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jeudi 25 avril 2019

Víctor Estrada - International Space Music (2014)

Victor Estrada International Space Music
Víctor Estrada - International Space Music (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

"Un être humain doit accepter les conseils donnés par les êtres artificiels (Sauf lorsque ces ordres violent la première loi)". Cette phrase, en français dans le texte, est extraite du troisième album solo de l'artiste espagnol Víctor Estrada. A travers cet International Space Music, il a souhaité rendre un hommage appuyé aux œuvres de l'esprit relatives à la science-fiction (littérature, philosophie, bande dessinée, cinéma, musique, jeux vidéo...). Si on retrouve (avec le plus grand des plaisirs) ses anciens camarades d'Amarok comme Robert Santamaría, Manel Pérez Mayol, Pau Zañartu, Kerstin Kokocinski ou Lidia Cerón, éblouissante sur la dernière partie de l'ambitieuse suite International Space Station, la musique présentée ici est très éloignée de ce que jouait Victor avec le groupe. Elle s'inscrit dans le sillage du krautrock des années 70 par son aspect expérimental et futuriste. Ce courant musical précurseur, né en Allemagne, avait pour chefs de fil Tangerine Dream et Kraftwerk. Joué par Víctor, le thérémine et ses sons étranges apportent une indéniable touche avant-gardiste. Inventé en 1920, il est considéré comme un des plus anciens instruments de musique électronique. Sa particularité est de produire de la musique sans être touché. Souvent utilisé dans les bandes-son des films fantastiques (mais aussi des séries policières comme l'Inspecteur Barnaby), il s'allie à merveille à la thématique générale du disque qui aborde des sujets d'actualité brûlants parmi lesquels l'intelligence artificielle, la place de l'homme dans l'univers ou le transhumanisme ("Vie électrique / Dans un corps parfait / La vie parfaite / Dans un corps électrique"). 

Musiciens

Víctor Estrada : thérémine, basse, guitare, claviers, voix

Robert Santamaría : percussions, guitare acoustique, claviers
Elisenda Feliu Samuel-Lajeunesse : chant, voix
Lidia Cerón : chant, voix
Mark Nicholas Toner : chant, voix
Tania Ablameika : voix
Zhongrong Hu : voix
Adela Milán : chœur
Xavier Cardona : chœur
Pau Zañartu : batterie
Mar Álvarez : percussions
Sebastià Pi : claqué
Santi Gonzálbez : trompette
Manel Pérez Mayol : flûte
Kerstin Kokocinski : hautbois

Titres

01. Profetas I
02. Galaxian 2013
03. International Space Station I
04. International Space Station II
05. International Space Station III
06. International Space Station IV
07. International Space Station V
08. Hubble
09. Profetas II
10. La Vie Électrique
11. Electronic Genesis
12 - Electronic Requiem
13 - Guido Fantoccini


samedi 2 juin 2018

Amarok - Retrospectiva (2007)

Amarok Restrospectiva
Amarok - Retrospectiva (2007)

Pourquoi écouter ce disque ?

