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dimanche 30 janvier 2022

White Willow - Ignis Faatus (1995)

White Willow Ignis Faatus
White Willow - Ignis Faatus (1995)

Pourquoi écouter ce disque ?

Dans les pays nordiques, un feu follet, ou ignis faatus en latin, indique l'emplacement d'un trésor caché dans le sol ne pouvant être déterré qu'à l'apparition de la flamme. C'est exactement ce qu'est Ignis Faatus, premier album de White Willow, un trésor se révélant à chaque écoute. Apparu au début des années 90 en Norvège, White Willow est d'abord une bande de potes faisant de la musique avant d'être un groupe. Il leur a fallu deux ans pour élaborer cet album paru sur le label américain Laser's Edge, après avoir été approché par les Français de Musea. Cette longue durée explique l'instabilité du personnel, une vingtaine de musiciens ont apporté leur contribution, dont trois voix féminines, Eldrid Johansen, Sara Trondal et Kjell Viig. A l'origine, ils jouaient une musique folk acoustique inspirée de la littérature gothique ainsi que de la poésie préraphaélite du XIXe siècle plaçant la femme et la nature au centre de l'œuvre. Sous l'impulsion de leur maison de disque désireuse de séduire un public prog, ils ont composé de nouveaux morceaux, dont deux épiques de plus de onze minutes, Cryptomenysis et John Dee's Lament, laissant apparaître une guitare électrique jouée par celui qui deviendra le futur leader du groupe, Jacob Holm-Lupo. Difficile de catégoriser cette musique fantomatique sombre d'essence folk, médiévale et prog puisant son inspiration tant dans les artistes folk-rock des années 70 tels que Nick Drake ou Sandy Denny que le Genesis de Trespass, King Crimson ou Renaissance, mais aussi Dead Can Dance. Ce glissement subtil du folk vers le rock progressif a contribué à faire de White Willow un des pionniers du revival prog de la scène scandinave aux côtés d'Änglagård, de Landberk et d'Anekdoten.

Musiciens

Eldrid Johansen : chant
Sara Trondal : chant
Jacob Holm-Lupo : guitares, basse
Jan Tariq Rahman : claviers, tournebout, flûte, kantele, sitar, basse, clarinette, chant
Audun Kjus : flûtes, cornemuse, bodhrán, bouzouki, chant
Tirill Mohn : violon, guitare classique
Alexander Engebretsen : basse
Erik Holm : batterie, percussions

Trond Haakensen : chant
Terje Krognes : chant
Tor Tveite : chant
Kjell Viig : chant
Johannes Weisser : chant
Susanna Calvert : guitares, basse
Erlend M. Sæverud : guitare
Tov Ramstad : violoncelle
Eivind Opsvik : fretless bass 
Steiner Haugerud : contrebasse
Per-Christian Svendsen : basse
Peter Albers : basse
Pål Søvik : batterie, percussions
Henning Eidem : batterie, percussions
Carl-Michael Eide : batterie, percussions
Danny Young : batterie

Titres

01. Snowfall
02. Lord of Night
03. Song
04. Ingenting
05. The Withering Of The Boughs
06. Lines On An Autumnal Evening
07. Now in These Fairy Lands
08. Piletreet
09. Till He Arrives
10. Cryptomenysis
11. Signs
12. John Dee's Lament 

Vidéos

Cryptomenysis : lien vidéo ici

Snowfall : lien vidéo ici

dimanche 27 septembre 2020

White Willow - Sacrament (2000)

White Willow Sacrament
White Willow - Sacrament (2000)

Pourquoi écouter ce disque ?

