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vendredi 27 mars 2020

Frequency Drift - Letters To Maro (2018)

Frequency Drift Letters To Maro
Frequency Drift - Letters To Maro (2018)

Pourquoi écouter ce disque ?

Selon le magazine de référence Prog Sphere, Frequency Drift fait partie des vingt meilleures formations de rock progressif d'Allemagne. Il faut bien avouer que le groupe, basé à Bayreuth, s'est forgé un solide univers musical insolite album après album. Chacun d'entre eux a été conçu comme une œuvre cinématographique, d'où une attention minutieuse portée tant à l'aspect musical que visuel. Ainsi, la photo à l'esthétique soignée illustrant la pochette de Letters To Maro semble tout droit tirée d'un film d'art et d'essai. Pour ce septième et tout dernier opus, puisque le groupe a tiré sa révérence fin 2019, les musiciens ont puisé leur inspiration dans la culture japonaise, en particulier dans les écrits de Haruki Murakami. En 2018, Frequency Drift est devenu un quatuor unissant ses membres historiques Andreas Hack, Nerissa Schwarz et Wolfgang Ostermann à sa toute nouvelle chanteuse Irini Alexia. D'origine grecque, Irini a suivi une formation classique et lyrique. Son chant incandescent, un brin similaire à celui d'Anneke van Giersbergen, irradie chacune des onze chansons où se croisent ces fantômes du passé, trop nombreux, qui nous hantent tout au long de la vie.  Letters To Maro se situe à la croisée du rock aventuriste de Panic Room, des ambiances claustrophobe de Twin Peaks, de la mélancolie de The Gathering, et du symphonisme épique de La Tulipe Noire, compatriotes hellènes d'Irini. Se substituant aux guitares électriques, la harpe électrique de Nerissa apporte son supplément d'originalité faisant de ce disque un incontournable ainsi qu'une excellente conclusion à une carrière sans faute.   

Musiciens

Irini Alexa : chant
Andreas Hack : claviers, guitare, basse, mandoline
Nerissa Schwarz : harpe électrique, mellotron, claviers
Wolfgang Ostermann : batterie, percussions

Michael Bauer : guitare
Marco Geipel : basse

Titres

01. Dear Maro
02. Underground
03. Electricity
04. Neon
05. Deprivation
06. Izanami
07. Nine
08. Escalator
09. Sleep Paralysis
10. Who's Master
11. Ghosts When It Rains

En bonus, ce cover de Marillion, The Hollow Man :

mardi 14 janvier 2020

Frequency Drift - Last (2016)

Frequency Drift Last
Frequency Drift - Last (2016)

Pourquoi écouter ce disque ?

Malgré son titre, Last ne sera pas le dernier album de Frequency Drift... mais son avant-dernier. La nouvelle est tombée le 21 décembre 2019, Frequency Drift, c'est fini. Pour cet album, le combo allemand frappe une nouvelle fois très fort. Encore plus obscur que son prédécesseur Over, Last a été pensé dans sa globalité artistique. A chaque composition correspond une photo ancienne présentée dans le livret du disque, mettant mal à l'aise comme celle de la pochette. Si vous avez aimé le film Les Autres avec Nicole Kidman, vous retrouverez cette même ambiance glaciale, spectrale et sombre. Le chant de la nouvelle chanteuse Melanie Mau lui-même hanté, n'est pas sans évoquer la sublime Anneke van Giesbergen. Autres nouveaux venus, le bassiste Rainer Wolf et Martin Schnella, invité sur Over, désormais titularisé au poste de guitariste principal. Un revenant, le solide batteur Wolfgang Ostermann qui avait officié auparavant sur la saga Personal Effects I & II. Andreas Hack, le fondateur, est toujours aux manettes (compositions, arrangements, productions, mixage, claviers, guitares, thérémine), mais il a laissé plus de place à Nerissa Schwarz qui apparaît comme le numéro deux de la formation. Elle signe seule toutes les paroles, a collaboré avec lui au concept visuel, et a composé, arrangé et produit deux titres, Shade et Hidden. Harpe électrique et mellotron, ses deux instruments atypiques, contribuent à développer cette atmosphère étrange, aux arômes métalliques, guère éloignée de The Gathering, White Willow, voire du The Wall de Pink Floyd. 

