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vendredi 21 octobre 2022

Pink Floyd - Hey Hey Rise Up (2022)

Pink Floyd Andriy Khlyvnyuk Hey Hey Rise Up
Pink Floyd - Hey Hey Rise Up (2022)

Pourquoi écouter ce disque ?

Le 8 avril 2022, à la surprise générale, Pink Floyd publie une nouvelle chanson. Ce n'était pas arrivé depuis 2014 et The Endless River. Il aura fallu une guerre monstrueuse pour que David Gilmour réactive le Floyd soutenu par son complice Nick Mason. Lorsque la Russie envahit l'Ukraine en février 2022, le monde est figé. Une guerre d'une intensité sans précédent sur le continent européen depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale s'ensuit. Gilmour qui a une belle-fille et des petits-enfants ukrainiens décide donc d'agir pour le rétablissement de la paix et apporte un soutien sans faille au peuple ukrainien. Dès le 11 mars, il coupe l'accès en streaming à la Russie et au Belarus de tous ses enregistrements en solo et de ceux de Pink Floyd après 1987. Touché par le chanteur du groupe Boombox, Andriy Khlyvnyuk qui interprète a capella, en tenue militaire, devant la cathédrale Sainte-Sophie de Kiev, un chant patriotique composé durant la guerre de 14-18, il lui demande l'autorisation d'utilisé sa voix pour l'inclure dans une chanson inédite dont les fonds récoltés serviront à aider les victimes ukrainiennes de la guerre. Celui-ci accepte. La chanson devient Hey Hey Rise Up, un nouvel ovni dans la carrière de Pink Floyd puisque ce morceau ne ressemble à aucun autre. Il est couplé d'une nouvelle version de A Great Day For Freedom, à l'origine parue sur The Division Bell (1994). Sur cette version épurée, sont seuls crédités David Gilmour, Nick Mason et le regretté Richard Wright, ainsi que les trois choristes qui avaient accompagné le groupe durant leur tournée de l'époque, Sam Brown, Durga McBroom et Claudia Fontaine. Cette chanson à l'ambiance romantique évoquait les inquiétudes de Gilmour sur les conséquences de la chute, toute récente, du mur de Berlin. Contrairement à Roger Waters, Gilmour a toujours était très discret sur ses engagements politiques. Cette guerre en Ukraine met en exergue la rivalité entre les deux hommes qui prend ainsi une dimension géopolitique. Du jamais vu dans l'histoire du rock. En soutenant fermement le peuple ukrainien, Gilmour répond à un Waters qui apparait aujourd'hui comme un pro-russe (les Polonais ont annulé récemment deux de ses concerts dans leur pays). Choisis ton camp, camarade ! Waters paye ses ambiguïtés face à l'annexion de la Crimée en 2014 et ses positions sur le régime de Poutine. Une semaine avant l'invasion, il balayait d'un revers de la main les rumeurs, les qualifiant de propagande contre la Russie. Et ce ne sont pas ses déclarations tordues après l'invasion qui ont calmé les esprits. Qualifiant tout de même Poutine de "gangster", il ose mettre sur un même plan le pays envahit et son envahisseur, rejetant une grande partie de la faute sur les Occidentaux (son obsession depuis des décennies) du fait de leur aide militaire aux... Ukrainiens. Selon lui, tout irait mieux si l'Ukraine était désarmée face à son ennemi. Une paix serait à coup sûr signée. Il oublie juste de préciser qu'un pays indépendant serait rayé de la carte. Aujourd'hui, il s'étonne d'être sur des listes noires d'organisations clandestines ukrainiennes et se fait passer pour une victime en criant, à qui veut l'entendre, que le gouvernement ukrainien souhaite l'assassiner. Triste dérive (prévisible) pour un artiste aussi talentueux. C'est pourquoi, au final, je préfère nettement plus la démarche d'un Gilmour, même si, je dois l'avouer, j'aurais préféré que Hey Hey Rise Up sorte sous son seul nom. Mais il est évident que cela aurait eu beaucoup moins d'impact si cela n'avait pas été signé Pink Floyd. 

