jeudi 30 novembre 2017

Nine Stones Close - Falling To Pieces EP (2011)

Nine Stones Close Falling To Pieces
Nine Stones Close - Falling To Pieces EP (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Cet EP de Nine Stones Closes est un complément à leur album Traces sorti en 2010. Il propose des versions alternatives, plus dépouillées, de trois de ses chansons : Threads, à la base un morceau épique d'une dizaine de minutes, Falling To Pieces, splendide titre mettant en valeur la voix si suggestive du chanteur Marc Atkinson, et la chanson titre Traces. Un inédit est également proposé, Innersense, délicate ballade acoustique. La musique atmosphérique de Nine Stones Close navigue sur les mêmes eaux calmes que les derniers Anathema. Pas de grande prise de risque, mais une sincérité profonde dans l'intention qui fait de ce disque une pièce unique. Seulement 1000 exemplaires ont été tirés. Pour ma part, j'ai succombé aux deux remix de Falling To Pieces, j'adore cette chanson et son "reprise" très floydesque, ainsi qu'à la version "rewoven" de Threads illuminée par la guitare d'Adrian Jones sur la toute dernière minute. Un dernier mot pour signaler l'excellente pochette que l'on doit à l'artiste ukrainien Ed Unitsky, un des meilleurs illustrateurs actuels du monde progressif.

Musiciens

Marc Atkinson : chant
Adrian Jones : guitares
Brendan Eyre : claviers
Neil Quarrell : basse

Titres

01. Falling To Pieces (Indian Summer Version)
02. Innsersense (Acoustic)
03. Threads (Rewoven)
04. Traces (Reconstructed)
05. Falling To Pieces (Reprise)
06. Threads (Red Earth Mix)
07. Threads (Rethreaded Mix)

mardi 28 novembre 2017

Millenium - Reincarnations (2002)

Millenium Reincarnations
Millenium - Reincarnations (2002)

Pourquoi écouter ce disque ?

Sorti une première fois en 2002, Ryszard Kramarski, leader de Millenium, a réédité Reincarnations en 2010 sur son label Lynx Music. En tant que perfectionniste, il lui a apporté quelques modifications, notamment dans l'ordre des titres. Mais ce n'est pas tout, Hundred Of Falling Rivers a subi un lifting mettant en valeur le chant particulièrement mélodieux de Łukasz Gall. Et plus fort encore, la longue suite justement nommée The Casino Of Love - Suite, d'une durée de quinze minutes, a été partagée en trois titres distincts : Eternal Tale (splendide), The Casino Of Love et My Life Domino qui se termine par quelques strophes chantées en polonais, alors que l'anglais domine sur le reste du disque. Afin de comparer, la suite d'origine a toutefois été laissée comme bonus en plage douze. Millenium pratique un rock progressif très classieux, très fluide, dans la continuité des Pink Floyd et Marillion. Sur le court instrumental Reincarnation part I, le guitariste virtuose Piotr Płonka s'inscrit dans la continuité de ses maîtres David Gilmour et Steve Rothery, tout comme sur le splendide Light A Cigar, devenu un classique sur scène. The King Of Broken Glass demeure un autre moment fort grâce à l'émotion suscitée des seuls piano et voix. Construit autour des douze théories de la réincarnation, cet album s'écoute avec un réel plaisir, même si on peut regretter certaines faiblesses comme un Gold Is In Your Mind irritant, lorgnant trop du côté de U2, ou He's Hearing Me qui ressemble à un démo inachevée de A-ha. 

Musiciens

Łukasz Gall : chant
Piotr Płonka : guitares
Ryszard Kramarski : claviers
Piotr Mazurkiewicz : basse
Tomasz Paśko : batterie

Titres

01. Light Your Cigar
02. Reincarnation part II & III
03. Eternal Tale
04. Higher Than Me
05. Hundreds Of Falling Rivers
06. The Casino Of Love
07. Reincarnation part I
08. Gold Is In Your Mind
09. He's Hearing Me
10. The King Of Broken Glass
11. My Life Domino

Bonus
12. The Casino Of Love - Suite

dimanche 26 novembre 2017

Madredeus - O Porto (1998)

Madredeus O Porto
Madredeus - O Porto (1998)

Pourquoi écouter ce disque ?

Que de changements depuis le premier enregistrement en public Lisboa en 1992 ! En l'espace de six ans, Madredeus a réenchanté le fado et donné un nouveau souffle à la musique folklorique portugaise. Sa participation au film Lisbon Story de Wim Wenders, projeté au Festival de Cannes en 1995, l'a propulsé sur le devant de la scène internationale et a grandement contribué à sa renommée déjà naissante. En 1997/98, une tournée mondiale est organisée. Elle conduira les musiciens sur les continents américain (Canada, États-Unis, Mexique, Brésil), européen (Espagne, Italie, France, Allemagne, Belgique) et asiatique (Israël, Macao, Japon). Mais c'est dans sa terre natale que Madredeus décide d’enregistrer son deuxième album live, au Colisée de Porto précisément, le 4 avril 1998. La formation a elle aussi bien évolué. Du groupe d'origine, il ne reste plus que son fondateur et principal compositeur Pedro Ayres Magalhães, ainsi que Teresa Salgueiro, éblouissante comme jamais. C'est d'ailleurs elle la véritable incarnation de Madredeus comme le démontre la pochette de O Porto sur laquelle elle est la seule à apparaître. Sa voix, d'une intensité et pureté incroyables, donne vie à chaque chanson empreinte de saudade, cette mélancolie romantique typiquement portugaise. Violoncelle et accordéon ont laissé place à la guitare classique de José Peixoto, au synthétiseur de Carlos Maria Trindade et à la basse acoustique de Fernando Júdice. Pendant près de deux heures, le groupe interprète ses plus grands succès devant un public conquis. La part belle est faite à son dernier album en date, O Paraíso (1997), un des meilleurs de sa discographie. Du bonheur, que du bonheur ! 

Musiciens

Teresa Salgueiro : chant
Pedro Ayres Magalhães : guitare classique 
José Peixoto : guitare classique
Carlos Maria Trindade : claviers
Fernando Júdice : basse

Titres

1.01. Coisas Pequenas
1.02. O Dias São A Noité
1.03. A Andorinha Da Primavera
1.04. A Tempestade
1.05. A Margem
1.06. Carta Para Ti
1.07. Canção Do Tempo
1.08. Agora - Canção Aos Novos

2.01. A Praia Do Mar
2.02. Alvorada
2.03. Claridade
2.04. Quem Amo
2.05. Alma
2.06. Os Foliões
2.07. O Paraíso
2.08. O Sonho
2.09. Não Muito Distante
2.10. Haja O Que Houver

samedi 25 novembre 2017

AmartiA - The Beast Within... (2017)

Amartia The Beast Within
AmartiA - The Beast Within... (2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

Pour jouer du rock progressif de nos jours, il faut vraiment être passionné. AmartiA le sont, sans aucun doute. Cette formation fascinante originaire du Nord a été fondée au début des années 2000 par Vincent Vercaigne, guitariste et principal compositeur. Le groupe s'est distingué tout au long de son parcours par la présence de chanteuses. Pour The Beast Within..., son cinquième album, il accueille en son sein Amandine Duwooz dont le chant cristallin d'une grande pureté rappelle à la fois la forte personnalité d'une Tori Amos et la sincérité de Christina Booth (Magenta). Sa présence n'est pas une simple figuration puisqu'elle s'est complètement impliquée dans l'écriture des paroles, aidée de Guillaume Rue. Portés par une musique puissante et évocatrice, ses textes parlent de sa vie, de la vie. The Beast Within... en retrace d'ailleurs les grandes étapes. La chanson-titre puis la suite Temper d'une durée approximative de quinze minutes abordent l'amour, ses trahisons, ses souffrances, mais aussi les espérances qu'il suscite. Fortunée, écrit avec pudeur, fait référence à la maladie, à son injustice ainsi qu'à la perte d'un être cher devenu une étoile dans le ciel. Arrivé à un certain âge, il est temps de faire un bilan, de regarder le passé pour comprendre le présent. C'est ce que propose un Bide Your Time nostalgique, tout en émotion. Sudden Death est la dernière étape de ce long voyage, celle où il nous faut quitter la scène, partir vers l'inconnu. Bien que ténébreux, The Beast Within... ne sombre pas pour autant dans le pessimisme et la noirceur, ce disque porte en lui une lumière régénératrice porteuse d'espoir. A découvrir absolument.    

