Affichage des articles dont le libellé est Tracy Hitchings. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Tracy Hitchings. Afficher tous les articles

lundi 14 décembre 2020

Clive Nolan - Alchemy (2013)

Clive Nolan Alchemy
Clive Nolan - Alchemy (2013)

Pourquoi écouter ce disque ?

Avec Arjen Lucassen et Alan Simon, Clive Nolan est un des rares musiciens de la planète prog capable de réaliser d'ambitieuses aventures musicales au casting impressionnant. Se déroulant en pleine époque victorienne, dans le Londres de l'année 1842, Alchemy, sa nouvelle comédie musicale, s'inscrit dans la continuité de The Hound Of The Baskervilles (2002) coécrit avec Oliver Wakeman, et de She, sorti en 2008 sous le nom de Caamora. Pour la première fois, le claviériste aux multiples projets propose une œuvre conséquente sous son seul nom. Cette fois-ci, il ne s'est pas inspiré d'un roman déjà existant, il a imaginé toute l'histoire qui a nécessité quatre ans d'écriture. Héros principal, il apparaît sous les traits du professeur Samuel King, aventurier à la recherche d'objets perdus, confronté à la trahison, aux intrigues amoureuses et à une quête alchimique des plus dangereuses. Jamais Clive ne s'était entouré d'autant de personnages, dix en plus de lui. Andy Sears de Twelth Night excelle dans le rôle du machiavélique Lord Jagman. A leurs côtés, on retrouve Paul Manzi (Arena), Damian Wilson (futur Arena, mais ça, personne ne le sait encore), Paul Menel (IQ), David Clifford (Red Jasper) et Chris Lewis, entendu sur le Full Of Hyperion de Robert John Godfrey en 1974. Côté filles, Agnieszka Swita, pilier de Caamora, fait à nouveau partie de l'aventure, tout comme Tracy Hitchings, autre voix de Landmarq avec Damian Wilson, et très proche de Clive dans les années 90 (Strangers On A Train). Nouvelles venues dans la galaxie Nolan, la soprano Victoria Bolley jouant le rôle d'une Eva Bonaduce secrètement amoureuse du professeur King, et la chanteuse uruguayenne Noel Calcaterra, la voleuse Jessamine, qui a aussi participé à un autre projet de Clive, Otra Vida. Parmi les musiciens, citons Mark Westwood (guitares), Scott Higham (batterie) et Kylan Amos. Ils sont tous excellents, mais étant donné que la priorité a été donnée à l'histoire, il y a peu de développements musicaux. Clive Nolan fait fort avec cet Alchemy comprenant deux CD (chacun un acte), vingt-sept titres et deux heures de musique. Si certaines faiblesses se laissent entendre, saluons avant tout le travail fourni et ce projet qui, sur le papier, aurait pu sembler irréalisable par sa démesure. Chapeau l'artiste !

Musiciens

Clive Nolan : chant, claviers 

Agnieszka Świta : chant
David Clifford : chant
Victoria Bolley : chant
Andy Sears : chant
Noel Calcaterra : chant
Paul Manzi : chant
Paul Menel : chant
Tracy Hitchings : chant
Damian Wilson : chant
Chris Lewis : chant

Mark Westwood : guitares
Kylan Amos : basse
Scott Higham : batterie, percussions
Claudio Momberg : piano
Ian Stott : cor
Penny Gee : violon

+ Chœurs de dix-sept chanteurs et chanteuses

Titres

Act I

1.01. Prologue/Overture
1.02. Deception
1.03. One For The Noose 
1.04. The Warning 
1.05. Amelia
1.06. King Explains
1.07. Desperate Days 
1.08. Planning A Break-in 
1.09. Quaternary Plan 
1.10. The Unwelcome Guest
1.11. Waiting For News
1.12. The Girl I Was
1.13. Highgate 

Act II

2.01. The Labyrinth
2.02. Ambush
2.03. Time Of Wealth
2.04. Jagman Arrives
2.05. The End Justifies The Means
2.06. Sanctuary 
2.07. Street Fight 
2.08. Amelia Dies 
2.09. Burial At Sea
2.10. Share This Dream
2.11. Treachery
2.12. The Ritual
2.13. Anzeray Speaks 
2.14. Aftermath 

Vidéos

Bande-annonce : lien vidéo ici

Street Fight (live) : lien vidéo ici

lundi 11 mai 2020

Strangers On A Train - The Key Part 2: The Labyrinth (1993)

Strangers On A Train The Key Part 2 The Labyrinth
Strangers On A Train - The Key Part 2:
The Labyrinth (1993)

Pourquoi écouter ce disque ?

Derrière Strangers On A Train, se cache le maître des claviers Clive Nolan (Arena, Pendragon, Shadowland). La saga The Key, dont la première partie The Prophecy est sortie en 1990, peut être considérée comme sa trilogie inachevée. La suite, The Labyrinth, disponible en 1993, devait être suivie d'un troisième volet qui, jusqu'à aujourd'hui, n'a jamais vu le jour. Cette deuxième partie réunit les mêmes protagonistes que la précédente, Clive Nolan (claviers), Karl Groom (guitares, basse) et Tracy Hitchings (chant), plus un nouveau venu, le chanteur de Pallas, Alan Reed. Ces deux voix, l'une féminine et l'autre masculine, deviendront, au fil des décennies, les voix fétiches de Clive. On les retrouvera (séparément) dans chacun de ses ambitieux projets : Jabberwocky, The Hound Of The Baskervilles, She, Alchemy ou King's Ransom. Pour l'anecdote, Clive et Tracy se sont rencontrés aux Pays-Bas, alors que le groupe de celle-ci, Quasar, faisait la première partie de Pendragon à la fin des années 80. A la recherche d'une voix atypique pour sa trilogie en préparation, Clive, fasciné par sa performance, lui avait demandé de collaborer avec lui. Trois mois après, ils étaient ensemble en studio. Il faut bien avouer que la prestation de Tracy apporte un sacré relief à l'ensemble. Quelle chanteuse ! Si l'absence de batterie pouvait faire craindre un manque de rythme, il n'en est rien. Les claviers de Clive, toujours omniprésents, apporte un aspect symphonique à l'œuvre (la majestueuse ouverture de Darkwolrd jouée à l'orgue de cathédrale), tandis que la guitare énervée de Karl électrise l'ensemble, dans la droite lignée des plus grands : Mike Olfield (DarkworldEndzone) ou Andy Latimer (Darkwolrd, The Vision Clears). Encore plus étoffé et aventureux que The Prophecy avec ses deux longues suites dépassant les vingt minutes, The Labyrinth s'avère captivant du début à la fin, pour qui aime sortir des sentiers battus.  

Musiciens

Tracy Hitching : chant
Alan Reed : chant
Karl Groom : guitares, basse
Clive Nolan : claviers

Titres

01. Darkwood
02. Hijrah
03. The Labyrinth 
04. The Vision Clear
05. Endzone 

jeudi 25 juillet 2019

Landmarq - Roadskill: Live In The Netherlands (2015)

Landmarq Roadskill
Landmarq - Roadskill: Live In The Netherlands (2015)

Pourquoi écouter ce disque ?