Musiciens 


David Gilmour : chant, guitares, claviers
Nick Mason : batterie
Rick Wright : claviers (2)

Andriy Khlyvnyuk : chant (1)
Guy Pratt : basse (1)
Nittin Sawhney : claviers (1)
Romany Gilmour : chœurs (1)
Veryovka Folk Song and Dance Ensemble : chorale (sample) (1)
Sam Brow : chœurs
Claudia Fontaine : chœurs
Durga McBroom : chœurs

Titres

01. Hey Hey Rise Up
02. A Great Day For Freedom 2022

Vidéos

Hey Hey Rise Up : lien vidéo ici

An
Andriy Khlyvnyuk : lien vidéo ici

mardi 4 mai 2021

Pink Floyd - The Endless River (2014)

Pink Floyd The Endless River
Pink Floyd - The Endless River (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

The Endless River ou l'adieu poignant à un ami. Lorsque le 5 juillet 2014, un tweet de Polly Samson, femme de David Gilmour, annonce la sortie prochaine d'un nouvel album de Pink Floyd, la surprise est énorme. Personne ne s'y entendait, rien n'avait fuité dans la presse ou les réseaux sociaux. Et pourtant, les deux Floyd restant, Gilmour et Nick Mason, travaillaient sur ce projet depuis 2012. La perte de leur ami, le claviériste Rick Wright, le 15 septembre 2008 a été un grand choc émotionnel. Dès lors, ils n'ont cessé de chercher à revaloriser sa place dans l'œuvre du groupe, en particulier les dernières années, celles de l'ère Gilmour. Viré en 1979 lors de l'enregistrement de The Wall, il est réintégré en 1985 comme simple musiciens de sessions. Lorsque paraît en 1987 A Momentary Lapse Of Reason, son nom apparaît aux côtés des musiciens invités et il n'a pas droit à sa photo dans le livret. En 2011, lors de la réédition de l'album remasterisé, il est enfin crédité comme membre à part entière du Floyd devenu trio sur les photos. The Endless River s'inscrit dans cette continuité. Conçu comme une symphonie floydienne, ce disque a été construit à partir d'enregistrements datant de l'époque de The Division Bell (1994). Une vingtaine d'heures n'avaient pas été utilisées et ont été retravaillées. Il en est sorti dix-huit morceaux, essentiellement des instrumentaux, regroupés en quatre mouvements décrits de la manière suivante par Phil Manzarena, ex-Roxy Music et coproducteur de l'album : "La porte claque, et vous les entendez marcher sur le gravier, près de la péniche, nos trois héros ; ils montent à bord de l'Astoria [la péniche-studio de Gilmour] et commencent à jammer. C'est le premier mouvement. Dans le deuxième, le bateau décolle. On est dans l'espace. Ils arrivent ensuite sur une planète où tout est acoustique [c'est le troisième mouvement]. Puis il y a cette fin au cours de laquelle ils reviennent [le quatrième et dernier mouvement]". Moments particulièrement émouvants, le tout premier morceau, Things Left Unsaid sur lequel on entend d'abord la voix de Rick, puis celle de David, suivie par celle de Nick, ainsi que Autumn '68. Ici, a été utilisé un vieil enregistrement de Rick datant de juin 1969 alors qu'il jouait sur le grand orgue du Royal Albert Hall équipé d'environ 10 000 tuyaux. Le reste de l'album ruisselle de petits moments magiques évoquant les grandes heures de ce groupe à part, unique dans l'histoire du rock. The Endless River referme solennellement sa discographie mais, pour autant, malgré ses qualités, il ne s'agit pas à proprement parlé d'un "vrai" album. Personnellement, je le considère comme une sorte de hors-série, au même titre que More et Obscured By Clouds sortis respectivement en 1969 et 1972. Au final, c'est la disparition tragique du discret Rick qui aura mis un terme à cette odyssée sensationnelle, et non pas les départs de Syd Barrett ou Roger Waters qui semblaient pourtant irremplaçables. 

Musiciens

David Gilmour : chant, guitares, basse, claviers, percussions
Rick Wright : claviers
Nick Mason : batterie, percussions

Bob Ezrin : claviers, basse
Jon Carin : claviers
Damon Iddins : claviers
Anthony Moore : claviers
Guy Pratt : basse
Andy Jackson : basse, effets
Youth : effets
Gilad Atzman : saxophone, clarinette
Durga McBroom : chant
Louise Marshall : chant
Sarah Brown : chant
Stephen Hawking : voix

Helen Nash : cordes
Honor Watson : cordes
Victoria Lyon : cordes
Chantal Leverton : cordes

Titres

01. Things Left Unsaid
02. It's What We Do
03. Ebb And Flow
04. Sum
05. Skins
06. Unsung
07. Anisina
08. The Lost Art Of Conversation 
09. On Noodle Street 
10. Night Light
11. Allons-y (1)
12. Autumn '68
13. Allons-y (2)
14. Talkin' Hawkin'
15. Calling 
16. Eyes To Pearls 
17. Surfacing
18. Louder Than Words

Vidéos

Louder Than Words : lien vidéo ici

jeudi 6 août 2020

Pink Floyd - Delicate Sound Of Thunder (1988)

Pink Floyd Delicate Sound Of Thunder
Pink Floyd - Delicate Sound Of Thunder (1988)

Pourquoi écouter ce disque ?