Après six albums studios parus entre 1994 et 2004, la formation espagnole Amarok propose en 2007 une compilation intitulée Retrospectiva. Excellente introduction à l'univers si particulier de Robert Santamaría et des siens, ce disque a été intelligemment conçu puisque les seize titres retenus sont présentés dans un ordre chronologique. Ce choix permet de mieux suivre l'évolution musicale du groupe, qui, d'un rock progressif aux influences celtiques et jazz, s'est ouvert, avec le temps, aux musiques du monde. L'intérêt porté aux autres cultures est une constante dans l'œuvre d'Amarok. Ainsi, au fil des albums, les musiciens se sont penchés sur le passé de leurs ancêtres (El Mestre De La Caverna), et ont fait des incursions en terres celtes (Canto Celta), arabes (Gibra'ara) et grecques (Danza De Samotracia). Autre thème récurrent, la nature. Cette dernière se situe au cœur du projet. Déjà, Amarok signifie loup dans la langue inuit. En 1983, après avoir vu le film Un Homme Parmi Les Loups, Robert Santamaría s'était juré de choisir ce nom pour son futur groupe, bien avant la sortie du fameux album du même nom de Mike Oldfield. Très préoccupé par les question environnementales, Robert s'est construit un studio d'enregistrement uniquement alimenté à l’énergie solaire. Somiedo, Tucans Per Tot, El Vuelo Del Pelícano, ou encore M'Goun sont le fruit de cette contemplation. Et que serait Amarok sans ses voix féeriques ? Trois chanteuses se sont succédées, Lídia Cerón que l'on retrouve avec plaisir sur six titres parmi lesquels Prólogo, hommage à la grande Annie Haslam de Renaissance, An Mari Morón au passage plus éphémère mais ô combien symbolique puisqu'elle illumine le magnifique M'Goun ainsi que tout aussi mystérieux Azabel Cuentacuentos, et, enfin, Marta Segura qui apporte une saveur toute hispanique sur quatre autres chansons, dont l'extrait live Dónde Estás Mi Amor enregistré lors du festival Gouveia de 2005. Je ne saurai trop recommander l'écoute de Retrospectiva pour qui voudrait se faire une idée plus précise de ce groupe vraiment original. 

Titres

01. Somiedo
02. Tucans Per Tot
03. Prólogo
04. Canto Celta
05. El Vuelo Del Pelícano
06. El Mestre De La Caverna
07. Gibra'Ara
08. M'Goun
09. Danza De Samotracia
10. Azabel Cuentacuentos - Fragmentos
11. Llagrimes De Tardor
12. La Canción Del Harén
13. Tres Impresiones Para Guitara De Doce Cuerdas
14. Fantasía Breve
15. La Ultima Expedicion (Mezcla Alternativa)
16. Dónde Estás Mi Amor (Conclusión - Directo Gouveia, 2005)

dimanche 24 décembre 2017

Víctor Estrada - Continuo Despertar (2003)

Victor Estrada Continuo Despertar
Víctor Estrada - Continuo Despertar (2003)

Pourquoi écouter ce disque ?

Continuo Despertar est le deuxième album solo du musicien espagnol Víctor Estrada. Il fait suite à Lo Divino En Lo Grosero (2001) qui avait déjà su séduire nos oreilles. Avec ce nouvel opus moins expérimental que le précédent et encore plus fluide, Estrada élargit son champ d'investigation en s'aventurant toujours plus loin dans une multitude de styles musicaux. Inspiré par son maître Mike Oldfield, il jongle avec aisance entre musique de chambre, rock symphonique, jazz, folk et musique celtique. Flûte irlandaise, harpe celtique, bodhrán se dévoilent avec parcimonie durant la longue suite musicale Continuo Despertar qui donne son titre à l'album et qui se divise en onze parties. En supplément, le musicien offre deux parenthèses, l'ode à Selene, ainsi que le chant de Noël Tempus Fugit, belle conclusion à ce disque enchanteur. Des treize musiciens et chanteurs invités, près de la moitié proviennent de la galaxie Amarok : Robert Santamaría bien évidemment, l'ancienne chanteuse du groupe à la voix de soprano Lídia Cerón, Manel Mayol (flûtes), Mireia Sisquella (saxophone), Robert Abella (violon), et le batteur Pau Zañartu.

Musiciens

Víctor Estrada : basse, guitares, programmation

Lídia Cerón : chant
Adela Milán : chant
Xavier Cardona : chant
Manel Mayol : flûtes
Mireia Sisquella : saxophone
Robert Santamaría : piano, guitare, percussions, kanoun, glockenspiel
Josep María Mayol : guitare classique, accordéon diatonique, concertina
Robert Abella : violon
José María Ribelles : harpe celtique
Oscar Zanón : mandoline
Mar Álvarez : percussions
Pau Zañartu : batterie
Pepe Lafuente : caja

Titres

01 à 06. Continuo Despertar
07-08. Selene
09 à 13. Continuo Despertar
14. Tempus Fugit

lundi 30 octobre 2017

Víctor Estrada - Lo Divino En Lo Grosero (2001)

Victor Estrada Lo Divino En Lo Grosero
Víctor Estrada - Lo Divino En Lo Grosero (2001)

Pourquoi écouter ce disque ?

