lundi 14 janvier 2019

Teresa Salgueiro - O Horizonte (2016)

Teresa Salgueiro O Horizonte
Teresa Salgueiro - O Horizonte (2016)

Pourquoi écouter ce disque ?

Depuis son départ de Madredeus en 2007, Teresa Salgueiro est restée discrète. Elle n'a sorti que deux albums sous son nom : O Mistério en 2012 suivi de O Horizonte quatre ans après. A l'écoute de ce dernier, on est surpris par la proximité musicale avec son ancienne formation qui, en vingt ans d'existence, a vendu plus de deux millions de disques à travers le monde. Tout y est douceur, l'instrumentation réduite au minimum n'est présente que pour servir cette voix unique, une des plus belles du Portugal. Si, autrefois, l'artiste interprétait des textes écrits par d'autres, désormais, elle signe elle-même toutes les paroles. Ainsi, est-elle libre d'exprimer ce qu'elle ressent au plus profond d'elle. Les douze chansons de O Horizonte abordent aussi bien la poésie d'une douce soirée d'été (Enterdecer) que le drame majeur des réfugiés (Êxodo). Quant à la musique, elle est co-signée par Teresa et les quatre musiciens qui l'accompagnent, ce qui donne ce sentiment d'unicité, de groupe. Nous avons-là un très bel album qui ravira, à ne pas en douter, les amateurs de la grande dame et ceux avides de nouveaux horizons... entre rêverie et féerie.  

Musiciens

Teresa Salgueiro : chant

Rui Laboato : batterie, percussions, guitare
Óscar Torres : contrebasse
Marlon Valente : accordéon
Graciano Caldeira : guitare

Titres

01. Horizonte
02. Desencontro
03. A Cidade
04. Instante
05. A Esperança
06. O Vento
07. Êxodo
08. A Luz
09. Maresia
10. Céu
11. Liberdade
12. Entardecer
     

dimanche 13 janvier 2019

Strangers On A Train - The Key Part I: The Prophecy (1990)

Strangers On A Train The Prophecy
Strangers On A Train - The Key Part I: The Prophecy
(1990)

Pourquoi écouter ce disque ?

Sorti en 1990, le projet Strangers On A Train réunit trois figures incontournables du rock né-progressif des trente prochaines années : Clive Nolan, Karl Groom et Tracy Hitchings. Cette dernière, fraîchement débarquée de Quasar, s'illustrera par la suite au sein de Landmarq en succédant à Damian Wilson. Karl Groom se fera non seulement remarqué par son travail de guitariste avec Threshold, mais il produira également des monuments comme Yes, Pendragon ou John Wetton. Quant au Maître des claviers Clive Nolan, qui peut encore ignorer Arena ou Pendragon, ainsi que ses multiples autres projets, tous aussi ambitieux les uns que les autres ? Strangers On A Train est un des tout premiers. A l'origine, ce devait être une trilogie, mais, à ce jour, seules des deux premières parties ont été publiées. Initialement parues sur le label SI Music, elles ont été rééditées en 2012 chez Metal Mind, label polonais de qualité. Ce qui surprend en premier à l'écoute de The Prophecy, c'est l'absence de batterie ou de percussions. Mais l'œuvre se révèle tellement intense que l'on en oublie très vite ce détail. Les trois artistes réalisent une véritable performance où l’aspect émotionnel n'est en rien supplanté par les compositions complexes. Une mention particulière pour Tracy qui, sur Perchance To Dream, révèle la toute-puissance de ses capacités vocales dans une maîtrise absolue et une montée en grâce à faire fondre la glace. Clare Torry et The Great Gig In The Sky ne sont pas bien loin... A noter que la pochette de la nouvelle édition de 2012 signée Rainer Kalwitz avait déjà été utilisée pour la formation italienne Emerald Rain et leur album Perplexed In The Extreme (2001) !!! 

Musiciens

Tracy Hitchings : chant
Clive Nolan : claviers, chant
Karl Groom : guitares, basse

Titres

01. Arrival
02. Sacrifice
03. New World 
04. Silent Companion
05. Crossing The Wasteland
06. Perchance To Dream
07. Lightshow
08. Occam's Tears
09. Losing A Hold On Life
10. From The Outside In
11. Duel
12. From The Inside Out
13. Healing The Rift
14. The Key

Emerald Rain Perplexed In The Extreme
Emerald Rain - Perplexed In The Extreme (2001)

jeudi 10 janvier 2019

Isgaard - Naked (2014)