Musiciens

Amandine Duwooz : chant
Vincent Vercaigne : guitares, chœurs
Cyril Carrette : claviers
Sébastien Descarpentries : basse, guitares
Thomas Desmet : batterie

Claire Dufour : violon
Julien Debove : violon, alto
Natasha Steux : alto
Aude Brasseur : violoncelle

Titres

01. The Beast Within
02. Temper I: Still Water
03. Temper II: Temper Tantrum
04. Temper III: Hiatus
05. Temper IV : Tantrum Gone
06. Fortunée
07. Bide Your Time (Part 1)
08. Bide Your Time (Part 2)
09. Sudden Death

vendredi 24 novembre 2017

Steeleye Span - Back In Line (1986)

Steeleye Span Back In Line
Steeleye Span - Back In Line (1986)

Pourquoi écouter ce disque ?

Après six ans d'absence, Steeleye Span revient en 1986 sur le devant de la scène avec un nouvel album intitulé Back In Line. Il s'agit du premier disque enregistré sans Tim Hart. Désormais, Steeleye Span ne compte dans ses rangs plus qu'un seul de ses membres fondateurs, la chanteuse Maddy Prior. Si Back In Line n'est pas aussi flamboyant que ses prédécesseurs de l'âge d'or des années 70, il s'en sort néanmoins avec les honneurs, au contraire de Renaissance qui a connu un naufrage sans précédent avec Time-Line (1983). Pourtant, les deux albums ont eu le même ingénieur du son, John Acock, producteur de Steve Hackett (Voyage Of The Acolyte, Please Don't Touch!, Spectral Mornings...) et responsable de ce son synthétique typique des années 80. 

Steeleye Span n'est pas réputé pour s'endormir sur ses lauriers ; il le prouve une nouvelle fois. Le groupe a choisi de laisser de côté les chansons traditionnelles qui ont fait sa marque de fabrique (à l'exception de Lady Diamond, ballade écossaise et de Blackleg Miner composée en 1844) et de privilégier les compositions personnelles, tout en conservant une thématique historique dans ses paroles. Ainsi, Edward, Isabel (sommet du disque avec une Maddy lumineuse), Lanercost ou Take My Heart traitent toutes de la guerre d'indépendance de l'Écosse (XIIIe-XIVe siècles). Scarecrow évoque quant à elle la bataille de Cropredy Bridge (XVIIe siècle) tandis que White Man aborde la délicate question de la colonisation qui a connu son apogée au XIXe siècle. Éloigné des sentiers folks habituels, Steeleye Span se risque à explorer de nouvelles voies musicales avec plus ou moins de bonheur. White Man est une incursion dans les musiques du monde. Si Blackleg Miner, déjà enregistrée sur le premier album Hark! The Village Wait, est revue dans une version funk-reggae originale, le morceau pop-rock Scarecrow peine à convaincre, à l'inverse du Cannon By Telemann, pièce baroque chatoyante interprétée au violon par un Peter Knight inspiré.

Musiciens

Maddy Prior: chant
Bob Johnson : chant, guitare
Rick Kemp : chant, basse
Peter Knight : chant, violon, piano
Nigel Pegrum : batterie

Vince Cross : claviers

Titres

01. Edward
02. Isabel
03. Lady Diamond
04. Cannon By Telemann
05. Peace On The Border
06. Blackleg Miner
07. White Man
08. Lanercost
09. Scarecrow
10. Take My Heart

jeudi 23 novembre 2017

Renaissance - Time-Line (1983)

Renaissance Time-Line
Renaissance - Time-Line (1983)

Pourquoi écouter ce disque ?

Dur, dur les années 80 pour les dinosaures de la décennie précédente. Si Yes ou Genesis ont su prendre le virage et surfer sur le succès, il n'en sera pas de même pour Renaissance. Time-Line fait suite à un Camera Camera déjà décevant publié en 1981. Ce nouvel album, toujours enregistré sous forme de trio, ne relèvera pas le niveau, malgré quelques sympathiques moments (Flight, The Entertainer, Majik). Fini les envolées symphoniques qui ont fait la réputation du groupe, place à une pop synthétique tendance new wave. Heureusement, quelques fondamentaux ont été sauvegardés, dont la voix inimitable d'Annie Haslam (magnifique envolée sur The Enternainer) ou la basse mélodique de Jon Camp (l'intro funky d'Electric Avenue est à tomber). Ce dernier s'est particulièrement impliqué dans le processus créatif. On le retrouve à la production, à la composition et à l'écriture des paroles. En effet, la poétesse Bettie Thatcher, qui signait jusqu'alors les textes, n'a pas été sollicité cette fois-ci. Michael Dunford, plus discret, s'illustre par quelques soli de guitare électrique bien sentis (Chagrin Boulevard, The Entertainer). Trois musiciens se sont succédé aux claviers : Peter Gosling (Nevada), Nick Magnus (Steve Hackett), et Eddie Hardin (Spencer Davis Group). A la batterie, on peut entendre Peter Baron, déjà présent à l'époque de Camera Camera, et le futur Marillion Ian Mosley. L'échec commercial du disque provoquera une brouille profonde entre d'un côté Jon Camp qui quittera le navire en 1985, et, de l'autre, Annie Haslam et Michael Dunford qui maintiendront le cap encore deux années supplémentaires avant de mettre un terme (provisoire) à la belle aventure Renaissance. 

Musiciens

Annie Haslam : chant
Michael Dunford : guitares, chœurs
Jon Camp : basse, guitare, chant

Peter Gosling : claviers
Nick Magnus : claviers
Eddie Hardin : claviers
Peter Baron : batterie
Ian Mosley : batterie   
Bimbo Acock : saxophone
Dave Thomson : trompette

Titres

01. Flight
02. Missing Persons
03. Chagrin Boulevard
04. Richard IX
05. The Entertainer
06. Electric Avenue
07. Majik
08. Distant Horizons
09. Orient Express
10. Auto-tech

Vidéo

mercredi 22 novembre 2017

The Heather Findlay Band - Songs From The Old Kitchen (2012)

Heather Findlay Songs From The Old Kitchen
The Heather Findlay Band - Songs From The Old Kitchen
(2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

