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mardi 18 octobre 2022

Supper's Ready - A Tribute To Genesis (1995)

Supper's Ready
Supper's Ready - A Tribute To Genesis (1995)

Pourquoi écouter ce disque ?

Créé en 1989, Magna Carta Records est un label américain basé à New-York, spécialisé dans les musiques progressives, le metal, le jazz et le rock alternatif. En 1995, pour les vingt ans du départ de Peter Gabriel de Genesis, un tribute est édité sous le titre emblématique de cette formation britannique incontournable dans l'histoire du rock, Supper's Ready. Cette même année, la maison de disque publie deux autres tributes, Tales From Yesterday dédié à Yes, et The Moon Revisited en hommage à Pink Floyd. Personnellement, je ne suis pas très fan de ce genre d'exercice, mais celui-ci a attiré mon attention du fait de la participation d'Annie Haslam de Renaissance (que l'on retrouvera également sur Tales From Yesterday). Deux types d'artistes ont été conviés, la nouvelle génération marquée par Genesis (Enchant, Magellan Shadow Gallery...) et quelques contemporains de Genesis tels que Annie Haslam, mais aussi Richard Sinclair de Caravan qui livre une sublime version de For Absent Friends, Pete Bardens de Camel, avec le futur batteur de Genesis (sur Calling All Stations) au chant, Nick D'Virgilio, sur un passable Many Too Many, et David Hentschel, producteur de Genesis dans les années 70, impressionnant sur Undertow avec Jay Tausig au chant. Quant à Annie Haslam, elle réenchante littéralement le magnifique Ripples. Si aucuns extraits des albums Trespass, Wind & Wuthering, Invisible Touch et We Can't Dance n'ont été retenus, un certain équilibre s'est créé entre les années Peter Gabriel (six titres) et l'ère Phil Collins (huit titres). De Firth Of Fith (Over The Garden Wall) à Mama (Magellan) en passant par Squonk (Cairo) ou Entangled (Shadow Gallery), à vous de voir quelles versions saurons au mieux vous séduire. 

Titres et Artistes

01. WATCHER OF THE SKIES
Robert Berry and Hush
Robert Berry : chant, basse, guitare
Paul Keller : guitare
Mike Wible : claviers
Roger Bonasera : batterie
Gene Perrault : percussions

02. FIRTH OF FIFTH 
Over The Garden Wall
Marc Leveille : chant
Greg Bennett : guitares
Sue Bennett : claviers, chant
Gene Stout : basse
Paul Marangoni : percussions

03. UNDERTOW
David Hentschel and Jay Tausig
Jay Tausig : chant, guitares
David Hentschel : claviers
Daniel Todd Carter : batterie

04. RIPPLES
Annie Haslam
Annie Haslam : chant
David Biglin : instruments, chant

05. BACK IN NYC 
Kevin Gilbert
Kevin Gilbert : chant, guitares, basse, claviers, violoncelles, flûte 
Mike Keneally : guitares, kalimba, piano, flûte
Nick D'Virgilio : batterie, chant
Toby Holmes : trombone

06. FOR ABSENT FRIENDS
Richard Sinclair
Richard Sinclair : chant
David Rees-Williams : piano, clavecin, claviers

07. MAMA 
Magellan
Trent Gardner : chant, claviers
Wayne Gardner : guitares
Roger Patterson : batterie, percussions

08. MAN OF OUR TIMES
Enchant
Ted Leonard : chant
Douglas A. Ott : guitares, claviers
Ed Platt : basse
Paul Craddick : batterie

09. MANY TOO MANY 
Pete Bardens "Mirage"
Pete Bardens : claviers
Nick D'Virgilio : chant, batterie
Desha Dunnahoe : basse
Stevie Adams : guitares
 
10. ENTANGLED 
Shadow Gallery
Mike Baker : chant
Brendt Allman : guitares
Gary Wehrkamp : guitares
Chris Ingles : piano
Carl Cadden-James : chœurs

11. SQUONK 
Cairo
Bret Douglas : chant
Alec Fuhrman : guitares
Mark Robertson : claviers
Jeff Brockman : batterie

12. I KNOW WHAT I LIKE (IN YOUR WARDROBE) 
Crack The Sky
John Palumbo : chant, claviers, guitares
Ian Palumbo : guitares, chant
Tim Deaner : chant
Dr. Maurice Hayes : narration

13. CARPET CRAWLERS
John Goodsall with Michael Zentner
John Goodsall : guitares
Michael Zentner : chant
Tommy Mars : claviers
Jeff Berlin : basse
Tos Panos : batterie
Ty Parr : chœurs
Susan Willett : chœurs

14. KEEP IT DARK
World Trade
Billy Sherwood : chant, basse, guitares, claviers
Jay Schellen : batterie

Vidéos

Annie Haslam - Ripples : lien vidéo ici

Magellan - Mama : lien vidéo ici

Richard Sinclair - For Absent Friends : lien vidéo ici

Over The Garden Wall - Firth Of Fith : lien vidéo ici

mercredi 19 janvier 2022

Renaissance - Camera Camera (1981)

Renaissance Camera
Renaissance - Camera Camera (1981)

Pourquoi écouter ce disque ?

Maudites années 80 ! Renaissance, une des formations les plus prodigieuses des années 70, va connaître la décennie suivante une métamorphose que nul n'aurait imaginé. Tout s'est dégradé dès 1980, lorsque le claviériste John Tout, en pleine dépression, claque la porte, suivi du batteur Terence Sullivan. Annie Haslam et le guitariste Michael Dunford s'en vont ensuite fonder Nevada avec Peter Gosling. Sous ce nom, ils sortent deux singles sans grand intérêt. Un album était prévu, mais il ne verra jamais le jour. Il faudra attendre les années 2000 pour qu'en soit publiées les maquettes, les bandes finalisées ayant été détruites. Pour l'heure, Jon Camp revient dans leur giron accompagné de Peter Barron à la batterie. Les cinq musiciens reprennent alors le nom de Renaissance. En fin de contrat avec Warner, ils signent chez IRS, label fondé en 1977 par Miles Copeland, frère de Stewart, qui a à son catalogue les premiers Police justement, ainsi que des artistes aussi divers que John Cale ou The Cramps. Pressé par une maison de disque à la recherche d'un hit, Renaissance abandonne ses orchestrations symphoniques pour mieux s'engouffrer dans une musique pop synthétique typique de cette époque. Le résultat est décevant. Même leur parolière historique Betty Thatcher, confrontée à cette pression, décide d'arrêter sa collaboration, livrant quatre textes dont celui de Bonjour Swansong en guise d'au revoir. Au final, que retenir de Camera Camera ? Pas grand-chose si ce n'est ces quelques titres comme Bonjour Swansong évoquant le Renaissance (pas si lointain) de A Song For All Seasons, le morceau final Ukraine Ways qui, malgré ses imperfections, fait écho au sublime Turn Of The Cards, Jigsaw pas suffisamment développé, ou bien l'étrange Okichi-San, témoin des envolées célestes d'Annie. Autres plaisirs cachés, le jeu succulent du talentueux Jon Camp à la basse, ainsi qu'un Michael Dunford délaissant sa guitare acoustique pour privilégier l'électrique. Bien évidemment, Camera Camera ne sera pas l'album à conseiller aux novices désirant s'initier à ce groupe hors normes, il constitue une curiosité dans leur discographie, tout comme son successeur Time-Line. Mais tel un phénix, Renaissance renaîtra de ses cendres pour flamboyer à nouveau. 