Isgaard Naked
Isgaard - Naked (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Sans vouloir faire un mauvais jeu de mot, on peut dire qu'avec Naked, la chanteuse allemande Isgaard se met (partiellement) à nu. Sur ce disque, elle se dévoile sans artifices, évoque, à travers ses textes poétiques, des sujets intimes qui lui tiennent à cœur, ainsi que ses colères contre ce monde actuel qui ne tourne pas bien rond (Lake Of Humanity). De ce voyage introspectif, émanent beaucoup de tristesse, de mélancolie. Toutefois, quelques perles d'espoir transparaissent dans ses propos lorsqu'elle évoque les enfants du Bhoutan à travers la chanson Choni ou quand la guitare slide de Joachim Schülter éveille Bright Side. Comme sur ses précédentes productions, Isgaard a de nouveau travaillé avec son compagnon Jen Lueck. Collaborateur régulier du groupe de rock progressif Sylvan, Jens a participé aux compositions, s'est occupé de la production, de l'enregistrement et du mixage dans son studio Art of Music, et a joué de la batterie ainsi que des claviers. Tout son apport n'a qu'un seul objectif : mettre en valeur la voix bénie des dieux d'Isgaard qui, au fil des titres, distille gracieusement une dream pop teintée de lyrisme et de classicisme. Cette artiste au fort potentiel se situe dans la continuité de la grande Kate Bush et se classe à proximité de chanteuses telles qu'Eivør ou Kari Rueslåtten

Musciens

Isgaard : chant

Jens Lueck : batterie, percussions, claviers, chœurs
Ingo Salzmann : guitares
Joachim Schülter : guitare slide
Katja Flintsch : violon, alto
Rodrigo Reichel : violon
Annika Stolze : violoncelle
Volker Kuinke : flûtes

Titres

01. Overflow 1
02. Overflow 2
03. In My Arms 
04. Twice
05. Bright Side
06. On My Knees
07. Choni
08. Break The Deal
09. Endless Journey
10. Lack Of Humanity
11. The World Inside

lundi 7 janvier 2019

Glass Hammer - Ode To Echo (2014)

Glass Hammer Ode To Echo
Glass Hammer - Ode To Echo (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Ode To Echo, le quatorzième album de Glass Hammer, a la particularité de réunir tous les chanteurs officiels présents et passé de la formation américaine. Ainsi, figurent Jon Davison, dont ce sera la dernière participation avant son départ pour Yes, Carl Groves, Susie Bogdanowicz qui était partie en 2009 après le controversé Three Cheers for the Broken-Hearted, mais aussi Walter Moore et Michelle Young, toute première chanteuse du groupe en 1993 et qui sortira plus tard en solo le mémorable Marked For Madness (2001). A leurs côtés, se tiennent Fred Schendel et Steve Babb, fondateurs et véritable colonne vertébrale de Glass Hammer, ainsi que l'excellent guitariste Kamran Alan Shikoh et le non moins passionnant batteur Aaron Raulston qui débute ici une collaboration longue et fructueuse avec le groupe. Autre particularité de ce Ode To Echo, la présence de trois invités que sont le guitariste Randy Jackson de Zebra, le violoniste David Ragsdale de Kansas, et surtout Rob Reed de Magenta qui illumine l'épique Misantrog à l'aide d'un fougueux solo de mini-Moog. Sur le plan musical, à l'exception d'un Porpoise Song bienvenue repris de The Monkees (album Head, 1968), toutes les compositions sont originales. Elles s'inscrivent dans le sillon laissé par les maîtres du genre que sont Yes, à savoir un rock progressif à la fois symphonique et sophistiqué.

Musiciens

Carl Groves : chant
Jon Davison : chant
Susie Bogdanowicz : chant
Alan Shikoh : guitares, sitar
Steve Babb : basse, claviers, chant
Fred Schendel : claviers, guitares, chant
Aaron Raulston : batterie

Walter Moore : chant
Michelle Young : chant
Randy Jackson : guitares, chant
David Ragsdale : violon
Rob Reed : claviers

Titres

01. Garden Of Heden
02. Misantrog
03. Crowbone
04. I Am I
05. The Grey Hill
06. Porpoise Song
07. Panegyric
08. Ozymandias

dimanche 6 janvier 2019

Collection D'Arnell-Andréa - Les Marronniers (1992)

Collection D'Arnell-Andréa Les Marronniers
Collection D'Arnell-Andréa - Les Marronniers (1992)

Pourquoi écouter ce disque ?

En 1992, Collection D'Arnell-Andréa est de retour avec Les Marronniers qui, comme ses prédécesseurs, puise son inspiration dans la saison automnale. Devenu très vite introuvable, le label des fées Prikosnovénie aura la bonne idée de le rééditer en 2008. Parti vers d'autres aventures, le bassiste Peter Rakoto à qui la chanson Rózde est dédiée, a cédé sa place à Franz Torres-Quevedo, un des fondateurs d'Opera Multi Steel. Pour ce nouvel album, le groupe a opté pour un son moins synthétique, davantage tourné vers le violoncelle et le piano. Les ombres de Fauré, Schubert, Duparc mais aussi des Cocteau Twins planent sur ces treize titres aux rythmes glacés. Avec sa voix cristalline, Chloé St Liphard déclame des textes poétiques à l'esthétique romantique, composés par Jean-Christophe D'Arnell. D'une beauté brûlante, ils expriment tant la peine que les regrets ou la mélancolie. Les Chants De Peine, Les Temples Élevés ou encore Au Sacre Des Nuits sont autant de moments touchant au sublime. L'âme n'est rien, la musique est tout.  