Songs From The Old Kitchen est le troisième album d'Heather Findlay depuis qu'elle a quitté Mostly Autumn en 2010. Il fait suite à son premier EP The Phoenix Suite (2011), et au Live At The Cafe 68 (2012) enregistré en duo avec Chris Johnson. Pour ce disque, la chanteuse a souhaité mettre en avant l'esprit de groupe, d'où ce choix de nom de The Heather Findlay Band. Outre Chris Johnson, elle s'est entourée des mêmes musiciens que sur The Phoenix Suite, à savoir Dave Kilminster (Roger Waters, Keith Emerson, John Wetton), Steve Vantsis (Fish), et Alex Cromarty (Riversea, futur Mostly Autumn). Angela Gordon, son ancienne complice au sein de Mostly Autumn et d'Odin Dragonfly, a également été conviée à jouer de l'harmonium, de la clarinette et de la flûte. Pas d'inédit ici, le projet étant de présenter des versions acoustiques d'anciens titres du répertoire d'Heather. La part belle est faite à la période Mostly Autumn, et plus particulièrement aux albums Heart Full Of Sky (Find The Sun, Half A Word) et Glass Shadows (Flowers For Guns et sa super intro au banjo interprétée par Kilminster, Unoriginal Sin énergique, Above The Blue gorgé d'émotion). Black Rain de Storms Over Still Water demeure une agréable surprise, tout comme cette version toute en douceur du This Game à l'origine sur l'album Offerings d'Odin Dragonfly. Autres curiosités présentées sous un nouvel angle, Seven, Red Dust et Mona Lisa, tous trois à l'origine sur The Phoenix Suite. Ce Songs From The Old Kitchen possède une saveur inédite, rafraîchissante, à l'instar du folk britannique naissant des années 70 sous la houlette des Sandy Denny, Jacqui McShee et autres Linda Thompson.

Musiciens

Heather Findlay : chant, percussions
Dave Kilminster : guitares, banjo, chant
Chris Johnson : guitare, mandoline, glockenspiel, chant
Steve Vantsis : contrebasse, basse, chant
Alex Cromarty : cajon, percussions, ukulélé, chant   
Angela Gordon : harmonium, clarinette, flûte

Titres

01. Find The Sun
02. Flowers For Guns
03. Black Rain
04. This Game
05. Half A World
06. Unoriginal Sin
07. Seven
08. Red Dust
09. Mona Lisa
10. Above The Blue

mardi 21 novembre 2017

Kompendium - Beneath The Waves (2012)

Kompendium Beneath The Waves
Kompendium - Beneath The Waves (2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

Épique, grandiose, fantastique... les superlatifs ne manquent pas pour qualifier cette fresque musicale incontournable. Rob Reed, leader de Magenta, en est l'auteur. Avec son frère, le parolier Steve Reed, ils ont imaginé une histoire, sous forme de légende, relatant le désespoir d'un marin dont la femme a disparu en mer après le décès de leur petite fille âgée d'à peine six mois. Son seul souhait étant désormais de les rejoindre au plus vite. Afin de mener à bien ce projet titanesque, Rob Reed s'est entouré d'une pléiade de musiciens de haut niveau : Steve Hackett (Genesis), Francis Dunnery (It Bites), Gavin Harrison (Renaissance, King Crimson), B.J. Cole, Nick Beggs (Iona), Mel Collins (King Crimson, Camel), Troy Donockley (Iona, Nightwish), Nick Barrett (Pendragon), John Mitchell (Arena, It Bites), et beaucoup d'autres encore. Bien entendu, ses complices de Magenta, Christina Booth et Chris Fry sont de la partie en faisant une brève apparition. Toutefois, c'est Steve Balsamo de The Storys qui tient le chant principal dans cette odyssée aux confluences des musiques celtiques, progressives et classiques. Il incarne avec brio le rôle de ce pauvre pêcheur, traversé par toute une palette de sentiments. Son épouse est interprétée par une Angharad Brinn au chant pur et fragile. Dans la vraie vie, cette jeune femme n'est pas une chanteuse professionnelle, elle n'est qu'une simple institutrice, ce qui donne encore plus de valeur à sa prestation sans faille. S'il fallait résumer Beneath The Waves en quelques mots, sous le prisme de l'impressionnante carrière de Rob Reed, on pourrait dire que cette œuvre possède l'ambition du ProgAID associée à l'aventurisme de Chimpan A et au perfectionnisme de Magenta.  

Musiciens

Rob Reed : basse, claviers, guitare, mandoline, flûte
Steve Balsamo : chant
Angharad Brinn : chant
Shan Cothi : chant
Rhys Meirion : chant
Tesni Jones : chant
Barry Kerr : chant, flûte
Guy Harris : narration
Steve Hackett : guitare
Francis Dunnery : guitare
Nick Barrett : guitare
Jakko Jakzyk : guitare
John Mitchell : guitare
Chris Fry : guitare
Hywel Maggs : guitare
Neil Taylor : guitare
B.J. Cole : pedal steel guitar
Nick Beggs : chapman stick
Gavin Harrison : batterie
Troy Donockley : uilleann pipes
Mel Collins : saxophone
Karla Powell : hautbois
Craig MacDonald : cor
Tim Thorpe : cor
Neil Shewan : cor
Helina Rees : violon
Emily Travis : violon
Magda Pietraskewska : violoncelle
Steff Rhys Williams : chœurs
Christina Booth : chœurs

Synergy Vocals
The London Session Orchestra
English Chamber Choir

Titres

01. Exordium
02. Lost
03. Lilly
04. Mercy Of The Sea
05. The Storm
06. Beneath The Waves
07. Sole Survivor
08. Alone
09. Il Tempo È Giunto
10. A Moment Of Clarity
11. One Small Step
12. Reunion

lundi 20 novembre 2017

Bilja Krstić & Bistrik Orchestra - Traditional Songs From Serbia And The Balkans: Svod (2017)

Bilja Krstić Traditional Songs From Serbia  And The Balkans Svod
Bilja Krstić & Bistrik Orchestra - Traditional Songs From Serbia
And The Balkans: Svod (2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

Née au cœur de la Serbie, Bilja Krstić était une chanteuse populaire à succès dans l'ancienne Yougoslavie. Sa carrière débute à la fin des années 70. Ses premiers albums, en solo ou avec le groupe Early Frost, étaient très pop-rock et dans l'air du temps. A la fin des années 90, s'opère une rupture. Bilja se passionne alors pour les chansons traditionnelles de son enfance. Elle prend conscience que tout un patrimoine musical est en train de disparaître, conséquence de la modernisation de la société. Pendant cinq ans, elle recueille ces chants folkloriques aux quatre coins des Balkans, région culturellement riche. Associée au Bistrik Orchestra, elle les enregistre sur CD, Svod est le cinquième de la série et le premier à être distribué par le label anglais ARC Music. Le résultat est fascinant pour qui aime la musique de cette partie de l'Europe. Bilja et sa bande remettent au goût du jour de magnifiques trésors oubliés. Les arrangements sont somptueux, parfait équilibre entre tradition et modernité. Et que dire des voix ! Seules, elles illuminent Velo, Willowy Velo, émouvante chanson d'amour serbe. Accompagnées des musiciens, elles réinventent ces anciens chants, qu'ils soient d'origine tzigane (Beautiful Girls), bosniaque (By The Clear Spring, Here Comes My Heart's Joy), valaque (Ioane, Ioane), ou serbe (Smilj, Smiljana). Personnellement, j'ai été conquis par ce disque à la saveur authentique, d'une qualité égale à ce que propose leur voisin bosniaque Divanhana. Du grand art !