Musiciens

Melanie Mau : chant
Andreas Hack : claviers, guitare, thérémine
Nerissa Schwarz : harpe électrique, mellotron
Martin Schnella : guitares
Rainer Wolf : basse
Wolfgang Ostermann : batterie

Titres

01. Traces 
02. Diary 
03. Merry 
04. Shade 
05. Treasured 
06. Last Photo 
07. Hidden 
08. Asleep 

dimanche 10 novembre 2019

Frequency Drift - Over (2014)

Frequency Drift Over
Frequency Drift - Over (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Avec Over, la formation allemande Frequency Drift entame son troisième cycle. Le premier était constitué des concepts albums Personal Effects Part I & II, tandis que Ghosts... et ...Laid To Rest formaient le deuxième. Over se veut encore plus sombre que ses prédécesseurs, tant dans ses paroles que dans sa musique. D'ailleurs, la photo de la pochette réalisée par l'artiste ukrainienne Alina Rudya a été prise dans la ville de Prypiat, juste à côté de Tchernobyl. Difficile de qualifier la musique de Frequency Drift, le groupe suit sa propre voie, certes sinueuse, mais avec une originalité certaine. Pour Over, Andreas Hack, le leader, a fait appel à deux nouvelles voix féminines. Isa Fallenbacher ne devait être qu'une invitée à l'origine. Au final, son chant si émotionnel et expressif a convaincu Andreas d'en faire une partie intégrante du projet. De formation jazz, Agathe Labus n'intervient que sur trois titres, Adrift, Them et Release, les plus expérimentaux du disque. Autres personnalités féminines marquantes, la harpiste Nerissa Swhartz, qui a participé à la composition de Adrift, Sagittarius A* et Wave, ainsi que la violoncelliste Sibylle Friz dont l'instrument renforce avec éclat l'aspect mélancolique des chansons Run, Once et Them. Une des originalités de Frequency Drift est justement l'emploi d'instruments acoustiques au son organique (violoncelle, violon, harpe, flûtes, duclar, marimba...) combiné aux instruments modernes et électriques. Mixé par Yogi Lang, Over bénéficie de la présence de deux autre musiciens de la galaxie RPWL, Kalle Wallner à la basse et Phil Paul Rissettio à la batterie. Avec de telles références, il serait dommage de passer à côté de cette production insolite aux charmes envoûtants.

Musiciens

Isa Fallenbacher : chant
Agathe Labus : chant
Andreas Hack : claviers, guitares, basse, percussions
Christian Hack : guitares, flûtes, duclar, percussions
Nerissa Schwarz : harpes
Sibylle Friz : violoncelles
Ulrike Reichel : violon, alto
Tino Schmidt : basse
Kalle Wallner : basse
Phil Paul Rissettio : batterie
Jasper Jöris : flûte à corne, marimba, percussions
Martin Schnella : guitares
Steve Hohenberger : guitares

Titres

01. Run 
02. Once 
03. Adrift 
04. Them 
05. Sagittarius A*
06. Suspended
07. Wave
08. Wander
09. Driven
10. Release 
11. Memory
12. Disappeared

jeudi 28 mars 2019

Andreas Hack - Pieces (2014)

Andreas Hack Pieces
Andreas Hack - Pieces (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Andreas Hack, fondateur de Frequency Drift, présente le temps d'un album une autre facette de son univers musical. Uniquement instrumental (avec des samples de voix toutefois), Pieces a été composé, interprété, arrangé et produit par le seul Andreas. Un vent de liberté absolue souffle sur ce disque édité sur le label allemand MellowJet Records, spécialisé dans les musiques électroniques atypiques depuis 2007. En 2012, l'album Understated Drama de Rachel's Memory, projet parallèle d'Andreas en collaboration avec la chanteuse Antje Auer, était paru sur ce même label. Si chacune des neufs pièces a été construite à partir d'une mélodie reposante, doublée d'un tempo modéré, les paysages sonores n'en demeurent pas moins très hétéroclites. Le lunaire Abandonned en ouverture côtoie un Hashima tourné vers le sacré, faisant écho à Dead Can Dance ou Rajna, tandis qu'avec ses rythmes tribaux, Ghostly ouvre une porte vers les civilisations anciennes. De par sa dimension cinématographique où chaque titre donne l'impression d'être extrait d'un court métrage, Pieces se rapproche du tout aussi intéressant projet Chimpan A, conduit en son temps par un autre maître des claviers, Rob Reed de Magenta. 