Musiciens

Annie Haslam : chant
Michael Dunford : guitares, chant
Jon Camp : basse, chant
Peter Gosling : claviers, chant
Peter Barron : batterie, percussions, chant

Titres

01. Camera Camera 
02. Faeries (Living At The Bottom Of The Garden) 
03. Remember
04. Bonjour Swansong
05. Tyrant-Tula
06. Okishi-San
07. Jigsaw
08. Running Away From You
09. Ukraine Ways 

Vidéos

Ukraine Ways : lien vidéo ici

Bonjour Swansong : lien vidéo ici

dimanche 22 août 2021

Renaissance - 50th Anniversary: Ashes Are Burning - An Anthology - Live In Concert (2021)

Renaissance 50th Anniversary
Renaissance - 50th Anniversary: Ashes Are Burning -
An Anthology - Live In Concert (2021)

Pourquoi écouter ce disque ?

Qui aurait imaginé en 1969 que Renaissance, ce nouveau groupe fondé par deux anciens des Yardbirds, Keith Relf et Jim McCarty, fêterait ses cinquante ans ? Pas grand monde, voire personne. Pour commémorer cet événement, un concert exceptionnel a été donné le 12 octobre 2019, au Keswick Theatre de la ville de Glenside (États-Unis). Des origines (1969-70), il ne reste aucun membre, McCarty a été convié ce soir-là en tant qu'invité sur deux titres. De l'âge d'or (1971-1980), seule demeure l'éblouissante chanteuse Annie Haslam sur laquelle le temps n'a pas de prise. Elle est entourée sur scène de Rave Tesar qui l'accompagne depuis la fin des années 90, de Mark Lambert qui avait fait brièvement fait partie du groupe dans les années 80 et qui remplace désormais le regretté Michael Dunford à la guitare, du bassiste Leo Traversa, du second claviériste Geoffrey Langley, de Frank Pagano à la batterie et du Renaissance Chamber Orchestra. Pour la petite histoire, Renaissance avait proposait un concert au même endroit deux ans auparavant, qui avait donné lieu à A Symphonic Journey (2018) avec exactement les mêmes musiciens, à l'exception du batteur qui était alors Charles Descarfino. Celui-ci est toutefois présent pour cet anniversaire car il occupe désormais le poste de percussionniste au sein du… Renaissance Chamber Orchestra. D'essence sophistiquée, la musique de Renaissance déploie ici toute sa dramaturgie symphonique grâce à la présence de ce dernier. En un peu plus d'une heure trente, le groupe revisite quelques-uns des meilleurs titres de son répertoire extraits de leurs albums cultes, Ashes Are Burning, Turn Of The Cards, Scheherazade And Other Stories, Novella et A Song For All Seasons, le mieux représenté avec Opening Out, Day Of The Dreamer et Song For All Seasons. Annie n'a pas oublié Island, single du Renaissance de la première époque qu'elle avait interprété lors de son audition pour intégrer le groupe devant un McCarty venu ce soir la rejoindre pour le jouer à ses côtés. Il réapparaît également pour Ashes Are Burning, épique faramineux au solo de guitare incandescent. Incontestablement, l'ombre des absents et/ou disparus plane tout au long du set, la parolière Betty Thatcher, la première chanteuse Jane Relf, son frère Keith, Michael Dunford, John Tout, John Camp, Terence Sullivan et bien d'autres encore. En cinquante ans, Renaissance a vu passé en son sein nombre de musiciens qui ont compté sur la scène prog comme John Hawken (Strawbs, Vinegar Joe), John Wetton (Roxy Music, Asia, King Crimson), Gavin Harrison (Porcupine Tree, King Crimson), Mickey Simmonds (Fish, Mike Oldfield) ou Tom Brislin (Yes, Kansas). La légende continue, profitons-en.

Musiciens

Annie Haslam : chant
Rave Tesar : claviers, direction musicale
Mark Lambert : guitares, chœurs
Leo Traversa : basse, chœurs
Geoffrey Langley : claviers, chœurs
Frank Pagano : batterie, percussions, chœurs

Jim McCarty : guitare, chœurs

The Renaissance Chambers Orchestra

Titres

1.01. Carpet Of The Sun
1.02. Ocean Gypsy
1.03. Running Hard
1.04. Midas Man
1.05. Symphony Of Light
1.06. Island

2.01. Opening Out
2.02. Day Of The Dreamer
2.03. Mystic And The Muse
2.04. A Song For All Seasons
2.05. Ashes Are Burning

Vidéos

Mystic And The Muse : lien vidéo ici

Ashes Are Burning : lien vidéo ici

vendredi 15 janvier 2021

Renaissance - Tuscany (2000)

Renaissance - Tuscany
Renaissance - Tuscany (2000)

Pourquoi écouter ce disque ?

En ce début de millénaire, Renaissance n'a jamais aussi bien porté son nom. Annie Haslam, Michael Dunford et Terence Sullivan effectuent un retour inespéré, secondés par le claviériste John Tout. Avec le bassiste Jon Camp, cette formation a connu un âge d'or dans les années 70, alignant des albums splendides, parmi lesquels de véritables chefs-d'œuvre (Turn Of The CardsScheherazade and Other Stories, Novella). Séparé de Tout et Sullivan, les trois musiciens restants se sont heurtés aux années 80, recherchant en vain un succès commercial qui n'est jamais venu. Après un Time-Line décevant en 1983, suivi du départ de Camp, ils se sont séparés en 1987 dans l'indifférence générale. L'ombre de Renaissance n'a jamais cessé de planer au-dessus d'Annie Haslam qui a poursuivi une intéressante carrière solo. En 1994, elle publie même l'album Blessing In Disguise sous le nom d'Annie Haslam's Renaissance. Il en est de même pour Michael Dunford qui, en 1995, réactive Renaissance accompagné de la chanteuse Stephanie Adlington avec The Other Woman, puis, deux ans plus tard, Ocean Gypsy sorti cette fois sous le nom de Michael Dunford's Renaissance. En 1998, alors qu'il travaille sur le projet d'une comédie musicale intitulée Scheherazade, inspiré de l'album du même nom, il contacte Annie pour enregistrer de nouvelles chansons en bonus. Celle-ci est emballée, se joignent alors à eux Tout et Sullivan. Ce dernier tente de faire revenir Camp, mais Haslam et Dunford s'y opposent fermement. C'est Roy Wood, fondateur de The Move, Electric Light Orchestra et Wizzard, qui occupe le poste de bassiste. Il a été le compagnon d'Annie dans les années 70 et a produit son tout premier album solo en 1977, l'exotique Annie In Wonderland. Devant cet engouement, l'idée d'un nouvel album de Renaissance fait son chemin. Mais la route est longue, car, pris par d'autres engagements, Tout suivi de Wood se retirent. Le claviériste Mickey Simmonds (Mike Oldfield, Fish, Camel, XII Alfonso) fait son entrée, ainsi que le bassiste Alex Caird que l'on retrouvera au sein de Renaissant, la formation de Sullivan (South Of Winter, 2004). Enregistré dans la campagne anglaise, Tuscany (Toscane), au nom choisi par Annie, paraît en 2000... au Japon. Il faut attendre l'année suivante pour qu'il sorte en Europe. Difficile d'être objectif pour un album tant attendu. Si des titres comme Lady From Tuscany, One Thousand Roses, Pearls Of Wisdom, In My Life ou Dolphins Prayer évoquent le Renaissance de la grande époque, d'autres sont plus anecdotiques. L'accent est mis avant tout sur la voix en or d'Annie qui ne semble pas avoir souffert malgré les années. Elle est impressionnante. Inférieur à leurs productions des années 70, mais bien supérieur à celles des années 80, Tuscany peut être qualifié d'album honorable, marquant le retour d'un groupe légendaire, trop souvent oublié, et à l'histoire pas encore finie, réservant encore bien des surprises.