Musiciens

Bilja Krstić : chant
Dragomir Miki Stanojević : claviers
Nenad Josifović : violon, guitare
Nenad Bozić : guitare, tambûr
Slobodan Bozanić : basse
Maja Klisinski : percussions, chœurs
Ruza Rudić : percussions, chœurs
Natasa Mihaljinać : chœurs
Nevenka Radonić : chœurs

Moma Stanojević : violon
Nenad Vasilić : contrebasse
Boško Jović : guitare acoustique
Slavko Cale Mitrović : accordéon
Goce Uzunski : percussions
Nenad Petrović : saxophone
Ivica Mit : clarinette
Milan Vašalić : cornemuse
Vlada Simić : luth
Ljuba Ninković : luth
Branko Isaković : basse
Milinko Ivanović : flûte
Milica Videnović : chœurs
Dragana Videnović : chœurs

Titres

01. By The Clear Spring
02. Ioane, Ioane
03. Smilj, Smiljana
04. Here Comes My Heart's Joy
05. Dimitrijo, My Son
06. Beautiful Girl
07. All Night The Nightingale Sings
08. The Girl Sits Proud
09. Velo, Willowy Velo
10. Korube
 


samedi 18 novembre 2017

Loreena McKennitt - The Mask And Mirror (1994)

Loreena McKennitt The Mask And Mirror
Loreena McKennitt - The Mask And Mirror (1994)

Pourquoi écouter ce disque ?

Où est le masque ? Où est le miroir ? Depuis The Visit (1991), Loreena McKennitt ne limite plus sa quête de spiritualité à la seule civilisation celte. Son champ de recherche s'est étendu à un domaine bien plus vaste, embrassant les trois religions monothéistes (judaïsme, christianisme, islam). Pour ce nouvel album, la chanteuse canadienne a trouvé son inspiration dans ses voyages plus ou moins lointains. D'Irlande, lui est venue l'idée de réinventer The Bonny Swans, chant traditionnel local narrant la mésaventure d'une jeune fille noyée par sa sœur jalouse, réincarnée ensuite en cygne puis en harpe. L'Espagne, territoire à la croisée des civilisations, est un lieu d'étude idéal (Santiago, Compostelle et la Galice, The Dark Night Of The Soul aux paroles extraites d'un poème de Saint Jean de la Croix, The Mystic's Dream, Grenade et les Soufis). L'Orient mystérieux se révèle aussi à travers Full Circle et Marrakesh Night Market, tous deux composés au Maroc durant le ramadan. L'épique Cé Hé Mise Le Ulaingt? - The Two Trees ainsi que Prospero's Speech sont le reflet de la grandeur de l'Occident par leurs textes respectivement signés William Butler Yeats et William Shakespeare, deux sommités de la culture européenne. En un mot, The Mask And Mirror est un album incontournable, d'une richesse sonore inouïe.      

Musiciens

Loreena McKennitt : chant, claviers, accordéon, harpe, percussions

Brian Hughes : guitares, oud, balalaika, sitar
George Koller : basse, tambûr, violoncelle, esraj
Rick Lazar : batterie, percussions
Al Cross : batterie
Ravi Naimpally : tabla
Abraham Tawfik : naï, oud
Anne Bourne : violoncelle, chœurs
Ofra Harnoy : violoncelle
Patrick Hutchinson : uilleann pipes
Donal Lunny : bouzouki, bodhran
Hugh Marsh : violon
Nigel Eaton : vielle à roue

The Vistoria Scholars Choir dirigé par Jerzy Cichocki
Ensemble à cordes

Titres

01. The Mystic's Dream
02. The Bonny Swans
03. The Dark Night Of The Soul
04. Marrakesh Night Market
05. Full Circle
06. Santiago
07. Cé Hé Mise Le Ulaingt? - The Two Trees
08. Prospero's Speech

vendredi 17 novembre 2017

Azam Ali - Portals Of Grace (2002)

Azam Ali Portals Of Grace
Azam Ali - Portals Of Grace (2002)

Pourquoi écouter ce disque ?

Amateurs de Lisa Gerrard, de Loreena McKennitt et de voix célestes, laissez-vous tenter par la sublime Azam Ali. Portal Of Grace est sa première escapade en solitaire en dehors de Vas, duo formé avec le percussionniste Greg Ellis que l'on retrouve ici. Née en Iran, Azam a grandi en Inde, puis est partie pour les États-Unis où elle s'est initiée à la musique médiévale européenne. L'étude de la personnalité complexe d'Hildegarde de Bingen l'a conduite à cette passion. A travers l'interprétation mystique de son O Felix, Azam lui rend un vibrant hommage. Chants séfarades, galiciens, provençaux, bretons, suédois et byzantins des XIIe-XIVe siècles ont été repensés avec une approche spirituelle, doublée d'une touche orientale. Bien que revisitant le passé, la chanteuse n'en oublie pas pour autant le présent. Portal Of Grace est dédié à la mémoire de Phoolan Devi, plus connue sous le surnom de "reine des bandits", assassinée à New Dehli en 2001, et aux combats des femmes afghanes, iraniennes et du Moyen-Orient en lutte contre le fanatisme. Nous étions en 2002, ce combat est malheureusement toujours d'actualité en 2017. 

Musiciens

Azam Alli : chant, dulcimer

Greg Ellis : percussions, claviers
Nicole Baker : chant
George Stearne : chant
Chris Bleth : duduk
Ethan James : vielle à roue, nyckelharpa
Shira Kammen : rebec, vielle
Dann Torres : saz
Naser Musa : oud
Cameron Stone : violoncelle
Pejman Hadadi : percussions orientale
Mark Beasom : basse

Titres

01. Lasse Pour Quoi
02. La Serena
03. Breton Medley
04. O Felix
05. Ben Pode Santa Maria
06. O Quanta Qualia
07. Sackpipslät
08. Aj Ondas
09. A Chantar M'Er
10. Inna-l-Malak
11. El Rey De Francia

jeudi 16 novembre 2017

Kari Rueslåtten - Mesmerized (1998)

Kari Rueslatten Mesmerized
Kari Rueslåtten - Mesmerized (1998)

Pourquoi écouter ce disque ?

Il est bien loin le temps où Kari Rueslåtten était à la tête du groupe de doom metal The 3rd And The Mortal. Après les avoir quittés, la chanteuse norvégienne s'est lancée dans une carrière solo explorant différents styles musicaux. Son premier album Spindelsinn (1997) présentait sa face folk. Mesmerized s'aventure sur un versant plus pop. Il faut dire que Kari a signé sur une major, Columbia pour ne pas la nommer, filiale de Sony Music. En retour, il est attendu d'elle d'élargir son audience. D'où, sans doute, ce choix d'abandonner sa langue natale pour ne chanter plus qu'en anglais. Le résultat n'en demeure pas moins séduisant. Kari est radieuse, cela s'entend et se voit sur la pochette. Il règne sur ce disque une bonne humeur contrastant avec l'album précédent plus intimiste et mélancolique. D'ailleurs, Kari affiche avec éclat cette joie de vivre qui l'anime : "I'm happy, amused and aware / I don't need guidance - my vision is clear" (Happy. Amused). On ne peut être plus précise. 

Musiciens

Kari Rueslåtten : chant, claviers, programmation, guitare

Knut Bøhn : programmation, guitare, basse, claviers
Roger Ludvigsen : guitar, basse, claviers
Jon Marius Aareskjold : programmation
Geir Sundstøl : guitares
Berit Værnes : violon
André Ohrvik : violin
Henninge Båtnes : alto
Bjørg Værnes : violoncelle
Rune Arnesen : percussions

Titres

01. My Lover
02. All You Had In Me
03. A Different Angle
04. Balcony Boulevard
05. Happy. Amused
06. Cinderella
07. Make Me A Stone
08. Borrowing You
09. "Little Low"
10. Images Of You
11. Paint My Wings

mercredi 15 novembre 2017

Budam - Man (2011)

Budam Man
Budam - Man (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Plus sombre que son prédécesseur Stories Of Devils, Angels, Lovers And Murderers, le chanteur féroïen Budam revient avec Man en 2011. Ce concept-album, véritable ode à la créativité sous toutes ses formes, a nécessité trois années d'écriture. L'artiste, par la profondeur de ses émotions mêlées à une théâtralité des plus expressives, se situe dans la lignée du grand Jacques Brel et du non moins éloquent Christian Décamps d'Ange. Il aborde avec ses mots à lui des domaines aussi complexes que sont la nature, la religion, l'amour et la mort. La question de la nature humaine sous ses différents aspects, du meilleur au pire, est également évoquée. Et tout ça en 35 minutes, c'est dire l'intensité de cette œuvre doublée d'une réelle ambition. Dans cette optique, Budam a fait appel à trois voix supplémentaires : son amie Eivør Pálsdóttir (dont il était le guitariste sur son tout premier album), Ása Vrá qui tourne régulièrement à ses côtés, et Ólavur Jákupsson, chanteur et claviériste d'Orka. En véritable clown-triste, Budam propose un disque inclassable, d'une sensibilité à fleur de peau, tout à son image. 