Les amateurs d'Amarok reconnaîtront à ne pas en douter Víctor Estrada, le bassiste et guitariste de cette formation progressive atypique espagnole, en poste depuis l'album Gibra'ara (1998). Lo Divino En Lo Grosero est son premier essai en solo. Disons-le de suite, c'est une agréable surprise. Malgré la diversité stylistique des six titres, la musique demeure fluide et limpide. Estrada, en alchimiste éclairé, propose un savant mélange de rock symphonique de qualité contrebalancé par une musique minimaliste électronique épurée de tout superflu. Si par certains aspects, on pense au projet Life Line Project du néerlandais Erik de Beer, l'influence majeure de l'artiste demeure Mike Oldfield. Une vingtaine de musiciens et chanteurs ont participé à ce projet ambitieux. Parmi eux, ses collègues d'Amarok dont leur ex-chanteuse Lídia Cerón, le flûtiste Manel Mayol, la saxophoniste Mireia Sisquella, le violoniste Robert Abella et l'incontournable Robert Santamaría qui joue ici du piano, de l'accordéon ainsi que du glockenspiel. Le titre de fin Je pense à mon amour est une belle curiosité. Comme son titre l'indique, il est chanté dans la langue de Molière par Elisenda Feliu Samuel-Lajeunesse. Une ambiance club de jazz, proche de l'univers de Twin Peaks, a été imaginée pour l'adaptation de ce poème de Verlaine.

Musiciens

Víctor Estrada : guitares, programmation

Robert Santamaría : piano, accordéon, glockenspiel
Lídia Cerón : chant
Xavier Cardona : chant
Mario Espel : chant
Jaume Gimenez : chant
Elisenda Feliu Samuel-Lajeunesse : chant
Francesco Castillo : hautbois
Manel Mayol : flûtes
Marc Egea : flabiol
Mireia Sisquella : saxophone
Robert Abella : violon
Francina Turón : violoncelle
José Maria Ribelles : harpe celtique
Lluis Gomez : guitare
Josep Maria Mayol : basse
Manel Vega : contrebasse
Mar Alvarez : percussions
Pepe Lafuente : batterie

Titres

01. Babette
02. X
03. Divine
04. Lo Divino En Lo Grosero
05. Je Pense A Mon Amour

mardi 8 août 2017

Carlos Gallego y Robert Santamaría - El Estigma De Caín : Observaciones Del Señor Fantasía (2001)

Carlos Gallego Robert Santamaría El Estigma De Caín
Carlos Gallego y Robert Santamaría -
El Estigma De Caín : Observaciones
Del Señor Fantasía (2001)
Étrange album que cet El Estigma De Caín : Observaciones Del Señor Fantasía conçu et interprété par Carlos Gallego et le fondateur de la formation progressive espagnole Amarok, Robert Santamaría.

Les deux musiciens se sont inspirés de la malédiction divine affligée à Caïn pour écrire cette fable théâtrale imaginaire dans laquelle ils ont laissé libre cours à leur inspiration. De l'aveu même de Robert, jamais il ne retrouvera par la suite un telle liberté créatrice. Tout leur semblait alors possible, sans aucune limite. Cet état d'esprit évoque l’époque du rock progressif naissant des années 60-70. Et la musique s'en ressent. En toute insouciance, les deux amis se sont fait plaisir et ont produit ainsi une œuvre originale trouvant sa source dans un rock progressif bucolique agrémenté de jazz et de musique traditionnelle espagnole.

L'album se divise en trois actes comportant chacun trois scènes. Si Carlos occupe le rôle principal, il est secondé aux vocaux par celles qui demeureront les voix emblématiques d'Amarok : Lídia Cerón et Marta Segura. A ce moment-là, Marta n'a pas encore sorti d'album avec Amarok. Il faudra attendre l'année suivante et Mujer Luna. Elle ne quittera plus par la suite son nouveau groupe d'adoption. Quant à Lídia, c'est elle qui illumine leurs premiers albums, d'Els Nostres Petits Amics (1994) à Gibra'ara en 1998.

