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mercredi 26 janvier 2022

Ramrod - Jet Black (2019)

Ramrod Jet Black
Ramrod - Jet Black (2019)

Pourquoi écouter ce disque ?

Ramrod est mon coup de cœur de cet été. J'ai découvert ce quintet italien grâce à Massimo Gasperini du label Black Widow Records qui a pignon sur rue à Gênes. Ce label, spécialisé dans le prog et le metal, existe depuis 1990. Alors que j'avais demandé à Massimo de me conseiller une chanteuse ou un groupe avec chanteuse, dans la lignée de Mostly Autumn, il m'a proposé Ramrod plutôt orienté blues rock. D'abord déconcerté, j'ai vite été subjugué par la voix de Martina Picaro ainsi que par l'ambiance très 70's se dégageant de leur musique. Fondé en 2013, Ramrod réunit Martina au chant, son frère Marco à la guitare, Emanuele Elia à la basse, Adriano "Roll" Nolli aux claviers et le dernier arrivé, Daniel Spanone à la batterie. Le groupe joue dans un premier temps des reprises de rock et de blues, plus ou moins connues, puis se met à composer ses propres chansons. Un premier album intitulé First Fall voit le jour en 2016. Plus abouti, Jet Black lui succède trois ans plus tard. Ramrod confirme sa voie entre rock, blues, hard, psyché et prog. Si l'énergique chant féminin de Martina évoque le Stone The Crows de Maggie Bell, les parties d'orgue Hammond renvoient aux glorieuses heures de Deep Purple, tandis que la flûte pastorale s'inscrit dans la lignée de Jethro Tull. Les neuf chansons de Jet Black se répartissent en trois catégories, celles d'essence rock comme le premier morceau bien trempé Don't Call Me Sunshine, celles plutôt blues, mes préférées, Sorrow et Bluesy Soul superbement interprétée par Martina, et deux ovnis aux couleurs psychédéliques et prog, l'intense Glass Of Wine ainsi que le morceau final, l'étrange Leda sur lequel flûte, sitar et moog se délient. Ramrod et son Jet Black représentent tout ce que j'aime dans la musique, l'inattendu. 

Musiciens

Martina Picaro : chant
Marco Picaro : guitares, sitar, flûte, chœurs
Adriano "Roll" Nolli : piano, orgue, moog
Emanuele Elia : basse
Danial Sapone : batterie, percussions, chœurs

Titres

01. Don't Call Me Sunshine
02. Ares Call
03. Sorrow
04. Lion Queen
05. Glass Of Wine
06. Turning Bad
07. Bluesy Soul
08. Sweet Mel
09. Leda

Vidéos

Ares Call : lien vidéo ici

vendredi 22 octobre 2021

Sophya Baccini's Aradia - Big Red Dragon (2013)

Sophya Baccini Big Red Dragon
Sophya Baccini's Aradia - Big Red Dragon (2013)

Pourquoi écouter ce disque ?

William Blake (1757-1827) est davantage connu pour sa poésie que pour sa peinture. Pourtant, il a légué à l'humanité une série d'œuvres picturales d'une modernité déconcertante. Ce sont elles qui ont inspiré la chanteuse italienne Sophya Baccini fascinée par cet artiste hors-normes. L'idée de ce concept-album lui a été soufflée par le fondateur du label génois Black Widows Records, Massimo Gasperini, alors qu'ils évoquaient ensemble la suite à donner au premier album solo de Sophya. Sorti en 2009, Aradia a été récompensé par un Prog Awards, une première pour une artiste féminine. De là est partie l'idée du projet intitulé Sophya Baccini's Aradia réunissant essentiellement des musiciennes, Francesca Colapse (batterie), Stella Manfredi (violon), Marilena Striano (piano), ainsi que le guitariste Chico Accetta. Chacun des titres de l'album a donc été inspiré d'une œuvre du Maître. Celle intitulée Big Red Dragon And The Woman Clothed With Sun sert de pochette au disque et lui a donné son nom. Sophya fait preuve d'une inventivité folle, tant sur le plan vocal que sur les parties musicales. On frôle le chef-d'œuvre. Construit comme un opéra-rock, Big Red Dragon trouve ses origines tant dans les opéras classiques italiens que le Bohemian Rhapsody de Queen. Se combinent le perfectionnisme d'une Kate Bush, la folie d'une Diamanda Galas, le Renaissance symphonique, des guitares à la Camel, le lyrisme de Magenta, l'éclectisme d'Ayreon et le majestueux de Nightwish. Plusieurs musiciens extérieurs ont été conviés, parmi lesquels Elisa Montaldo (Il Tempio Delle Clessidre), Sonja Kristina de Curved Air et notre Christian Décamps national, céleste sur Au Premier Matin Du Jour aux couleurs toutes angéliques. 

Musiciens

Sophya Baccini : chant, claviers
Chicco Accetta : guitares
Francesca Colaps : batterie
Stella Manfredi : violon, alto
Marilena Striano : piano

Sonja Kristina : chant
Christian Decamps : chant
Aurelio Fierro Jr : chant
Steve Sylvester : chant
Roberto Tiranti : chant
Lino Vairetti : chant
Irwin Vairetti : chant
Enrico Iglio : claviers, percussions
Elisa Montaldo : claviers
Pino Falgiano : claviers

Titres

01. William 
02. Angel Of The Revelation
03. Satan
04. Love Of Hecate
05. The Number
06. La Porta Dell'Inferno
07. Just
08. Cerberus
09. While He's Sleeping
10.- Au Matin Du Premier Jour
11. Beatrice
12. Big Red Dragon
13. Jerusalem 

Vidéos

Jerusalem : lien vidéo ici

Satan (live) : lien vidéo ici

Au Premier Matin Du Jour (live) : lien vidéo ici

Beatrice : lien vidéo ici

jeudi 22 octobre 2020

Sophya Baccini - Aradia (2009)

Sophya Baccini Aradia
Sophya Baccini - Aradia (2009)

Pourquoi écouter ce disque ?

Tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir un père ténor. Dès sa plus tendre enfance, la jeune Sophya Baccini a été encouragée à étudier le piano ainsi que la technique du chant lyrique. C'est donc tout naturellement qu'une fois devenue adulte, elle a embrassé une carrière musicale. D'abord comme chanteuse de sessions, puis avec le groupe Presence. Fondé en 1990 avec le claviériste Enrico Iglio et le guitariste Sergio Casamassima, ils sont sortis sous ce nom sept albums, le dernier datant de 2016, et ont rencontré un certain succès en Amérique, au Japon et en Allemagne grâce à leur rock progressif à la fois sombre et mélodique. En 2009, Sophya s'offre une première parenthèse solo avec Aradia, opéra rock progressif sur lequel elle chante en italien, anglais et français. Figure surnaturelle du folklore italien, Aradia est une personnalité forte de la mythologie païenne, parfois présentée comme la première des sorcières. Sophya transpose ici une partie de son histoire sous l'angle d'un parcours spirituel explorant l'amitié entre deux femmes. Cet exploit musical croise les routes torturées de Kate Bush, Tori Amos, Joni Mitchell (dont le Circle Game est repris en conclusion), Michelle Young mais aussi du Renaissance d'Annie Haslam et du Caamora de Clive Nolan (She). Un an après sa sortie, il recevra le prix spécial du jury aux International Prog Awards attribué à l'unanimité, une première, et décerné pour la toute première fois également à une artiste féminine. 

Musiciens

Sophya Baccini : chant, claviers

Pino Falgani : percussions, claviers
Vittorio Cataldi : accordéon, violon
Franco Ponzo : guitare
Stefano Vicarelli : Moog
Aurelio Fierro Jr. : batterie
Martin Grice : flûte, saxophone
Nona Luna : chant
Ana Torres : chant
Lino Vairetti : chant

Titres

01. La Pietra
02. How Good
03. Studiare-Studiare
04. Will Love Drive Out The Rain 
05. Adesso 
06. Al Ritmo Di Una Storia 
07. Beware-Beware 
08. Ever Too Small
09. Don't Dream That Dream 
10. Non E' l'Amore Il Tuo Destino
11. L'Ennesimo No
12. Elide
13. Aradia 
14. Two Witches & Doreen
15. Nei Luoghi
16. When The Eagles Flied
17. Circle Game 

Vidéos


La Pietra : lien vidéo ici

Two Witches & Doreen : lien vidéo ici

jeudi 6 juillet 2017

Elisa Montaldo - Fistful Of Planets Part I (2015)

Elisa Montaldo Fistful Of Planets
Elisa Montaldo - Fistful Of Planets
Part I (2015)
Album essentiellement instrumental, à l'exception de trois titres chantés, Fistful Of Planets Part I est la première œuvre en solo de la fondatrice du groupe de rock progressif italien Il Tempio delle Clessidre. 

Ce court opus d'une trentaine de minutes à peine, dévoile une parcelle de l'univers musical d'Elisa Montaldo. Dans le livret richement illustré, à l'image de la pochette pleine de mystère et de charme, l'artiste lunaire présente quatre de ses titres comme des planètes autour desquelles gravitent des satellites. En bonus, elle offre, en guise d'étoiles filantes, un extrait du premier album de son groupe sur lequel elle chante dans sa langue natale, Danza Esoterica Di Datura, et Notturna, morceau instrumental de l'album suivant, AlieNatura

Conçu comme un journal intime, l'artiste y a retranscrit ses humeurs du moment. Véritable instantané d'émotions, les morceaux ont été composés aux quatre coins de l'Italie, aussi bien dans des montagnes reculées enneigées (In The Cold White Desert) qu'à Florence, la magnifique (Vodka E Limone). La musique délicate se veut à la fois cinématique, onirique et expérimentale. Reproduisant les enregistrements du premier robot parlant en 1971, Robot Madness est sans aucun doute le passage le plus déjanté. La surprise vient d'un Blackgrass II complètement inattendu par son aspect country. Composé par le guitariste Karl Demata, il semble tout droit sorti un film de Quentin Tarantino. To Gather et Weeping Willow laissent découvrir la délicate voix d'Elisa, située quelques part entre l' étoile scintillante Kate Bush et l'astre cosmique féroïen Eivør Pálsdóttir

Accompagnée également de Mattias Olsson, ancien batteur d'Ägnlagård et de White Willow, ainsi que du guitariste Giacomo Castellano que l'on retrouve à la coproduction, au mixage et à la programmation, Elisa Montaldo propose avec ce Fistful Of Planets Part I un objet musical non identifié de qualité en provenance d'un lointaine, très lointaine galaxie ne demandant qu'à être explorée. 

Musiciens 


Elisa Montaldo : claviers, chant, instruments ethniques, programmation

Karl Demata : guitares, mandoline, programmation
Giacomo Castellano : guitare, ukulele, programmation
Mattias Olsson : batterie, percussions, guitare

Titres


01. In The Cold White Desert
02. Senza Parole
03. To Gather
04. Electic Rocks
05. Blackgrass II
06. Vodka E Limone
07. Weeping Willow
08. Robots Madness
09. Danza Esoterica Di Datura
10. Notturna