Musiciens

Budam : chant

Eivør Pálsdóttir : chant
Ása Vrá : chant
Ólavur Jákupsson : chant
Magnus Johannessen : piano
Jens L. Thomsen : basse
Røgvi á Røgvu : batterie
Bent Clausen : percussions
Angelika Nielson : violon
Tóri Restorff Jacobsen : violoncelle
Konni Kass : saxophone
Olavur Olsen : trompette
Heini Ragnarson : trompette

Titres

01. The Fly
02. The Elephant
03. The Man Who Knos Everything
04. The Bicycle
05. The Aeroplane
06. You Are My Religion
07. God Is Fucking With Our Heads
08. Last Song
09. All You Dream You Get To Keep

mardi 14 novembre 2017

Guðdrið Hansdóttir - Love Is Dead (2007)

Gudrid Hansdottir Love is dead
Guðdrið Hansdóttir - Love Is Dead (2007)

Pourquoi écouter ce disque ?

En 2007, la jeune Guðriðrid Hansdóttir fait une entrée fracassante sur le devant de la scène féroïenne avec son premier album intitulé Love Is Dead. Celle que l'on pourrait considérer comme la petite sœur d'Eivør, affirme sur ce disque sa propre personnalité, une personnalité forte, aussi intense que celle de ses illustres aînées Björk, Kate Bush ou Tori Amos. Guðrið est une frontwoman née. Fille de guitariste, elle a appris à jouer de cet instrument dès ses quatorze ans et s'est créé son propre univers musical dans lequel il est bon de se perdre. Love Is Dead en est la porte d'entrée. Sa musique, savant dosage de pop et de folk, séduit par son atmosphère particulière, lointain écho au folk-rock britannique des années 70. Il faut écouter la chanson-titre Love Is Dead, traversée par un solo de guitare digne du grand Richard Thompson, pour s'en convaincre et retrouver ainsi les mêmes sensations ardentes d'une Sandy Denny. Autre référence plus contemporaine venant à l'esprit, PJ Harvey, notamment sur le puisant Not A Letter But A Postcard à la très belle prestation vocale, et Tapping Your Feet. A l'écoute de ce Love Is Dead d'une beauté singulière et mélancolique certaine, sur lequel l'artiste exprime ses illusions perdues, on comprendra aisément pourquoi elle a été récompensée du titre de "meilleure chanteuse de l'année 2007" lors des Planet Awards récompensant les artistes des îles Féroé, petit archipel perdu dans l'Atlantique Nord, pépinière de grands talents.  

Musiciens

Guðrið Hansdóttir : chant, guitare acoustique, flûte, mélodica

Liggjas Olsen : claviers, chœurs
Jón Klaemint Hofgaard : guitare
Sakaris E. Joensen : basse, guitare, claviers, chœurs
Andreas Dalsgaar : batterie
Dennis Ahlgren : percussions
Brandur Jacobsen : percussions
Hans Carl Hansen : guitare
Niels Olsen : harmonica
Rannvá Jacobsen : chœurs
Heðrik Á Heygum : chœurs

Titres

01. 7:30
02. Sleeping With Ghosts
03. A Song For You
04. Do You Believe?
05. Sweet Music
06. Not A Letter But A Postcard
07. Love Is Dead
08. Out Of Sight
09. Tapping Tour Feet
10. Take Me Home

dimanche 12 novembre 2017

Eivør - Human Child (2007)

Eivør Mannabarn
Eivør - Human Child (2007)

Pourquoi écouter ce disque ?

Sorti en 2007, Human Child est le plus celtique des albums d'Eivør, chanteuse émérite des îles Féroé. Enregistré à Dublin, en Irlande, ce disque a été produit par Donnal Lunny, aujourd'hui reconnu pour son travail à l'avant-garde de la renaissance de la musique traditionnelle irlandaise. Il a collaboré par le passé avec des artistes comme Rod Stewart, Elvis Costello ou Sinéad O'Connor.  Pour Human Child, Donnal a engagé la crème des musiciens irlandais, dont son ami le célèbre joueur de cornemuse Davy Spillane, entendu sur les albums The Sensual World de Kate Bush, Vigil In A Wilderness Of Mirrors de Fish, ainsi que Xenosaga avec Joanne Hogg de Iona. Le résultat est fantastique. Au fil des chansons, Eivør dévoile ses différentes facettes. Tour à tour mystique (Mother Teresa), lyrique (Listen) ou ethnique (Snowflakes Within), ses tourments de Mercy Of Darkness s'envolent et se transforment en amour intense sur Do Not Weep ou You Are All. Elle n'oublie jamais l'essentiel, sa famille et rend un hommage émouvant à ses deux petites sœurs Elisabet et Elinborg en conclusion de ce Human Child, nouvelle étape dans une discographie sans faute. A noter la commercialisation par le label Tutl de la version féroïenne de ce disque, sous le titre Mannabarn. Un vrai régal.     

Musiciens

Eivør : chant, guitares

Donal Lunny : guitares, bouzouki, percussions, basse, chœurs
Anthony Drennan : guitares
Graham Henderson : claviers
Paul Moore : basse
Liam Bradley : batterie, chœurs
Noel Eccles : percussions
Davy Spillane : uilleann pipes
Cora Venus Luny : violon, alto
Elisabet Pálsdóttir : chant
Elinborg Pálsdóttir : chant

Titres

01. Human Child
02. Mercy Of Darkness
03. Do Not Weep
04. Mother Teresa
05. Trees In The Wind
06. You Are All
07. Listen
08. The Waltz
09. Snowflakes Within
10. Elisabet Og Elinborg

samedi 11 novembre 2017

Ciccada - The Finest Of Miracles (2015)

Ciccada The Finest Of Miracles
Ciccada - The Finest Of Miracles (2015)

Pourquoi écouter ce disque ?

Ciccada, ou les héritiers du Renaissance des années 70. Cinq ans après le très beau A Child In The Mirror, la formation grecque revient par la grande porte avec un The Finest Of Miracles encore bien meilleur. Les musiciens sont toujours les mêmes, ou presque. Ciccada réunit Evangelia Kozoni au chant toujours aussi doux et délicat, Yorgos Mouhos aux guitares, ainsi que le multi-instrumentiste (flûtes, saxophone, claviers, glockenspiel) et principal compositeur Nicolas Nikolopoulos. Le bassiste Omiros Komninos, crédité comme invité, a cédé sa place de membre permanent au batteur Yiannis Iliarkis. Afin de mettre en œuvre leur riche musique symphonique faite de jazz, classique, progressif et folk, le quatuor a fait appel à un quintette de cuivres et à différents intervenants extérieurs (piano, violon, violoncelle, clarinette, basse, chant). Et pour quel résultat me demanderez-vous ? Un seul mot suffit pour résumer l'ensemble : merveilleux. Je ne saurais trop vous conseiller cet album qui se divise en deux parties avec d'un côté les cinq premiers titres (dont le sublime Around The Fire ressuscitant l'esprit du Jethro Tull de la grande époque), et de l'autre, la suite The Finest Of Miracles longue de dix-huit minutes environ sur laquelle Evangelia chante dans sa langue natale (As Fall The Leaves, Song For An Island). Autre moment marquant de cette suite : l'ingénieux instrumental Wandering, un pur moment de bonheur. Avec The Finest Of Miracles, Ciccada signe une très belle œuvre, guère éloignée de ce que les Finlandais Paidarion ont proposé avec le tout aussi enivrant Behind The Curtains en 2011.  

