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lundi 24 octobre 2022

Jack Or Jive - Prayer (1991)

Jack or Jive Prayer
Jack Or Jive - Prayer (1991)

Pourquoi écouter ce disque ?

Jack Or Jive, un groupe qui ne ressemble à aucun autre. S'il fallait absolument faire une comparaison, ce serait avec Cocteau Twins, époque Treasure. On les aime ou on les déteste, il n'y a pas de juste milieu. Mais qui sont-ils ? Formé en 1989, dans la région d'Osaka au Japon, ce duo réuni Makoto Hattori et celle qui deviendra son épouse en 1992, la mystérieuse Chako. Telle une pythie, ses vocalises étranges et oniriques, improvisées dans un langage imaginaire, parfois aussi en anglais ou en japonais, sont à la base des compositions. Lui s'occupe des ambiances, de l'instrumentation très minimaliste (nappes synthétiques, percussions, piano). Ensemble, ils présentent, en 1990, une première démo enregistrée intégralement à la maison, Expatriation. D'abord distribuée uniquement chez un disquaire d'Osaka, ils attirent l'attention d'un nouveau label allemand, l'éphémère Dradomel. Conscients de la pauvreté de la production, ils réenregistrent tout le disque qui paraît, l'année suivante, sous le titre de Prayer. Le label nantais Prikosnovenie le rééditera en 1999 avec une nouvelle pochette, celle présentée ici, et quatre titres inédits. Héritiers d'un peuple hanté par le feu nucléaire, leur œuvre avant-gardiste désoriente. Aux ambiances crépusculaires, se mêle une dimension spirituelle, entraînant des compositions longues et contemplatives. Entre tradition millénaire et modernité, Prayer annonce une carrière prometteuse pour Jack Or Jive qui, paradoxalement, connaîtra un plus grand succès en dehors des frontières de son pays natal.

Musiciens

Chako : chant, instruments
Makoto Hattori : instruments

Titres

01. Worry About The Country
02. A Prayer
03. The Cosmic Rays
04. For Children's Future
05. We Lost
06. 37°C
07. The Earth
08. Prayers

Bonus 1999
09. Ko-Kashita
10. Black Mountains
11. Non
12. The Last X'Mas

Vidéos

A Prayer : lien vidéo ici


Worry About The Country : lien vidéo ici

dimanche 3 avril 2022

XVIIe Vie - La Prana (1996)

XVIIe Vie La Prana
XVIIe Vie - La Prana (1996)

Pourquoi écouter ce disque ?

Du côté des fées... XVIIe Vie est né à la fin des années 80 de la rencontre entre la chanteuse Karine (Mérat) et le guitariste Franck, tous deux fascinés par la féérie, les légendes, les mythes et le merveilleux. Leur duo se nomme d'abord Derniers Chemins d'Automne, puis devient XVIIe Vie suite à l'arrivée de Michel (Kovalski), artiste d'origine polonaise déclamant ses poèmes dans sa langue natale. Leur univers musical fait de mystères ne pouvait qu'attirer l'attention du label Prikosnovénie qui les signe pour un premier album. La Prana, terme désignant l'énergie solaire absorbée par les esprits puis redistribuée au monde physique, sort en 1996. Il se compose de quinze courtes pièces musicales, les plus longues atteignant les trois minutes, où guitare acoustique, percussions et voix angélique dominent. Véritable fenêtre ouverte vers un Ailleurs enchanteur, on pense à Dead Can Dance pour l'alternance entre chant féminin et voix masculine, ainsi qu'aux Cocteau Twins pour les guitares cristallines et l'atmosphère éthérée, en particulier sur le charmant Frozen Legend. Le trio puise aussi son inspiration dans les œuvres picturales des illustrateurs britanniques Brian Froud, célèbre pour son travail sur les fées et les gobelins, et Alan Lee, bien connu des amateurs de Tolkien. Cette invitation à la rêverie sera suivie d'un second opus, Llewella, tout aussi contemplateur, mais plus abouti.

Musiciens

Karine : chant, percussions, claviers
Michel : voix, guitare
Franck : guitares, claviers, percussions

Anastasia : violon

Titres

01. Les Elfes De La Lumière
02. Totentanz
03. L'Étoile Oubliée
04. Spirit's Skin
05. HôH
06. To Chyba Wszystko
07. Cobalt
08. Ultimatum
09. Frozen Legend
10. Lorna
11. Psaume
12. Fetish
13. Faust
14. L'Imaginaire
15. Na Zawsze

Vidéos

L'Imaginaire : lien vidéo ici


dimanche 9 janvier 2022

Flëur - Prikosnovenie (2002)

Fleur Prikosnovenie
Flëur - Prikosnovenie (2002)

Pourquoi écouter ce disque ?

Un vent d'est effleure nos oreilles. Fondé en 2000, à Odessa, en Ukraine, Flëur est à l'origine un duo réunissant les chanteuses Olga Pulatova et Elena Voynarovskaya. Les rejoignent par la suite la flûtiste Julia Zemlyanaya qui a imaginé le nom du groupe, Katherina Serbina au violoncelle, Vitaly Didyk à la contrebasse et Alexey Tkachchevsky, le seul homme du combo, aux percussions. Le label nantais Prikosnovenie les signe très rapidement pour une distribution exclusive dans le monde, à l'exception de l'Ukraine, de la Russie et de la Biélorussie. Trois albums seront appelés à paraître, leur tout premier portant le même nom que le label, Prikosnovenie (qui peut se traduire par "effleurement") en 2002, suivi de Magic (2004) et Siyanie (2005). Ce premier disque présente une musique douce et délicieuse, difficile à cataloguer, entre dream pop et folk éthéré évoquant à la foi Shelleyan Orphan, Pinknruby, Cocteau Twins ou, plus près de nous, Odin Dragonfly. Finalement, Olga et Elena imposeront le terme de "cardiowave" pour définir leur son unique, qui deviendra par la suite le nom d'un label indépendant ukrainien publiant leurs albums suivants ainsi que leurs projets parallèles. Si, pour Prikosnovenie, les titres ont été traduits en anglais, les deux chanteuses chantent en russe, Olga ayant composée les titres pairs (dont un Blue Shades que ne renierait pas le Mostly Autumn de la première époque), et Elena les titres impairs comme le vibrant Dancing God ainsi qu'un Carrousel aux lignes de chant dignes de la grande Liz Fraser des Cocteau Twins. En résumé, cet album frôle la perfection pour qui aime les ambiances sophistiquées, acoustiques et pastorales. Après leur rupture avec le label nantais, Flëur optera pour une direction musicale plus commerciale et pop, sans pour autant renier ses origines, jusqu'à sa séparation définitive en 2017. 