Tracy Hitchings et Landmarq c'est fini ! Après vingt-et-un ans de collaboration commune (1996-2017), Tracy s'en est allée. Partie vivre en Australie, il lui était impossible de continuer l'aventure avec ses amis britanniques. Ces fructueuses années ont donné lieu à deux albums studio, une compilation et quatre disques live dont Roadskill est la dernière production. Comme le sous-titre le laisse entendre, il a été enregistré lors de la tournée du groupe aux Pays-Bas. Et ce qui frappe dès la première écoute, c'est la cohésion des musiciens, y compris du dernier arrivé, le batteur Daniel Martin. Steve Gee (basse), Uwe D'rose (guitares) et Mike Varty (claviers) sont des musiciens professionnels de haut niveau, sachant donner vie à leurs instruments respectifs. Quant à Tracy, sa voix n'a pas d'égale, elle irradie son public, déploie une énergie folle tout en incarnant chaque texte. Suppliante sur Prayer, combative sur Glowing ou encore déterminée sur Entertaining Angel, elle subjugue par tant d'habileté et de maîtrise. Oui, Tracy est et demeurera une figure incontournable parmi les chanteuses de rock progressif. A bon entendeur...

Musiciens

Tracy Hitchings : chant
Uwe D'rose : guitares
Mike Varty : claviers, chant
Steve Gee : basse, chant
Daniel Martin : batterie

Titres

01. Turbulence 
02. Personal Universe
03. Glowing
04. Stormbrewing 
05. Thunderstruck 
06. Prayer (Coming Home)
07. Calm Before The Storm
08. Entertaining Angels 

vendredi 3 mai 2019

Landmarq - Origins (2014)

Landmarq Origins
Landmarq - Origins (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Lorsque Landmarq publie Origins, sa première compilation, en 2014 pour célébrer ses vingt-cinq ans de carrière, il ne se doutait pas qu'elle marquerait aussi la fin d'une époque. Trois ans plus tard, après s'être installée en Australie, sa chanteuse Tracy Hitchings quittera le groupe. La distance avec ses amis britanniques ne lui permettant pas de s'investir suffisamment, un nouveau chanteur, Wolf Campen, lui succédera. L'originalité d'Origins tient dans sa présentation. Deux CD sont proposés, un pour la période couvrant les trois premiers albums avec le chanteur Damian Wilson (Threshold, Headspace, Maiden United, Ayreon...), et le second pour les années Hitchings. Si Damian a occupé le poste de chanteur les premières années (1991-1996), Tracy est resté durant près de vingt ans. Deux albums studios (Science Of Coincidence, 1999, Entertaining Angels, 2012) et trois albums live (Thunderstruck, 1999, Aftershock, 2002, Turbulence, 2009) ont été enregistrés avec elle jusqu'alors. A noter que, probablement pour des raisons de droits, Turbulence n'est ni mentionné, ni représenté dans cette compilation. Si tous deux sont d'excellents chanteurs, Damian ayant été même approché dans les années 90 pour remplacer Bruce Dickinson au sein d'Iron Maiden, Tracy a indéniablement marqué davantage. Par son charisme et sa technicité vocale exceptionnelle, elle a hautement contribué à ce mouvement d'ouverture du rock progressif renaissant de cette fin de siècle aux chanteuses, au même titre que Joanne Hogg (Iona), Rachel Jones (Karnataka), Heather Findlay (Mostly Autumn) et Christina Booth (Magenta). Une étoile s'en va, d'autres naissent...

Titres

1.01. Science of Coincidence
1.02. Lighthouse
1.03. Between Sleeping and Dreaming... (Live)
1.04. Tailspin (Let Go the Line) (Live)
1.05. After I Died Somewhere (Live)
1.06. Heritage (The Tracy Years) (Live)
1.07. Turbulence (Paradigm Shift)
1.08. Personal Universe
1.09. Origins (New Song)

2.01. Killing Fields
2.02. Forever Young
2.03. Borders
2.04. Solitary Witness
2.05. Ta' Jiang
2.06. Embrace
2.07. Pinewood Avenue
2.08. Narovlya
2.09. Bed of Nails

dimanche 13 janvier 2019

Strangers On A Train - The Key Part I: The Prophecy (1990)

Strangers On A Train The Prophecy
Strangers On A Train - The Key Part I: The Prophecy
(1990)

Pourquoi écouter ce disque ?

Sorti en 1990, le projet Strangers On A Train réunit trois figures incontournables du rock né-progressif des trente prochaines années : Clive Nolan, Karl Groom et Tracy Hitchings. Cette dernière, fraîchement débarquée de Quasar, s'illustrera par la suite au sein de Landmarq en succédant à Damian Wilson. Karl Groom se fera non seulement remarqué par son travail de guitariste avec Threshold, mais il produira également des monuments comme Yes, Pendragon ou John Wetton. Quant au Maître des claviers Clive Nolan, qui peut encore ignorer Arena ou Pendragon, ainsi que ses multiples autres projets, tous aussi ambitieux les uns que les autres ? Strangers On A Train est un des tout premiers. A l'origine, ce devait être une trilogie, mais, à ce jour, seules des deux premières parties ont été publiées. Initialement parues sur le label SI Music, elles ont été rééditées en 2012 chez Metal Mind, label polonais de qualité. Ce qui surprend en premier à l'écoute de The Prophecy, c'est l'absence de batterie ou de percussions. Mais l'œuvre se révèle tellement intense que l'on en oublie très vite ce détail. Les trois artistes réalisent une véritable performance où l’aspect émotionnel n'est en rien supplanté par les compositions complexes. Une mention particulière pour Tracy qui, sur Perchance To Dream, révèle la toute-puissance de ses capacités vocales dans une maîtrise absolue et une montée en grâce à faire fondre la glace. Clare Torry et The Great Gig In The Sky ne sont pas bien loin... A noter que la pochette de la nouvelle édition de 2012 signée Rainer Kalwitz avait déjà été utilisée pour la formation italienne Emerald Rain et leur album Perplexed In The Extreme (2001) !!! 

Musiciens

Tracy Hitchings : chant
Clive Nolan : claviers, chant
Karl Groom : guitares, basse

Titres

01. Arrival
02. Sacrifice
03. New World 
04. Silent Companion
05. Crossing The Wasteland
06. Perchance To Dream
07. Lightshow
08. Occam's Tears
09. Losing A Hold On Life
10. From The Outside In
11. Duel
12. From The Inside Out
13. Healing The Rift
14. The Key

Emerald Rain Perplexed In The Extreme
Emerald Rain - Perplexed In The Extreme (2001)

samedi 31 mars 2018

Landmarq - Entertaining Angels (2012)

Landmarq Entertaining Angels
Landmarq - Entertaining Angels (2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

