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lundi 21 décembre 2020

Dando Shaft - Lantaloon (1972)

Dando Shaft Lantaloon
Dando Shaft - Lantaloon (1972)

Pourquoi écouter ce disque ?

Plus folk que rock, Lantaloon est le troisième album de Dando Shaft, formation acoustique fondée à la fin des années 60. Il est cependant le deuxième avec sa chanteuse Polly Bolton, arrivée en 1970. Encouragée par ses contemporaines Sandy Denny, Shirley Collins et Maddy Prior, Polly s'est pourtant très vite sentie à l'étroit. Son malaise n'a fait qu'augmenter durant l'enregistrement de Lantaloon. Ses compositions se sont toutes vues refusées par le trio Martin Jenkins/Dave Cooper/Kevin Dempsey, et elle trouvait que ses parties de chant n'étaient pas assez nombreuses, notamment sur scène. Regrettant d'avoir abandonné ses études en zoologie, elle quitte le groupe avant même que l'album ne sorte. Ce départ provoque son implosion. Kevin Dempsey la rejoint aux États-Unis où ils forment un duo durant un certain temps, puis retrouve son vieil ami Martin Jenkins qui, après avoir secondé Bert Jansch, fonde Whippersnapper avec Dave Swarbrick et Chris Leslie. Demeurés dans le domaine artistique, Dave Cooper est devenu sculpteur, le percussionniste Ted Kay photographe, et Roger Bullen professeur de chant folklorique. A l'exception de ce dernier, le groupe se reformera pour un éphémère album en 1977, Kingdom, puis pour quelques concerts exceptionnels, comme en Italie en mars 1989. Kay puis Jenkins se sont éteints respectivement en 2007 et 2011. Dempsey a continué dans la musique, il s'est même associé à Jacqui McShee. Ensemble, ils ont publié en 2020 le prometteur From There To Here. S'il flirte davantage avec l'esprit Pentangle (Road SongDown To You, Up To MeThe Black Prince Of Paradise), Lantaloon n'est pas leur meilleur album, on lui préfèrera son prédécesseur Dando Shaft. Il demeure néanmoins le témoignage d'une époque qui, vue de nos yeux actuels, paraissait insouciante avec sa jeunesse enthousiaste. Pour l'anecdote, il était prévu à l'origine que la pochette du disque représente une photographie de deux animaux en train de copuler. L'idée a finalement été abandonnée pour laisser place à ces deux arbres encadrant ce drôle de bâtiment aux allures psychédéliques… 

Musiciens

Polly Bolton : chant
Martin Jenkins : chant, flûte, mandoline, violon, clavecin, guitare
Kevin Dempsey : guitare, chant
Dave Cooper : guitare, chant
Roger Bullen : basse
Ted Kay : percussions

Titres

01. Road Song
02. Is It Me?
03. Down To You, Up To Me
04. Melancholic Fervour (It's Only Us)
05. It Was Good
06. The Harp Lady I Bombed
07. The Black Prince Of Paradise
08. When I'm Weary
09. I Heard Somewhere 
10. Magnetic Beggar

Vidéos

Magnetic Beggar : lien vidéo ici

The Black Prince Of Paradise : lien vidéo ici

I Heard Somewhere : lien vidéo ici

vendredi 20 novembre 2020

Dust On The Nettles: A Journey Through The British Underground Folk Scene 1967-72 (2015)

The British Underground Folk Scene
Dust On The Nettles:
A Journey Through The British Underground Folk Scene
1967-72
(2015)

Pourquoi écouter ce disque ?