Musiciens

Olga Pulatova : chant, piano
Elena Voynarovskaya : chant, guitare
Julia Zemlyanaya : flûte
Katherina Serbina : violoncelle
Vitaly Didyk : contrebasse
Alexey Tkachchevsky : percussions

Alexey Kozmidy : electro-guitar
Alexandr Kutsenko : digeridoo, chant

Titres

01. Intro
02. Blue Shades
03. On The Dark Side Of The Moon
04. Injection
05. Dancing God
06. A Sad Clown
07. Carrousel
08. By The Soft Paws
09. Lullaby For The Sun
10. The Heart
11. Golden Waters Of Gang
12. February
13. Fadeaway

Vidéos

Injection : lien vidéo ici

dimanche 31 octobre 2021

Faraway - Far From The Madding Crowd (2001)

Faraway Far From The Madding Crowd
Faraway - Far From The Madding Crowd (2001)

Pourquoi écouter ce disque ?

Faraway est un duo australien réunissant deux artistes gravitant dans la galaxie de Louisa John-Krol. Leur seul et unique album Far From The Madding Crowd, au titre inspiré du quatrième roman de Thomas Hardy, est d'abord sorti en 1998 chez Resurgence, subdivision de la maison de disque Voiceprint, puis a été réédité en 2001 par le label nantais Prikosnovénie, celui-là même qui abritait à la même époque une certaine… Louisa John-Krol. Moins féérique que celle de Louisa, leur musique vaporeuse évoque Dead Can Dance et Rajna par ses côtés ethniques et tribaux, mais aussi les japonais de Jack Or Jive pour l'aspect ambient et orientalisant. Liz Van Dort, la chanteuse, a une voix incroyable, idéale pour entrer en transe. D'origine britannique, Harry Williamson joue de la plupart des instruments. Fils de l'auteur controversé Henry Williamson, il a collaboré avec l'ex-Genesis Anthony Phillips, Daevid Allen et Gilli Smyth de Gong (leur fils Taliesin joue ici des congas), Nick Turner d'Hawkwind, mais aussi Sting au tout début de sa carrière. En 1982, il quitte l'Angleterre thatchérienne pour se réfugier en Australie où il participe à des musiques de film et à d'autres projets musicaux. Si Far From The Madding Crowd n'est pas un album indispensable à toute bonne discothèque qui se respecte, il remplit sa mission principale qui consiste à élever l'âme l'espace d'un instant, loin, bien loin de ce monde de fous. 

Musiciens

Liz Van Dort : chant
Harry Williamson : instruments, chant

Miles Alexander McNicholl : batterie
Robert Calvert : saxophone
Temis Aranibar : siku
Deidre Dowling : violon, alto
Taliesin Allen : congas
Marque-O Biasion : basse

Titres

01. The Boatman
02. Oo Sa Gi
03. Apple
04. The Morning Glory
05. The Morning Glory (Dawn Dub)
06. Decadence 
07. Stars
08. Shall I Come
09. Espirutu Andina
10. Jaminji
11. Farther

Vidéos

Boatman : lien vidéo ici

Shall I Come : lien vidéo ici

Espirutu Andina : lien vidéo ici

samedi 1 mai 2021

Collection D'Arnell-Andréa - Vernes-Monde (2010)

Collection D'Arnell-Andréa Vernes-Monde
Collection D'Arnell-Andréa - Vernes-Monde
(2010)

Pourquoi écouter ce disque ?

Une balade le long de la Loire mystérieuse, au pays du Grand Meaulnes, ça vous dit ? Pour sa dernière production chez le label nantais Prikosnovénie, Collection D'Arnell-Andréa opère un retour aux sources. Finies les guitares rugissantes des derniers albums, Jean-Christophe d'Arnell et ses compagnons s'éloignent des sentiers électriques pour emprunter un chemin néo-classique mettant en valeur claviers luxuriants, violon, violoncelle et guitare acoustique. Lointain écho à leur tout premier album Un Automne à Loroy, vingt ans plus jeune, Vernes-Monde nous conte ces paysages sauvages et souverains, peuplés d'êtres étranges, les faunes. Chloé St Liphard, au chant habité, retrouve ses intonations d'antan éthérées, telle les incantations vaporeuses d'une pythie antique. Mais elle ne lit pas ici l'avenir, contemplant plutôt avec nostalgie un passé idéalisé se volatiliser, elle mêle à sa poésie romantique une musique mélancolique automnale, presque désespérée. Conçu comme un livre-CD, Vernes-Monde est inséparable de son support physique contenant, outre les textes, une série de photos de ces paysages majestueux prises par Chloé. Après ce disque, Collection D'Arnell-Andréa entrera en hibernation pour dix longues années interminables. L'histoire n'est pas encore finie…

Musiciens

Chloé St Liphard : chant
Carine Grieg : claviers, chant
Vincent Magnien : guitare électrique
Franz Torres-Quevedo : guitares acoustiques, chant
Jean-Christophe d'Arnell : claviers, batterie, chant
Thibault d'Aboville : alto
Xavier Gaschignard : violoncelle

Titres

01. La Beauce, L’Errance 
02. Au Chevet Des Faunes 
03. The Coming Of Believes
04. D’autres Voix Que Le Vent 
05. The World We Leave
06. Les Champs, Demain
07. Dawn Again
08. L’envol
09. Les Sables-Mémoire
10. The Wan Plain
11. Vernes-Monde 

Vidéos


La Beauce, L'Errance : lien vidéo ici

Les Champs, Demain (live) : lien vidéo ici

The Wan Plain : lien vidéo ici

jeudi 15 avril 2021

Berceuses Celtiques : À La Rencontre Des Fées - Old Celtic & Nordic Lullabies (2015)

Old Celtic & Nordic Lullabies Prikosnovénie
Berceuses Celtiques : À La Rencontre Des Fées -
Old Celtic & Nordic Lullabies (2015)

Pourquoi écouter ce disque ?