Entertaining Angels est un album fondamental dans la carrière de Landmarq. Sans mauvais jeu de mot en référence à la formation mythique des années 70, il s'agit d'une véritable renaissance. En effet, après avoir recruté le claviériste Mike Varty en 2005, puis donné une série de concerts en Grande-Bretagne et en Pologne, d'où le live Turbulence sera enregistré, tout était prêt pour un retour en studio. En quinze ans de carrière, Landmarq n'avait alors sorti que quatre albums studio, dont un seul avec sa charismatique chanteuse Tracy Hitchings (Science Of Coincidence, 1998). Cependant, le sort en a décidé autrement. En 2007, deux cancers lui sont diagnostiqués. Une lutte s'engage alors contre la maladie. Heureusement, Tracy en sortira victorieuse. Enfin disponible en 2012, Entertaining Angels résulte de ce combat acharné. Il y est beaucoup fait référence à la spiritualité ainsi qu'aux anges qui ont accompagné la chanteuse durant ces années. Mais pas seulement. Si la chanson titre qui ouvre l'album se présente comme un hommage à son père décédé à cette époque, l'instrumental Stormbewing du disque bonus est dédié au père de Mike Varty, tandis que le Prayer gorgé d'émotion fait référence à un certain Ben Cochran disparu à l'âge de trente-et-un ans. Aux côtés de ces émouvants passages, d'autres titres se veulent puissant comme l'excellent Mountain Of Anglia, Turbulence ou encore l'épique Calm Before The Storm. Si Tracy chante comme une déesse, est est secondée aux chœurs par Sam Collins de Janison Edge et Suzanne Parry. Autres invités, le violoncelliste Hugh McDowell (ELO) et le saxophoniste français Laurent Hunziker qui ont, par leurs contributions, enrichis les compositions, qu'elles soient signées du bassiste Steve Gee, du guitariste Uwe D'Rose, ou de Mike Varty. Après sa sortie, le batteur Dave Wagstaffe quittera l'aventure, suivi en 2017 par Tracy partie vivre en Australie. Pour qui aime la musique progressive de qualité et mélodieuse, Entertaining Angels reste après toutes ces année un disque indispensable.     

Musiciens

Tracy Hitchings : chant
Uwe D'Rose : guitares
Mike Varty : claviers, violon, alto, chœurs
Steve Gee : basse, chœurs
Dave Wagstaffe : batterie, percussions, chœurs

Hugh McDowell : violoncelle
Laurent Hunziker : saxophone
Suzanne Parry : chœurs
Sam Collins : chœurs

Titres

01. Entertaining Angels
02. Glowing - 1. Friends
03. Glowing - 2. Lovers
04. Mountains Of Anglia
05. Personal Universe
06. Prayer (Coming Home)
07. Turbulence (Paradigm Shift)
08. Calm Before The Storm

CD Bonus
01. Walking On Eggshells
02. Timeline
03. Stormbrewing
04. Thunderstruck
05. Right, Who's For Tea, Guys?
06. Cornish Pastie Interlude
07. Stuck On The M25

mardi 21 février 2017

Clive Nolan - Skeletons In The Cupboard (2003)

Clive Nolan Skeletons In The Cupboard
Clive Nolan - Skeletons In The
Cupboard (2003)
Clive Nolan est un musicien incontournable dans l'univers très fermé du rock néo-progressif. Non seulement il fait partie des deux plus emblématiques formations de ce courant musical, Pendragon et Arena, mais ses multiples collaborations ont favorisé la carrière d'un grand nombre de chanteuses talentueuses parmi lesquelles Tracy Hitchings, Michelle Young, Agnieszka Swita, Christina Booth ou, plus récemment, Verity Smith et Victoria Bolley. 

Sorti en 2003, Skeletons In The Cupboard rassemble douze démos enregistrées souvent de manière artisanale au début de sa carrière, entre 1987 et 1992. Cinq d'entre elles comportent des voix féminines.

Partnes In Crime est une formation éphémère mise sur pied en 1989 avec le chanteur Andy Smith. Il ne reste plus de trace de cette association à l'exception des deux titres Listen To The Doctor et Heaven sur lesquels on peut vaguement entendre aux chœurs une certaine Melanie Reypert. Peu de temps auparavant, en 1987, fasciné par Kate Bush, Clive avait fait appel à Rachel Scholar pour constituer la base de son nouveau groupe The Cast et enregistrer la chanson Say Goodbye To The President

Intéressant mais sans plus, le remix de Beauty And The Beast, chanson qui ouvrait le premier (et unique) album solo de Tracy Hitchings, From Ignorance To Ecstasy (1991) coproduit par Clive. Tous deux ont un long passé commun. Dans la première moitié des années 90, Clive a fait appel à Tracy pour son projet Strangers On A Train qui donnera naissance à deux disques. Tout au long de cette décennie, il l'invitera régulièrement à participer aux chœurs des albums de Pendragon, Arena et Shadowland. Cette collaboration se poursuivra sur les comédies musicales Jabberwocky (1999), The Hound Of The Baskervilles (2002) puis Alchemy en 2013.

Tina Riley a également était choriste sur des albums de Pendragon (The Masquerade Overture, Not Of This Word) et de Shadowland (Throw The Looking Glass). Clive offre ici un de leurs premiers enregistrements en commun, In My Heart (1992) aux sonorités pop-rock très "Roxette" avec un Karl Groom déchaîné à la guitare. A noter aussi cette première version de Walk On Water datant de 1990 et chantée par Clive. Dix-sept ans plus tard, elle deviendra un des titres phares de son projet Caamora et donnera son titre à un de leurs EP. Cette fois-ci, ce sera la fulgurante Agnieszka Swita qui aura l'honneur de l’interpréter. 

Malgré une pochette attrayante aux multiples détails, Skeletons In The Cupboard est avant tout conseillé aux inconditionnels du virtuose des claviers. L'aspect inabouti des démos risque de rebuter les novices, malgré la présence de pointures comme Martin Orford (IQ), Fudge Smith (Pendragon), Ian Salmon (Arena) ou encore Dave Wagstaffe (Landmarq). 

Musiciens


Clive Nolan : claviers, chant

Tracy Hitchings : chant
Tina Riley : chant
Rachel Scholar : chant
Melanie Reypert : chœurs
Andy Smith : chant
Simon Clew : chant
Martin Orford : claviers
Peter Wyer : guitare
Peter Gee : guitare
Karl Groom : guitares, basse
Ian Salmon : basse
Laurie Cottall : basse
John Jowitt : basse
Fudge Smith : batterie
Dave Wagstaffe : batterie

Titres


01. Walk On Water
02. Listen To The Doctor
03. Heaven
04. Old Priest Suite
05. Say Goodbye To The President
06. Beauty And The Beast
07. Jigsaw
08. The Whistleblower
09. In My Heart
10. Tomorrow Today
11. Out In The Cold
12. Quantum Leap

lundi 4 juillet 2016

Landmarq - Turbulence - Live In Poland (2009)

Landmarq Turbulence
Landmarq - Turbulence -
Live In Poland (2009)
Turbulence - Live In Poland est le troisième album consécutif de Landmarq enregistré en public. Il fait suite aux honorables Thunderstruck (1999) et Aftershock (2002). Enregistré le 15 novembre 2005 à Katowice, il est d'abord sorti sous format DVD en 2006 avant que le label Metal Mind ne l'édite en CD en 2009. 

Par rapport aux précédentes productions du groupe, le line-up a légèrement été modifié. Si Tracy Hitchings (chant), Uwe D'Rose (guitare), Steve Gee (basse) et Dave Wagstaffe (batterie) sont toujours présents, les claviers sont tenus par un petit nouveau qui n'en est pas vraiment un, Mike Varty. 

Mike est le fondateur de Janison Edge dont l'unique album The Services Of Mary Goode (1999) comprenait une certaine Sue Element au chant ainsi que Dave Wagstaffe à la batterie et Ian Salmon d'Arena à la guitare. Il est également claviériste/violoniste pour The Mighty Rooster, joue sur scène aux côté de Clive Nolan (Arena, Pendragon, Caamora) dans son projet parallèle Shadowland, et accompagne Credo depuis 1996. 