Musiciens

Annie Haslam : chant
Michael Dunford : guitare
Terence Sullivan : batterie, percussions
Mickey Simmonds : claviers

John Tout : claviers, piano, clavecin
Roy Wood : basse, claviers, percussions, chœurs
Alex Caird : basse

Titres

01. Lady From Tuscany
02. Pearls Of Wisdom
03. Eva’s Pond
04. Dear Landseer
05. In The Sunshine
06. In My Life
07. The Race
08. Dolphin’s Prayer
09. Life In Brazil
10. One Thousand Roses

Vidéos

Lady From Tuscany : lien vidéo ici

Pearls Of Wisdom : lien vidéo ici

Dolphins Prayer : lien vidéo ici

mercredi 2 décembre 2020

Songs Of The Century: An All-Star Tribute To Supertramp (2012)

Supertramp Tribute
Songs Of The Century: An All-Star Tribute To Supertramp
(2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

2012 est une année cruciale dans la carrière de Billy Sherwood. Non seulement il stabilise son groupe Circa autour de quatre piliers, lui-même, l'ancien Yes Tony Kaye, le bassiste Rick Tierney et Scott Connor à la batterie, mais il se fait aussi plaisir en réunissant quelques-uns des plus grands noms de la scène prog et rock sur deux albums. Le premier, The Prog Collective rassemble une collection de chansons inédites dont il est l'auteur, le second est un tribute à Supertramp. Et quand on parle de Supertramp, on sait que ça va envoyer : Breakfast In America, The Logical Song, Give A Little Bit, It's Raining Again, School… que des airs indémodables que l'on connaît par cœur et qu'on adore. A l'affiche de ce tribute ? De grands noms. Jugez par vous-même : John Wetton (Asia), Larry Fast (Nektar, Peter Gabriel), John Wesley (Fish, Porcupine Tree), Mickey Thomas (Starship), Steve Morse (Deep Purple), Tony Kaye (Yes), Scott Connor (Circa), Richard Page (Mr. Mister), Peter Banks (Yes), Colin Moulding (XTC), Geoff Downes (Yes, Asia), Rick Wakeman (Yes), Tony Levin (Peter Gabriel), Annie Haslam (Renaissance), David Sancious (E Street Band), Gary Green (Gentle Giant), Jordan Rudess (Dream Theater), Roye Albrighton (Nektar), Steve Porcaro (Toto), John Lynn Turner (Rainbow), Dave Kerzner (Sound Of Contact, Mantra Vega), Rod Argent (The Zombies) et Robby Kriegger (The Doors). Sur le dernier titre, l'inédit Let The World Revolve, entrent en scène Chris Squire de Yes accompagné de Sherwood, Kaye et Connor. Si on peut regretter l'absence d'instrument à vent, en particulier du saxophone, l'ensemble tient plutôt bien la route, que ce soit le Breakfast In America avec John Wetton, le Dreamer d'Annie Haslam ou le Crime Of The Century interprété par Sherwood himself. Bien sûr, on préfèrera toujours les originaux, mais sachons profiter de ce petit plaisir coupable l'espace d'un instant, avec tous ces noms légendaires qui ne cessent de nous faire vibrer depuis toutes ces années. 

Musiciens

Billy Sherwood : chant, basse, guitares, claviers
John Wetton : chant
Mickey Thomas : chant
Richard Page : chant
Colin Moulding : chant
Annie Haslam : chant
Roye Albrighton : chant
John Lynn Turner : chant
Rod Argent : chant
Chris Squire : chant, basse
John Wesley : chant, guitares
Steve Morse : guitares
Peter Banks : guitares
Gary Green : guitares
Robby Kriegger : guitares
Larry Fast : claviers
Tony Kaye : claviers
Geoff Downes : claviers
Rick Wakeman : claviers
David Sancious : claviers
Jordan Rudess : claviers
Steve Porcaro : claviers
Dave Kerzner : claviers
Tony Kaye : claviers
Tony Levin : basse
Scott Connor : batterie

Titres

01. Breakfast In America
02. Take The Long Way Home
03. The Logical Song
04. Give A Little Bit
05. It's Raining Again
06. Crime Of The Century
07. Dreamer
08. Goodbye Stranger
09. Rudy
10. Bloody Well Right
11. School
12. Let The World Revovlve

Vidéos

Dreamer : lien vidéo ici

Crime Of The Century : lien vidéo ici

Breakfast In America : lien vidéo ici

dimanche 25 octobre 2020

Annie Haslam - Live In Philadelphia 1997 (2010)

Annie Haslam Live In Philadelphia 1997
Annie Haslam - Live In Philadelphia 1997 (2010)

Pourquoi écouter ce disque ?

A la fin des années 90, Annie Haslam, alors ancienne chanteuse de Renaissance, revient de loin. Elle a vaincu la maladie, un cancer, qui avait interrompu sa carrière solo. En 1994, Blessing in Disguise marque son retour, tant sur le plan discographique que sur scène. La scène, elle aime ça depuis toujours. Live Under Brazilian Skies ainsi que Live In Philadelphia 1997 sont deux témoignages complémentaires de cette époque. Pour ce dernier, elle est entourée de Rave Tesar (claviers), son futur complice au sein du nouveau Renaissance, de David Biglin (claviers, guitare, chant) qui accompagnera aussi Art Garfunkel, Steve Howe, Gary Brooker, Justin Hayward et Ian McDonald, et de Joe Goldberger (batterie, percussions, chant). Radieuse, Annie alterne entre classiques de Renaissance (Carpet Of The Sun, sublime Captive Heart de Novella, The Young Prince And Princess), extraits de sa carrière solo (Pool Of Tears, After The Oceans Are Gone, What He Seeks aux couleurs orientalisantes) et quelques inédits (Summon The Angels gravé sur l'album suivant The Dawn Of Ananda en 1999, Seashell Eyes coécrit avec Biglin et également présent sur Live Under Brazilian Skies, Sleepless Mother, chanson à la thématique environnementale coécrite avec Tesar, que l'on ne retrouve nulle part ailleurs sur disque). Enregistré aux Sonic Studios de Philadelphie devant un parterre de privilégiés, cet album d'Annie est selon moi celui qui se rapproche le plus des années fastueuses de Renaissance, tant par la qualité d'interprétation que par son atmosphère. Il fait aussi écho au magnifique Live At Real World de Magenta, autre enregistrement semi-acoustique dans un studio mythique devant une poignée de fans, dont il se dégage un même charme indéniable fait d'authenticité et de passion. 

Musiciens

Annie Haslam : chant

Rave Tesar : claviers
David Biglin : claviers, guitares, chant
Joe Goldberger : batterie, percussions, chant

Titres

01. Carpet Of The Sun
02. Pool Of Tears
03. Summon The Angels
04. Captive Heart
05. After The Oceans Are Gone
06. Seashell Eyes
07. Sleepless Mother
08. What He Seeks
09. The Young Prince And Princess

Vidéo

Carpet Of The Sun : lien vidéo ici

dimanche 12 juillet 2020

A Life In Yes: The Chris Squire Tribute (2018)

A Life In Yes The Chris Squire Tribute Annie Haslam
A Life In Yes: The Chris Squire Tribute (2018)

Pourquoi écouter ce disque ?