A leurs côtés, une belle brochette d'invités sont venus étoffer l'offre musicale. Tous ont ou auront un rôle prépondérant au sein d'Amarok. Que ce soit le violoniste Robert Abella, le batteur Pau Zañartu, la saxophoniste Mireia Sisquella ou encore Manel Mayol à la flûte traversière. 

Malgré ce que laisse supposer l'intitulé, il n'y aura pas de suite à cet opus. Il demeure donc encore aujourd'hui un supplément à la fois inédit et indispensable à la discographie d'Amarok, un des meilleurs, si ce n'est le meilleur, groupe de rock progressif de la péninsule ibérique.

Musiciens


Carlos Gallego : chant, guitares, basse, percussions
Robert Santamaría : chant, claviers, guitares, saz, kanun, basse, glockenspiel, percussions

Lídia Cerón : chant
Marta Segura : chant
Robert Abella : violon
Manel Mayol : flûte traversière
Mireia Sisquella : saxophone
Pau Zañartu : batterie

Titres


01. Bienvenidos A La Luna, parte I
02. Caín Frente A La Tormenta
03. Paz
04. Confidencias A La Noche
05. Mar Allá
06. Tormenta
07. Juego
08. Parto
09. Cancion Para La Niña Gitana
10. Nana Antes De Un Viaje
11. Hazlo Tu Mismo
12. Bienvenidos A La Luna, parte II

jeudi 5 janvier 2017

Amarok - Gibra'ara (1998)

Amarok - Gibra'ara
Amarok - Gibra'ara (1998)
Avec Gibra'ara, son troisième album, la formation espagnole Amarok, conduite par Robert Santamaría, prend son envol. 

Marqué par les départs successifs d'Asy Guerrero (guitares), d'Alfredo Arcus (batterie) et de Joan Morera (violon), Amarok s'enrichit de deux nouveaux arrivants qui deviendront des personnages clé de son histoire. Il s'agit du flûtiste Manel Mayol originaire de Majorque, et du bassiste Victor Estrada. 

Santamaria a conçu Gibra'ara comme une œuvre symphonique saupoudrée d'une délicate couche de musiques progressive et folk. Ici, pas, ou peu, de synthétiseurs, ni de batterie, les instruments acoustiques ont été privilégiés. L'esprit pastoral qui se dégage de l'ensemble n'est pas sans rappeler l'ex-Genesis Anthony Phillips, influence fièrement revendiquée. 

Gibra'ara est dédié au culte de la Terre nourricière, source de vie. Les trois autres éléments sont également mentionnés à travers de La Danza De Los Murciélagos (Air), le futur classique El Mestre De La Caverna (Feu), Laberintos De Piedra et Merla Aquàtica (Eau). 

Santamaria et sa bande signent là un album brillant, porté une nouvelle fois par le chant si gracieux de la douce Lídia Cerón aux nombreuses capacités enfin dévoilées. 


Musiciens


Lídia Cerón : chant
Robert Santamaría : piano, claviers, guitare, percussions
Victor Estrada : basse, guitare
Manel Mayol : flûtes, didgeridoo, chœurs
Magno Maccaferri : violon
Juan A. Arteche : percussions
Jordi Vallverdú : percussions
Mauricio Antón : percussions
Manel Sesé : percussions
Kerstin Kococinski : hautbois, cor anglais
Dolors Vidal : violoncelle

Titres


01. Laberintos De Piedra
02. El Mestre De La Caverna
03. La Danza De Los Murcélagos
04. Merla Aquàtica
05. Tormenta
06. Por La Senda De Los Cerezos En Flor
07. Gibra'ara
08. Al Otro Lado
09. Laberintos De Piedra (Conclusión)

mercredi 23 mars 2016

Amarok - Canciones De Los Mundos Perdidos (1995)

Amarok Canciones De Los Mundos Perdidos
Amarok - Canciones
De Los Mundos Perdidos (1995)
Après un Els Nostres Petits Amics des plus prometteurs, Canciones De Los Mundos Perdidos est sans aucun doute le disque d'Amarok le plus influencé par la musique celtique. 