Dans la seconde moitié des années 90, il avait déjà côtoyé Tracy, Uwe, Steve et Dave au sein de la formation éphémère Syren. Ensemble, ils avaient posé les bases de ce qui deviendra Entertaining Angels. Cette chanson ouvre ce soir-là symboliquement le spectacle. 

Pourtant, lorsque Steve Leigh quitte Landmarq en 2002, il est d'abord remplacé par le claviériste d'origine espagnole Gonzalo Carrera. C'est pourquoi ce dernier est crédité en tant que compositeur sur des titres comme Thunderstruck ou Timeline. Mais, devant son manque d'implication croissant, il est remplacé quelques semaines avant le concert par Mike. Il trouvera refuge au sein du nouveau Karnataka monté par Ian Jones, où il officiera entre 2005 et 2010, aux côté de Lisa Fury et du guitariste italien Enrico Pinna.

Contrairement à Thunderstruck et Aftershock, Turbulence est essentiellement constitué d'inédits. Landmarq voyait dans ce concert le moyen de tester sur scène ses nouvelles compositions en prévision du nouvel album à venir. D'une durée approximative d'une heure vingt, le concert comporte trois épiques, Calm Before The Storm découpé en trois parties, Thunderstruck et l'entraînant Mountains Of Anglia, deux charmantes ballades, Prayer et Timeline, deux morceaux plus percutants, Entertaining Angels et Walking On Eggshells, et deux "classiques", Lighthouse de Science Of Coincidence ainsi que l'instrumental Landslide (Infinity Parade, 1993) proposant son petit moment de grâce avec son solo de batterie savamment exécuté par Dave.

Alors que tout laissait penser à la sortie imminente d'un nouvel album studio, le dernier en date Science Of Coincidence datant de 1998, l'avenir du groupe est subitement mis en suspend en 2007. Deux cancers sont diagnostiqués chez Tracy. Commence alors un combat sans merci contre la maladie. Sa victoire sera marquée par la parution du tant attendu Entertaining Angels en 2012. 




Musiciens


Tracy Hitchings : chant
Uwe D'Rose : guitare
Mike Varty : claviers
Steve Gee : basse
Dave Wagstaffe : batterie

Titres


01. Entertaining Angels
02. Calm Before The Storm
03. Prayer
04. Thunderstruck
05. Walking On Eggshells
06. Landslide
07. Timeline
08. Mountains Of Anglia
09. Lighthouse

lundi 25 janvier 2016

Landmarq - Aftershock (2002)

Landmarq Aftershock
Landmarq - Aftershock (2002)
Tout comme Iona qui avait sorti deux albums live consécutifs (Heaven's Bright Sun et Woven Cord), Landmarq fait de même. Après le détonnant Thunderstruck, voici le tout aussi intéressant Aftershock

Si trois des six titres proviennent de Science Of Coincidence (The Vision Pit, Heritage, Lighthouse), il n'y a toutefois pas de doublon avec son prédécesseur. Au final, seul More Flame For The Dancers n'a pas donné lieu à une version live gravée sur CD. 

L'extraordinaire After I Died Somewhere mérite à lui seul l'achat de ce disque malheureusement très rare aujourd'hui. Cette douce ballade, composée par Steve Leigh, se trouve à l'origine sur le premier album du groupe, Solitary Witness. Elle débute par un duo piano/voix pour finir en apothéose avec les trois autres musiciens dont un splendide solo d'Uwe D'Rose. 

La plage 4 offre un medley de deux instrumentaux : Ta Jiang (Infinity Parade) et Narovlya (The Vision Pit). Curieusement, l'absence de la chanteuse n'a pas de conséquences tellement la musique est captivante. Grâce à l'excellent mixage, chaque instrument occupe assez d'espace pour s'exprimer clairement. 

Embrace clôture Aftershock, tout comme elle fermait Infinity Parade en 1993. Coécrite à l'époque par leur chanteur Damian Wilson, Tracy Hitchings, l'a, comme à son habitude, entièrement revisitée, se l'est appropriée, et réussit l'exploit de rendre sa version encore bien plus vivante. Sans remettre en cause le talent de Damian, certainement un de meilleurs chanteurs de cette nouvelle génération, avec Tracy, Landmarq est passé à un cap bien supérieur. 

Tous ces enregistrements sont issus de la tournée 2000/01 qui a mené le groupe aux États-Unis (Progday 2000), en Italie, au Mexique (Baja Prog 2000), en France (Prog Sud 2001), aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Seul regret, il n'est nulle part indiqué de quel concert est extrait chaque morceau. Cependant, cela ne gêne en rien l'écoute et on a même l'impression d'avoir à faire à un même et unique concert.

Aftershock marque la fin d'une époque. En effet, il s'agit du dernier disque avec le claviériste Steve Leigh, membre fondateur du groupe.  Pour des raisons à la fois familiales et professionnelles, il a préféré tirer sa révérence et céder sa place. Une page se tourne, une autre s'ouvre. Ainsi s'écrit l'histoire de la musique...

Musiciens


Tracy Hitchings : chant
Uwe D'Rose : guitare
Steve Leigh : claviers
Dave Wagstaffe : batterie
Steve Gee : basse

Titres


01. The Vision Pit
02. Heritage
03. After I Died Somewhere
04. Medley: Ta Jiang / Narovlya
05. Lighthouse
06. Embrace

dimanche 24 janvier 2016

Landmarq - Thunderstruck (1999)

Landmarq Thunderstruck
Landmarq - Thunderstruck (1999)
Thunderstruck est le premier album live de Landmarq, toutes périodes confondues. Il constitue le témoignage de la tournée promotionnelle organisée à travers l'Europe en 1998/99, suite à la parution de Science Of Coincidence.

Déjà, sa pochette est remarquable. Illustrant des chasseurs de foudre, elle figure indéniablement parmi les plus réussies du courant progressif. D'ailleurs, elle sera à plusieurs reprises copiée pour des bootlegs, de Pink Floyd notamment.

Le contenu est encore plus intéressant. Ce disque démontre, à qui en douterait, que Landmarq est bel et bien un groupe de scène. Au total, huit titres ont été retenus, dont quatre de Science Of Coincidence, premier album avec la nouvelle chanteuse Tracy Hitchings.

Que se soit en studio ou sur scène, Science Of Coincidence est toujours aussi punchy. The Overlook se trouve magnifié, bien meilleur qu'en studio. Tous les musiciens font preuves d'une virtuosité incroyable avec une Tracy époustouflante par tant de maîtrise vocale. Pour le plus grand plaisir de nos oreilles, Between Sleeping And Dreaming voit sa durée doublée par rapport à sa version initiale. Summer Madness clôt l'album dans la bonne humeur et offre un court solo, non teinté d'humour, de chaque musicien lors de leur présentation.

Le groupe a retenu également quatre titres de l'ère Damian Wilson. Tracy réinterprète chacun d'entre eux à sa façon. Pinewood Avenue, une des ses chansons favorites, se trouve initialement sur The Vision Pit, Borders sur Solitary Witness, Solitary Witness ainsi que Tailspin sur Infinity Parade. A noter que Landmarq à pour curieuse habitude, sur chaque nouvel album, d'intituler une chanson du même titre que l'album précédent (ex : "Solitary Witness"). Ce n'est donc pas toujours facile de s'y retrouver.