Cette compilation en trois volumes offre un vaste panorama du folk britannique renaissant des années 1967 à 1972, dans toute sa diversité. 63 titres, autant d'artistes d'une époque bénie des dieux sur le plan musical explorant toutes les facettes de ce courant underground, des plus traditionnels comme Anne Briggs aux plus extravagants tels que Comus. Magnet, Chimera, Oberon, Mother Nature, Agincourt, Chrissie Quayle, autant de noms oubliés aujourd'hui mais qui, en leur temps ont donné naissance ou contribué à développer le folk électrique, l'acid folk, le folk progressif ou bien le folk psychédélique à l'instar des Fairport Convention, Steeleye Span, Pentangle, The Incredible String Band, qui ont, eux, vu leur aura traverser les âges, tout comme dans une moindre mesure Trees, Bridget St. John, Vashti Bunyan ou encore Spirogyra, Dando Shaft et Shelagh McDonald . On notera au passage qu'une des spécificités de ce mouvement est la forte présence de voix féminines, près de la moitié ici, alors qu'elles étaient quasiment absentes au sein de leurs contemporains hard ou prog, exception faite de Renaissance et Curved Air pour ces derniers. Je ne saurais trop vous conseiller l'écoute de ces trois disques, voyage vers un passé succulent où l'imagination stimulée par les lectures de Tolkien ou Lewis Carroll semblait sans limites. 

Crédits


1.01. LET NO MAN STEAL YOUR THYME – The Pentangle
1.02. WILLOW’S SONG (FROM THE WICKER MAN) – Magnet
1.03. COME ALL YOU TRAVELLERS – Wight
1.04. LOVE IS A FUNNY THING – Spirogyra
1.05. IMAGES OF PASSING CLOUDS – Gary Farr
1.06. PEEK STRANGELY AND WORRIED EVENING – Synanthesia
1.07. GLASS OF WATER – Bob & Carole Pegg
1.08. WINTER IS BLUE – Vashti Bunyan
1.09. WINTER IS A COLOURED BIRD – Comus
1.10. THE SEAGULLS SCREAM – Chrissie Quayle
1.11. STORIES OF JESUS – Clive Palmer
1.12. AMANDA – Steve Peregrin Took’s Shagrat
1.13. CURIOUS CRYSTALS OF UNUSUAL PURITY – Bridget St. John
1.14. ROSES FOR COLUMBUS – Mark Fry
1.15. TILL THE MORNING COMES – Dando Shaft
1.16. BLACK GIRL – Mary-Anne
1.17. THE GARDEN OF JANE DELAWNEY – Trees
1.18. WEIRDSONG OF BREAKING THROUGH AT LAST – Principal Edwards Magic Theatre
1.19. MINAS TIRITH – Oberon
1.20. PRISONERS, VICTIMS, STRANGERS, FRIENDS – Paper Bubble

2.01. PILGRIM – Gerald Moore
2.02. RIVER LANE – Melton Constable
2.03. WAY OUT HERMIT – Moonkyte
2.04. ALL THINGS ARE QUITE SILENT – Steeleye Span
2.05. UPON REFLECTION – Heron
2.06. LOVE IS COME AGAIN – Parchment
2.07. STARGAZER – Shelagh McDonald
2.08. THERE ARE NO GREATER HEROES – Tony Caro & John
2.09. VISIONARY MOUNTAINS – Joan Armatrading
2.10. GLOW OF THE FIRELIGHT – Tuesday
2.11. SEARCHING FOR LAMBS – Warm Gold
2.12. SAMANTHA CAROL FRAGMENTS – Benjamin Delaney Lion
2.13. FOTHERINGAY – Fairport Convention
2.14. YOU KNOW WHAT HAS TO BE – Frozen Tear
2.15. MEANWHILE BACK IN THE FOREST – Hunt Lunt & Cunningham
2.16. FIRST GIRL I LOVED – The Incredible String Band
2.17. HALFDAN’S DAUGHTER – The Moths
2.18. THE MUTANT – Trader Horne
2.19. MEETING BY THE MOONLIGHT MILL – Dry Heart
2.20. HIGHWAYS (MISTY MIST) – Tyrannosaurus Rex
2.21. GABILAN – Duncan Browne
2.22. SAND ALL YELLOW – Kevin Coyne

3.01. GARDEN SONG – Bill Fay
3.02. MUSIC OF THE AGES – C.O.B.
3.03. A SONG FOR THE SYSTEM – Everyone Involved
3.04. THE COLOUR IS BLUE – Country Sun
3.05. SILENT VILLAGE – Wild Country
3.06. WELCOME TO THE CITADEL – Marc Brierley
3.07. THE EVIL VENUS TREE – The Occasional Word
3.08. STANDING ON THE SHORE – Anne Briggs
3.09. KIND SIR – Agincourt
3.10. EAGLE – Mick Softly
3.11. ROSEMARY HILL – Fresh Maggots
3.12. THE HAPPY KING – Music Box
3.13. ME AND MY KITE – Fuchsia
3.14. WIZARD SHEP – The Sun Also Rises
3.15. SCARBOROUGH FAIR – Folkal Point
3.16. PRISONER – Marie Celeste
3.17. PATRICE – Simon Finn
3.18. GIRL OF THE COSMOS – Shide & Acorn
3.19. ELEGY TO A DEAD KING – Chimera
3.20. SILENCE RETURNS – Beau
3.21. ORANGE DAYS AND PURPLE NIGHTS – Mother Nature