Musiciens

Evangelia Kozoni : chant
Nicolas Nikolopoulos : flûtes, saxophone, claviers, glockenspiel
Yorgos Mouhos : guitares, chœurs
Yiannis Illarkis : batterie, percussions

Lydia Boudouni : violon
Omiros Komninos : basse
Savvas Paraskevas : piano
Jargon : chant
Yorgos Lambadis : basse
Marianna Vassou : violoncelle
Panayiotis Sioras : clarinette
Johan Brand : bass

Suono Brass Quintet
Yannis Moraitis : trompette
Panayotis Zafiropoulos : trombone
Dionysis Agalianos : trompette
Spyros Kakos : cor
Sakis Myronis : tuba

Titres

01. A Night Ride
02. Eternal
03. At The Death Of Winter
04. Around The Fire
05. Lemnos (Lover's Dance)

The Finest Of Miracles

06. Birth Of The Lights
07. Wandering
08. Siren's Call
09. As Fall The Leaves
10. Song For An Island

vendredi 10 novembre 2017

Daemonia Nymphe - Krataia Asterope (2007)

Daemonia Nymphe Krataia Asterope
Daemonia Nymphe - Krataia Asterope (2007)

Pourquoi écouter ce disque ?

Daemonia Nymphe, c'est une expérience unique de voyage dans le temps, à l'époque de la Grèce antique. Catégorisés dans le mouvement folk païen, Spyros Giasafakis et Evi Stergiou font revivre cette musique d'un monde perdu, à l'aide d'instruments authentiques fabriqués par l'artisan Nicholas Brass. Rites secrets, cultes mystérieux, danses sacrées sont au programme de ce Krataia Asterope sorti en 2007. Chœurs masculins et féminins s'entrelacent afin de raconter Sapho, Orphée ou Homère. Sont célébrés d'anciennes divinités comme Hécate, déesse de l'ombre lunaire veillant aux cérémonies magiques (Nocturnal Hekate), des personnages légendaires (Mnemosyne, une des six Titans, le jeune Hymenaios), ou encore des créatures mythologiques terrifiantes (Sirens Of Ulysses). Plus sombre que ses prédécesseurs, Krataia Asterope se veut à la fois le témoignage historique et spirituel d'une civilisation dont nous sommes les lointains héritiers et qui suscite, plus de 2000 ans après, toujours autant d'admiration. 

Musiciens

Spyros Giasafakis : chant, instruments anciens, guitare classique, guitare électrique, percussions
Evi Stergiou : chant, instruments anciens, percussions, contrebasse, guitare classique

Antonis Xylouris (Psarantonis) : chant, lyre crétoise
Maria Stergiou : contrebasse, chœurs
Vaggelis Pashalides : dulcimer
Christos Koukaras : percussions, chœurs
Giannis Bariotas : trompette
Kyriakos Tapakis : luth
Eleni Euthimiou : chant
Dafni Kotsiani : chœurs

Titres

01. Esodos
02. Krataia Asterope
03. Daemonos 
04. Nocturnal Hekate
05. Mouson
06. Dios Astrapaiou
07. Divine Goddess Of Fertility
08. Sirens Of Ulysses
09. To Goddess Mnemosyne
10. Hymenaios
11. Ecstatic Orchesis

jeudi 9 novembre 2017

La Tulipe Noire - In The Gates Of Dream (1996)

La Tulipe Noire In The Gates Of Dream
La Tulipe Noire - In The Gates Of Dream (1996)

Pourquoi écouter ce disque ?

La Tulipe Noire est une formation de rock néo-progressif grecque, fondée à Athènes en 1996. Une première incarnation appelée alors Mavri Toulipa avait vu le jour en 1992, mais elle avait été rapidement dissoute après un premier EP. Hyde et Alix, ses fondateurs, ont souhaité lui donner une seconde chance avec, cette fois-ci, comme ambition de se faire connaître à l'international. D'où la traduction du nom (inspiré du célèbre roman d'Alexandre Dumas) en français. D'où, également, le choix de chanter en anglais et d'utiliser sur la pochette la même typographie que les premiers albums de Marillion (époque Fish). Afin d'assurer la meilleure diffusion possible de son premier disque, La Tulipe Noire a signé un contrat avec Musea, le principal label de rock progressif français. Malgré la présence de deux guitaristes, In The Gates Of Dream fait la part belle aux synthétiseurs, piano et orgue. Le chant fantomatique de Lena s'accorde avec la thématique explorant l'état transitoire de l'esprit, juste avant de s'endormir. Sombre, cet album est desservi par une batterie trop synthétique et une certaine froideur dans la production. Les bases sont posées, la suite sera bien plus intéressante.

Musiciens

Lena : chant
Alix : claviers, chœurs
Barkoulas : guitares
Condakis : guitares
Hyde : basse, claviers
George F. : batterie

Titres

01. Oblivion
02. Through The Gates
03. In The Haunted Forest
04. The Sign Of The Dragon
05. Orange Flames
06. The Messenger
07. Gateway
08. The Burst   

mercredi 8 novembre 2017

Edo Notarloberti & Martina Mollo - Al Buio (2017)

Edo Notarloberti Al Buio
Edo Notarloberti & Martina Mollo - Al Buio (2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

L'automne. Ses feuilles mortes. Sa pluie. Son vague à l'âme. Son obscurité (Al Buio en italien)... Violoniste émérite d'Argine, d'Ashram et de Corde Oblique, formations phares de la scène musicale napolitaine, Edo Notarloberti a produit en parallèle quelques disques sous son nom, dont le magnifique Silent Prayers en 2008. Associé à la pianiste et complice de toujours Martina Mollo, le musicien propose Al Buoi, étrange objet à la beauté insoupçonnable. Ce nouveau disque rassemble trois inédits (Il Perdono, Catrame, Sogno Ricorrente), trois remasters de Silent Prayers (Dark Tango, The First Was A Death Woman, Marianna Y La Melancholia), trois titres revisités de Shining Silver Skies d'Ashram (Tango Para Mi Padre Y Marialuna, Maria And The Violin's String, Rose And Air), plus Silent Prayers et Preludio, à l'origine sur l'album du même nom, dans des versions acoustiques inédites. Les connaisseurs seront ravis de retrouver cette ambiance unique, faite de mélancolie, romantisme et passion. Les novices seront émerveillés par cet univers musical enchanteur, s'adressant, avec éclat, à la partie irrationnelle de l'âme. 

Musiciens

Edo Notarloberti : violon
Martina Mollo : piano

Titres

01. Tango Para Mi Padre Y Marialuna
02. Catrame
03. Il Perdono
04. Maria And The Violon's String
05. Sogno Ricorrente
06. Dark Tango
07. The First Was A Death Woman
08. Marianna Y La Melancholia
09. Silent Prayers
10. Preludio
11. Rose And Air

mardi 7 novembre 2017

Darina Zlatkova & Petar Milanov - Just Feel... (2017)

Darina Zlatkova Just Feel
Darina Zlatkova & Petar Milanov - Just Feel... (2017)

Pourquoi écouter ce disque ? 