Le 27 juin 2015, à peine âgé de 67 ans, disparaissait Chris Squire, bassiste fondateur de Yes. Un choc pour les fans de ce groupe phare, figure incontournable du rock progressif britannique. Billy Sherwood, son successeur, lui rend un ultime hommage à travers ce tribute réunissant de grands noms de ce courant musical si riche et passionnant. Outre Sherwood lui-même, la grande famille Yes est représentée à travers les apparitions remarquées de Jon Davison, Jay Schellen, Patrick Moraz, Alan White et du premier claviériste du groupe, Tony Kaye, brillant sur Roundabout. Quatre femmes participent à cette aventure, et pas n'importe lesquelles : son ex-épouse Nikki Squire d'Esquire, impressionnante sur le hit Owner Of A Lonely Heart, la grande Annie Haslam de Renaissance qui réenchante littéralement Onward, la non moins grande Sonja Kristina de Curved Air à la présence anecdotique sur The Fish, et Candice Night de Blackmore's Night, dans un registre inédit pour le très rock Don't Kill The Whale. Parmi les autres grands noms, citons Steve Hogarth (Marillion), Steve Hackett (Genesis), Steve Porcaro (Toto), Gary Green (Gentle Giant), John Wesley (Porcupine Tree), Alan Parsons, Todd Rundgren ou encore Dweezil Zappa, fils de Frank. Fragile (1971) et Tormato (1978) sont les albums les mieux représentés au sein de la set-list avec trois titres chacun, suivent ensuite Going For The One (1977), 90125 (1983), et le controversé Union (1991) avec chacun une chanson. C'est Steve Hogarth qui a l'honneur d'interpréter Hold Out Your Hand, seul morceau issu de la discographie solo de Squire (album Fish Out Of Water, 1975). Sherwhood gratifie A Life In Yes de deux bonus non dénués d'intérêts où l'on retrouve avec tendresse et nostalgie le grand Chris dans ses œuvres : The Technical Divide du mega projet The Prog Collective, et la reprise de Comfortably Numb, extrait de Back Against The Wall, album célébrant Pink Floyd. 

Musiciens

Billy Sherwood : guitares, basse, claviers, batterie, chant

Chris Squire : basse, chant
Jon Davison : chant 
Steve Hogarth : chant
Todd Rundgren : chant
Nikki Squire : chant
Annie Haslam : chant
Sonja Kristina : chant 
Candice Night : chant
Alan Parsons : chant
Steve Hackett : guitares
Dweezil Zappa : guitares
John Wesley : guitares
Jordan Berliant : guitares
Steve Stevens : guitares, claviers
Tony Kaye : claviers 
Patrick Moraz : claviers
Steve Porcaro : claviers
Larry Fast : claviers
David Sancious : claviers
Brian Auger : claviers
Alan White : batterie 
Jay Schellen : batterie

Titres

01. On The Silent Wings Of Freedom 
02. Hold Out Your Hand 
03. Onward 
04. South Side Of The Sky 
05. The Fish
06. The More We Live – Let Go 
07. Parallels 
08. Owner Of A Lonely Heart 
09. Roundabout 
10. Don’t Kill The Whale 
11. The Technical Divide 
12. Comfortably Numb 

dimanche 12 avril 2020

Annie Haslam - The Dawn Of Ananda (1999)

Annie Haslam The Dawn Of Ananda
Annie Haslam - The Dawn Of Ananda (1999)

Pourquoi écouter ce disque ?

Lorsqu'un cancer lui a été diagnostiqué en 1993, Annie Haslam n'imaginait pas à quel point ce fléau allait changer sa vie. Sa lutte sans répit contre la maladie suivie de sa victoire l'a conduite vers une quête spirituelle dont l'album Blessing In Disguise (1994) était le témoignage. Cinq ans après, The Dawn Of Ananda poursuit sur cette voie. Son étrange titre trouve son origine dans le bouddhisme. En langue sanskrite, "ananda" signifie "félicité". Annie a réuni dix chansons autour d'un thème commun : les anges. Si on est loin des années Renaissance, à l'exception du premier morceau Precious One composé et arrangé par son ancien complice Michael Dunford, la chanteuse à la voix céleste navigue entre new age (Twig, Running River Runs), influences asiatiques (Ananda, Lily Lullaby), musique sacrée occidentale ('Michael' Prince Of Angels), voire gospel (This Is Destiny). Elle a mis tout son cœur dans ce projet réalisé à l'aide de ses anges terrestres. Outre Dunford déjà cité, son fidèle Rave Tesar, Larry Fast (Peter Gabriel, Kate Bush, producteur d'Annie Haslam en 1989), Tony Visconti (fameux collaborateur de David Bowie, producteur de Blessing In Disguise), David Biglin (Live Under Brazilian Skies) et Mickey Simmonds (Mike Oldfield, Fish, Camel, futur Renaissance) lui ont insufflé une partie de leur génie. Si le jeune Mikey envolé à l'âge de quatre ans a inspiré Precious One, impossible de ne pas évoquer A Thousands Angels, magnifique pièce aux paroles écrites par Jeremy Parker, père d'un petit Tommy parti lui aussi rejoindre les étoiles alors qu'il n'était qu'un bébé. A tous ces anges, Annie rend un hommage solennel. 

Musiciens

Annie Haslam : chant

Rave Tesar : claviers 
Mickey Simmonds : claviers 
Larry Fast : claviers
David Biglin : claviers, guitares
Tony Visconti : instruments, chant
John Arbo : basse
Joe Goldberger : batterie
John Cariddi : chant

Titres

01. Precious One
02. Ananda
03. Twig 
04. Summon The Angels
05. 'Michael' Prince Of Angels 
06. Lily Lullaby
07. This Is Destiny
08. A Thousand Angels
09. Running River Runs
10. Angel Blue

jeudi 6 février 2020

Renaissance - Unplugged: Live At The Academy Of Music, Philadelphia USA (2000)

Renaissance Unplugged
Renaissance - Unplugged:
Live At The Academy Of Music, Philadelphia USA (2000)

Pourquoi écouter ce disque ?

Sorti en 2000, Unplugged est l'unique témoignage du Renaissance des années 1985-1987. Après l'échec de Time-Line qui lui est imputé, le bassiste Jon Camp quitte le groupe en 1985 pour fonder Cathédrale avec John Young (Asia, Greenslade, Scorpions). Annie Haslam et Michael Dunford, les seuls rescapés de l'âge d'or des années 70, décident alors de continuer en donnant des concerts acoustiques sous une formations inédite. Mark Lambert prend la place de Camp au poste de bassiste/guitariste. En 2015, il reviendra dans Renaissance, mais cette fois-ci pour remplacer le regretté Michael Dunford. Le jeune Raphael Rudd fait également son entrée comme pianiste/harpiste, tandis que Charles Descarfino s'occupe des percussions. Si le premier décédera en 2002, Charles se tiendra aux côtés d'Annie et de Mark lors de l'enregistrement du splendide A Symphonic Journey paru en 2018. Les cinq acolytes joueront ensemble jusqu'à leur séparation le 6 juin 1987. Le concert gravé ici date de 1985. Si le son, il faut bien l'avouer, est plutôt médiocre, le set est magique. Neuf des douze titres sont issus de leurs chefs-d'œuvre Ashes Are Burning, Turn Of The Cards et Scheherazade And Other Stories. Si l'aspect symphonique de leur musique est mis de côté, la puissance et la passion sont, elles, toujours présentes. Okichi-San de Camera Camera (1981) est le seul morceau interprété des années 80, synonymes d'errance pop-synthétiques. Black Flame, Mother Russia, Young Prince & Princess ou encore Northern Lights de A Song For All Seasons procurent toujours les mêmes frissons. Sans aucun doute, cette formation originale est la meilleure depuis l'éclatement du quintet classique Haslam/Dunford/Camp/Tout/Sullivan. 