Sorti dans la collection "Berceuses" du label nantais Prikosnovénie, le livret Berceuses celtiques comporte, d'une part, treize contes de Régis Aubert superbement illustrés par Sabine Adélaïde, et d'autre part, un CD intitulé Old Celtic & Nordic Lullabies. Si, au fil des histoires, nous faisons la connaissance des porteurs de mondes, des Panthères-de-mer, celles-là même qui fabriquent les vagues, de la fée Natuléa ainsi que d'une semeuse bienveillante appelée la Diarde, c'est davantage le disque qui a attiré notre attention. Dans la lignée du magnifique Old Celtic & Nordic Ballads coordonné par Jean-Luc Lenoir, Old Celtic & Nordic Lullabies propose douze berceuses ancestrales du nord et de l'ouest de l'Europe, toutes aussi féeriques les unes que les autres. Originaires d'Irlande, des îles Hébrides, de Bretagne, de Norvège, du Pays de Galles, de Suède, d'Écosse, d'Islande et de l'île de Man, elles sont chacune interprétées dans leur langue d'origine par Joanne McIver ou Eirin Forsberg, déesses aux voix enchanteresses. Autour d'elles et de Jean-Luc Lenoir, on retrouve les mêmes passionnés de la galaxie Boann jouant des instruments traditionnels liés aux mondes celtiques et nordiques comme Céline Archambeau (harpe), Éléonore Billy (nyckelharpa) ou Mathilde Walpoel (harpe celtique). Ensemble de musiciens fascinés par les traditions celtiques et scandinaves, Boann s'est illustré par un premier album en 2008, Between Ire & Ice, ont suivi ensuite le déjà nommé Old Celtic & Nordic Ballads en 2012 et ce Old Celtic & Nordic Lullabies en 2015, puis, de nouveau sous le seul nom de Boann, The Twa Sisters: An Old Celtic & Nordic Tale en 2020, tous aussi sublimes les uns que les autres.  

Musiciens

Jean-Luc Lenoir : guitare, harpe, lyre, crwth, tympanon, kentele, dulcimer
Joanne McIver : chant, whistle, scottish smallpipes
Eirin  Forsberg : chant

Céline Archambeau : electro-harpe
Éléonore Billy : nyckelharpa
Arian Bodin : violon
Gaëdic Chambrier : guitare
Victor Lenoir : guitare
Marguerite Martin : violoncelle
Mathilde Walpoel : harpe celtique

Titres

01. Einini (Irlande)
02. A Soothing Croon From Eigg (îles Hébrides)
03. Toutouig (Bretagne)
04. Gjendines Bånlåt (Norvège)
05. Pais Dinogad (Pays de Galles)
06. Tulle Tulle Tova (Suède)
07. Dream Angus (Écosse)
08. Bíum, Bíum, Bambaló (Islande)
09. Uhag Veg Ruy (île de Man)
10. Tyndrum (Irlande)
11. Cadal Ciarach Mo Luran (Écosse)
12. Byssan Lull (Norvège)

Vidéos

A Soothing Croon From Eigg : lien vidéo ici

Uhag Veg Ruy : lien vidéo ici

lundi 11 janvier 2021

Caprice - Elvenmusic (2001)

Caprice Elvenmusic Tolkien
Caprice - Elvenmusic (2001)

Pourquoi écouter ce disque ?

Au début du XXIe siècle, Peter Jackson crée l'événement en adaptant au cinéma la trilogie du Seigneur des Anneaux de Tolkien. Les films connaissent un succès fulgurant bien mérité, entrainant dans leur sillage un intérêt accru pour tout ce qui se trouve en lien avec la mystérieuse Terre du Milieu et l'œuvre de son créateur. En 2001, du côté de la Grande-Bretagne, Mostly Autumn propose un épique Music Inspired By The Lord Of The Rings, tandis que les Russes de Caprice présentent le premier volet de leur Elvenmusic qui en comptera trois. Fondé en 1996 par le compositeur Anton Brejestovski, Caprice réunit des musiciens académiques jouant pour l'Orchestre national symphonique russe, le théâtre Bolchoï ou l'Ensemble Alexandrov. Le noyau dur du groupe comprend la chanteuse Inna Brejestovskaya, quatre instrumentistes à vent (flûte, basson, cor anglais, clarinette), deux instrumentistes à cordes (violon, violoncelle), une harpiste et Anton Brejestovski aux claviers. Après un premier album confidentiel édité en Russie, Mirror (réédité puis distribué à l'international par le label français Prikosnovénie en 2006), l'ensemble néo-classique joue essentiellement dans des clubs et quelques salles. Grâce à leur chanson Princess Mee retenue sur une compilation de musique gothique russe, le label Prikosnovénie les repère et les signe pour sortir l'album Elvenmusic, la musique des elfes. Légère et aérienne, cette musique à la fois festive et mélancolique invite à découvrir la Terre du Milieu à travers les poèmes de Tolkien, à l'exception de Merrymaking Of The Forest Elves au texte de Francis James Child. Inna et sa voix enchanteresse nous accompagne tout au long de ces récits fabuleux où il est question de fées, princesses, donjons, dragons et nains. Si Caprice atteint avec ce disque une telle esthétique musicale, il le doit sans aucun doute aux influences d'Anton qui vont de Tchaikovsky, Chostakovitch, et Purcell à Pink Floyd, Yes, Genesis, King Crimson et Jean-Michel Jarre, en passant par Depeche Mode et Duran Duran (si, si). 

Musiciens

Inna Brejestovskaya : chant
Anton Brejestovski : claviers, chant
Vladimir Bobovnikov : flûte
Denis Golubev : hautbois
Vlad Komissarchuk : hautbois, cor anglais
Valeri Vasiliev : clarinette, chant
Alexei Bazalkin : basson
Tatiana Strunina : harpe
Alexandra Korzina : violon
Alexei Tolstov : violoncelle
Yuri Akimov : bodhran, congas
Maria Voronina : claviers
Andrei Abakumov : claviers, programmation
Natasha Sharai : chant
Ostlupusmmeon : chant

Titres

01. The Realm Of Faerie
02. Princess Mee
03. Song Of The Wind
04. Far Over Misty Mountains
05. The Last Dance
06. Lullaby
07. The Mewlips
08. Of Amroth And Nimrodel
09. The Road Goes Ever On And On
10. Merrymaking Of The Forest Elves
11. Of True Thomas And Fairy Queen
12. Farewell

Vidéos

Princess Mee : lien vidéo ici

 Merrymaking Of The Forest Elves : lien vidéo ici

vendredi 1 janvier 2021

Crista Galli - Matrice D'Eau (2008)

Crista Galli Matrice d'eau (2008)
Crista Galli - Matrice D'Eau (2008)

Pourquoi écouter ce disque ?