Vidéos

Fairport Convention - Fotheringay : lien vidéo ici

Trees - The Garden Of Jane Delawney : lien vidéo ici

Joan Armatrading - Visionary Mountains : lien vidéo ici

Anne Briggs - Standing On The Shores : lien vidéo ici

vendredi 26 juin 2020

Dando Shaft - Dando Shaft (1971)

Dando Shaft
Dando Shaft - Dando Shaft (1971)

Pourquoi écouter ce disque ?

Côté pochette, on a fait mieux. Côté musique, c'est pas mal du tout. Fondé à la fin des années 60 à Coventry, dans le centre de l'Angleterre, Dando Shaft réunissait à l'origine Martin Jenkins (chant, mandoline, violon, guitares), Kevin Dempsey (guitares), Dave Cooper (chant, guitares), Roger Bullen (basse) et Ted Kay (percussions). Leur nom est inspiré d'un personnage de roman d'un obscur auteur américain. Un "dando" est également le surnom donné aux hommes à la réputation sulfureuse dans les chansons populaires du XIXe siècle. Leur musique folk teintée de prog, psychédélisme et jazz puise son inspiration tant dans leurs contemporains (Sandy Denny, John Martyn, Joni Mitchell, Crosby, Stills & Nash) que dans la musique traditionnelle bulgare, une passion commune. C'est pourquoi, après la sortie de leur premier disque An Evening With Dando Shaft en 1970, la presse musicale à tendance à les comparer à The Incredible String Band. Mais l'arrivée de la chanteuse Polly Bolton l'année suivante redistribue les cartes. Désormais, la référence devient Pentangle alors au sommet de sa gloire. Il faut dire que Polly possède une voix aussi claire et expressive que Jacqui McShee. Repérée grâce à ses concerts donnés avec June Tabor, la jeune chanteuse suit alors des études en zoologie et rêve d'explorer la jungle. Contrairement à Jenkins et Cooper, Dempsey n'est pas un chanteur confirmé, il recherche quelqu'un pour interpréter ses compositions. Linda Peters, future Linda Thompson, a été auditionnée pour la place, mais n'est finalement pas retenue, au profit donc de Polly. Au final, c'est sous la forme d'un sextet que Dando Shaft enregistre son deuxième album en 1971. Pas de reprises ici, ils jouent leurs propres chansons en acoustique, partagées entre trois voix. Polly se révèle sur l'intense River Boat magnifié par une flûte pastorale, un des meilleurs moments du disque, avec l’entraînant Coming Home To Me, le premier morceau, Sometimes chanté par Cooper, et le délicat Till The Morning Comes

Musiciens

Polly Bolton : chant
Martin Jenkins : chant, mandoline, violon, violoncelle, flûte, percussions
Kevin Dempsey : chant, guitare, percussions
Dave Cooper : chant, guitare
Roger Bullen : contrebasse, basse
Ted Kay : percussions

Titres

01. Coming Home To Me
02. Railway
03. Whispering Ned
04. Sometimes
05. River Boat
06. Kalyope Driver
07. Waves Upon The Ether
08. Dewet
09. Till The Morning Comes
10. Pass It On
11. Prayer

vendredi 17 janvier 2020

Jennifer Cutting's Ocean Orchestra - Waves (2017)

Jennifer Cutting Waves
Jennifer Cutting's Ocean Orchestra - Waves (2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