Musicien

Andreas Hack : claviers, samples, autres instruments

Titres

01. Abandoned
02. Before The Fall
03. Lonely
04. Sand Spice
05. Hashima
06. Ghostly
07. Barcode
08. Spaceport
09. Under The Ice

lundi 3 décembre 2018

Frequency Drift - Summer (2014)

Frequency Drift Summer
Frequency Drift - Summer (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Après quatre albums sur lesquels la formation allemande a démontré son savoir-faire en musiques progressive, expérimentale et atmosphérique, Frequency Drift propose ce Summer, petit interlude avant le prochain disque à paraître. Non seulement il permet de découvrir la voix de la nouvelle chanteuse Isa Fallenbacher, mais son objectif premier était d'aider à financer la future tournée. C'est donc une collection de six titres qui est réunie, la plupart n'ayant pas trouvé leur place sur les précédentes productions. La chanson titre Summer, longue de douze minutes, a été composée à l'époque de Laid To Rest (2012). Revisitée ici, elle bénéficie d'une ligne de basse somptueuse due au nouveau bassiste Wolfgang Riess. Distant est le plus ancien morceau de Summer. Il a été écrit à l'époque de Personal Effect Part II (2010), mais avait été écarté car pas suffisamment convainquant alors. Le chant d'Isa lui a donné une nouvelle dimension, d'où sa présence ici. Né d'improvisations entre Andreas Hack (claviers) et son frère Christian (guitares), l'instrumental Siren devait s'intégrer à la chanson Wish sur Laid To Rest. A force de développements, il s'est transformé en morceau à part entière. Avant de fonder Frequency Drift, Andreas officiait au sein d'Echofields. Un seul album a été publié sous ce nom, 817 (days) sur lequel apparaît Midnight. Une version réactualisée a été enregistrée spécialement pour Summer. Ringshine était un pièce instrumentale pour harpe électrique sur Ghosts (2011). Devenue Ringshining, a été ajouté à la harpe le violoncelle. L'association des deux instruments donne un résultat absolument magnifique, entre introspection et mélancolie. Enfin, Summer's End qui s'inscrit dans la continuité de Summer est le seul passage inédit de ce mini-album qui ravira à ne pas en douter les amateurs de cette formation atypique. 

Musiciens

Isa Fallenbacher : chant
Andreas Hack : claviers, guitares
Christian Hack : guitares
Wolfgang Riess : basse
Wolfgang Ostermann : batterie
Nerissa Schwarz : harpe, mellotron
Sibylle Friz : violoncelle

Titres

01. Summer
02. Distant
03. Siren
04. Midnight
05. Ringshining
06. Summer's End
 

jeudi 6 septembre 2018

Rachel's Memory - Understated Drama (2012)

Rachel's Memory Understated Drama
Rachel's Memory - Understated Drama (2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

Un peu d'électro dans ce monde de brutes ! Début 2010, Andreas Hack, fondateur de Frequency Drift, a rassemblé quelques camarades de son groupe pour se lancer dans une aventure parallèle, entre pop et musique électro. Ce musicien originaire de Bayreuth en Allemagne, aime sortir des sentiers battus. Outre Frequency Drift, il nous a déjà fait découvrir d'autres facettes de son vaste univers musical à travers Echofields et Coronal Rain. A l'instar de ces deux projets, Rachel's Memory ne publiera qu'un seul album, Understated Drama, disponible en 2012, sur le label Mellowjet Records, spécialisé dans les musiques électroniques. Déjà présente sur les albums Ghosts... (2011) et ...Laid To Rest (2012), Antje Auer reprend ici le chant ainsi que le violon. Jürgen Rennecke est à la basse, tandis qu'Andreas s'occupe des claviers et que son frère Christian joue de la flûte sur deux morceaux, le sublime Lost Days et l'instrumental Silberimmortelle. Car une des particularités de Rachel's Memory est cette volonté d'associer instruments dits "classiques" comme la flûte, le violon ou le piano, aux sonorités contemporaines. Autre particularité, Andreas a choisi de n'utiliser que des synthétiseurs analogiques comme le Moog Voyager, afin de retrouver cette ambiance particulière des musiques expérimentales naissantes des années 70. Au final, Understated Drama est un album original à l'ambiance hypnotique, qui m'évoque par certains aspects le génial Personal Effects (Part 2) de Frequency Drift, une excellente référence. 