Musiciens

Annie Haslam : chant
Michael Dunford : guitares
Raphael Rudd : piano, harpe
Mark Lambert : basse, guitare
Charles Descarfino : percussions 

Titres

01. Can You Understand
02. Carpet of the Sun 
03. Midas Man 
04. Okichi-San 
05. I Think Of You
06. Black Flame
07. Mother Russia 
08. Northern Lights 
09. The Young Prince and Princess
10. Trip to the Fair 
11. The Vultures Fly High
12. Running Hard

N'ayant pas trouvé de vidéo de cette époque, je vous propose cette version unplugged de Carpet Of The Sun avec la formation classique : 

jeudi 22 août 2019

Annie Haslam - Live Under Brazilian Skies (1998)

Annie Haslam Live Under Brazilian Skies
Annie Haslam - Live Under Brazilian Skies (1998)

Pourquoi écouter ce disque ?

En mars 1997, Annie Haslam donne deux représentations exceptionnelles au Brésil, une à Rio de Janeiro et l'autre à Petrópolis. La dernière fois que la chanteuse s'était rendue dans ce pays, c'était en 1979, pour la promotion de Azure d'Or, avec Renaissance. Depuis, elle bénéficiait là-bas d'un culte particulier. C'est grâce à la ferveur et au dévouement de ses fans locaux qu'elle a été invitée à venir chanter près de vingt ans après. Pour des raisons financières, Annie n'a pu emmener avec elle que David Biglin qui joue à ses côtés de tous les instruments. Seul point noir, l'emploi d'une musique additionnelle pré-enregistrée sur certains titres. Sinon, la voix angélique d'Annie est toujours aussi magique, envoûtante. Sa manière de chanter laisse transparaître sa joie d'être sur scène, entourée d'un public enthousiaste. En quinze titres, elle revisite sa carrière solo, du premier album Annie In Wonderland (Nature Boy / If I Loved You) au dernier en date, Blessing In Disguise (Blessing In Disguise, After The Oceans Are Gone) en passant par sa sublime reprise du Moonlight Shadow de Mike Oldfield. Généreuse envers ses fans, elle offre une version originale du Turn Of The Century de Yes et pas moins de trois inédits : Seashell Eyes dont elle a signé le très beau texte, Summon The Angels qui se retrouvera sur The Dawn Of Ananda en 1999, et Brazilian Skies écrit spécialement pour ces concerts uniques. Les autres moments forts sont bien entendu les chansons du répertoire de Renaissance. Tous les albums du groupe, de Prologue à A Song For All Seasons, la meilleure époque, sont au moins représentés par un titre, dont certains sont de véritables surprises car très rarement interprétés sur scène, comme The Captive Heart (Novella), Let It Grow (Ashes Are Burning) ou Spare Some Love (Prologue). Live Under Brazilian Skies est le témoignage émouvant d'une artiste en totale communion avec son public.

Musiciens

Annie Haslam : chant

David Biglin : instruments

Titres

01. Carpet Of The Sun
02. I Think Of You
03. The Captive Heart
04. Moonlight Shadow
05. Blessing In Disguise
06. Seashell Eyes
07. Summon The Angels
08. Nature Boy / If I Loved You
09. After The Oceans Are Gone
10. The Young Prince And Princess
11. Let It Grow
12. Brazilian Skies
13. Turn Of The Century
14. Northern Lights
15. Spare Some Love 

jeudi 6 juin 2019

Renaissance - Azure d'Or (1979)

Renaissance Azure d'Or
Renaissance - Azure d'Or (1979)

Pourquoi écouter ce disque ?

A la fin des années 70, le constat est sans appel, Renaissance est la seule formation de rock progressif avec chanteuse à s'être installée dans la durée. Encore mieux, durant cette décennie créatrice, elle a aligné toute une série d'albums aussi incroyables les uns que les autres. Azure d'Or ferme cette séquence, cet âge d'or. Les temps ont changé, le punk et le disco ont mis à mal tant le rock progressif que le folk électrique. Les dinosaures sont à abattre, s'ils veulent survivre, ils doivent s'adapter. Face à cette ère nouvelle, Renaissance n'échappe pas à la règle, d'où ce changement radical de direction musicale. A cela s'ajoute une quête désespérée du succès après que Northern Lights ait été classé dans les charts l'année précédente. Fini les morceaux à rallonge, fini les grands orchestres, place aux synthétiseurs. Jon Camp prend les choses en main en signant seul quatre des dix titres. Les autres membres apparaissent plus en retrait, à l'exception du batteur Terence Sullivan offrant un Forever Changing émouvant en mémoire de son père récemment disparu. Si le résultat n'est pas à la hauteur des espérances (et des crus antérieurs), Azure d'Or est généralement considéré comme un album inégal. Mais inégal ne veut pas dire mauvais. Le niveau se trouve largement relevé grâce à des perles comme Kalynda (A Magic Isle), repris récemment lors du Symphonic Journey (2018), The Winter Tree porté par une agréable basse mélodique, Golden Key aux faux airs d'un générique de James Bond, ou The Flood At Lyons qui aurait été encore meilleur accompagné d'un orchestre symphonique (dixit Annie Haslam). Cette même Annie Haslam qui chante comme une déesse. Après Azure d'Or, plus rien ne sera comme avant. Le claviériste John Tout quittera le groupe en pleine tournée, suivi par Terence Sullivan. Une lente et longue descente aux enfers s'ensuivra la décennie suivante tandis qu'une "renaissance" inespérée se fera jour à l'aube du XXIe siècle. Mais ça, c'est une autre histoire...

Musiciens

Annie Haslam : chant
Michael Dunford : guitares, mandoline, autoharpe 
John Tout : claviers
Jon Camp : basse, guitares, violoncelle, chant
Terence Sullivan : batterie, percussions, chœurs

Titres

01. Jekyll And Hyde
02. The Winter Tree
03. Only Angels Have Wings
04. Golden Key
05. Forever Changing 
06. Secret Mission
07. Kalynda (a Magical Isle)
08. The Discovery 
09. Friends 
10. The Flood At Lyons

lundi 22 avril 2019

Joost Maglev - Alter Ego (2019)

Joost Maglev Alter Ego
Joost Maglev - Alter Ego (2019)

Pourquoi écouter ce disque ?

La participation d'Annie Haslam de Renaissance à cet album a attiré mon attention. Jusqu'à présent, je n'avais jamais entendu parler de Joost Maglev, musicien multi-instrumentiste néerlandais. Actif dans plusieurs groupes depuis les années 2000, dont un tribute band de reprises de chansons pop japonaises, et Equisa spécialisé dans le metal progressif, Joost propose un Alter Ego introspectif et éclectique faisant suite à son premier album solo Overwrite The Sin sorti en 2016. A l'image de l'ange déchu illustrant la pochette, Joost se livre sans filet, aborde les points les plus sensibles de sa personnalité, dont son burn out qui l'a littéralement abattu. Artiste à la personnalité complexe, par certains aspects mégalomane, il en impose autant qu'un Roger Waters, Elton John ou Freddie Mercury. Doté d'une même folie créatrice, sa musique explose dans tous les sens, tel un festival sonore, dans la droite lignée de Queen ou d'Ayreon. On ne sera d'ailleurs pas surpris d'apprendre qu'Arjen Lucassen fait une apparition remarquée à la guitare sur le splendide Ever After où officie également Annie Haslam. Dans une interprétation remarquable, toute en sensibilité, elle joue le rôle d'une épouse soutenant son mari dans l'épreuve. On pense alors au magnifique duo Peter Gabriel- Kate Bush de Don't Give Up. Parmi les autres invités, nous pouvons citer le guitariste australien Ben Craven qui joue sur les deux morceaux les plus metalleux (Corpus Christi et Burning Girl), Marc Bogert de Knight Area présent sur le très "ayreonnien" Judith, ainsi que Sebas Honing et Stefan Maas, tous deux d'Equisa. Autre pépite, le très symphonique DEMON, émotionnellement très fort dans sa montée en puissance. Reste à savoir maintenant si Joost Maglev, grâce à son Alter Ego, trouvera la rédemption... 