Fin 1999, seules trois femmes dominent la scène progressive. Annie Haslam qui prépare un nouvel album avec un Renaissance reformé, représente le courant symphonique classique. Joanne Hogg et Iona, dont le dernier album live Woven Cord est paru cette même année 1999, symbolise la tendance folk-celtique. A cette époque, Mostly Autumn et Karnataka en sont les toutes jeunes pousses. Enfin, Tracy Hitchings qui a su trouver un nouvel élan avec Landmarq, se trouve à la pointe du  néo-progressif. Toutes trois deviendront des références incontournables, dans le siècle suivant, pour toutes les formations de progressif avec chanteuses qui ne vont cesser de se multiplier.    

Musiciens


Tracy Hitchings : chant
Steve Leigh : claviers
Uwe D'Rose : guitare
Steve Gee : basse
Dave Wagstaffe : batterie

Titres


01. Pinewood Avenue
02. Solitary Witness
03. Science Of Coincidence
04. Tailspin
05. The Overlook
06. Between Sleeping And Dreaming
07. Borders
08. Summer Madness

vendredi 22 janvier 2016

Landmarq - Science Of Coincidence (1998)

Landmarq Science Of Coincidence
Landmarq - Science Of Coincidence
(1998)
Landmarq est un groupe fondé en 1990 par Steve Leigh (claviers), Uwe D'Rose (guitare) et Bob Daisley (chant), tous trois anciens membres de Quasar. Ils sont rapidement rejoints par Steve Gee, autrefois bassiste d'Artemis, formation des années 70 proche de Camel, et Dave Wagstaffe (batterie) lui aussi ex-Quasar.

Après les départs successifs de Bob Daisley puis de son successeur, Rob Lewis-Jones, les musiciens proposent la place vacante à Tracy Hitichings, ancienne chanteuse de... Quasar. Malheureusement, elle vient de sortir son album From Ignorance To Ecstasy et SI Music, son label, lui demande de refuser par crainte de pénaliser les ventes du disque.

Damian Wilson est alors recruté sur proposition de Karl Groom. Ensemble, ils sortiront trois albums : Solitary Witness (1992), Infinity Parade (1993), puis The Vision Pit (1995). Avant la parution de ce dernier, Damian fut brièvement remplacer par Ian 'Moon' Gould que l'on retrouvera plus tard dans le rôle de l'inquiétant Selton dans The Hound Of The Baskervilles de Nolan & Wakeman et, plus discrètement, sur les chœurs de Jabberwocky.  

Lorsque Damian décide de quitter définitivement Landmarq, la réflexion du groupe sur son remplacement le mène à préférer une femme afin d'éviter toute comparaison. Tout naturellement, le choix se porte sur Tracy Hitchings désormais libérée de ses obligations contractuelles.

Durant trois longues années, le nouvel album Science Of Coincidence est peaufiné. La production est confiée à Mike Stobbie qui a travaillé auparavant avec Natalie Imbruglia, John Wetton et Pallas. Aux regards du résultat, l'attente valait le coup. 

Avec Science Of Coincidence, non seulement Landmarq offre un album de néo-progressif pur jus soutenu par la guitare flamboyante d'Uwe et les claviers "marillionesques" de Leigh, mais il dévoile, avant tout, au grand jour, la voix toute en nuances de Tracy qui n'a jamais aussi bien chanté. D'ailleurs, le Classic Rock Society ne s'y trompera pas en lui décernant le prix de la meilleure chanteuse de l'année 1998. Ironie de l'histoire, le lauréat masculin de cette même année ne sera autre que... Damian Wilson. 

D'une durée totale de 63'21'', Science Of Coincidence est composé de huit chansons dont trois dépassent les dix minutes : The Vision Pit, titre de l'album précédent aux faux airs de Pink Floyd, l'étonnant Lightouse sur lequel la voix de Tracy est à la limite de la rupture, et The Overlook qui démarre naïvement par un chœur d'enfants anglophones interprétant maladroitement Frère Jacques, puis bascule brusquement dans les méandres d'un esprit torturé.

Jamais l'ennui ne guette. La magie opère en permanence, que ce soit sur le très percutant morceau titre Science Of Coincidence ou le délicat Between Sleeping And Dreaming à la mélodie soignée. Avec cet album, Landmarq franchit une nouvelle étape qualitative. L'aventure ne fait donc que commencer. 

Musiciens


Tracy Hitchings : chant
Uwe D'Rose : guitares
Steve Leigh : claviers, chœurs
Steve Gee : basse, chœurs
Dave Wagstaffe : batterie, chœurs

The Landmarquettes : chœurs
Delia Smith : chœurs

Titres


01. Science Of Coincidence
02. The Vision Pit
03. Heritage
04. Summer Madness
05. Lighthouse
06. Between Sleeping And Dreaming
07. More Flames For The Dancer
08. The Overlook

mercredi 20 janvier 2016

Tracy Hitchings - From Ignorance To Ecstasy (1991)

Tracy Hitchings From Ignorance  To Ecstasy
Tracy Hitchings - From Ignorance
To Ecstasy (1991)
Après son passage au sein de Quasar et la sortie de leur album The Loreli (1989), Tracy Hitchings croise la route du claviériste Clive Nolan. Durant une dizaine d'années, ils vont tous les deux faire un bout de chemin ensemble, Clive lui proposant régulièrement de participer à plusieurs de ses projets.

En effet, pour Strangers On A Train, c'est elle qui tient le chant principal sur les deux albums The Key Part 1 & 2. Elle effectue également quelques chœurs sur le désormais classique The Masquerade Overture de Pendragon (1996) et sur le moins renommé, mais tout aussi intéressant Mad As A Hatter de Shadowland paru l'année suivante. Clive lui propose ensuite successivement les rôles de The Girl puis de Miss Beryl Stapleton dans ses productions avec Oliver Wakeman, Jabberwocky (1999) et The Hound Of The Baskervilles (2002).

Toutefois, le sommet de leur collaboration est atteint avec l'album que lui a écrit, composé et produit Clive, From Ignorance To Ecstasy. Ce disque est, encore à ce jour, le seul sorti sous le nom de Tracy Hitchings. Paru en 1991 sur le label confidentiel néerlandais SI Music, éditeur également à cette époque de Cyan, Landmarq ou For Absent Friends, il bénéficiera d'une réédition doté d'une nouvelle pochette en 1999, grâce à la maison de disque Verglas Music. Elle possède, dans son catalogue, quelques grosses pointures telles qu'Arena, Shadowland ou encore Damian Wilson.

Dans le but de valoriser cet album et sa musique, Clive et Tracy ont fait appel à des musiciens professionnels qu'ils connaissent bien. Le bassiste Ian Salmon et le guitariste Karl Groom, également coproducteur et ingénieur du son, sont des proches de Nolan. Quant au batteur, Dave Wagstaffe, il a joué auparavant aux côtés de Tracy au sein de Quasar. Il est désormais membre de Landmarq. 

Démarrant sur les chapeaux de roue par un Beauty And The Beast très rock sur lequel Tracy se prend pour Tina Turner, From Ignorance To Ecstasy recèle quelques pépites, notamment la chanson titre. Il s'agit d'une magnifique ballade portée par la voix langoureuse et profonde de la chanteuse. Cette voix fait à nouveau merveille sur le tout aussi splendide Horizons In Your Eyes, soutenu délicatement par la guitare de Karl Groom. Agnieszka Swita ne s'y trompera pas en la reprenant quelques années plus tard avec la même magnificence au sein de la formation Caamora (Journey's End). Caamora, c'est également la chanson épique de l'album. Dépassant largement les dix minutes, elle dégage une intensité tragique identique au Forgotten Sons du Marillion ère Fish duquel elle se rapproche. Enfin, le disque se referme tranquillement sur un Behind The Scenes brillamment orchestré par Clive et ses claviers magiques. 