Musiciens

Antje Auer : chant, violon
Andreas Hack : claviers
Jürgen Rennecke : basse
Christian Hack : flûte

Titres

01. I, herself
02. Lost Days
03. Severed
04. Choice
05. Arc
06. Sparkling
07. Shadowed Eyes
08. Silberimmortelle
09. Cloud and Wind 

lundi 2 avril 2018

Frequency Drift - ... Laid To Rest (2012)

Frequency Drift Laid To Rest
Frequency Drift - ... Laid To Rest (2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

Il émane beaucoup de tristesse de ce quatrième album de la formation allemande Frequency Drift. Que ce soit dans le chant de sa chanteuse Antje Auer ou le choix des titres : Dead, Cold, Ice, voire Wish qui ne sont pas sans évoquer The Cure à l'ancien fan que je suis. Pourtant, la musique de Frequency Drift est toute autre. Perfectionnistes, Andreas Hack et sa bande se sont spécialisés dans un rock progressif cinématique de qualité, étendant ses ramifications tant au folk médiéval, qu'à la musique électro, ou qu'à une world music aux couleurs orientales. Quelques paroles en arabe (Dead, Copper), l'utilisation d'instruments atypiques au premier plan (harpe, violon, clarinette, flûte, stick, gemshorn) apportent le juste nécessaire en chaleur pour donner à la musique cette dimension particulière, quasi-fantomatique. Le résultat est d'autant plus beau que Hack a contrôlé lui-même chaque étape de fabrication : composition, enregistrement, mixage, masterisation, arrangements, et production. Depuis sa création, le groupe ne cesse d'évoluer, et ce, grâce à l'arrivée ou au départ de musiciens. Ainsi, sur ce nouvel opus, la harpiste Nerissa Schwarz et le violoniste Frank Schmitz, simples invités sur Ghosts..., sont devenus des membres à part entière. Au contraire du guitariste/flûtiste Christian Hack, frère d'Andreas, qui n'apparaît que sur quelques titres et qui a cédé sa place à Alexander Galimbis. Avec Andreas, le bassiste Jürgen Rennecke assure la continuité en demeurant le seul musicien présent depuis le début. Entre Karnataka et Gazpacho, ... Laid To Rest s'étend sur près de soixante-dix minutes de musique hypnotique pour seulement six titres, du plus court Parted (presque huit minutes quand même), au deux morceaux fleuves dépassant le quart d'heure, Cold et Wish. Du grand art !

Musiciens

Antje Auer : chant
Andreas Hack : claviers
Alexander Galimbis : guitares
Jürgen Rennecke : basse, stick
Jasper Jöris : batterie, percussions
Frank Schmitz : violon
Nerissa Schwartz : harpe

Barbara Jöris : gemshorn, instruments médiévaux
Thomas Epp : clarinette
Christian Hack : guitare, flûte
Martin Schnella : guitare

Titres

01. Dead
02. Parted
03. Cold
04. Wish
05. Ice
06. Copper

lundi 25 décembre 2017

Coronal Rain - Memories Of Suns (2009)

Coronal Rain Memories Of Suns
Coronal Rain - Memories Of Suns (2009)

Pourquoi écouter ce disque ?

Coronal Rain est un projet parallèle d'Andreas Hack, leader du groupe allemand de rock progressif Frequency Drift. Enregistré entre 2005 et 2009, Memories Of Suns propose une musique onirique sombre et élégante, portée par la harpe magique de Nerissa Schwartz et trois voix enchanteresses, celles de Katja Hübner, Kerstin Leidner, et Nicole Schnargl. Nerissa est le second membre de ce groupe, les autres étant de simples invitées. Avec Andreas, elle a partagé l'écriture du disque, son enregistrement, le mixage et la masterisation. C'est également elle qui est créditée pour les photos. Mais c'est à la harpe, tant électrique que classique, qu'elle dévoile tout le potentiel de son immense talent. L'instrument se trouve au cœur de chacune des compositions. Kerstin et Nicole ont toutes deux chanté sur Personal Effects (Part Two), alors que Katja tenait le chant principal sur le premier volet. Les fans de Frequency Drift se souviendront de sa voix sur l'album 817 (days) d'Echofields, duo formé avec Andreas entre 2000 et 2006. En plus de ses talents de chanteuse, Katja est une graphiste professionnelle qui a collaboré avec Scorpions, Sandra, AC/DC et bien d'autres artistes allemands. Au final, ce Memories Of Suns apporte un éclairage complémentaire à la passionnante discographie de Frequency Drift, groupe unique en son genre. 