Musiciens

Joost Maglev : chant, instruments

Annie Haslam : chant
Marie Doesburg : chant
Valensia Clarkson : instruments, chœurs
Arjen Anthony Lucassen : guitares
Mark Bogert : guitares
Ben Craven : guitares
Sebas Honing : guitares
Faried Verheul : guitares
Joop de Rooij : piano
David Clarkson : batterie
Stefan Maas : batterie

Titres

01. ~Lucid
02. ANGEL
03. Corpus Christi
04. Ever After
05. Judith ~episode ii~
06. Alter Ego
07. Burning Girl
08. DEMON
09. Dreams~

dimanche 3 mars 2019

Annie Haslam's Renaissance - Blessing In Disguise (1994)

Annie Haslam Blessing In Disguise
Annie Haslam's Renaissance - Blessing In Disguise (1994)

Pourquoi écouter ce disque ?

Sorti en 1994, Blessing In Disguise est un album pivot dans la carrière d'Annie Haslam. Alors qu'elle commençait à écrire de nouvelles chansons avec le producteur Tony Visconti en 1992, un cancer lui a été diagnostiqué. S'engage alors une lutte sans merci contre la maladie qui conduira la chanteuse a une totale "renaissance", tant sur le plan personnel que professionnel. Blessing In Disguise, enregistré durant ces années, symbolise sa victoire. Plusieurs chansons, souvent émouvantes, font références à ce combat difficile ainsi qu'à ses conséquences sur sa propre vie (Blessing In Disguise, A New Life, After The Oceans Are Gone). A ce nouvel éveil, s'ajoute aussi un retour en grâce artistique qui mènera à la reformation en 1998 de son groupe mythique... Renaissance. Depuis les années 80, que ce soit en solo ou avec eux, la carrière d'Annie battait de l'aile. Mais la qualité indéniable de ce disque sur lequel elle a écrit plusieurs textes, ajoutée à sa bonne réception auprès des critiques, lui ont redonné confiance. L'ombre du groupe plane sur l'excellent Love Lies Love Dies composé par Michael Dunford et Betty Thatcher-Newsinger, leur parolière historique. The Sweetest Kiss, chanté sur une musique de Fauré et aux paroles signées une nouvelle fois par Betty, s'apparente à la période dorée de la formation. Ce morceau, loin d'être un inédit, a été enregistré auparavant avec un grand orchestre sur Still Life sous le titre The Day You Strayed. L'album recèle de belles surprises, que ce soit l'orientalisant What He Seeks, l’entraînant Pool Of Tears, ou le vibrant hommage à un ami français disparu, Whisper From Marseilles. Parmi les musiciens, notons la présence aux claviers de Jordan Rudess, futur Dream Theater, de David Biglin (qui jouera aux côtés de Steve Howe, Gary Brooker et Justin Hayward), et surtout de Rave Tesar, ami de toujours dont c'est le premier enregistrement avec Annie et qui occupe aujourd'hui une place centrale au sein de Renaissance. A star is (re)born 😎.

Musiciens

Annie Haslam : chant

Tony Visconti : claviers, guitares, chant
David Biglin : claviers, guitares, chant
Joe Sharone : claviers, guitares, chant
Rave Tesar : claviers
Jordan Rudess : claviers 
Mick Rossi : claviers
Mark Hitt : guitares
John Arbo : basse, chant
Joe Golderberger : batterie, percussions
Amie Richan : violon
Denny Bridges : chant

Titres

01. Blessing In Disguise
02. Pool Of Tears
03. Love Lies Love Dies
04. Can't Turn The Night Off
05. In Another Life
06. Raindrops & Leaves
07. Whisper From Marseilles (For Julien)
08. I Light This Candle
09. What He Seeks
10. See This Through Your Eyes
11. The Sweetest Kiss
12. The Children (Of Medellin)
13. A New Life
14. After The Oceans Are Gone

vendredi 7 décembre 2018

Renaissance - A Symphonic Journey (2018)

Renaissance A Symphonic Journey
Renaissance - A Symphonic Journey (2018)

Pourquoi écouter ce disque ?

A Symphonic Journey sera-t-il le dernier album d'une longue saga qui a débuté à la croisée des années 60 et 70 ? Cela se pourrait bien. Cette splendide rétrospective est à savourer à travers toute une série de symboles distillée avec soin. Des six musiciens formant Renaissance aujourd'hui, aucun n'était là à l'origine, et seule la magnifique Annie Haslam faisait partie du groupe durant les années 70. Pourtant, deux d'entre eux se détachent des autres. Mark Lambert, connu aussi sous le nom de Mark Lampariello, ainsi que Charles Descarfino ont joué avec Renaissance entre 1985 et 1987, juste avant sa première séparation. Ils occupaient respectivement les postes de bassiste et batteur. Mark occupe désormais la place du regretté guitariste Michael Dunford disparu en 2012. La basse est désormais tenue par Leo Traverso, tandis qu'aux claviers on retrouve le jeune Geoffrey Langley et Rave Tesar, également directeur musical, qui accompagne Annie depuis plus de vingt ans. Pour ce concert qui s'est déroulé le 27 octobre 2017 à Glenside aux États-Unis, le groupe a fait appel au Renaissance Chambers Orchestra, faisant ainsi écho à l'album Live At The Carnegie Hall (1976) où il partageait la scène avec le New York Philarmonic Orchestra dirigé alors par Tony Cox. Renaissance était à son apogée. Instruments à vent, à cordes et percussions magnifient les onze titres interprétés ce soir-là. Le concert s'ouvre par Prologue, premier titre de l'album du même nom sorti en 1972 sur lequel apparaît pour la toute première fois Annie. Elle reprend également avec beaucoup d'émotion Island, titre du répertoire du premier Renaissance qu'elle avait interprété lors de son audition, et qui lui a valu d'être recrutée. Aux côtés des classiques que sont Trip To The Fair, Carpet Of The Sun ou les majestueux Mother Russia et Ashes Are Burning au merveilleux final interprété à la guitare électrique, sont présentées de belles raretés comme At The Harbour avec son introduction reprenant La Cathédrale Engloutie de Debussy, Kalynda composé par Jon Camp ou encore le dramatique Song For All Seasons. Plus récents, Grandine Il Vento et Symphony Of Light s'intègrent à la perfection à cette set-list de rêve. Du haut de ses 70 ans, Annie Haslam assure encore. Si sa voix peut sembler fatiguée par moments, elle n'en demeure pas moins toujours exceptionnelle. Véritable hommage aux absents partis trop tôt (Keith Relf, Betty Thatcher, Michael Dunford, John Tout), A Symphonic Journey revisite le riche patrimoine d'un groupe talentueux trop méconnu qui ne démérite pas aux côtés des maîtres du rock progressif que sont Yes, Genesis ou Pink Floyd. Bien au contraire. 

Musiciens

Annie Haslam : chant
Rave Tesar : claviers, direction musicale
Mark Lambert : guitares, chœurs
Leo Traversa : basse, chœurs
Geoffrey Langley : claviers, chœurs
Charles Descarfino : batterie, percussions, chœurs

The Renaissance Chambers Orchestra

Titres

1.01. Prologue
1.02. Trip To The Fair
1.03. Carpet Of The Sun
1.04. At The Harbour
1.05. Grandine Il Vento
1.06. Symphony Of Light

2.01. Kalynda
2.02. Island
2.03. Mother Russia
2.04. Song For All Seasons
2.05. Ashes Are Burning

vendredi 9 novembre 2018

Raphael Rudd - The Awakening (2003)

Raphael Rudd  Pete Townshend The Awakening
Raphael Rudd - The Awakening (2003)

Pourquoi écouter ce disque ?