18 juillet 1989. Stade Vélodrome. Marseille. Pink Floyd donne le dernier concert de son immense tournée commencée le 9 septembre 1987. J'y étais. J'avais quinze ans. Mes copines Magali et Valérie m'avaient sorti de ma campagne provençale, direction la cité phocéenne. J'étais complètement émerveillé, impressionné aussi. Un monde s'ouvrait à moi. Trente ans après, je m'en souviens comme si c'était hier. En mémoire de cette soirée inoubliable, il me semblait évident de consacrer le millième article de ce blog à l'album live issu de cette tournée, Delicate Sound Of Thunder. Dire que personne ne croyait en leur retour après le départ de Roger Waters, pas même leur maison de disque. En un album et une tournée, David Gilmour, Nick Mason et Rick Wright ont tout balayé sur leur passage, réduisant à néant les géants du moment, Michael Jackson, Madonna, U2, Depeche Mode, The Cure et Simple Minds. Ils ont démontré par la puissance de leurs shows qu'ils étaient au-dessus, intouchables. Seuls pouvaient rivaliser les Rolling Stones ou Jean-Michel Jarre. Symbole absolu de cette suprématie, Delicate Sound Of Thunder a été le premier disque joué dans l'espace, emporté par des cosmonautes soviétiques. Shine On Your Crazy Diamond, Wish You Were Here, Comfortably Numb résonneront à tout jamais dans ma tête. Ce soir-là, en hommage au Bicentenaire de la Révolution française, Gilmour, impérial, exécutera quelques notes de La Marseillaise, on ne pouvait rêver meilleur endroit. Wright me fascinait par son élégance, son aspect "gentleman", tandis que Mason trônait fièrement derrière ses fûts. La rumeur disait même que le rameur apparaissant dans la vidéo de Sign Of Life était Waters. Impensable, il s'agissait en fait du gardien de l'Astoria, la péniche de Gilmour amarrée sur la Tamise. Si les autres musiciens, Jon Carin, Tim Renwick, Guy Pratt et Scott Page étaient tous au top, celui qui remportait la palme à mes yeux était le percussionniste Gary Wallis au jeu visuel impressionnant, sautant dans tous les sens. Quant aux choristes Margaret Taylor, Rachel Fury et Durga McBroom, quelles voix, quelle prestance ! Leur interprétation monumentale de The Great Gig In The Sky figure parmi les moments de grâce du spectacle tandis que One Of These Days signe le retour du fameux cochon volant. Learning To Fly, Time, Sorrow, Us And Them... And after all we're only ordinary men...

Musiciens

David Gilmour : chant, guitares
Rick Wright : claviers, chant
Nick Mason : batterie

Jon Carin : claviers, chant
Tim Renwick : guitares, chant
Guy Pratt : basse, chant
Gary Wallis : percussions
Scott Page : saxophone
Margaret Taylor : chant
Rachel Fury : chant
Durga McBroom : chant

Titres

1.01. Shine On You Crazy Diamond
1.02. Learning To Fly
1.03. Yet Another Movie
1.04. Round And Around
1.05. Sorrow
1.06. The Dogs Of War
1.07. On the Turning Away

2.01. One Of These Days
2.02. Time
2.03. Wish You Were Here
2.04. Us And Them
2.05. Money
2.06. Another Brick In The Wall (Part 2)
2.07. Comfortably Numb
2.08. Run Like Hell


dimanche 3 mai 2020

Pink Floyd - The Later Years 1987-2019 (2019)

Pink Floyd The Later Years
Pink Floyd - The Later Years 1987-2019 (2019)

Pourquoi écouter ce disque ?

En 2019, Pink Floyd a présenté un somptueux coffret comprenant pas moins de seize disques (5 CD, 6 Blu-Rays, 5 DVD) retraçant les dernières années du groupe, celles de l'ère Gilmour. Pour les bourses plus modestes, une compilation de l'ensemble est proposée en parallèle. Elle compte douze titres parmi lesquels les meilleurs de sa longue carrière : Us And Them, Wish You Were Here, Comfortably Numb, Sorrow ou encore High Hopes. Afin de mettre en valeur cette période cruciale, plusieurs options ont été choisies. A Momentary Lapse Of Reason a été remixé et revisité, laissant une plus grande place à Nick Mason, à l'époque plutôt effacé, voire absent. Les sessions d'enregistrement de The Division Bell mettent, quant à elles, plus en avant l'apport de Richard Wright. On a droit aussi aux répétitions de la tournée Pulse (le trop rare Lost For Words), à deux remix du live Delicate Sound Of Thunder, ainsi qu'à trois extraits du fameux concert caritatif à Knebworth en 1990. Il avait réuni quelques unes des plus grandes stars du rock de l'époque : Paul McCartney, Eric Clapton, Elton John, Robert Plant, Phil Collins, Genesis, Status Quo ou encore Dire Straits. Le show du Floyd avait été exceptionnel sur deux points. La saxophoniste Candy Dulfer les avait rejoints sur scène pour un Shine On Your Crazy Diamonds divin. Pour la première fois depuis l'enregistrement de Dark Side Of The Moon, Clare Torry, à qui on doit l'envolée céleste de The Great Gig In The Sky, participait aux chœurs, aux côtés de Sam Brown et Durga McBroom, elles aussi figures emblématiques du Floyd au féminin. Si cette simple compilation suscite quelques frustrations, elle a le mérite d'exister. J'espère avant tout que les CD du coffret seront prochainement vendus séparément, ce qui, d'après certaines sources, serait prévu. A suivre...