Musiciens

Chloé St Liphard : chant
Carine Grieg : piano, claviers
Jean-Christophe d'Arnell : piano, claviers, percussions
Xavier Gaschignard : violoncelle, chant
Franz Torres-Quevedo : basse

Titres

01. Kedves
02. Une Attente Fragile
03. Les Chants De Peine
04. Aux Thermes
05. Rózde
06. Les Marronniers
07. Le Pré Dormant
08. Les Temples Elevés
09. Kergal
10. Au Sacre Des Nuits
11. Les Tilleuls
12. Collection (Anton's Mind's Getting Blind)
13. Any Forgotten Place

vendredi 4 janvier 2019

Joanne Hogg - Road From Ruin (2018)

Joanne Hogg Road From Ruin Iona
Joanne Hogg - Road From Ruin (2018)

Pourquoi acheter ce disque ?

Et si nous commencions l'année 2019 par une bonne action en achetant ce disque de Joanne Hogg, ancienne chanteuse de Iona ? Depuis la fin du groupe en 2016, elle s'est fortement impliquée dans l'aide aux réfugiés. Elle s'est notamment rendue sur place, dans le tristement célèbre camp de Moria situé dans l'île de Lesbos, en Grèce, où sont présents entre 4000 et 7000 personnes ayant fui la Syrie, l'Irak ou l'Afghanistan. Leur situation est des plus préoccupantes, ils manquent de tout. D'où l'idée de ce disque dont les fonds seront intégralement reversés à l'association Refugee Aid International Network. D'une durée de trente minutes, Road From Ruin réunit trois titres d'Uncountable Stars, dont les poignants River Of Tears et Mountain Of Debris, plus quatre inédits composés par Joanne. Toutes ces chansons ont pour même thème la tragédie des réfugiés, véritable catastrophe humanitaire. Si l'ambiance générale est sombre (comment pourrait-il en être autrement avec un tel sujet ?), la voix toujours aussi généreuse de Joanne apporte néanmoins une lueur d'espoir en vue de jours meilleurs. A noter, pour les fans de Iona, la présence du bassiste Phil Barker et de Terl Bryant, premier batteur du groupe ! 

Pour ce procurer le disque, cliquer ici.

Musiciens

Joanne Hogg : chant, piano, guitare

Tre Sheppard : guitares
Michael McCluskey : guitares
Stu Reid : claviers, guitares
Phil Barker : basse
Ian Smyth : basse
Terl Bryant : batterie
Danny Ross : batterie
Graeme Flowers : cor
Gwyneth Reid : violoncelle
Rosalind Hickinson : violon

Titres

01. No Turning Back
02. Boy Who Paints Pictures
03. River Of Tears
04. When Kindness Comes
05. Mountain Of Debris
06. Who Will Remember Your Name?
07. Rest

jeudi 3 janvier 2019

Corde Oblique - I Maestri Del Colore (2016)

Corde Oblique I Maestri Del Colore
Corde Oblique - I Maestri Del Colore (2016)

Pourquoi écouter ce disque ?

Pour son sixième album, Corde Oblique revient sous la forme d'un véritable groupe. Auparavant, la formation ressemblait davantage à une association de musiciens autour du leader/compositeur/guitariste Riccardo Prencipe. Désormais, Edo Notarloberti (violon), Umberto Lepore (basse, contrebasse), Alessio Sica (batterie) et Annalisa Madonna (chant) apparaissent comme faisant partie intégrante de l'aventure. Et ce n'est pas le seul changement ! I Maestri Del Colore se présente comme un concept album où chaque titre fait référence de manière implicite ou explicite à une couleur. Pour ce faire, Riccardo Prencipe a autant emprunté à la world music qu'au folk, au prog, à la musique médiévale, au néo-classicisme, voire au metal (L'Occhio Bianco). Dans cette optique d'élargir au mieux sa palette musicale, il a introduit toute une série d'instruments nouveaux dans son œuvre. Ainsi, pour la première fois, il a utilisé une guitare électrique. Elle se laisse savourer dès l'instrumental Suono Su Tela qui ouvre le disque et sur lequel on jurerait entendre David Gilmour. Ce n'est pas tout, trompette, flûte tibétaine, oud et daf enrichissent deci delà les morceaux au fil du disque. Et que serait Corde Oblique sans la présence de voix angéliques ? En plus d'Annalisa, on retrouve avec plaisir Catarina Pontrandolfo, présente sur chaque album depuis Respiri (2005), ainsi que la chanteuse bulgare d'Irfan, Denitza Seraphimova qui apporte un souffle en provenance directe des Balkans (I Sassi Di Matera, Blubososforo). Des rivages atlantiques de la Galicie au cœur de la Chine, en passant par l'Italie antique, les bords du Bosphore et les monastères tibétains, Corde Oblique envoie de magnifiques cartes postales de toutes ces régions du monde. A découvrir d'urgence !