Musiciens

Nerissa Schwarz : harpes
Andreas Hack : claviers, samples, programmation

Katja Hübner : chant
Kerstin Leidner : chant
Nicole Schnargl : chant

Titres

01. On My Own
02. Strange Dreams
03. Dandelion Ghost
04. Some Other Love
05. Fantasma
06. Remus
07. Pining
08. Don't Stay
09. Glow
10. Yonder

vendredi 20 octobre 2017

Frequency Drift - Ghosts... (2011)

Frequency Drift Ghosts
Frequency Drift - Ghosts... (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Unanimement salué par la critique à sa sortie en 2011, Ghosts... n'a rien perdu de sa saveur les années passant. Après deux albums conceptuels (Personal Effects Part I & II) ayant suscité l'intérêt, nos Allemands originaires de Bayreuth étaient attendus au tournant pour leur troisième opus. Et ils n'ont pas déçu. A l'image de la pochette, Frequency Drift propose un rock atmosphérique sombre et mystérieux, teinté d'éléments folk. Cette coloration est donnée grâce à l'apport de la flûte, du violon et de la harpe électrique, présente dès le morceau d'ouverture Crows. Jouée par Nerissa Swchartz, celle-ci deviendra un élément central dans les prochains albums. Si Andreas Hack (claviers, compositions, production) est toujours aux commandes, il a partiellement renouvelé son équipe. Du précédent album, sont toujours présents son frère Christian (guitare, flûte) et le bassiste Jürgen Rennecke. En revanche, le batteur Wolfgang Ostermann n'apparaît que sur deux titres, les épiques Tempest et Dance No More. Il a cédé sa place à Martin Fox. Le chant est désormais tenu par une seule chanteuse, Antje Auer. Excellent choix ! Sa prestation sur Mermaid, morceau recyclé de l'époque Echofields est à couper le souffle.

Musiciens

Antje Auer : chant
Andreas Hack : claviers
Christian Hack : guitare, flûte
Jürgen Rennecke : basse
Martin Fox : batterie

Wolfgang Ostermann : batterie
Frank Schmitz : violon
Rainer Hartmann : guitare
Nerissa Schwartz : harpe électrique

Titres

01. Crows
02. Dreams
03. Sadness
04. Tempest
05. Ringshine
06. Dance No More
07. Mermaid
08. Come

vendredi 27 janvier 2017

Frequency Drift - Personal Effects (Part Two) (2010)

Frequency Drift Personal Effects (Part Two)
Frequency Drift - Personal Effects
(Part Two) (2010)
Suite logique de Personal Effects (Part One), cette seconde partie est disponible après deux (longues) années d'attente, en 2010. Nous retrouvons pour une nouvelle aventure les jeunes héroïnes River et Romance, toujours en lutte contre l'association secrète Dromedeidas. Personal Effects Part (Two) narre chaque événement marquant de cette journée cruciale de l'an 2046 où tout peut arriver.

Comme sur le précédent opus, il n'y a pas de paroles dans le livret, chaque chanson est illustrée par un dessin en noir et blanc stimulant l'imagination de l'auditeur. L'Allemand Andreas Hack, le maître d'œuvre, applique ainsi à la lettre son concept de rock progressif cinématique.

Grâce à la présence d'un grand nombre de collaborateurs, la musique s'en trouve densifiée et étoffée. Album centré sur les voix féminines, pas moins de trois chanteuses ont été conviées, chacune interprétant un personnage bien particulier. Parmi elles, Nicole Scharnagl (River) qui officiait auparavant au sein de Jester's Tear, formation de hard rock fondée en 1995 par les frères Hack et le batteur Wolfgang Ostermann.