Initialement paru en 1995, il bénéficiera en 2008 d'une réédition comprenant quatre documents d'archives supplémentaires. Insatisfait du résultat initial, Robert Santamaría en a profité pour réaliser quelques rajouts et modifications avec les musiciens du groupe de 2008. 

Rétrospectivement, Canciones De Los Mundos Perdidos peut être perçu comme un album d'hommages, que ce soit à la nature, aux mondes merveilleux et à leurs concepteurs, ou à la reine du prog, Annie Haslam.

Dès le morceau d'ouverture, Prólogo, avec les folles envolées lyriques de Lídia Cerón, s'annonce comme un hommage marqué au fameux Prologue de Renaissance. En 1972, ce titre ouvrait l'album du même nom de ce groupe devenu mythique. C'était son premier avec Annie Haslam au chant principal. Tant de maîtrise vocale avait alors impressionné le public de l'époque à la recherche de nouveaux horizons musicaux auxquels répondait le courant progressif. 

En fidèle héritier de ses années magiques, Amarok propose avec Canciones De Los Mundos Perdidos une invitation à un Ailleurs, terre mystérieuse imaginée par une myriade d'écrivains parmi lesquels J.R.R. Tolkien et Robert Holdstock. Déjà, le titre même de l'album s'inspire d'une œuvre du célèbre père de Bilbo, Gandalf et Gollum. Un hommage plus appuyé lui est rendu avec l'hymne elfique Homenaje A J.R.R. Tolkien. El Viejo Lugar Prohibio est une fresque directement inspirée des livres de Robert Holdstock, un des pères de la fantasy mythique. Ici, rites païens et rythmes primitifs célèbrent une nature idéalisée à l'état pur. 

Cette nature sanctifiée, nous la retrouvons notamment dans El Vuelo Del Pelicano. Ce morceau, enveloppé d'une discrète guitare oldfieldienne, dépeint l'envol des pélicans au-dessus de la baie de Mochina au sud du Venezuela. A la même époque, une autre baie, située dans le nord de l'Irlande, avait inspiré Iona, cousins éloignés d'Amarok. Il s'agissait de Murlough Bay qui a donné son nom à une de leurs chansons de l'album Beyond These Shores. Située bien plus au nord, l'île Spitzberg regroupe quelques 3000 habitants. Els Darrers Caçadors narre la dure vie des chasseurs de renards dans cette terre plutôt inhospitalière. 

Canciones De Los Mundos Perdidos marque la fin d'une époque pour Amarok. Robert et Lídia vont être amenés à se séparer de certains musiciens. D'autres vont arriver et engager le groupe dans une nouvelle orientation musicale encore plus ouverte sur le monde.

Amarok Canciones De Los Mundos Perdidos
Amarok - Canciones
De Los Mundos Perdidos (2008)

Musiciens


1995
Lídia Cerón : chant
Robert Santamaría : claviers, guitare, glockenspiel
Asy Guerrero : guitare classique
Manel Sesé : percussions
Joan Morera : violon
Kerstin Kokocinski : hautbois
Alfredo Arcus : batterie

1992-1995 (Archives)
Lídia Cerón : chant
Robert Santamaría : claviers, guitare, glockenspiel, basse chœurs
Kartar : tabla
Juan Muñoz : chœurs
Eulàlia Hernández : chœurs
Núria Bosch : chœurs

2008
Robert Santamaría : claviers, guitare, percussions
Manel Mayol : flûtes
Mireia Sisquella : saxophone
Marta Segura : chœurs
Pablo Tato : guitare électrique
Victor Estrada : basse, thérémine

Titres


01. Prólogo
02. Canto Celta

Mochima
03. El Vuelo Del Pelican
04. Cuevas Submarinas
05. Islas

06. Els Darrers Caçadors
07. Naufrags
08. Danza Y Lamento
09. Bolero
10. Homeanje A J.R.R. Tolkien
11. El Viejo Lugar Prohibido

Archivos
12. Esquí De Fondo
13. Los Bosques De Irati
14. El Ciclo Del Tiempo
15. Sólto Faltas Tú

samedi 19 mars 2016

Amarok - Els Nostres Petits Amics (1994)

Amarok Els Nostres Petits Amics
Amarok - Els Nostres Petits Amics
(1994)
Amarok signifie "loup" en langue inuit. Dans l'univers des musiques progressives, Amarok désigne également un album de Mike Oldfield de 1990, un groupe polonais actif au début des années 2000, et, surtout, un groupe espagnol conduit par le compositeur multi-instrumentiste Robert Santamaría depuis 1989.