Étonnamment, From Ignorance To Ecstasy sera un frein à la carrière de Tracy. En 1991, Landmarq lui propose d'intégrer le groupe en lui offrant la place de chanteuse devenue vacante. Tracy est sur le point d'accepter lorsque son label SI Music émet un droit de veto. En effet, la maison de disque craint que ce changement nuise à la vente de l'album. Finalement, sur proposition de Karl Groom, la toute jeune formation recrute Damian Wilson. Ce même Damian Wilson que Tracy remplacera définitivement, en 1995, suite à son départ du groupe. 

Tracy Hitchings From Ignorance To Ecstasy
Tracy Hitchings - From Ignorance
To Ecstasy (1999)


Musiciens


Tracy Hitchings : chant

Clive Nolan : claviers, chœurs
Karl Groom : guitares
Ian Salmon : basse
Dave Wagstaffe : batterie

Titres


01. Beauty And The Beast
02. From Ignorance To Ecstasy
03. Escape
04. Horizons In Your Eyes
05. Caamora
06. Everything I Am
07. Hide And Seek
08. Behind The Scenes

dimanche 17 janvier 2016

Quasar - The Loreli (1989)

Quasar The Loreli
Quasar - The Loreli (1989)
Quasar est un groupe britannique fondé en 1979. Aux côtés des Marillion, IQ, Pallas et autres Pendragon, il participe au renouveau du rock progressif de la première moitié des années 80. 

Son histoire est avant tout marquée par un changement incessant de personnel, à l'exception de son inamovible leader et bassiste, Keith Turner. En 1982, avec Paul Vigrass au chant, Quasar sort son premier album, Fire In The Sky. Mais, à peine le disque sorti, ce dernier claque la porte. 

Pour le remplacer, Turner a une idée de génie. Il fait appel à une femme, Susan Robinson auparavant membre de Solstice. En effet, une des (tristes) caractéristiques du rock progressif de cette époque est la faible représentativité des femmes, notamment au chant principal. Renaissance avec Annie Haslam et Curved Air de Sonja Kristina demeurent alors de (trop) rares exceptions. De même, lorsque Susan quitte à son tour le navire en 1985, Tracy Hitchings lui succède avec brio. 

Ainsi, en 1989, The Loreli, deuxième album de Quasar, marque le commencement d'un renouvellement de fond de la scène musicale progressive qui verra arriver, dans la décennie suivante, une nombre croissant de formations avec chanteuses (Iona, Tale Cue, Magenta, Karnataka etc.) ou de groupes déjà existants remplacer leurs chanteurs par des femmes. Flamborough Head ou Landmarq (avec une certaine... Tracy Hitchings) en seront les meilleurs exemples. 

D'ailleurs, l'histoire de ces deux combos, Quasar et Landmarq, est fondamentalement indissociable. Avant de former leur propre groupe Landmarq, Steve Leigh et Uwe D'Rose ont fait partie de Quasar, tout comme le batteur Dave Wagstaffe, et même leur tout premier chanteur éphémère, Bob Daisley. 

Avec The Loreli, Tracy va donc, sans le savoir, ouvrir la voie (voix ?) aux futures Joanne Hogg, Christina Booth ou Heather Findlay. Sur un plan purement symbolique, il est intéressant de noter que la première chanson, The Loreli qui a donné son titre à l'album, fait explicitement référence à la nymphe Lorelei de la mythologie germanique. Grâce à son chant si mélodieux, elle envoûtait les navigateurs du Rhin et provoquait leur perte, comme le faisaient les sirènes de la mythologie grecque. Mieux encore, cette légende a donné son nom à un rocher surplombant le fleuve où se déroule chaque année un des meilleurs festivals de rock progressif du monde, 

Côté musique, si claviers et batterie ont mal vieilli, nous avons toutefois à faire à un prog de bonne facture, bien ancré dans son temps. D'une durée à peine supérieure à 38 minutes, cinq titres le composent, dont deux dépassent les 10 minutes : le très prenant As You Fall Asleep et Logic?. Seeing Stars Part 2 fait le lien avec Fire In The Sky, sorti sept ans plus tôt, sur lequel se trouve la première partie. Il se termine ensuite par un hymne contre la guerre, Power In Your Hands où la voix de Tracy se révèle une nouvelle fois formidable. En effet, la principale originalité de l'album provient du chant si caractéristique de la jeune chanteuse. On peut dire qu'il ne laisse pas insensible. Ce chant de caractère se rapproche étrangement de celui de Fish, son pendant masculin, dans toute cette accumulation commune d'énergie, d'empathie et d'intensité. Tous deux vivent entièrement chacune de leurs chansons et resituent à la perfection toute la charge émotionnelle qu'elles contiennent en leur cœur. 

Album fondamental de la fin des années 80, The Loreli mérite encore d'être écouté de nos jours, ne serait-ce d'un point de vue historique par son côté précurseur évoqué plus haut, et aussi parce qu'il s'agit du premier album sur lequel Tracy Hitchings tient le chant principal. Une suite à ce disque se laisse attendre encore aujourd'hui. Le groupe va disparaître discrètement dans le courant des années 90 avant de réapparaître en 2005, du côté de San Francisco, toujours sous la houlette de Keith Turner. Prog Rock will never die!

Musiciens


Tracy Hitchings : chant
Keith Turner : basse
Dave Wagstaffe : batterie, percussions
Toshi Tsuchiya : guitare

Titres


01. The Loreli
02. Seeing Stars Part 2
03. As You Fall Asleep
04. Logic?
05. Power In Your Hands

vendredi 15 janvier 2016

Clive Nolan & Oliver Wakeman - The Hound Of The Baskervilles (2002)

Clive Nolan & Oliver Wakeman The Hound Of The Baskervilles
Clive Nolan & Oliver Wakeman -
The Hound Of The Baskervilles (2002)
The Hound Of The Baskervilles, Le Chien des Baskerville en français, est un roman policier d'Arthur Conan Doyle mettant une nouvelle fois en scène ses personnages cultes, Sherlock Holmes et le docteur Watson. 

Publié au tout début du XXe siècle, ce livre a connu un vif succès et a été ensuite adapté à de multiples occasions au cinéma, à la télévision, à la radio, au théâtre, en bande dessinée, voire même en jeux vidéo. En 2002, Clive Nolan, des groupes de rock progressif Arena et Pendragon, et Oliver Wakeman, fils de Rick Wakeman du mythique Yes, proposent leur propre version sous la forme inédite d'une comédie musicale. Ce genre ne leur est pas inconnu puisqu'ils ont déjà collaboré ensemble sur l'album Jabberwocky, un projet fortement similaire paru en 1999. 

L'histoire est racontée d'un point de vue du docteur Watson, joué par Robert Powell. Cet acteur britannique est particulièrement connu pour son interprétation du Christ dans le Jésus de Nazareth de Franco Zeffirelli.  