Direction la Bulgarie avec ce duo inédit constitué de la chanteuse Darina Zlatkova et du multi-instrumentiste Petar Milanov. Just Feel... est leur première production commune où se croisent tradition bulgare et recherche de modernité. Le résultat est saisissant, la musique proposée d'une grande générosité. Darina chante dans sa langue natale, ce qui donne une réelle authenticité. Auteure des paroles, elle puise son inspiration dans le folklore si riche de son pays, en particulier dans le massif montagneux des Rhodopes, siège de nombreux récits mythologiques, où elle a grandi. Ses études du folklore bulgare l'ont conduites à intégrer le fameux Philip Koutev National Folk Ensemble, véritable institution dans son pays. C'est là qu'elle a rencontré Petar, alors soliste. Par la suite, elle fonde en 2012 le Judith Quartet mettant à l'honneur les chants polyphoniques. Puis, le groupe de musique mystique Irfan lui a proposé de devenir sa chanteuse sur scène. C'est ainsi que je l'ai découverte. Petar est un musicien et arrangeur de talent. Sur Just Feel..., il joue de la guitare (acoustique et électrique), de la basse, de la contrebasse et du tambûr (instrument à cordes de la famille des luths). Darina chante l'amour sous toutes ses formes, où mélancolie et espoir s'alternent. Sa voix magnifique, naturelle et expressive, se marie à merveille avec le jeu complexe de Petar, lointain héritier du grand Bert Jansch. Cette touche de modernité mêlée à un chant ancestral, issu d'une tradition millénaire, apporte ainsi toute son originalité à des titres comme River Stone, Kalina ou Grivna's Love, petites merveilles aux saveurs balkaniques. Au final, Just Feel... good, very good. 

Musiciens

Darina Zlatkova : chant
Petar Milanov : guitares, basse, contrebasse, tambûr

Titres

01. Intro
02. River Stone
03. Rudanka
04. Kalina
05. If You Knew
06. Oy, Tudoro
07. Forget, My Love
08. Mari, Tudoro
09. Come Out, Mother
10. Grivna's Love

lundi 6 novembre 2017

Alain Genty & Joanne McIver - Eternal Tides (2017)

Alain Genty Joanne McIver Eternal Tides
Alain Genty & Joanne McIver - Eternal Tides (2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

La mer, source d'inspiration inépuisable... Le bassiste Alain Genty et la chanteuse écossaise Joanne McIver présentent Eternal Tides, concept-album explorant les relations particulières qu'entretiennent l'homme et la mer depuis des millénaires. Le résultat est fascinant. Qu'elle soit crainte (Eternal Tides), nourricière (The Fisher Lassies) ou synonyme d'évasion (Building Castles), la mer a toujours était au cœur des récits et légendes des civilisations qui se sont succédées à travers les âges. Concepteur du projet, Alain Genty a composé la musique ainsi que produit et mixé l'album. Ce musicien est un expert de la basse dont la présence marquée rend encore plus élégante la musique. Influencé très tôt par le rock progressif et le jazz-rock, il est devenu au fil des années une figure incontournable de la scène bretonne. Lui et Joanne McIver se connaissent depuis longtemps. Il a mixé ses albums réalisés en collaboration avec son compagnon Christophe Saunière dont The Three Sisters (2008), The Cannie Hour (2011) et Train 221 (2013). Joanne signe ici toutes les paroles chantées soit en anglais, soit en gaélique. Captivant d'un bout à l'autre, Eternal Tides se situe à la confluence de leurs influences respectives, on y trouve des éléments variés de musiques expérimentales, progressives, jazz, celtiques mais aussi orientales (Les Fleurs Du Désert). Outre cet instrumental saisissant, Eternal Tides, Sailing On The Wind, Turning With The Moon et Building Castles, fenêtres sur l'horizon, constituent les pièces centrales de ce délicat collier marin. 

Musiciens

Alain Genty : basse, guitares, batterie, claviers, sons électroniques, chœurs
Joanne McIver : chant, cornemuse écossaise

Nicolas Giraud : trompette, berimbau
Thierry Garcia : guitares
Christophe Saunière : harpe
Patrick Molard : biniou
Jean-Michel Veillon : bombarde
Kouider Berkane : violon
Bachit Mokari : darbouka, bendir, karkabou

Titres

01. Eternal Tides
02. Mo Leannan
03. Entremer 1
04. Les Fleurs Du Désert
05. The Fisher Lassies
06. Sailing On The Wind
07. Hill A Bheag
08. Turning With The Moon
09. Entremer 2
10. Culloden
11. Mu Dheireadh Thall
12. Building Castles
13. Entremer 3 
Eternal Tides : lien vidéo ici

dimanche 5 novembre 2017

Judy Dyble & Andy Lewis - Summer Dancing (2017)

Judy Dyble Andy Lewis Summer Dancing
Judy Dyble & Andy Lewis - Summer Dancing (2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

Elle : Fairport Convention (première chanteuse), King Crimson (aux origines), Trader Horn (avec Jackie McAuley), Talking With Strangers (un chef d'œuvre). Lui : bassiste, producteur, DJ (spécialisé dans les sons des années 60), Paul Weller (sur scène), Blur (Parklife Tour). Ensemble : Summer Dancing. Judy et Andy se sont rencontrés par hasard en 2014. Le courant est de suite passé entre les deux artistes malgré une différence de génération, et l'idée de faire un album en commun a très vite germé. Les séances d'écriture et d'enregistrement se sont déroulées dans la bonne humeur, Summer Dancing en est le reflet. Sur les photos du livret, il est bon de voir Judy rire, tous deux semblent s'être bien amusés. Côté musique, nous sommes assez éloignés de ce que Judy a proposé ces dernières années, à l'exception des splendides No Words et Such Fragile Things aux couleurs automnales. Le reste de ce disque hors normes nous ramène aux expériences musicales de la fin des années 60 et du début des années 70, à une époque où tout semblait possible, sans limites. Ainsi, ce voyage musical nous entraîne dans des contrées folks tant urbaines (A Net Of Memories (London)) que pastorales (Up The Hill avec sa flûte et son harmonica), psychédéliques (He Said/I Said), planantes (Summer Dancing), pop sixties (My Electric Chauffeur aux airs de Françoise Hardy), avec une incursion en territoire jazz (Night Of A Thousand Hours au temps suspendu). Paradoxalement, cette diversité de sons donne toute sa cohérence à cet album qui mérite d'être découvert. 

Musiciens

Judy Dyble : chant, instruments
Andy Lewis : instruments, chœurs

Alison Cotton : alto, chant
Janet Lewis : flûte
Liz Lewis : percussions, chœurs
Robert Rotifer : guitare acoustique
Pete Twyman : claviers, guitares, percussions
Johnny Cooke : chant
Billy Reeves : chant

Titres

01. He Said/I Said
02. Up The Hill
03. Summer Dancing
04. No Words
05. A Message
06. Night Of A Thousand Hours
07. A Net Of Memories (London)
08. My Electric Chauffeur
09. Treasure
10. The Day They Took The Music Away
11. Such Fragile Things
12. Summers Of Love
13. Tired Bones
14. The Weathermonger

samedi 4 novembre 2017

Judy Collins - Live In Ireland (2014)