Soigner l'âme par la musique, telle est l'ambition de ce duo répondant au joli nom de Crista Galli ("crête de coq" en latin). Multi-instrumentistes, Jean-Paul Trutet et Sarah Trutet (plus tard appelée Sarah Shayna puis Ayunna) sont également musicothérapeutes. Cette discipline, la musicothérapie, vise à apporter un mieux-être à travers les sons et la voix. L'eau, élément le plus précieux pour l'homme, y occupe une place centrale. Elle porte en elle des valeurs profondes et communes à l'humanité toute entière, se plaçant au cœur de nos vies et croyances. Source inépuisable d'inspiration, elle symbolise à la fois la naissance, la régénération, la purification et la protection. Matrice D'Eau, leur premier album, basé sur l'improvisation, s'inscrit dans une démarche contemplative où chaque son éveille les sens. Cette musique méditative, associée au chant harmonique, n'est autre qu'une invitation à un cheminement secret et sacré, au plus profond de notre Être. Point de jonction entre l'Occident et l'Orient, la pochette du disque reproduit à la fois les cercles gravés sur les célèbres cairns de Gavrinis, île bretonne située dans le golfe du Morbihan, et la lettre Mem qui, en hébreu, signifie "les eaux". 

Musiciens

Sarah Trutet : chant, piano, gongs
JeanPaul Trutet : chant, duduk, tampura, citare, gongs, percussions

Daniel Trutet : violoncelle

Titres

01. Fontaine
02. Shin
03. Racines
04. Oriental Garden
05. Gavrinis Part I
06. Gavrinis Part II
07. Gavrinis Part III
08. Gavrinis Part IV

Vidéo

Gavrinis Part IV : lien vidéo ici

dimanche 6 décembre 2020

Ashram - Ashram (2002)

Ashram
Ashram - Ashram (2002)

Pourquoi écouter ce disque ?

Dans l'Inde ancienne, un ashram désignait un lieu isolé dans lequel un individu venait se recueillir à la recherche de la paix intérieure, loin de toute agitation extérieure. S'adressant directement à l'âme, la musique d'Ashram illustre à la perfection cette quête mystique. Fondé à la fin des années 90, Ashram est à l'origine un duo napolitain réunissant le chanteur Sergio Panarella et Luigi Rubino au piano. Ils éprouvent alors une passion commune pour Liszt, Vivaldi, Bach, Debussy, Erik Satie, mais aussi Radiohead, Ennio Morricone, Keith Jarrett, Nick Drake, King Crimson, Tangerine Dream ou encore Dead Can Dance. Très vite, les rejoint Alfredo Notarloberti, violoniste émérite qui s'est fait un nom sur la scène locale en tant que membre de la formation post-punk Argine. 1999 voit leur première démo paraître sous le titre For My Sun. La plupart de ses sept titres seront repris et réarrangés pour leur premier album au titre éponyme signé chez le label nantais Prikosnovénie, et paru en 2002. Parfois accompagnée d'un violoncelle ou d'une contrebasse, il se dégage de leur musique, à la fois pure et épurée, une dimension sacrée, quasi-religieuse, comme si elle était jouée dans les ruines d'une ancienne abbaye. Le chant intense de Sergio porte en lui une profonde mélancolie, et n'est pas sans évoquer Sting ou Jeff Buckley. Le célèbre roman Océan Mer d'Alessandro Baricco leur a inspiré le morceau Elisewin, du nom d'un de ses personnages. Selon les membres d'Ashram, cette héroïne très fragile qui, lorsqu'elle marche semble glisser dans l'air, incarne au mieux leur musique. En plus de vingt ans de carrière, le trio n'a sorti que trois albums, Shining Silver Skies en 2006, puis Human And Divine en 2017, tous de même qualité, et, en plus de leurs albums solos, ont régulièrement collaboré au projet Corde Oblique de leur ami, le guitariste Riccardo Prencipe. 

Musiciens

Sergio Panarella : chant
Luigi Rubino : piano
Alfredo Notarloberti : violon

Leonardo Massa : violoncelle
Fulvio Gombos : contrebasse

Titres

01. Fairy Wind
02. For My Sun
03. Forever At Your Mercy
04. Fourth
05. Spirit Of The Rising
06. Lucky'S Song (My Dog)
07. Nevermore Sorrow
08. Horizons
09. Forgive Me
10. She'S Fiddling
11. Fragile
12. Elisewin
13. Oceans
14. I'Ve Lost Myself
15. Sweet Autumn
16. Silver Eyes

Vidéos

For My Sun : lien vidéo ici

Forever At Your Mercy : lien vidéo ici

Spirit Of The Rising Moon : lien vidéo ici

Elisewin : lien vidéo ici

jeudi 12 novembre 2020

Collection D'Arnell-Andréa - La Nuit Des Fées: Live (2008)

Collection D'Arnell-Andréa La Nuit Des Fées
Collection D'Arnell-Andréa - La Nuit Des Fées: Live
(2008)

Pourquoi écouter ce disque ?

