Imaginaerum (2011)

Nightwish Imaginaerum
Nightwish - Imaginaerum (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

En 2011, les Finlandais de Nightwish sont de retour avec le monumental Imaginaerum, leur œuvre la plus ambitieuse jusqu'alors. Tuoamas Holopainen, son concepteur, a imaginé l'histoire d'un vieillard persuadé d'être encore un enfant. La nuit, dans ses rêves, ses souvenirs d'antan se mêlent à un monde féerique et mystérieux. C'est donc tout cet univers fantastique qui a été mis en musique. Spécialiste du metal symphonique, Nightwish a davantage privilégié l'aspect symphonique que metal. Imaginaerum, œuvre globale, s'apprécie comme une musique de film enveloppant aussi bien l'univers de Disney que l'atmosphère magique et gothique du Seigneur Des Anneaux, avec des références à peine voilées à Tim Burton ou Ennio Morricone. Et les cinq musiciens se sont donnés les moyens de leur ambition : grand orchestre (The Looking Glass Orchestra), chœur d'enfants (The Young Musicians London), chœur d'adultes (The Metro Voices), invités de marque (Troy Donockley, Guy Barker, Dirk Campbell...). Les titres s'enchaînent sans temps mort. De Taikatalvi, en ouverture, chanté en langue finnoise par Marco Hietala, au final Imaginaerum reprenant tous les grands thèmes du disque, en passant par Storytime, single par excellence, Ghost River, duo d'enfer entre Marko et Anette Olzon, Slow, Love Slow à l'ambiance cabaret jazz, I Want My Tears Back aux influences celtiques, Scaretale l'improbable, Arabesque, instrumental oriental, Turn Loose The Mermaids, ballade folk, Rest Calm aux sonorités heavy, The Crow, The Owl And The Dove, complainte médiévale, Last Ride Of The Day explosif tel un Carmina Burana, et l'épique nostalgique Song Of Myself. En un mot, Imaginaerum est un must.

Musiciens

Anette Olzon : chant
Tuomas Holopainen : claviers
Emppu Vuorinen : guitares
Marco Hietala : basse, chant
Jukka Nevalainen : batterie, percussions

Troy Donockley : uilleann pipes, low whistle, bodhran, bouzouki, Cumbrian chanting
Dermot Crehan : violon
Dirk Campbell : sorna
Guy Barker : trompette
Paul Clarvis : percussions
Stephen Henderson : percussions
Kai Hahto : percussions
Pekka Kuusisto : violon

The Metro Voices
The Young Musicians London
The Looking Glass Orchestra (dirigé par Pip Williams)

Titres

01. Taikatalvi
02. Storytime
03. Ghost River
04. Slow, Love, Slow
05. I Want My Tears Back
06. Scaretale
07. Arabesque
08. Turn Loose The Mermaids
09. Rest Calm
10. The Crow, The Owl And The Dove
11. Last Ride Of The Day
12. Song Of Myself
13. Imaginaerum

dimanche 21 août 2016

Nightwish - Made In Hong Kong (And In Various Other Places) (2009)

Nightwish Made In Hong Kong
Nightwish - Made In Hong Kong
(And In Various Other Places)
(2009)
Une promesse est une promesse. Tuomas Holopainen avait déclaré que si Nightwish jouait un jour à Hong Kong, il enregistrerait le concert puis le publierait sous le titre Made In Hong Kong

C'est donc chose faite en 2009 après que le Dark Passion World Tour 2007-2008 ait mené le célèbre combo finlandais dans cette ancienne colonie britannique devenue Région administrative spéciale de la République populaire de Chine en 1997.

Disons-le tout de suite, ce nouvel album live n'est pas du même niveau que le mémorable End Of An Era qui marquait la fin de l'ère Tarja. Il lui manque une cohésion. Il faut dire que, outre Hong Kong, les huit morceaux présentés sont également extraits de concerts données en Suisse, en Allemagne, en Finlande et en Grande-Bretagne. Rien que ça ! Et seuls des titres du dernier opus Dark Passion Play ont été retenus. Il est évident que le groupe a cherché avant tout à légitimer Anette Olzon, sa nouvelle frontwoman. Pas de nostalgie ici ! Sur ce plan, c'est réussi. Anette s'en sort avec les honneurs. 

Troy Donockley fait également une apparition remarquée aux uilleann pipes sur la splendide ballade The Islander chantée par Marco Hietala, et l'instrumental Last Of The Wilds aux résonances celtiques. 