Santamaría n'est pas Espagnol, il est Vénézuélien de naissance. Il a découvert, dans son pays natal, le rock progressif à l'age de 13 ans à travers les albums de Yes, Pink Floyd, Jethro Tull et Emerson, Lake & Palmer. Ses modèles étaient alors Rick Wakeman et Keith Emerson. En 1978, il achète son premier synthétiseur, puis fonde l'année suivante son premier groupe, Parthenon, avec le batteur Juan Carlos Ballesta.  

Il poursuit en parallèle des études en paléontologie. A la fin des années 80, il s'installe en Espagne, plus exactement en Catalogne. Durant cette période, il découvre Enya, véritable révélation. Il en est désormais certain, son prochain groupe comprendra une femme au chant principal ou ne sera pas. Miracle ! En 1989, il rencontre Lídia Cerón, jeune chanteuse soprano. C'est un coup de foudre immédiat qui donne naissance à Amarok. 

Robert avait ce nom en tête depuis qu'il avait vu le film Never Cry Wolf (Un Homme Parmi Les Loups) en 1983. Tournée en Arctique, cette fable écologique explore la culture inuit ainsi que son rapport à la nature, dont sa relation avec les loups et autres animaux sauvages. 

Ce n'est qu'en 1994 qu'Amarok sort en autoproduction son premier album, Els Notres Petits Amics (Nos Petits Amis). Ce titre, inspiré d'une chanson de l'ex-Genesis Anthony Phillips, correspond à merveille à l'environnement dans lequel évolue le couple. La pochette, réalisée par un ami, illustre leur maison située au cœur de la campagne catalane. C'est ici qu'ils ont construit leur propre studio d'enregistrement fonctionnant uniquement à l'énergie solaire.

Lídia chante (en catalan) sur six des onze titres, les autres étant des instrumentaux. Robert joue des claviers et d'une multitude de percussions comme du glockenspiel, du marimba ou du bongo. Ils sont accompagnés de Manuel Sesé aux autres percussions, Alfredo Arcusa à la batterie, Joan Morera au violon, Asy Guerrero à la guitare classique et Kerstin Kokocinski au hautbois. 

De manière générale, la musique est aérienne, bucolique, voire légèrement naïve. D'ailleurs, Robert aura souvent l'occasion de constater que le disque a tendance à être classé au rayon "Enfants" chez les disquaires. La nature est au centre de cette œuvre. Somiedo, longue pièce intrumentale conduite par un piano poétique, célèbre le loup des Asturies. Toucans du Venezuela (Tucans Per Tot), marmottes (La Vall De Les Marmotes), caméléon (Camaleó I Prisma) et autres petits amis à plumes au chant joyeux font des apparition de-ci de-là au fil du disque. 

Première pierre d'un groupe toujours en activité de nos jours, Amarok apparaît comme un cousin éloigné de Iona avec lequel il partage toute une série de points communs (chant féminin, leaders multi-instrumentistes, musique progressive teintée d'influences ancestrales et d'ailleurs, utilisation d'instruments traditionnels...).

Musiciens


Lídia Cerón : chant
Robert Santamaría : claviers, percussions
Asy Guerrero : guitare classique
Alfredo Arcusa : batterie, percussions
Manuel Sesé : percussions
Joan Morera : violon
Kerstin Kokocinski : hautbois

Titres


01. Tucans Per Tot
02. Amarok Part I
03. Okavango
04. Migracions
05. Somiedo
06. Sols Un Desig
07. La Vall De Les Marmotes
08. Al Gel Blau De La Glacera
09. Retorn
10. Camaleó I Prisma
11. Okavango Final