Moment solennel ce samedi 29 septembre 2007, comme suspendu dans le temps. Collection D'Arnell-Andréa livre devant un public privilégié une prestation acoustique dans la petite chapelle Saint-Jacques datant du XIIe siècle, à Clisson. Dans cette ville, se déroule, cette année-là, la toute première édition du festival de La Nuit des Fées organisé par le label nantais Prikosnovénie. Plusieurs artistes de leur prestigieux catalogue sont venus durant ce dernier week-end de septembre comme Ashram, Corde Oblique, Médiavolo ou encore Pinknruby. Abandonnant toute velléité électrique, les Orléanais se présentent sous la forme d'un sextet, leur guitariste Vincent Magnien étant absent. Chloé St Liphard mêle sa voix irréelle à celle de Franz Torres-Quevedo qui, pour l'occasion, a mis de côté sa basse. Carine Grieg et Jean-Christophe d'Arnell jouent tous deux du piano, tandis que Thibault d'Aboville et Xavier Gaschignard sont respectivement à l'alto et au violoncelle. Sur les treize titres interprétés, neuf sont issus de leur album Tristesse Des Mânes qui avait marqué leur retour sur leur tout nouveau label Prikosnovénie après six ans d'absence discographique. Ce disque avait surpris en son temps par sa musique de chambre inspirée et profondément mélancolique, longue rêverie d'une journée d'automne. From Our Dark Side de The Bower Of Despair, L'Aulne Et La Mort de Villers-aux-Vents, Aux Mortes Saisons d'Un Automne à Loroy et The Long Shadow du dernier en date Exposition: Eaux-Fortes Et Méandres complètent la setlist déjà bien fournie de cette formation trop rare sur scène qui, par le passé, a ouvert en premières parties d'And Also The Trees et de The Legendary Pink Dots.

Musiciens

Chloé St Liphard : chant
Franz Torres-Quevedo : chant
Carine Grieg : piano
Jean-Christophe d'Arnell : piano
Thibault d'Aboville : alto
Xavier Gaschignard : violoncelle

Titres

01. Le Parc Enneigé
02. Au Sacre Des Nuits
03. Là, Ici Ou Ailleurs
04. From Our Dark Side
05. Les Temples Élevés
06. L'Ombre Tilleul
07. L'Aulne Et La Mort
08. La Tristesse Des Mânes
09. Crossing Heaven Like Our Eternity
10. Aux Mortes Saisons
11. Kergal
12. The Long Shadow
13. Un Parc, Une Tonnelle

Vidéos

Aux Mortes Saisons : lien vidéo ici

Au Sacre Des Nuits : lien vidéo ici

dimanche 19 juillet 2020

Artesia - Llydaw (2009)

Artesia Llydaw
Artesia - Llydaw (2009)

Pourquoi écouter ce disque ?

Entrez visiteur, entrez dans cette terre de légendes qu'est la Bretagne. Avec son troisième album, Artesia vous ouvre les portes de cet univers mystérieux, où cohabitent fées, elfes et autres créatures fantastiques. Fondé en 2001 par Agathe (chant, claviers, percussions), Artesia s'est construit une solide image depuis son arrivée sur le label nantais Prikosnovénie. Devenu trio suite au départ de la violoniste Gaëlle et à l'arrivée de Coralie (violon) et Loïc (guitares, percussions, chant), vieux compagnon de route, membre du groupe de black metal Belenos, les musiciens explorent les recoins les plus insoupçonnés de cette terre du bout du monde. Llydaw signifie d'ailleurs Bretagne en gallois. Si l'instrumental d'ouverture Irree Seose n'est autre qu'un air traditionnel de l'île du Man, Le Haut Bois évoque à la fois les forêts sacrées de Brocéliande et d'Huelgoat, Sous La Pierre Brisée se trouve le grand menhir de Locmariaquer, Y Ladi Wen n'est autre que l’inquiétante Dame Blanche, fantôme sans tête que l'on croise la nuit sur le bord des routes, et durant les cinq minutes que dure Tempus Est Locundum, la mystique Hildegard de Bingen nous invite à nous asseoir un instant à ses côtés. Par sa musique atmosphérique, sombre et éthérée, composée d'éléments celtiques et médiévaux, Artesia n'est guère éloigné de ses contemporains que sont Arcana, Dark Sanctuary ou encore Les Secrets De Morphée. Ainsi se referme cette parenthèse enchantée.

Musiciens

Agathe : chant, claviers, percussions
Coralie : violon
Loïc : guitares, percussions, chant

Titres

01. Irree Seose
02. Le Haut Bois
03. Y Ladi Wen
04. Lande Sauvage
05. Tempus Est Locundum 
06. Le Voyageur 
07. Sous La Pierre Brisée
08. Vers L'Ouest

lundi 22 juin 2020

Collection D'Arnell-Andréa - Exposition: Eaux-Fortes Et Méandres (2007)

Collection d'Arnell Andréa Exposition
Collection D'Arnell-Andréa - Exposition: Eaux-Fortes Et Méandres
(2007)

Pourquoi écouter ce disque ?

Bienvenue dans la toute nouvelle galerie d'art de Collection D'Arnell-Andréa. Vous allez découvrir onze peintures des XIXe et XXe siècles ayant pour thématiques communes la nature, le romantisme et la mélancolie. Chaque œuvre est illustrée par une chanson extraite de l'album Exposition: Eaux-Fortes et Méandres sorti en 2007. Installez-vous confortablement. Laissez une simple lumière tamisée autour de vous. Préparez-vous à laisser votre esprit divaguer, le résultat en sera encore plus confondant. 

01. Les Sombres Plis De L’Âme
 La Neige (1873) Charles-François DAUBIGNY

02.The Monk On The Shore
The Monk On The Shore (1809-1810) Caspar David FRIEDRICH
03. Les Herbes Mortes
Femmes Portant Du Foin Sur Une Civière (vers 1874) Camille PISSARO
04. Les Méandres
Crépuscule Sur La Loire (1999) Richard BOUTIN
05. The Long Shadow
The Long Shadow (around 1805) Johan Heinrich Wilhelm TISCHBEIN
06. I Can’t See Your Face
Twilight Fantasy (1911) Edward Robert HUGHES

07. Les Catacombes
Loire, Tristesse Des Mânes (1988) Nicolas MECHERIKI
08. Into Flowers
Le Printemps (1868-1873) Jean-François MILLET
09. Crowns Of Golden Corn
Le Rappel Des Glaneuses (1839) Jules BRETON
10. L’Eau Des Mauves
Ophélie (1852) John Everett MILLAIS

11. The Island Of The Dead
L’Île Des Morts (1880) Arnold BÖCKLIN

Musiciens

Chloé St Liphard : chant
Jean-Christophe d'Arnell : claviers, batterie, chant
Carine Grieg : claviers
Vincent Magnien : guitares
Franz Torres-Quevedo : basse, chant
Thibault d'Aboville : alto, chant
Xavier Gaschignard : violoncelle

jeudi 23 avril 2020

Collection D'Arnell-Andréa - The Bower Of Despair (2004)

Collection D'Arnell-Andréa The Bower Of Despair
Collection D'Arnell-Andréa - The Bower Of Despair (2004)

Pourquoi écouter ce disque ?

Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir... Après un Tristesse Des Mânes en 2002 aux sonorités acoustiques et romantiques, Collection D'Arnell-Andréa opère un revirement à 180 degrès avec The Bower Of Despair aux guitares saturées et atmosphères funestes. Jamais le label Prikosnovénie n'avait publié un tel disque, entre cold wave et gothique, digne successeur des cultissimes Unknown Pleasures (Joy Division), Juju (Siouxsie & The Banshees), Garlands (Cocteau Twins), Pornography (The Cure), Burning From The Inside (Bauhaus) et First And Last And Always (The Sisters Of Mercy). Telle une pythie en transe, Chloé St Liphard déclame d'obscurs textes poétiques en anglais, secondée par des chœurs sépulcraux, aux rythmes d'une batterie tribale. De six, le groupe est passé à sept membres suite à l'arrivée du guitariste Vincent Magnien. Nombre idéal pour un septième album dont la thématique explore le ressenti d'une personne en fin de vie, confrontée à ses souvenirs passés et à la mort toute proche. Noir c'est noir, il n'y a vraiment plus d'espoir...

Musiciens

Chloé St Liphard : chant
Jean-Christophe d'Arnell : claviers, chant
Carine Grieg : claviers, chant
Vincent Magnien : guitares, chant
Franz Torres-Quevedo : basse, chant
Thibault d'Aboville : alto, chant
Xavier Gaschignard : violoncelle, chant

Titres

01. From Our Dark Side
02. The Spirits Of The Dead
03. Before I Die
04. Wild Trees
05. Dark Is Veiling My Dawn
06. All I Prayed, All I Need
07. Because Your Soul (Leaves You To Your Fate)
08. Time Is Fallen
09. Doomed To Memories
10. Time Always Blows Away
11. Procession

dimanche 19 avril 2020

Caprice - Girdenwodan Part 2 (2014)

Caprice Girdenwodan
Caprice - Girdenwodan Part 2 (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Vous êtes bloqués chez vous ? Pas de problème, cet album de Caprice vous ouvrira les portes vers une ailleurs féerique peuplé d'êtres fantastiques. Entrez dans la ronde mystique des elfes, lutins et farfadets. Dans la droite lignée de Girdenwodan Part 1, l'œuvre la plus ambitieuse à ce jour de cette formation russe atypique en activité depuis 1996, ce deuxième volume joue avec vos sentiments, entre légèreté, amusement et extase. Hautbois, harpe, basson, clarinette, flûte, violon, violoncelle peuplent cette forêt mystérieuse, enjoués par une Inna Brejestovskaya au chant à la fois espiègle et séraphique. C'est avec une malice non dissimulée que le compositeur Anton Brejestovski, l'âme de Caprice, a mis en musique des textes d'auteurs anglo-saxons, d'Oscar Wilde à John Lennon, de Tori Amos à Lord Byron, de Robert Lewis Stevenson à Felicia Dorothea Hemans. Stimulant l'imaginaire, les illustrations de Marc Potts, grand passionné des mythologies nordiques, vous accompagneront tout au long de ce voyage... sans retour.

Musiciens

Inna Brejestovskaya : chant
Anton Brejestovski : claviers
Tanya Strunina : harpe celtique
Maria Krushevskaya : harpe orchestrale
Vladimir Bobovnikov : flûte
Denis Osver : hautbois
Anton Konchakov : clarinette
Alexey Bazhalkin : basson
Yevgeny Altudin : accordéon
Alexandra Korzina : violon
Alexey Tolstov : violoncelle
Michail Venikov : guitare électrique
Max Brejestovski : basse
Nicolai Gorskkov : contrebasse
Nicolay Lgovsky : percussions
Mark Snowden : batterie
Isabella Tuthill : chant
Daisy Tuthill : chant
Angelina Rashina : chant
Gregory Rashin : chant

Titres

01. Believe
02. Dingly Dell
03. Again
04. Heart In The Highlands
05. In The Rose's Cup
06. Faithless Sally Brown
07. Enter Sandman
08. Winter Wonderland
09. I Do Not Like That !
10. The True Knowledge
11. Plumpuppets
12. She Walks In Beauty
13. Books
14. We Are All Faeries

dimanche 29 mars 2020

Louisa John-Krol - Djinn: Le Mystère Des Chats (2008)

Louisa John-Krol Djinn
Louisa John-Krol - Djinn: Le Mystère Des Chats (2008)

Pourquoi écouter ce disque ?

Selon une légende irlandaise, les yeux d'un chat sont une fenêtre vers un autre monde. Le temps d'un album, la conteuse australienne Louisa John-Krol abandonne ses fées, centaures, nymphes et autres sirènes, pour explorer l'univers merveilleux de ces créatures bien réelles, les félins. Chats, mais aussi lions, tigres, panthères, léopards, jaguars et lynx traversent furtivement, sur leurs pattes de velours, les quinze titres de ce disque étonnant, inspiré par les deux chats de la chanteuse, Djinn et Dulcinea. A travers les âges et les civilisations, Louisa tente d'en percer le mystère, avec, comme point de départ, l'Egypte ancienne et ses déesses Sekhmet et Bastet. Une quarantaine d'instruments, souvent exotiques, accompagnent ces délicieux moments d'évasion menant du Japon impérial aux Mayas en passant par le Paris des temps modernes. Les eaux douces et limpides de cette dream pop éthérée déversent leurs flots oniriques en toute quiétude, sous l'œil bienveillant des muses Kate Bush, Elizabeth Fraser et Loreena McKennitt

Musiciens

Louisa John-Krol : chant, mandoline, guitare, ocarina, percussions

Harry Williamson : charango, glissando, basse, guitare, clavecin, percussions
Brett Taylor : piano, basse, dulcimer, marimba, e-bow, banjo, accordéon, darabouka, tabla, mantel clock.
Samantha Taylor : flûtes, percussions
Skye Taylor : flûte, ocarina, percussions, voix
Liam Taylor : dulcimer, wizardry, bâton de pluie
Frédérique Henrottin : harpe
Nicholas Albanis : psaltérion, flûte, hammer dulcimer 
Naomi Henderson : psaltérion, flûte, hammer dulcimer