Imaginez, l'espace d'un instant, un supergroupe réunissant Pete Townshend des Who, Phil Collins à la batterie et Annie Haslam de Renaissance au chant. A cela, ajoutez deux bassistes d'exception, John Giblin (Kate Bush, Peter Gabriel, Simple Minds) et Chaz Cronk des Strawbs. Impossible me direz-vous ? Et pourtant, c'est cette belle brochette d'artistes qu'a rassemblé le jeune Raphael Rudd, tout juste âgé de dix-neuf ans à la fin des années 70. De formation classique, ce prodige du piano (et de la harpe) a imaginé un album dédié à son maître spirituel indien Meher Baba. La chance fait qu'il a croisé sur sa route un autre adepte de ce gourou, le mythique guitariste des Who, Pete Townshend. Décelant en Raphael le même talent qu'un Rick Wakeman ou qu'un Keith Emerson, il s'engage à produire son disque. Par son intermédiaire, tout ce petit monde est convoqué dont Annie Haslam qui chante sur trois des dix titres. Seasons et son piano magique semble tout droit sorti du répertoire de Renaissance. Un Renaissance réunissant à la rythmique Collins et Giblin, le rêve... Rudd avait composé cette chanson des années auparavant avec, en tête, Annie au chant. Et son souhait est devenu réalité. Beaucoup plus sombre, Willow Song est une somptueuse ballade féerique d'à peine trois minutes sur laquelle Annie est simplement accompagnée à la harpe. Plus complexe et d'essence mystique, la chanson titre The Awakening se divise en trois parties. Le piano fougueux, associé à une flûte bucolique, emporte dans la stratosphère les voix mêlées d'Annie et de Townshend. Une très belle pièce progressive. Le reste de l'album est principalement instrumentale, avec, comme instrument central le piano, sauf deux titres chantés par Rudd, dont un Kids Like Me évoquant le célèbre opéra-rock Tommy. Pour des raisons assez mystérieuses, The Awakening ne sera pas publié avant 1996. Entre-temps, Raphael aura intégré Renaissance de 1984 à 1987, puis il accompagnera Annie en solo et jouera sur son album de 1989. Une dernière réédition de qualité de The Awakening paraîtra en 2003, soit un an après la disparition tragique du musicien en avril 2002. 

Musiciens

Raphael Rudd : piano, claviers, harpe, chant

Annie Haslam : chant
Pete Townshend : chant
Phil Collins : batterie
John Frazio : batterie
John Giblin : basse
Dave Marquee : basse
Chaz Cronk : basse
Mike Winfield : hautbois

Titres

01.  Homage
02. Seasons
03. Travels
04. The Game
05. Kids Like Me
06. Captivity
07. Moments
08. Magic Grace
09. Willow Song
10. The Awakening

mercredi 15 août 2018

Annie Haslam - Still Life (1985)

Annie Haslam Still Life
Annie Haslam - Still Life (1985)

Pourquoi écouter ce disque ?

Tandis que le paquebot Renaissance sombre doucement mais sûrement au cours des années 80, Annie Haslam s'offre en cette année 1985 ce disque fabuleux, sorte de retour aux sources. Douze ans après Annie In Wonderland, son premier essai en solo, elle a demandé à Betty Thatcher, parolière attitrée de Renaissance, d'écrire des textes sur de grands airs de musique classique. Accompagnée du prestigieux Royal Philarmonic Orchestra dirigé par Louis Clark et de la Royal Choral Society, Annie a enregistré douze titres, aidée de Dick Plant qui avait travaillé auparavant comme ingénieur du son sur Novella (1977). Louis Clark, découvert sur Eldorado (1974) d'Electric Light Orchestra, n'est pas non plus un inconnu de la galaxie Renaissance puisqu'il s'était occupé des arrangements orchestraux de A Song For All Seasons (1978). Tchaikovsky, Bach, Fauré, Mozart, Satie, Chopin, Albinoni, Delius, Saint-Saëns et Wagner se retrouvent ainsi à l'honneur. Moment solennel, l'Ave Verum de Mozart est le seul passage n'ayant pas bénéficié de la contribution de Betty Thatcher, son texte en latin se suffisant à lui-même. Careless Love porté par un chœur majestueux, Glitter And Dust évoquant le moment le plus émouvant du Lac Des Cygnes, et The Day You Strayed aux paroles teintées de tristesse marquent, pour ma part, le sommet de cet album bienveillant. Save Us All réveillera une pointe de nostalgie chez les fans de Renaissance. Interprété sous forme de prière, ce morceau n'est autre qu'une version retravaillée du Cold Is Being de l'incontournable Turn Of The Cards (1974), lui-même inspiré du fameux Adagio d'Albinoni. Bien que typé eighties d'un point de vue sonore, Still Life n'en demeure pas moins une pièce majeure de la riche discographie de cette chanteuse d'exception. 

Musiciens

Annie Haslam : chant

Skaila Kanga : harpe
Trevor Bastow : piano
Andy Pask : basse
Barry de Souza : batterie

The Royal Philarmonic Orchestra conduit par Louis Clark
The Royal Choral Society

Titres

01. Forever Bound
02. Still Life
03. One Day
04. Ave Verum
05. Shine
06. Careless Love
07. Glitter and Dust
08. The Day You Strayed
09. Save Us All
10. Skaila
11. Bitter Sweet
12. Chains and Threads

samedi 23 juin 2018

Jennifer Cutting - Song Of Solstice (2010)

Jennifer Cutting's Ocean Orchestra Song Of Solstice
Jennifer Cutting - Song Of Solstice (2010)

Pourquoi écouter ce disque ?

Six ans après le très remarqué Ocean: Songs For The Night Sea Journey, ayant raflé par moins de cinq récompenses, Jennifer Cutting revient en 2010 avec le tout aussi passionnant Song Of Solstice. Comme son titre l'indique, ce nouveau disque a pour thématique centrale la saison hivernale et les fêtes qui lui sont liées, dont Noël. Diplômée d'ethnomusicologie et actuellement rattachée au département des musiques folks de la prestigieuse Bibliothèque du Congrès des États-Unis, Jennifer connaît à la perfection ce domaine. Song Of Solstice se partage entre compositions personnelles et musiques traditionnelles anciennes. Parmi celles-ci, trois proviennent des îles britanniques (Christmas Day In The Morning des Shetland, Time To Remember The Poor d'Angleterre, Baloo, Lammy d'Écosse), et trois de France (People, Look East, Voici La Noel, Quelle Est Cette Odeur Agréable ?). A l'image de ses aînés que sont Fairport Convention ou Steeleye Span, la musicienne experte combine savamment instruments d'un autre temps (harpe celtique, accordéon, cornemuse...) aux instruments électriques contemporains. D'ailleurs, après Maddy Prior que l'on avait pu entendre sur le précédent opus, c'est au tour de la grande Annie Haslam de Renaissance de venir prêter sa voix sur le somptueux Fall, Leaves, Fall. Construite à partir d'un poème d'Emily Brontë, cette chanson aux élans symphoniques est une des plus belles pièces du disque. Tout comme Time To Remember The Poor sur laquelle la chanteuse Lisa Moscatiello livre une prestation éblouissante d'une grande profondeur, sublimée par la guitare électrique d'Al Petteway. Chaleureuse, la reprise du classique In The Bleak Midwinter à la musique signée Gustav Holst mérite tout autant d'être découverte. Pour toute discothèque qui se respecte, ce très bon disque se classera à proximité des intégrales de Renaissance, Steeleye Span, Fairport Convention, Pentangle, et Trees.