Passionnée des cultures et musiques celtiques, des chansons folkloriques des îles britannique ainsi que du mouvement folk-rock né à la fin des années 60, Fairport Convention et Steeleye Span en tête, Jennifer Cutting est, sans aucun doute, la plus British des Américaines. Ethnomusicologue de profession, elle publie Waves, un disque à son image, ouvert sur le monde. Les vagues sont ici perçues comme une métaphore de la vie, avec ses hauts et ses bas, ses changements de saisons. Comme pour ses deux précédents opus, Ocean (2004) et Song Of Solstice (2010), elle s'est entourée de musiciens remarquables parmi lesquels Polly Bolton (Dando Shaft, Albion Band), Troy Donockley (Iona, Nightwish), la harpiste Sue Richards,  le jazzman Ben Bokor ou encore John Wubbenhorst plus connu dans l'univers des musiques du monde. Elle s'est aussi associée à la chanteuse Lisa Moscatiello et au bassiste Rico Petruccelli avec qui elle officiait dans les années 90 au sein du groupe The New St. George, au nom tiré d'une chanson de Richard Thompson. Ensemble, ils avaient sorti en 1994 High Tea. Un deuxième album, Johnny Has Gone Electric devait voir le jour, mais les musiciens se sont séparés avant. En mémoire de leur batteur Juan Dudley disparu en 2011, ils ont enregistré certaines chansons prévues pour ce disque : la chanson titre évoquant sous un angle humoristique comment les intégristes du folk ont vu d'un très mauvais œil l'emploi d'instruments électriques par la nouvelle génération, Bob Dylan en tête, One April Morning, chanson traditionnelle anglaise mettant en garde les femmes contre les hommes volages, Lark In The Clear, sublime chanson d'amour interprétée ici par Polly Bolton accompagnée de Troy Donocley à la flûte irlandaise et de Jennifer à l'orgue, et Crane And Tower à la fibre écolo, sur laquelle a été samplée la voix de Juan. Signalons aussi l'émouvante interprétation de Lisa Moscatiello, secondée à la harpe par Sue Richards, sur Leaves Of Autumn où, sous couvert d'un changement de saison poétique, il est question de la maladie de Parkinson. Tout aussi profond, le dernier titre Steady As You Go est une chanson pour dire au revoir à ceux emportés par la mort. Plus lumineuse, Song To The Sun à la mélodie "flower power" honore la Nature, tandis que She célèbre la liberté. Mais le morceau le plus fou du disque est incontestablement Everything Glows, sorte de Bollywood celtique psychédélique. Avec Waves, Jennifer Cutting et sa troupe réalisent un sans-faute, subtil équilibre entre passé, présent et futur.

Musiciens

Jennifer Cutting : claviers, accordéon

Lisa Moscatiello : chant, whistle
John Roberts : chant
Steve Winick : chant
Sara Curtin : chant
Todd Watts : chant
Jenny Nichols : chant
Tom Prasada-Rao : chant
William Pint : chant, guitare
Stephen Winick : chant
Pete Kennedy : guitare électrique
Chris Parker : guitare électrique
Marco Delmar : guitare électrique
Zan McLeod : guitare éléctrique, bouzouki, mandoline
Clive Gregson : guitare, chant
Rico Petruccelli : basse
Robie Magruder : batterie
Steve Loecher : batterie
Andy Hamburger : batterie
Matt Bell : percussions
Juan Dudley : voix, percussions
Ben Bokor : flûte, piccolo
Troy Donockley : whistle
Robert Mitchell : cornemuse
Felicia Dale : vielle à roue, whistle
Rosie Shipley : violon
Andrew Dodds : violon
Robert Spates : violon
Sue Richards : harpe celtique
John Wubbenhorst : bansuri, flûte
Samrat Kakkeri : tabla, percussions indiennes

Washington Revels : chœurs

Titres

01. Waves
02. One April Morning
03. Rocking The Baby / The Curlew
04. Johnny Has Gone Electric
05. Lark In The Clear Air
06. Wheel Of Fortune
07. Crane And Tower
08. Leaves Of Autumn
09. Song To The Sun
10. Everything Glows
11. She
12. Steady As You Go

lundi 23 février 2015

Jennifer Cutting - Ocean: Songs For The Night Sea Journey (2004)

Jennifer Cutting - Ocean: Songs For The Night Sea Journey (2004)
Jennifer Cutting - Ocean:
Song For The Night Sea Journey (2004)
Jennifer Cutting sait prendre son temps. Il lui a fallu pas moins de sept longues années pour réaliser Ocean: Songs For The Night Sea Journey, album magistral qui rassemble toute une collection de chansons ayant pour thématique unique la mer.