Made In Hong Kong (And In Various Other Places) se termine par trois titres bonus. Escapist et While Your Lips Are Still Red sont respectivement les faces B des singles Bye Bye Beautiful et Amaranth. Quant à l'inédit Cadence Of Her Last Breath interprété par Marco, le charismatique bassiste, il s'agit d'une démo extraite des sessions d'enregistrement de Dark Passion Play. Lorsque le groupe était encore à la rechercher d'une chanteuse suite au départ forcé de Tarja, c'est lui qui a pris en charge les vocaux en préparation du prochain album.

Si ce Made In Hong Kong n'est pas indispensable, il demeure aujourd'hui l'unique témoignage live (officiel) d'Anette Olson au sein de Nightwish. Et puis comment passer à côté de l'épique The Poet And The Pendulum, véritable dynamite symphonique !

Musiciens


Anette Olzon : chant
Tuomas Holopainen : claviers
Emppu Vuorinen : guitares
Marco Hietala : basse, chant
Jukka Nevalainen : batterie

Troy Donockley : uilleann pipes

Titres


01. Bye Bye Beautiful
02. Whoever Bring The Night
03. Amaranth
04. The Poet And The Pendulum
05. Sahara
06. The Islander
07. Last Of The Wilds
08. 7 Days To The Wolves

09. Escapist
10. While Yoour Lips Are Still Red
11. Cadence Of Her Last Breath

mardi 2 février 2016

Nightwish - The Islander (2008)

Nightwish The Islander
Nightwish - The Islander (2008)
The Islander est le cinquième single extrait de l'album Dark Passion Play de Nightwish. 

Sortie en mai 2008, cette sympathique ballade celtique, rappelant Mostly Autumn, à la particularité d'être chantée par Marco Hietala qui en a composé la musique. La nouvelle chanteuse Anette Olzon est cantonnée aux chœurs. En revanche, une place importante est accordée aux instruments de Troy Donockley que sont le bodhran, la cornemuse et la flûte irlandaise. D'ailleurs, notre talentueux musiciens apparaîtra également dans le clip, signe de sa nouvelle relation privilégiée avec la formation finlandaise. En définitive, à l'exception de quelques nappes synthétiques de Tuomas Holopainen, auteur des paroles, tous les instruments sont joués en acoustique. Évoquant un vieux gardien de phare, The Islander est une chanson qui tranche dans le bon sens avec tout ce qu'a pu réaliser Nightwish jusqu'alors. 

Deux versions sont proposées, celle pour la radio et celle de l'album, avec deux autres instrumentaux plus secondaires. Escapist, titre bonus de Dark Passion Play, n'est pas sans rappeler les fameuses Tubular Bells de Mike Oldfield. Meadows Of Heaven dispose décidément de tous les attributs pour constituer une excellente musique de film.

Les Finlandais, qui ont bon goût, ont classé ce single en tête des charts dès sa sortie. Plus au sud, en Espagne, il a atteint la cinquième position. En France, il n'est arrivé qu'à la 91ème place. Cherchez l'erreur... 

Musiciens


Marco Hietala : chant, guitare acoustique
Emppu Vuorinen : guitare acoustique
Tuomas Holopainen : claviers
Anette Olzon : chœurs
Jukka Nevalainen : percussions

Troy Donockley : bodhran, uilleann pipes, tin whistle

London Philharmonic Orchestra

Titres


01. The Islander (edit)
02. The Islander (full-lengh version)
03. Escapist (instrumental)
04. Meadows Of Heaven (orchestral version)

vendredi 16 octobre 2015

Nightwish - Dark Passion Play (2007)

Nightwish Dark Passion Play
Nightwish - Dark Passion Play (2007)
Dark Passion Play n'est pas une révolution dans la carrière du groupe finlandais Nightwish, c'est une évolution. Mais quelle évolution !

Le groupe a vu grand, très grand, suite au départ (forcé) de sa chanteuse historique, Tarja. D'une durée dépassant les 75 minutes et enregistré dans les mythiques studios d'Abbey Road, pas moins de 78 musiciens du London Session Orchestra ont participé à la partie symphonique de l'album, accompagnés par 42 chanteurs du Metro Voices conduits par Pip Williams. The Metro Voices est un chœur spécialisé dans la musique de films. On a pu l'entendre dans la trilogie du Seigneur des Anneaux, Pirate des Caraïbes, Le 13e Guerrier ou encore dans la bande originale du jeu vidéo Xenosaga composée par Yasunori Mitsuda. 

Cette influence cinématographique est présente comme jamais dans la musique et la structure des morceaux. Par exemple, Meadows Of Heaven qui clôt l'album, est habillé comme un générique de fin de film, démarrant calmement avant de monter progressivement en puissance et en émotion avec le soutien inattendu d'un chœur gospel. Dark Passion Play est également traversé par des courants folks, thrash, pop et celtiques qui en font une œuvre d'une très grande richesse.