Dans le Sud-Ouest de l'Angleterre, Sir Charles Baskerville meurt mystérieusement d'une crise cardiaque après une balade dans la lande inhospitalière du Devon. Son médecin, le docteur Mortimer (Ashley Holt), vient trouver Holmes et Watson pour leur demander de l'aide après leur avoir fait part de la terrible menace qui pèse sur cette famille maudite. En effet, d'après la légende, un de leurs ancêtres aurait péri suite à l'attaque d'un chien démoniaque vengeant sa tentative de viol sur une jeune paysanne. Depuis, le chien roderait toujours sur la lande à la recherche des descendants des Baskerville. Le dernier d'entre eux, Sir Henry (Bob Catley de Magnum), doit donc impérativement recevoir une protection avant qu'il ne lui arrive malheur. 

Durant l'enquête, les deux héros vont croiser la route de l'étrange voisin du domaine, le naturaliste Jack Stapleton (Paul Allison, l'"arbre" dans Jabberwocky), et de sa soit-disante sœur, Miss Beryl Stapleton admirablement interprétée par Tracy Hitchings de Landmarq. Seldon, le cruel assassin de Notting Hill, est joué par Ian Gould et la jeune ingénue, Laura Lyons, par une Michelle Young toujours aussi étonnante, comme l'a démontré son splendide album Marked For Madness paru l'année précédente.

Par rapport à Jabberwocky, l'équipe des musiciens s'est étoffée autour des deux claviéristes. Tony Fernandez (Strawbs, Rick Wakeman), Peter Gee (Pendragon), Karl Groom (Threshold) et Peter Banks (Yes) ont à nouveau répondu présents. A leur tour, le guitariste Arjen Lucassen (Ayreon), le bassiste John Jowitt (IQ, Jadis), la violoniste Jo Greenland qui a déjà joué avec Oliver sur son album The 3 Ages Of Magick (2001) avec Steve Howe, et la flûtiste Eva Albering que l'on retrouvera plus tard aux côtés d'Ayreon, Ambeon puis Agua de Annique sur l'album Pure Air (2009), ont été convié à ce joindre à la troupe. 

L'ambiance du roman et son intrigue sont parfaitement restituées sur le plan musical. Les parties instrumentales, sur lesquelles Watson narre l'histoire, alternent avec les morceaux chantés. Certains sont très sombres, comme Shadows Of Fate repris par la suite sur Journey's End de Caamora, d'autres beaucoup plus énergiques tel que At Home In The Mire. Avec sa voix à faire fondre la glace, Tracy Hitchings excelle littéralement sur le fougueux Run For Your Life qui n'est pas sans rappeler une certaine Bonnie Tyler au sommet de sa carrière. Sur The Argument, introduit au violon par Jo, elle fait face à Bob Catley et Paul Allison et, ensemble, ils donnent à ce passage des airs d'opéra classique. 

Très proche de l'univers d'Ayreon, cette œuvre de Nolan et Wakeman est donc une adaptation réussie du célèbre roman. Tout a été méticuleusement soigné, y compris l'artwork de Peter Pracownik à qui l'on doit déjà celui de l'album Under A Violet Moon de Blackmore's Night sorti en 1999. Le cerbère de la pochette est particulièrement représentatif du mythe populaire du chien noir porteur de mort, propre aux îles anglo-saxonnes, qui a lui-même inspiré Sir Arthur Conan Doyle dans la rédaction de son ouvrage. 

Musiciens


Robert Catley :  chant
Ashley Holt : chant
Tracy Hitchings : chant
Paul Allison : chant
Michelle Young : chant
Ian Gould : chant
Robert Powell : narration
Paul Wrightson : chœurs

Clive Nolan : claviers; chœurs
Oliver Wakeman : claviers
Karl Groom : guitare
Arjen Lucassen : guitare
Peter Banks : guitare
Jo Greenland : violon
Eva Albering : flûte
Peter Gee : basse
John Jowitt : basse
Tony Fernandez : batterie

Titres


01. Overure
02. The Curse Of The Baskervilles
03. Three Broken Threads
04. Shadows Of Fate
05. At Home In The Mire
06. Run For Your Life
07. Picture Of A Lady
08. The Argument
09. Second Light
10. Seldon
11. Death On The Moor
12. By Your Side
13. Waiting
14. Chasing The Hound

samedi 9 janvier 2016

Clive Nolan & Oliver Wakeman - Jabberwocky (1999)

Clive Nolan & Oliver Wakeman Jabberwocky
Clive Nolan & Oliver Wakeman -
Jabberwocky (1999)
A la fois opéra rock et concept-album progressif, Jabberwocky est l'ancêtre de She qui paraîtra neuf ans plus tard. Clive Nolan, l'homme aux multiples projets (Arena, Pendragon, Shadowland, Strangers On A Train) s'est associé dans cette aventure à un certain Oliver Wakeman, encore peu connu jusqu'alors. Comme son nom l'indique, il s'agit bien du fil du grand Rick Wakeman, célèbre claviériste du groupe Yes.

Le parcours musical du jeune homme peut se résumer en trois grands temps. Dès l'âge de cinq ans, il apprend à jouer du piano. Sa carrière débute réellement en 1984 lorsqu'il participe pour la première fois à l'enregistrement d'un disque. Avec son frère Adam, il réalise les chœurs de la chanson Bedtime Stories sur l'album de leur père, Cost Of Living. En 1997, il sort son premier album solo, Heaven's Isle.

Jabberwocky est une histoire écrite par Lewis Carroll (Alice au pays des merveilles) relatant les mésaventures du monstre du même nom. Afin de mettre fin à sa cruauté sans limite, The Boy (Bob Catley), encouragé par sa bien-aimée The Girl (Tracy Hitchings) et conseillé par The Tree (Paul Allison), va surmonter sa peur et affronter cette impitoyable créature.

Le rôle de The Jabberwock est tenu par un James Plumridge des plus convainquant avec ses postures mi-terrifiantes, mi-menaçantes. Bob Catley (Magnum), Tracy Hitchings (Landmarq) et Paul Allison sont eux aussi largement à la hauteur, chacun incarnant son personnage avec une grande crédibilité.

Deux voix complémentaires viennent s'ajouter à cet ensemble. Celle de Rick Wakeman himself lisant, par intermittence, des passages du texte de Lewis Carroll, et le chœur qui chante en latin ou en italien des extraits de la Divine Comédie de Dante. Il est composé de quelques invités prestigieux, notamment de Michelle Young (Glass Hammer), John Jowitt (IQ, Arena), Dave Wagstaffe (Landmarq) ou encore John Mitchell (Arena).

Les musiciens qui se tiennent aux côtés des deux claviéristes et compositeurs ne sont pas non plus des inconnus. A la basse, nous retrouvons Peter Gee (Pendragon), aux guitares Ian Salmon (Shadowland, Janison Edge), Peter Banks (Yes), Jon Jeary (Threshold), et, à la batterie, Tony Fernandez (Strawbs, Rick Wakeman).