Judy Collins Live In Ireland
Judy Collins - Live In Ireland (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Reine du folk US depuis le début des années 60 aux côtés de Joan Baez, Judy Collins a donné une série de concerts en septembre 2013 en Irlande, la terre de ses ancêtres. Ils se sont déroulés au Dromoland Castle situé sur la côte ouest de l'île verte. Ce prestigieux hôtel de luxe a accueilli en son sein Mandela, Bono, Johnny Cash et bien d'autres personnalités de renom. A travers ces concerts, Judy rend non seulement un hommage appuyé à sa famille, mais réalise aussi un retour aux sources sur sa propre carrière. Celle-ci a commencé avec des reprises de classiques du folklore irlandais comme Barbara Allen, Gypsy Rover, The Cat's In The Cradle ou encore Wild Mountain Thyme présent sur son tout premier album A Maid Of Constant Sorrow sorti en 1961. Elle interprète également avec la même grâce ses airs irlandais favoris que sont Danny Boy, John Riley et She Moved Through The Fair en duo avec Mary Black, véritable légende de la scène folk irlandaise. Une émotion particulière est palpable sur Grandaddy composée en 1982 en hommage à son grand-père pour lequel elle avait une affection particulière. Peu avant les concerts, en pleine nuit, lui est venue la chanson New Moon Over The Hudson où elle raconte l'histoire de ses aïeuls ayant quittés leur terre natale pour s'installer dans ce nouveau pays si prometteur et qui perdront la vie au combat pendant la Guerre de Sécession. Live In Ireland est un témoignage touchant de cette grande dame qui a survécu aux grandes épreuves de la vie (suicide de son fils unique, alcoolisme, maladies diverses...) et dont la voix originale reflète la grandeur d'âme. 

Musiciens

Judy Collins : chant, guitare, piano

Russell Walden : piano
Frank Gallagher : violon, mandoline, whistles
James Blennerhassett : basse
Bill Shanley : guitares
John O'Brien : uilleann pipes, whistles
Paul Byrne : batterie, percussions, bodhran
Dan Knobler : guitare
Mary Black : chant
Ari Hest : chant, guitare

Titres

01. Wild Mountain Thyme
02. Chelsea Morning
03. Gypsy Rover
04. Barbara Allen
05. Grandaddy
06. New Moon Over The Hudson
07. The Cat's In The Cradle
08. John Riley
09. She Moved Through The Fair
10. The Fire Plays
11. Innisfree
12. Danny Boy

vendredi 3 novembre 2017

Joan Baez - 75th Birthday Celebration (2016)

Joan Baez 75th Birthday Celebration
Joan Baez - 75th Birthday Celebration (2016)

Pourquoi écouter ce disque ?

Icône de la musique folk américaine, Joan Baez a choisi de fêter ses 75 ans sur scène. C'était le 27 janvier 2016, au Beacon Theatre de New York City. Pour cet événement unique, treize invités de marque ont été conviés à la rejoindre devant un parterre de fidèles ébahis. Guitares acoustiques et voix magiques se sont mêlées tout au long de cette soirée exceptionnelle. Parmi ses contemporains, citons la participation de Paul Simon, Richard Thompson, Judy Collins (présentée pendant longtemps comme sa grande rivale), Emmylou Harris, David Crosby, et David Bromberg. L'ombre de Bob Dylan plane subrepticement à travers trois covers, dont le touchant Forever Young en fin de set. La nouvelle génération est aussi représentée par l'intermédiaire de Mary Chapin Carpentier, Damien Rice et Nano Stern. D'origine chilienne, ce dernier évoque l'opposition active de Joan à la dictature de Pinochet durant les années 70 et 80. Ses combats de toujours se manifestent aussi par la présence de Mavis Staples, engagées durant sa jeunesse dans la lutte des droits civiques aux côtés de Martin Luther King, et des Indigo Girls, militantes de la cause homosexuelle. Tous sont heureux d'être là, rires et émotions rythme la soirée. Et les classiques s'enchaînent pour ne jamais finir : She Moved Through The Fair, The Water Is Wide, Don't Think Twice, It's All Right, House Of The Rising Sun, Diamonds & Rust, The Boxer, Gracias A La Vida... Impossible donc de passer à côté de ce 75th Birthday Celebration pouvant se résumer en un seul mot : "générosité". 

Musiciens

Joan Baez : chant, guitare

David Bromberg : chant, guitare
Mary Chapin Carpenter : chant, guitare
Jackson Browne : chant, guitare, piano
Nano Stern : chant, guitare, piano
Emmylou Harris : chant, guitare
Indigo Girls : chant, guitare
Richard Thompson : chant, guitare
Paul Simon : chant guitare
Grace Stumberg : chant, guitare
David Crosby : chant
Mavis Staples : chant
Judy Collins : chant
Damian Rice : chant, harmonium
Dirk Powell : guitare, piano, basse, violon
Gabriel Harris : percussions

Titres

1.01. God Is God
1.02. There But For Fortune
1.03. Freight Train
1.04. Blackbird
1.05. She Moved Through The Fair
1.06. Catch The Wind
1.07. Hard Times Come Again No More
1.08. Deportee (Plane Wreck At Los Gatos)
1.09. Seven Curses
1.10. Swing Low, Sweet Chariot
1.11. Oh, Freedom / Ain't Gonna Let Nobody Turn Me Around

2.01. The Water Is Wide
2.02. Don't Think Twice, It's All Right
2.03. House Of The Rising Sun
2.04. She Never Could Resist A Winding Road
2.05. Before The Deluge
2.06. Diamonds & Rust
2.07. Gracias A La Vida
2.08. The Boxer
2.09. The Night They Drove Old Dixie Down
2.10. Forever Young

jeudi 2 novembre 2017

Magenta - Live : On Our Way To Who Knows Where (2012)

Magenta Live On Our Way To Who Knows Where
Magenta - Live : On Our Way To Who Knows Where
(2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

En 2011/2012, Magenta sur scène c'est Christina Booth au chant, Rob Reed aux claviers, Chris Fry à la guitare, Dan Nelson à la basse et Steve Roberts à la batterie. Ces deux derniers musiciens forment aussi la rythmique du groupe gallois Godsticks qui propose une musique faite de metal et de rock progressif. Après la sortie de Chameleon, Magenta est parti sur la route afin de le promouvoir. Son périple le mènera notamment à Vérone, en Italie. Tout laisse à penser que c'est dans cette ville que ce concert a été enregistré. Sur les onze titres retenus, quatre sont extraits du dernier album. Alors que Chameleon m'avait légèrement déçu, ici GlitterballGuernica, Raw et Red prennent toute leur dimension, en particulier les deux derniers cités. Par rapport à ses productions antérieures, le groupe a décidé de mettre en lumière son tout premier album Revolutions en proposant un excellent medley d'une vingtaine de minutes. Autres temps forts, les deux extraits poignants du splendide Home, Towers Of Hope et Demons, ainsi que la tuerie qu'est Metamorphosis où Christina endosse son costume du tueur en série et nous fait revivre ce personnage effroyable. Guitares "gilmouriennes" de Chris et claviers "yessiens" de Rob sont aussi au rendez-vous sur les petites perles de Seven, Gluttony et Pride, tout comme sur le single I'm Alive une nouvelle fois magnifié par la prestation de Christina. Le deuxième disque se referme sur l'inédit en studio When We Were Young empreint de nostalgie qui s'inscrit dans la droite lignée des précédents singles (cf. The Singles). Magenta sur scène, c'est toujours un événement et ce Live : On Our Way To Who Knows Where en est l’illustre témoignage. 

Musiciens

Christina Booth : chant
Rob Reed : claviers
Chris Fry : guitare
Dan Nelson : basse
Steve Roberts : batterie

Titres

1.01. Glitterball
1.02. Gluttony
1.03. I'm Alive
1.04. Guernica
1.05. Revolutions Medley
1.06. Raw

2.01. Red
2.02. Towers Of Hope
2.03. Demons
2.04. Metamorphosis
2.05. Pride
2.06. When We Were Young