Titres


01. Cauldron Of Morning
02. Blue Beyond The Sky
03. I Am The Djinn
04. Temples Of The Jaguar
05. Beautiful Lie
06. Fai
07. Dulcinea
08. Two Cats Return Pomegranate To The Underworld . Part I: ‘Jinn Jinnee’; Part II: ‘Sardathrion’  09. Tree 
10. Yellow Leaves
11. Chant Of The Chimney Djinn
12. Lu-Lu In The Hall Of Dreaming Cats
13. A Retinue Of Mandrakes (Juniper Berries)
14. Aphelion
15. Colours Of Angels

dimanche 23 février 2020

Pinknruby - Garden (2005)

Pinknruby Garden
Pinknruby - Garden (2005)

Pourquoi écouter ce disque ?

Garden est le deuxième album de Pinknruby, duo singulier formé de la chanteuse slovène Mihaela Repina et du multi-instrumentiste, aussi chanteur, Paul Bradbury d'origine britannique. Tout commence en 1998, lors de leur rencontre. Au début, le groupe se cherche encore et s'oriente vers la dance music et l'electro. Puis, en 2002, ils opèrent un changement radical, privilégiant une musique à mi-chemin entre le Pentangle acoustique des années 60 et l'univers onirique des Cocteau Twins. Repérés par le label des fées Prikosnovénie, ils sortent un premier album prometteur en 2003, The Vas Astonishment. Garden lui fait suite, mêlant ambiances balkaniques et sonorités brésiliennes. L'évasion et la rêverie sont au rendez-vous dans cette musique intemporelle, à la fois lumineuse et douce. Chaque mot prononcé par Mihaela, chaque syllabe de cette langue imaginaire inventée, s'apparente à une caresse effleurant l'âme. Sur scène, les deux musiciens poursuivaient leurs expérimentations elfiques en se présentant dans d'étranges costumes, sortes d'anges déchus. Une belle expérience à une époque encore pleine d'espoir... 

Musiciens

Mihaela Repina : chant, guitare, harpe
Paul Bradbury : chant, guitare, contrebasse, piano, harpe, baglama, dulcimer, psaltérion, percussions

Jakdo : ronrons
Greg Willow Seeger : percussions
Matt Kelly : violon
Jo Quail : violoncelle

Titres

01. Broceliande
02. Jakdo
03. White Lady Mirror
04. Kislica
05. Nader Margh
06. Zanamayo
07. Zeleno
08. Lusima
09. Nocoj
10. Shadume


lundi 20 janvier 2020

Collection D'Arnell-Andréa - Tristesse Des Mânes (2002)

Collection d'Arnell-Andréa Tristesse des Mânes
Collection D'Arnell-Andréa - Tristesse Des Mânes (2002)

Pourquoi écouter ce disque ?

De 1996 à 2002, Collection D'Arnell-Andréa traverse une longue période durant laquelle il ne publie pas de nouveau matériel. Certes, le sextet se produit sur scène, comme en témoigne la vidéo Concert - Orléans - Samedi 20 janvier 2001, et n'oublie pas de fêter ses dix ans d'existence avec la compilation CollAGE (1998), sans pour autant livrer d'inédit. Tout change en ce début de XXIe siècle lorsque Jean-Christophe d'Arnell et les siens sont contactés par le label des fées Prikosnovénie, alors en pleine ascension. Le deal est de réaliser un album entièrement acoustique, sans guitares, ni synthés, où seraient revisités d'anciens titres. Le résultat, Tristesse Des Mânes, se situe au-delà des espérances. Avec ce disque, Collection D'Arnell-Andréa effectue un retour en grâce où Baudelaire côtoie Debussy et Fauré. Perfectionnistes, les musiciens ont réarrangés sept titres de leur trois premiers albums (Un Automne à Loroy, Au Val Des Roses, Les Marronniers) sous une configuration inédite voix-piano-alto-violoncelle, et présentent sept compositions nouvelles, elles aussi empreintes de mélancolie romantique. Au niveau du line-up, le bassiste Stephan Kehlsen a cédé sa place au violoniste alto Thibault d'Aboville, aussi membre de Gantök, groupe de pop expérimentale. Jamais Chloé St Liphard n'avait aussi bien chanté. Sa voix, émotionnellement si pure, trace une voie secrète pour les mânes, ces âmes égarées en quête de repos éternel. Collection D'Arnell-Andréa s'est servi de leur tristesse sans fin pour tailler un diamant poétique, enveloppé d'un spleen automnal où il fait bon de se perdre. 

Musiciens

Chloé St Liphard : chant
Franz Torres-Quevedo : chant
Carine Grieg : piano, chant
Jean-Christophe d'Arnell : piano
Thibault d'Aboville : alto
Xavier Gaschignard : violoncelle

Titres

01. Aux Glycines Défuntes
02. Là, Ici Ou Ailleurs
03. Au Sacre Des Nuits
04. Kergal
05. Le Parc Enneigé
06. Les Chants De Peine
07. Loire Et Léthé
08. Les Temples Élevés
09. L'Ombre Tilleul
10. Aux Cordes Éternelles
11. Un Automne Restant
12. Un Parc, Une Tonnelle
13. La source Du jour
14. La Tristesse Des Mânes 

jeudi 14 novembre 2019

Ghost Fish - Ghost Fish (2005)

Ghost Fish
Ghost Fish - Ghost Fish (2005)

Pourquoi écouter ce disque ?