Titres

01. Shine On You Crazy Diamond, Parts 1-5 (Live At Knebworth 1990)
02. Marooned Jam (The Division Bell Sessions)
03. One Slip (2019 Remix)
04. Lost For Words (Pulse Tour Rehearsal) 
05. Us And Them (Delicate Sound Of Thunder 2019 Remix)
06. Comfortably Numb (Live At Knebworth 1990)
07. Sorrow (2019 Remix)
08. Learning to Fly (Delicate Sound Of Thunder 2019 Remix)
09. High Hopes (Early Version) (The Division Bell Sessions)
10. On The Turning Away (2019 Remix)
11. Wish You Were Here (Live At Knebworth 1990)
12. Run Like Hell (Delicate Sound Of Thunder 2019 Remix)

dimanche 16 décembre 2018

Dave Kerzner - New World (2015)

Dave Kerzner New World
Dave Kerzner - New World (2015)

Pourquoi écouter ce disque ?

Jusqu'à ce qu'il s'illustre en solo, Dave Kerzner s'était fait un nom dans le milieu des musiques progressives pour son travail aux côtés de Simon Collins (fils de Phil) puis de leur groupe commun Sound Of Contact. Sa société d’échantillonnage musical Sonic Reality, fondée en 1996 et basée à Miami, connaissait aussi une certaine notoriété. Son ambitieux projet New World va lui permettre d'amplifier sa renommée en lui donnant le statut d'artiste à part entière. Sorti en édition simple fin 2014, New World est proposé dans une édition deluxe bien plus captivante en début d'année suivante. Ce concept album raconte la vie d'un personnage appelé The Traveler, perdu dans le désert d'un monde futuriste où l'humanité survit à l'intérieur de dômes. Plus largement, il s'agit d'une métaphore cherchant à illustrer le parcours intérieur des êtres en quête d'une lumière salvatrice dans le fin fond des ténèbres. En version deluxe, l'histoire est contée dans son intégralité, portée par une musique ingénieuse et luxuriante, proche des univers sonores de David Gilmour ou d'Alan Parsons. A lui seul, ce disque résume les cinquante dernières années du rock progressif. En effet, sont présents en guests des musiciens ou chanteurs ayant collaboré à ses formations les plus emblématiques : Steve Hackett (Genesis), Keith Emerson (ELP), Billy Sherwood (Yes), Durga McBroom (Pink Floyd), Simon Phillips (Toto), Jason Scheff (Chicago), Francis Dunnery (It Bites) Nick D'Virgilio (Spocks Beard), Colin Edwin (Porcupine Tree), David Longdon (Big Big Train) et l'irresistible Heather Findlay (Mostly Autumn) avec laquelle Kerzner fondera Mantra Vega quelques mois plus tard... Impressionnant casting pour un disque incontournable !

Musiciens

Dave Kerzner : chant, claviers, sound design 

Fernando Perdomo : guitares, basse
Nick D’Virgilio : batterie 
Steve Hackett : guitares
Francis Dunnery : guitares
Russ Parrish : guitares 
Colin Edwin : basse 
Billy Sherwood : basse
Keith Emerson : claviers 
Simon Phillips : batterie
Durga McBroom : chant 
Lorelei McBroom : chant 
Jason Scheff : chant
David Longdon : chant 
Heather Findlay : chant
Emily Lynn : chant 
Lara Smiles : chant
Maryem Tollar : chant 
Christine Leakey : chant 
Ana Cristina : chant
Satnam Ramgotra : tablas

Titres

1.01. Stranded (Pt 1-5) 
1.02. Into The Sun 
1.03. The Lie)
1.04. The Traveler 
1.05. Secret
1.06. Reflection
1.07. Under Control
1.08. Premonition Suite
1.09. In The Garden
1.10. The Way Out
1.11. Recurring Dream

2.01. Biodome
2.02. Crossing Of Fates
2.03. Theta
2.04. My Old Friend
2.05. Ocean Of Stars
2.06. Solitude
2.07. Nothing 
2.08. Erased
2.09. Realign
2.10. Nexus
2.11. New World 
2.12. Redemption (Stranded Pt 6-10)