Quatre guitaristes interviennent dont Jacob Holm-Lupo de White Willow sur un Inside floydesque, ainsi que le frère d'Andreas, Christian, également flûtiste. Outre le bassiste et le batteur déjà présents sur la première partie, une violoniste et la harpiste Nerissa Schwartz apparaissent ponctuellement. Celle-ci accompagnait Andreas sur l'album 817 (days) d'Echofields, ancêtre de Frequency Drift.

Sans surprise, on retrouve cet esprit familial dans d'autres formations comme Magenta ou IO Earth aux orientations musicales similaires. Durant plus d'une heure, les musiciens nous en mettent plein les oreilles et réussissent à nous entraîner dans cette histoire futuriste aux multiples rebondissements. Il serait dommage de passer à côté de ce petit bijou.



Musiciens


Nicole Scharnagl : chant
Christine Mettner : chant
Kerstin Leidner : chant
Andreas Hack : claviers
Steve Hohenberger : guitare
Christian Hack : guitare, flûte
Sebastian Koch : guitare
Kacob Holm-Lupo : guitare
Jürgen Rennecke : basse
Wolfgang Osterman : batterie
Barbara Jöris : violon
Nerissa Schwartz : autoharpe

Titres


01. Message
02. Deceit
03. Conflict
04. Inside
05. Awakening
06. Flight
07. Put It Down
08. Essence
09. Lasting Effect

dimanche 20 novembre 2016

Nerissa Schwartz - Playgrounds Lost (2016)

Nerissa Schwartz Playgrounds Lost Frequency Drift
Nerissa Schwartz - Playgrounds Lost
(2016)
Nerissa Schwartz navigue dans la galaxie Frequency Drift depuis de nombreuses années. Sa première apparition date de l'époque Echofields où elle joua de la harpe électrique sur cinq titres de l'album 817 (days) en 2006. On la retrouve ensuite aux côtés d'Andreas Hack au sein du projet parallèle Coronal Rain. Puis, elle apparaît en tant qu'invitée sur Personal Effects Part 2 et Ghosts. C'est à partir de Laid To Rest (2012) qu'elle devient un membre à part entière de Frequency Drift. Sa harpe électrique, instrument peu commun, apporte alors une nouvelle coloration sonore originale à la formation allemande. 

Playgrounds Lost, son premier album solo, a nécessité deux années de travail minutieux, d'introspection et de recherches personnelles sur l'enfance. Seule à la barre, elle a écrit, arrangé, produit et enregistré ce disque instrumental. Elle y joue bien évidemment de la harpe électrique, mais aussi du mellotron, instrument fétiche des amateurs de musiques progressives. 

Centré sur le thème de l'enfance, de ses joies, de sa beauté, de sa fragilité, il se dégage de Playgrounds Lost une ambiance énigmatique, quasi-fantomatique qu'illustre si bien la pochette du disque. Nerissa livre une œuvre troublante et cérébrale, à la beauté froide réchauffée par d'intenses rayons de soleil salvateurs. 

Musicienne


Nerissa Schwartz : harpe électrique, mellotron

Titres


01. Play
02. Dance Around Black Hole
03. Running Out
04. Fireflying
05. Last Spring
06. Yellow Skies
07. Something Behind Trees
08. No More Games
09. Playground Lost

vendredi 11 mars 2016

Frequency Drift - Personal Effects (Part One) (2008)

Frequency Drift Personal Effects (Part One)
Frequency Drift -
Personal Effects (Part One) (2008)
Frequency Drift est un groupe allemand originaire de Bayreuth en Bavière. Fondé en 2006 par le claviériste et compositeur Andreas Hack, il sort en 2008 son premier album Personal Effects (Part One) sur le label français spécialisé dans le rock progressif, Musea. 

Au chant, on retrouve Katja Hübner avec laquelle Andreas avait auparavant collaboré sur l'album Digital Kharma d'Artwork en 1999, puis au sein de son projet Echofields entre 2000 et 2006, année où 817 (days) verra le jour. Les autres musiciens sont Sebastian Kock à la guitare, Jürgen Rennecke à la basse et Wolfgang Ostermann à la batterie. 