Qui aurait imaginé que l'union d'une fée australienne à des néo-païens grecs donnerait naissance à une œuvre schizophrène, dans la veine de Siouxsie & The Banshees ou de PJ Harvey ? Ghost Fish est un projet parallèle réunissant la chanteuse Louisa John-Krol, le duo Daemonia Nymphe (Evi Stergiou et Spyros Giasafakis) ainsi que leur ingénieur du son Nikodemos Triaridis. Ensemble, ils se sont enfermés dans un studio de Thessalonique, ont sorti les guitares électriques, ont improvisés et se sont amusés à experimenter des sons inédits. Ainsi, on passe d'un morceau rock endiablé comme D.D.L.M. (en fait Dia De Los Muertos, fête des morts mexicaine) à la ballade somptueuse A Candle In The Sea, suivie d'un The Lonely King aux vocaux heavenly, inspirés des Cocteau Twins, où il est question d'un roi tombé amoureux de la Nature. Impossible de ne pas citer l'étrange Cigar Of The Red King à l'atmosphère fantomatique et enfumée. Très éloigné des univers musicaux respectifs de chacun, cet album qui restera sans suite, explore le chemin des contrastes émotionnels du style ouverture aux autres / repli sur soi, séparation / réunion, ou oubli / mémoire. Surprenant par tant de contrastes, Ghost Fish fait partie de ses disques qui se révèlent écoute après écoute, et sur lequel le temps n'a pas d'emprise. 

Musiciens

Louisa John-Krol : chant, mandoline, guitare électrique
Nikodemos Triaridis : guitare électrique, basse
Evi Stergiou : guitare classique, chant
Spyros Giasafakis : guitare classique, flûte

Thodoris Gotsis : violon
Kostas Ketoglidis : batterie
Maria Stergiou : contrebasse
Christos Koukaras : percussions

Titres

01. B
02. Cigar Of The Red King
03. D.D.L.M
04. A Candle In The Sea
05. The Lonely King
06. Skin Meadow
07. Kik,
08.Tangaroa
09. Outside
10. Inside
11. ...

jeudi 3 octobre 2019

Collection D'Arnell-Andréa - Cirses Des Champs (1996)

Collection D'Arnell-Andréa Cirses Des Champs
Collection D'Arnell-Andréa - Cirses Des Champs (1996)

Pourquoi écouter ce disque ?

Étrange album que ce Cirses Des Champs de Collection D'Arnell-Andréa. Malgré une pochette bucolique invitant à la rêverie, peinture de style impressionniste signée Nicolas Mecheriki, nous avons là un disque électrique. Riffs ravageurs, guitares saturées, Franz Torres-Quvedo se retrouve au premier plan, secondé à la basse par Stephan Kehlsen, nouveau membre. Avec toute l'élégance qui est sienne, Collection D'Arnell-Andréa mêle à un rock exigeant et brut, une poésie d'essence pastorale nourrie de vastes paysages ruraux. La nature est et demeure au cœur du projet mené par Jean-Christophe d'Arnell. D'ailleurs, Cirses Des Champs (véritable nom du "chardon") se présente comme un concept-album construit autour des plantes dites "mauvaises herbes", ou considérées comme nuisibles. Chacun des titres porte le nom de l'une d'elle. Et à l'intérieur du livret, en regardant de plus près les paroles, on constate que chaque chanson possède un mot au milieu duquel trône une lettre écrite en majuscule. En assemblant toutes ces lettres entre elles, apparaît le nom "coquelicot". Dernière plante mystérieuse, la voix caressante de Chloé St Liphard réconfortant, ou plutôt ensorcelant notre âme pendant que notre corps subit les assauts répétés de ces lierres, ronces, orties et autres buis.

Musiciens

Chloé St Liphard : chant
Jean-Christophe d'Arnell : claviers
Carine Grieg : claviers, chant
Franz Torres-Quevedo : guitares
Stephan Kehlsen : basse
Xavier Gaschignard : violoncelle

Titres

01. Le Cirse Des Champs
02. L'Andain
03. Le Lierre
04. L'Ivraie
05. Les Nielles
06. Les Prêles
07. Les Ronces
08. Les Mauves
09. L'Armoise
10. L'Ortie
11. Les Buis
12. Une Ronce (Wherever You Go)

vendredi 2 août 2019

Oöphoi & Louisa John-Krol - I Hear The Water Dreaming (2005)

Oophoi Louisa John Krol I Hear The Water Dreaming
Oöphoi & Louisa John-Krol - I Hear The Water Dreaming
(2005)

Pourquoi écouter ce disque ?

I Hear The Water Dreaming ou la rencontre bienvenue entre le maître des sons italien Oöphoi et la fée australienne à la voix céleste Louisa John-Krol. Oöphoi, de son vrai nom Gianluigi Gasparetti, s'est fait connaître dans son pays d'une part pour son rôle au sein de la revue Deep Listenings spécialisée dans les musiques ambient et atmosphériques, et, surtout pour ses propres compositions. Cousine de Kate Bush et de Loreena McKennitt, Louisa était une artiste phare du label français Prikosnovenie. C'est d'ailleurs cette même maison qui a édité en 2005 I Hear The Water Dreaming, ayant nécessité cinq années de travail. Instruments électroniques (synthés, samples) côtoient instruments authentiques et originaux (flûte de bambou, bols chantants, cristaux, mandoline, ocarina) dans cette plongée dans les abysses. Rarement un disque n'a aussi bien porté son titre tellement les deux artistes nous entraînent loin dans leur univers aquatique en quête de mysticisme et de moments zen, où nos âmes sont invitées à flotter, à dériver lentement. La durée de ces sept pièces minimalistes oscille entre à peine trois minutes pour The Whispering Valley et plus de vingt minutes pour l'onirique Cavern Of Dreaming Shells. Si Conversations Between A Wolf And A Firefly s'apparente à une scène mythologique amérindienne, A Vessel For Michael est dédié au père de Louisa décédé en 2003. Oöphoi s'éteindra à son tour en 2013. Leur association avant-gardiste annonce une autre union toute aussi originale et improbable, celle de l'Allemand Klaus Schulze et d'une autre diva australienne au talent incommensurable, Lisa Gerrard (Farscape, 2008).

Musiciens

Oöphoi :  flûte, bols chantant, cristaux, chime, monochord, claviers, samples
Louisa John-Krol : chant, mandoline, rainstick, percussions, ocarina

Harry Williamson : percussions, claviers
Brett Taylor : programmation, samples, claviers

Titres

01. The Narni Owl 
02. Conversations Between A Wolf And A Firefly
03. The Hour Of Fauns
04. Let The Nightsky Envelope Us 
05. Cavern Of Dreaming Shells: The Dream Of Cydron/The Dream Of Kalyh/The Dream Of narwal  
06. The Whispering Valley
07. A Vassel For Michael