Ce disque de folk-rock celtique s’inscrit dans la droite lignée des incontournables Iona, Eden's Bridge, Clannad ou Capercaillie. Mais ses influences ne s'arrêtent pas là et sont beaucoup plus ouvertes puisque l'instrumental Sleep (On The Deep) est signé Steve Morse, la magnifique mélodie de Song For The Night Sea Journey chantée en gaélique a été composée par Gustav Holst, et celle de If You Are Near par le non moins célèbre J.S. Bach.

Ocean est donc une œuvre éclectique, interprétée et jouée par une multitude d'artistes aux origines diverses (États-Unis, Angleterre, Écosse, France, Bulgarie) parmi lesquels Troy Donockley (Iona), Peter Knight (Steeleye Span), Dave Mattacks (Fairport Convention), Tony Cuffe (Ossian), Gabriel Yacoub (Malicorne) ou Sylvie Berger (La Bergère). 

Pas moins de cinq chanteuses (Polly Bolton, Grace Griffith, Lisa Moscatiello, Maddy Prior et Tatiana Sarbinska) se succèdent au chant principal. La prestation la plus remarquée est sans aucune hésitation celle de Grace Griffith que l'on peut entendre sur cinq titres. Avec son timbre de voix si clair, parfaitement adapté à ce type de répertoire, elle nous bouleverse sur The Gladdest Breeze aux airs si dramatiques, puis nous éblouit complètement sur le très poétique My Grieg On The Sea avant de nous faire chavirer dans un océan de feu avec Song For The Night Sea Journey. Toutefois, il faut bien avouer que le sommet de l'album est atteint avec Forgiveness interprété par une Maddy Prior au sommet de son art, accompagnée par Jennifer Cutting au piano. Cette pièce unique de grande qualité, brodée par cette voix à la fois puissante et émouvante, aurait eu toute sa place sur un album solo de la talentueuse chanteuse de Steeleye Span.

Jennifer Cutting est une véritable artisane. Fille et petite-fille de musiciens, ethnomusicologue de par sa formation universitaire, elle nous livre à la fois une œuvre pointue, réfléchie, construite lentement années après années, et un disque facilement abordable, offrant un large panel sonore d'instruments traditionnels (uilleann pipes, harpes, fiddle, bodhran, whistles...) qui donnent cette irrésistible envie de partir découvrir de nouvelles contrées mystérieuses par delà les océans.

Musiciens


Jennifer Cutting : piano, orgue, claviers

Polly Bolton : chant
Grace Griffith : chant
Lisa Moscatiello : chant
Maddy Prior : chant
Tatiana Sarbinska : chant
Sylvie Berger : chœurs
Dominick Murray : chœurs
Chris Noyes : chœurs
Gabriel Yacoub : chœurs
Kim Miller : violon
Peter Wilson : violon
Lias Ponton : alto
Marcio Botelho : violoncelle
Eliot Davis : violoncelle
Blake Althen : programmation, guitare
Tony Cuffe : guitare, harpe écossaise, whistles
Troy Donockley : uilleann pipes, whistles, guitare
John Jennings : guitare
Peter Knight : fiddle
Zan McLeod : bouzouki, guitare
Sue Richards : harpe celtique
Rico Petrucelli : basse
Myron Bretholz : bodhran, percussions
Marco Delmar : percussions
Andy Hamburger : batterie
Larry Kolota : batterie, programmation
Steve Loecher : batterie
Dave Mattacks : batterie
Steve Missal : batterie, conga

Chorale Slaveya
Tatiana Sarbinska
Theadocia Chittenden
Anne Harrison
Andrea Loewenwarter
Diane Weinroth

Titres


01. Call Of The Siren
02. Out On The Ocean / Rolling Waves
03. The Gladdest Breeze
04. My Grief On The Sea
05. Dissolving / King Neptune
06. The Sands Of Time
07. Sleep (On The Deep)
08. Song For The Night Sea Journey
09. Forgiveness
10. Neptune Reel / Woman Of The House
11. If You Are Near
12. The Siren's Farewell