Deux arrivées dans la galaxie Nightwish marquent avant tout ce disque. L'un en fanfare, l'autre bien plus discrète mais tout aussi importante sur le long terme. 

En mars 2006, Nightwish se lance officiellement à la recherche d'une nouvelle chanteuse. Sur les 2000 démos reçues, seule une dizaine donneront lieu à des auditions. A leur issue, c'est Anette Olzon, chanteuse suédoise de 36 ans, qui aura la lourde tâche de succéder à Tarja et de donner un nouveau souffle au combo finlandais. L'intelligence de Tuomas Holopainen et des siens aura été de ne pas rechercher un ersatz de Tarja venant, comme elle, du classique. Anette est en premier lieu une talentueuse chanteuse pop éclectique qui a fait ses preuves dans un opéra rock suédois, au sein du groupe pop-rock Alyson Avenue et avec un tribute band consacré à Abba. En son temps, Marillion avait usé du même stratagème en sélectionnant Steve Hogarth pour succéder à l'inégalable Fish, leur premier chanteur. 

Si, comme il se doit, l'arrivée de la nouvelle frontwoman attire sur elle tous les projecteurs, il est intéressant de noter la première participation d'un autre musicien à un disque de Nightwish. Il s'agit de Troy Donockley en vacances de Iona depuis peu. En effet, Dark Passion Play marque le début d'une fructueuse collaboration régulière qui aboutira, en 2013, à son intégration officielle au sein de la formation. Grâce à ses instruments de prédilection, uilleann pipes et low whistles, Last Of The Wilds et The Islander s'envolent vers les cieux celtiques. Autre signe de changement, sur ce dernier titre ainsi que sur le très heavy Master Passion Greed, le bassiste Marco Hietala, à la voix masculine si particulière pour ne pas dire caverneuse, tient le chant principal pour la première fois dans un album studio. Il avait toutefois auparavant repris High Hopes de Pink Floyd sur le live End Of An Era.     

Autre curiosité, The Poet And The Pendulum qui ouvre l'album. D'une durée atteignant quasiment les 14 minutes, jamais le groupe n'avait composé un titre aussi long et aussi complexe. Ce festival de lumière est éblouissant d'un bout à l'autre par sa structure évolutive. Mention spéciale au jeune soprano Guy Elliott qui l'enrichi par sa seule voix féerique. A l'origine, ce morceau devait donnait son nom à l'album, mais, jugé peu accrocheur, un passage de son texte a finalement été préféré ("The morning dawned, upon his altar / Remains of the dark passion play").

Avec deux millions d'exemplaires vendus depuis sa sortie, dont 150 000 rien qu'en Finlande, Dark Passion Play est incontestablement un succès, Nightwish n'ayant jamais vendu autant. Pas moins de cinq singles en ont été extraits : Eva, troublante ballade se penchant sur le sort d'une jeune fille souffre douleur à son école, Amaranth, titre plus classique mêlant à la fois metal symphonique et pop-rock, Last Of The Wilds devenu Erämaan Viimeinen pour le marché finlandais, Bye Bye Beautiful aux sonorités heavy et rageuses, puis The Islander, seul titre de l'album sur lequel la guitare acoustique est reine. 

Suite au départ de Tarja Turunen en 2005, peu nombreux étaient ceux qui pensaient que Nightwish avait encore un avenir. Et personne n'aurait prédit un tel succès. Finalement, comme le disait Nietzche il y a plus d'un siècle dans son Crépuscule des Idoles, "tout ce qui ne tue pas rend plus fort".  

Musiciens


Anette Olzon : chant
Tuomas Holopainen : claviers
Emppu Vuorinen : guitares
Marco Hietala : basse, chant
Jukka Nevalainen : batterie

Guy Elliott : chant soprano
Tom Williams : second chant soprano
Nollaig Casey : violon celtique
Troy Donockley : uilleann pipes, low whistles, bodhran
Greg Knowles : cymbalum
Anthony Pleeth : violoncelle
Martin Loveday : violoncelle
Gavin Wright : violon

The London Session Orchestra
The Metro Voices

Titres


01. The Poet And The Pendulum
02. Bye Bye Beautiful
03. Amaranth
04. Cadence Of Her Last Breath
05. Master Passion Greed
06. Eva
07. Sahara
08. Whoever Brings The Night
09. For The Heart I Once Had
10. The Islander
11. Last Of The Wilds
12. 7 Days To The Wolves
13. Meadows Of Heaven