Ce dernier est également une vieille connaissance d'Andreas. Il a fait partie de Jester's Tear qu'il a rejoint après son passage au sein de Devil's Cry, à la fin des années 90. Plutôt orienté hard rock, Jester's Tear a été monté en 1995 par Andreas et son frère, le guitariste Christian Hack. Après de multiples changements de personnels, ils sortiront un unique album en 2000, Living Dream, suivi d'un EP en 2003, Burned. On peut signaler qu'une de leurs chanteuses, Cerstin Gwen, ainsi que Christian et leur bassiste Tobias Schütz (également ex-Devil's Cry) apparaîtront sur 817 (days).

Avec Frequency Drift, Andreas s'offre un nouveau départ. Il organise désormais sa musique autour d'un rock progressif "cinématique" inspiré de films fantastiques et de science-fiction tels que Blade Runner ou la série TV Battlestar Galactica. Personal Effects (Part One) est d'ailleurs un concept-album minimaliste. Les paroles du livret ont été remplacées par les illustrations en noir et blanc de Chris Rebmann. A chaque chanson correspond une série de dessins expliquant cette histoire oppressante se déroulant dans un monde futuriste imaginaire aux dérives totalitaires. 

Pendant plus d'une heure, Katja, dont le chant puissant fait penser à celui de Tracy Hitchings de Landmarq, raconte cette aventure portée par une musique riche et variée comportant d'intéressants soli de batterie (Anger), de piano (Personal Effects) ou de guitare (Fall). Pour connaître la suite, il faudra attendre deux (longues) années...



Musiciens 


Katja Hübner : chant
Andreas Hack : claviers
Sebastian Kock : guitare
Jürgen Rennecke : basse
Wolfgang Ostermann : batterie

Titres


01. Albatross
02. Ghost Memory
03. River
04. Fall
05. Romance
06. Personal Effect
07. Anger
08. Retribution
09. Portrait

mardi 8 mars 2016

Echofields - 817 (days) (2006)

Echofields 817 (days) Frequency Drift
Echofields - 817 (days) (2006)
Echofields, groupe allemand formé du claviériste Andreas Hack et de la chanteuse Katja Hübner, se situe à la préhistoire de Frequency Drift qui verra le jour en 2006. 

Pendant six ans, de 2000 à 2006, le duo va enregistrer toute une série de chansons dont douze seront sélectionnées pour apparaître sur leur premier et unique album 817 (days)

Afin d'enrichir leur musique, Andreas et Katja se sont entourés de quelques musiciens supplémentaires. Le frère d'Andreas, Christian, est venu prêter main forte à la guitare sur certains titres comme Pay, Gone ou Still. La harpiste Nerissa Schwarz est également présente. Avec les années, elle deviendra un élément indispensable à la musique de Frequency Drift. Pour l'heure, elle intervient en toute élégance sur cinq chansons (Ice, Reason, Uncertainty, Discipline, Remember). Si la basse est tenue par Tobias Schütz (ex-Devil's Cry, groupe éphémère de death metal), on peut regretter l'utilisation d'une batterie programmée qui donne un côté démo inachevée à l'ensemble.

Avec Echofields et 817 (days), Andreas Hack est aux prémices du concept de "Rock Progressif Cinématique" qu'il développera par la suite avec son prochain projet, Frequency Drift. Durant ces six années cruciales, il a expérimenté la recherche de nouveau sons, exploré la musique progressive dans ses moindres recoins et découvert tout l'avantage qu'il pouvait tirer de l'utilisation de voix féminines envoûtantes porteuses d'émotions. Les graines sont désormais semées. Elles donneront par la suite de magnifiques fruits comme les si bien nommés Mermaid et Ice qui prendront le temps de mûrir puis réapparaîtront respectivement, dans toute leur splendeur, sur les albums Ghosts (2011) et Laid To Rest (2012).   

Musiciens 


Katja Hübner : chant
Andreas Hack : claviers, programmation, guitare, basse

Christian Hack : guitare
Rainer Hartmann : guitare
Tobias Schütz : basse
Nerissa Schwarz : harpe
Cerstin Gwen : chant

Titres


01. Pay
02. Midnight
03. Flow
04. Mermaid
05. Crystal
06. Ice
07. Gone
08. Reason
09. Still
10. Uncertainty
11. Discipline
12. Remember