Si la guitare occupe un espace non négligeable (jazzy sur Coming To Town, progressive sur Enlightenment), les claviers tiennent la première place et livrent un véritable concerto, notamment sur l'instrumental Shadows où ils expriment un mélange de peur et d'angoisse. En effet, toute une palette d'émotions en lien avec l'histoire est explorée. Par exemple, Tracy Hitchings est absolument fabuleuse dans A Glimmer Of Light sur lequel The Girl met à nu son amour pour The Boy afin de lui donner tout le courage nécessaire pour qu'il accomplisse à bien sa mission. Une version toute aussi intense interprétée par Agniezska Swita est disponible sur l'album de Caamora, Journey's End... An Acoustic Anthology

Avec Jabberwocky, Nolan & Wakeman réalisent un sans faute. Cet album est aussi plaisant à écouter tant pour sa richesse musicale que pour la qualité d'interprétation de ses musiciens et chanteurs. Chapeau bas, messieurs !

Musiciens


Bob Catley : chant
Tracy Hitchings : chant
James Plumridge : chant
Paul Allison : chant
Rick Wakeman  lecture

Clive Nolan : claviers, chœurs
Oliver Wakeman : claviers
Peter Gee : basse
Ian Salmon : guitare, basse
Peter Banks : guitares
Jon Jeary : guitare acoustique
Tony Fernandez : batterie

Chœurs : Michelle Young, Michelle Gulrajani, Suzanne Chenery, Sian Roberts, John Jowitt, Dave Wagstaffe, Donald Morrison, Ian Gould, John Michell, Tina Riley

Titres


01. Overture
02. Coming To Town
03. Dangerous World
04. The Forest
05. A Glimmer Of Light
06. Shadows
07. Enlightenment
08. Dancing Water
09. The Burgundy Rose
10. The Mission
11. Call To Arms
12. Finale

mardi 31 mars 2015

ProgAID - All Around The World (2005)

ProgAID - All Around The World (2005) - Magenta - Iona - Mostly Autumn - Karnataka
ProgAID - All Around The World
(2005)
26 décembre 2004. Le monde est figé suite au tsunami qui a tout emporté sur son passage en Asie du Sud-Est. Très vite, dans un élan de solidarité sans précédent, l'aide internationale s'organise de toute part, parfois de manière inattendue. David Robinson, patron du label de musique F2 Records, décide d'agir après un échange par mail avec Nick Gielkens, auteur du site Internet Mostly Pink. Sous la houlette de Rob Reed de Magenta, il réunit une quarantaine d'artistes dans le but d'enregistrer un disque qui permettra de récolter des fonds. Dans l'esprit du Band Aid des années 80, le collectif prend le nom de ProgAID. La chanson choisie, All Around The World, à la thématique pacifiste, est extraite du deuxième album de Cyan, Pictures From The Other Side. Sa structure se prête facilement à ce genre d'exercice où plusieurs intervenants, chanteurs ou musiciens, peuvent se succéder aisément. 

Le disque est prêt en deux mois à peine, et réunit du très beau monde sensibilisé à la cause. Iona est représenté par Troy Donockley, Mostly Autumn par Heather Findlay et Bryan Josh, et Karnataka, désormais séparé, par Rachel Jones, Jonathan Edwards et Paul Davies. Toute l'équipe Magenta est au rendez-vous : Rob Reed, producteur du CD, Matthew Cohen, co-investigateur du projet, Christina, Chris Fry, Martin Rosser ainsi qu'Allan Mason-Jones. A leurs côtés, nous pouvons citer, en vrac, les chanteuses Tracy Hitchings (Landmarq) et Susie Bogdanowicz (Glass Hammer), Stu Nicholson (Galahad), Rob Cottingham (Touchstone), Alan Reed (Pallas), Nick Barrett (Pendragon), Clive Nolan (Pendragon/Arena), John Mitchell (Arena), Arjen Lucassen (Ayreon), Steve Balsamo, Oliver Wakeman, Anthony Phillips (ex Genesis), Pete Trewavas (Marillion), Andy Edwards (Ezra) ou encore Nigel Voyle (Cyan), chanteur originel de la chanson. 

L'EP rassemble cinq versions différentes de cette chanson. La plus intéressante est celle intitulée Definitive Mix qui, sur douze minutes, regroupe la totalité des participants ainsi qu'une dizaine de soli de guitares et quatre de claviers. Le Single Mix est extrait de cette version. Sur Air Mix, les Britanniques tels que Alan Reed, Peter Nicholls ou Nick Barrett sont plutôt à l'honneur. En revanche, le Cue Mix semble avoir privilégié les artistes internationaux comme Neal Morse, Roine Stolt des Flower Kings ou bien Arjen Lucassen. La cinquième piste est uniquement instrumentale. Elle laisse donc un plus grand espace au violon de Liz Prendergast, à la flûte de Martin Orford, aux whistles et uilleann pipes de Troy Donockley et à la 12 cordes d'Anthony Phillips.

Jamais un disque n'avait auparavant associé autant d'artistes de la scène progressive. L'opération est d'autant plus louable qu'elle a été réalisée pour la bonne cause. Un dernier détail intéressant à signaler, la pochette a été conçue par Adam J. Hodgson déjà auteur de celle de l'album Seven de Magenta.

    
Musiciens

Neal Morse (ex Spck's Beard/Transatlantic) : chant, guitare
Anthony Phillips (ex Genesis) : guitare
Pete Trewavas (Marillion) : basse
Rione Stolt (The Flower Kings) : chant, guitare
Arjen Lucassen (Ayreon) : guitare
Peter Nicholls (IQ) : chant
John Jowitt (IQ) : basse
Martin Orford (IQ) : flûte, claviers
Alan Reed (Pallas) : chant
Nick Barrett (Pendragon) : chant, guitare
Clive Nolan (Arena/Pendragon) : claviers, chant
Gary Chandler (Jadis) : chant, guitare
Oliver Wakeman : claviers
Troy Donockley (Iona) : whistles, uilleann pipes
Steve Balsamo (Alan Parsons Project) : chant
Heather Findlay (Mostly Autumn) : chant
Bryan Josh (Mostly Autumn) : guitare
John Mitchell (Arena/The Urbane/Kino) : guitare
Mike Baker (Shadow Gallery) : chant
Gary Wehrkamp (Shadow Gallery) : guitare
Fred Schendel (Glass Hammer) : claviers
Susie Bogdanowicz (Glass Hammer) : chant
Walter Moore (Glass Hammer) : chant
Bruce Soord (Pineapple Thief) : chant, guitare
Stu Nicholson (Galahad) : chant
Steve Taylor (Strangefish) : chant
Dave Whittaker (Strangefish) : batterie
Rob Reed (Magenta) : claviers
Christina (Magenta) : chant
Matthew Cohen (Magenta) : basse
Chris Fry (Magenta) : guitare
Martin Rosser (Magenta) : guitare
Allan Mason-Jones (Magenta) : batterie
Nigel Voyle (Cyan) : chant
Andy Edwards (Ezra) : chant, guitare
Dave Wagstaff (Landmarq) : batterie
Tracy Hitchings (Landmarq) : chant
Steve Gee (Landmarq) : guitare
Doogie White (ex Rainbow/Yngwie Malmsteen) : chant
Chris Dale (Sack Trick) : chant, basse
Rob Gould (Fula) : claviers
Rachel Jones (ex Karnataka) : chant
Jonathan Edwards (ex Karnataka/Panic Room) : claviers
Paul Davies (ex Karnataka/Panic Room) : guitare
Robert Cottingham (Touchstone) : claviers, chant
Liz Prendergaste (Bluehorses) : chant, violon
Nic Waulker (Bluehorses) : batterie

Titres

01. Single Mix
02. Definitive Mix
03. Air Mix
04. Cue Mix
05. Instrumental