Projet prog-folk porté par le multi-instrumentiste Jacob Holm-Lupo, White Willow propose en ce début de millénaire un troisième album à la mélancolie nordique incisive. Pour la deuxième fois, la chanteuse Sylvia Erichsen tient le chant. Sa voix enfantine, parfois inquiétante, valorise cette ambiance froide où un calme apparent précède une tempête inévitable. Avec ses six morceaux, dont trois avoisinent les dix minutes, Sacrament nous donne la sensation d'assister à une cérémonie païenne, donnée dans les profondeurs insondables d'une grotte perdue au milieu de nulle part. Aux côtés des traditionnels guitares/synthés/basse/batterie, s'ajoutent d'autres instruments aux saveurs authentiques tels que le hautbois, la flûte ou le glockenspiel renforçant ces ambiances énigmatiques, secrètes, mais toutes enivrantes. A son écoute, un autre monde s'ouvre à nous, nous transportant loin, très très loin, au cœur d'une Scandinavie sauvage oubliée. 

Musiciens

Sylvia Erichsen : chant
Jacob Holm-Lupo : guitares, claviers, basse, chant
Brynjar Dambo : claviers, glockenspiel
Ketil Vestrum Einarsen : flûtes, claviers
Johannes Sæbøe : basse
Aage Moltke-Schou : batterie, percussion, glockenspiel

Øystein Vesaas : voix
Simen E. Haugberg : hautbois
Erlend Sæverud : claviers

Titres

01. Anamnesis 
02. Paper Moon
03. The Crucible
04. The Last Rose Of Summer
05. Gnostalgia
06. The Reach

White Willow Sacrament Termo remaster
White Willow - Sacrament (remaster 2014)

Titres bonus de la version remasterisée de 2014 :

07. Gnostalgia (Demo) (11:22)
08. The Crucible (Demo) (7:21)
09. Paper Moon (Live 2005) (5:18)

Vidéo


Si la vidéo n'apparait, cliquer ici

vendredi 6 octobre 2017

White Willow - Future Hopes (2017)

White Willow Future Hopes
White Willow - Future Hopes (2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

Fondé au début des années 90, White Willow est devenu un des groupes phares de la scène progressive norvégienne. Conduit par le multi-instrumentiste et compositeur Jacob Holm-Lupo, cette formation atypique s'est distinguée par l'emploi judicieux de voix féminines. Futures Hopes est sa septième production. Il fait suite au très apprécié Terminal Twilight vieux déjà de sept longues années (2011). C'est dire si cette œuvre a été peaufinée. Jacob a visé la perfection à tous les niveaux. Déjà, les amateurs de Yes reconnaîtront sans peine les magnifiques illustrations de Roger Dean. Le son, d'une pureté incroyable, est le résultat du travail minutieux mené par Bob Katz, une pointure dans le domaine du mastering. Côté musiciens, les amateurs du groupe noteront avec plaisir la présence des fidèles Mattias Olson à la batterie (ex-Änglård et actuel Il Tempio Delle Clessidre) et du claviériste Lars Fredrik Frøislie. A noter également le retour de la bassiste de jazz Ellen Andrea Wang qui a joué auparavant avec Manu Katché et Sting, ainsi que l'arrivé au chant (fantomatique) de Venke Knutson. Connue dans le milieu de la pop, ses cinq albums se sont vendus à plus de 70 000 exemplaires dans son pays. Si les amateurs de rock atmosphériques ressentiront une certaine influence d'Anathema, l'ambition affichée de Jacob est de faire revivre sous une forme moderne le rock progressif des années 70. Ses principales sources d'inspiration ont été le Relayer de Yes, Silent Knight de Saga mais aussi la bande originale de Blade Runner signée Vangelis. On peut dire que le pari est réussi, le morceau fleuve A Scarred View du haut de ses dix-huit minutes en est la confirmation.

Musiciens

Venke Knutson : chant
Jacob Holm-Lupo : guitares, claviers, chœurs
Mattias Olsson : batterie, percussions
Lars Fredrik Frøislie : claviers
Ketil Vestrum Einarsen : flûte, instruments à vent

Ellen Andrea Wang : basse
Hedvig Mollestad : guitare
David Krakauer : clarinette
Ole Øvstedal : guitare
Kjersti Løken : trompette

Titres

01. Future Hopes
02. Silver & Gold
03. In Dim Days
04. Where There Was Sea There Is Abyss
05. A Scarred View
06. Animal Magnetism (bonus track)
07. Damnation Valley (bonus track)

Vidéo

A Scarred View : lien vidéo ici