Musiciens

Jennifer Cutting : accordéon, glockenspiel, orgue, claviers, sampling, chœurs

Lisa Moscatiello : chant, flûte irlandaise, guitare
Annie Haslam : chant
Christine Noyes : chant
Steve Winick : chant
Tony Barrand : chant
Barry Coope : chant
Jim Boyes : chant
Lester Simpson : chant
John Roberts : chant, concertina
Al Petteway : guitares
Zan McLeod : bouzouki, guitares
Sue Richards : harpe celtique
John Albertson : luth
Steve Hickman : violon
Cheryl Hurwitz : violon
Bruce Sagan : violon, nyckelharpa
Barbara Brown : violoncelle
Tim Carey : cornemuse
John Guillory : flûte
Scott Reiss : flûtes
Karen Moses : hautbois
Charlie Pilzer : contrebasse
Rico Petruccelli : basse
Myron Bretholz : bodhrán
Steve Bloom : dumbek, tombak, raf, riqq, zils
Ariana Lightningstorm : djembé
Tigre Cruz : djembé
David Landis : djembé
Diana Sunday : dumbek
Daniel Schwartz : batterie
Juan Dudley : batterie
John Jennings : batterie, guitare
Betsy Fulford Miller : chœurs
Blake Althen : sampling

Washington Revels : chorale     

Titres

01. Christmas Day In The Morning
02. Song Of Solstice
03. People, Look East
04. Voici La Noel (Christmas Eve Is Here)
05. Quelle Est Cette Odeur Agreable? (What Is That Fragrance?)
06. Green Man
07. Fall, Leaves, Fall
08. In The Bleak Midwinter
09. Time To Remember The Poor
10. Light The Winter's Dark
11. Balloo, Lammy
12. Summer Will Come 'Round Again

dimanche 15 avril 2018

Renaissance - Live At The BBC: Sight & Sound (2016)

Renaissance Live At The BBC
Renaissance - Live At The BBC: Sight & Sound (2016)

Pourquoi écouter ce disque ?

Longtemps annoncé, ce coffret événement a été enfin disponible à la toute fin de l'année 2016. Pas moins de trois CD et un DVD le composent. L'ensemble réunit quatre concerts donnés entre 1975 et 1978, correspondant à l'âge d'or de Renaissance. Et on doit cette petite merveille au label Repertoire, spécialisé dans la réédition des albums du groupe. Dans le détail, le DVD comprend le concert du 8 janvier 1977 donné à The Golders Green Hippodrome de Londres. Le CD 1 est la version audio de ce concert, tandis que sur le CD 2, c'est un spectacle donné dans cette même salle mais en 1975, suivi de trois chansons (Day Of The Dreamer, The Vulture Fly High, Midas Man) d'une session pour la BBC de 1978. Enfin, le CD 3 et ses cinq titres, dont le cultissime Song Of Scheherazade joué en intégralité, est un enregistrement datant de 1976, capturé à The Paris Theatre de Londres. Pas d'orchestre symphonique ici comme sur le fameux Live At The Carnegie Hall, les cinq musiciens se trouvent seuls sur scène, démontrant ainsi la toute maîtrise de leur art : Annie Haslam et ses cinq octaves, Michael Dunford et la toute finesse de son jeu à la guitare acoustique, John Tout et son piano fou, Jon Camp et sa basse virevoltante, Terence Sullivan et sa batterie à la fois puissante et précise. Les titres joués sont extraits de Prologue, Ashes Are Burning, Turn Of The Cards, Scheherazade And Other Stories et Novella. Ma préférence va pour les différentes versions de Mother Russia, émouvant hommage à Alexandre Soljenitsyne et aux victimes du Goulag, ainsi qu'au sensationnel Ashes Are Burning s'étendant sur pas moins de dix-huit minutes, véritable explosion de saveurs. Alors que le reste du monde était en train de sombrer dans le punk, Renaissance, groupe unique en son genre, élevait sa musique à un niveau d'excellence digne du classique. Une merveille !

Musiciens

Annie Haslam : chant
Michael Dunford : guitare acoustique, chant
John Tout : claviers, chant
Jon Camp : basse, chant
Terence Sullivan : batterie

Titres

DVD

01. Introduction 
02. Carpet of the Sun 
03. Mother Russia 
04. Can You Hear Me 
05. Ocean Gypsy
06. Running Hard 
07. Band Introduction
08. Touching Once (Is so Hard to Keep) 
09. Prologue 

CDs

1.01. Introduction 
1.02. Carpet of the Sun 
1.03. Mother Russia 
1.04. Can You Hear Me
1.05. Ocean Gypsy
1.06. Running Hard
1.07. Band Introduction 
1.08. Touching Once (Is so Hard to Keep)
1.09. Prologue 

2.01. Running Hard 
2.02. Mother Russia
2.03. Prologue 
2.04. Ocean Gypsy
2.05. Ashes are Burning
2.06. Day of the Dreamer 
2.07. The Vultures Fly High
2.08. Midas Man

3.01. Prologue
3.02. Running Hard
3.03. Ocean Gypsy
3.04. Mother Russia
3.05. Song of the Scheherazade
     

samedi 24 mars 2018

Annie Haslam - Annie In Wonderland (1977)

Annie Haslam Annie In Wonderland
Annie Haslam - Annie In Wonderland (1977)

Pourquoi écouter ce disque ?

En 1977, suite à la parution de Novella, John Tout, claviériste de Renaissance, a des problèmes de santé. Le groupe prend alors quelques vacances et Annie Haslam en profite pour sortir son premier disque en solo sous la houlette de son compagnon de l'époque, Roy Wood (The Move Electric Light Orchestra, Wizzard). Annie In Wonderland, à l'image de sa pochette inspirée des aventures d'une certaine Alice, se veut un album positif, optimiste. Encore aujourd'hui, il occupe une place à part dans la carrière de la chanteuse car il a été une étape importante dans l'évolution de son style vocal, Roy l'ayant encouragé à sortir de sa zone de confort. Ainsi, la jeune chanteuse s'est confrontée, non sans craintes, tant à la pop qu'au folk, à la country, au rock ou à la world music. Inégales dans l'ensemble, les chansons d'Annie In Wonderland se rangent en trois catégories. Composées par le bassiste Jon Camp, les entraînantes If I Were Made Of Music et Inside My Life surprennent par leur proximité avec l'univers musical de Renaissance. Elles rappellent également la très grande complicité entre les deux artistes jusqu'à leur rupture irréconciliable dans les années 80. Annie s'est aussi amusée à reprendre trois classiques l'ayant marquée dans son enfance : If I Loved You extrait de la comédie musicale Carousel créée à Broadway en 1945, le fameux Nature Boy popularisé par Nat King Cole, et Going Home, deuxième mouvement de la Neuvième Symphonie du Nouveau Monde de Dvořák. Enfin, trois titres sont signés Wood : la douce ballade pop I Never Believed In Love, Hunioco, improbable mélange de musique africaine et d'Eurovision, et un Rockalise magnifié par la voix d'Annie. La réédition de l'album en 2011 comporte une chanson bonus Flowers In The Rain sur laquelle se sont retrouvés Annie et Roy après toutes ces années. 

Musiciens

Annie Haslam : chant

Roy Wood : guitares, mandoline, balalaïka, basse, claviers, batterie, percussions, violoncelle, saxophone, trompette, chant
Jon Camp : basse, guitare acoustique, chant
Dave Donovan : batterie
Louis Clark : claviers, arrangement des cordes
Dick Plant : chœurs

Titres

01. Introlise / If I Were Made Of Music
02. I Never Believed In Love
03. If I Loved You
04. Hunioco
05. Rockalise
06. Nature Boy
07. Inside My Life
08. Going Home
09. Flowers In The Rain