Musiciens

Riccardo Prencipe : guitares, luth
Annalisa Madonna : chant
Edo Notarloberti : violon
Umberto Lepore : basse, contrebasse
Alessio Sica : batterie

Caterina Pontrandolfo : chant
Denitza Seraphimova : chant
Luigi Rubino : piano, claviers
Davide Afzal : basse
Alessandro D'Alessandro : accordéon
Michele Maione : percussions
Manuela Albano : violoncelle
Peppe Frana : oud
Walter Maioli : flûtes
Charles Ferri : trompette
Lorenzo Ceriani : violoncelle
Francesco Solombrino : alto
Alberto Maria Ruta : violon
Rossella Bertucci : violon

Titres

01. Suono Su Tela 
02. I Sassi Di Matera 
03. Violet Nolde 
04. Il Cretto Nero
05. Giallo Dolmen
06. Amara Terra Mia 
07. Papavero E Memoria 
08. A Fondo Oro
09. Rosa D'Asia 
10. L'Urlo Rosso 
11. Blu Regale 
12. Blubosforo 
13. L'Occhio Bianco

mardi 1 janvier 2019

Robert Reed - Sanctuary (2014)

Rob Reed Sanctuary
Robert Reed - Sanctuary (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Lors de ma toute première chronique consacrée à Magenta et à leur album Revolutions, je qualifiais Robert Reed de "fou". Cinq ans après, je réitère mes propos sans l'ombre d'une hésitation. Pour son premier projet publié sous son seul nom, le leader de la formation galloise de rock néo-progressif s'est lancé comme défi de rendre hommage à son maître Mike Oldfield. Fan depuis sa plus tendre enfance, le jeune Rob a commencé à l'écouter dès l'âge de sept ans, il est resté marqué à tout jamais au son des Tubullar Bells et autres œuvres de l'artiste, en particulier celles les années 70. Mais au lieu de reprendre et proposer de nouvelles versions d'anciens titres d'Oldfield, Reed a composé puis interprété lui-même les deux parties de ce disque en les inscrivant dans la continuité des œuvres du Maître ! Et encore plus fort, il a fait appel à Tom Newman (production) et Simon Heyworth (mastering) qui faisaient déjà partie de l'équipe de production de ce classique qu'est devenu Tubular Bells ! Bref, Rob Reed fait du Mike Oldfield... et il le fait peut-être mieux que Mike Oldfield lui-même... A chacun de juger. 

Musiciens

Robert Reed : tous les instruments (au nombre de 22 !), sauf les voix et le bodhran

Anharad Brinn : chant
Synergie Vocals : chant
Tom Newman : bodhran

Titres

01. Part 1
02. Part 2

lundi 31 décembre 2018

Opus Symbiosis - Nature's Choir (2012)

Opus Symbiosis Nature's Choir
Opus Symbiosis - Nature's Choir (2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

Pour ce deuxième album, la formation finlandaise Opus Symbiosis revient avec un concept... ou pas. En fait, si plusieurs titres font bien référence au tigre, animal emblématique qui orne majestueusement la pochette du disque signée Lotta Green, on ne retrouve pas vraiment de lien entre les chansons. Peu importe au final. Le groupe diffuse une telle énergie que nos doutes et questionnements sont balayés d'un revers de la main. Breaking News qui ouvre la danse aurait très bien pu figurer sur les dernières productions solos de l'artiste néerlandaise Anneke van Giersbergen. Le ton est donné, ce sera vif, direct, entre pop et art rock. Si Christine Sten assure au chant, elle ne serait rien sans ses copains musiciens : Victor Sågfors, guitariste, producteur et principal compositeur, Staffan Strömsholm, claviériste émérite, Jafet Kackur, bassiste, et Erik Herman  Lillkung, batteur, secondé par le grand Pat Mastelotto (King Crimson, Cock Robin, XTC) sur un Liqueur idéal pour la digestion. Quelques morceaux viennent arrondir les angles comme Runtiger, l'aérien Flyna ou bien l'instrumental Epique laissant place au piano, mais la colonne vertébrale de ce Nature's Choir demeure les titres entraînants tel que SkeletonOne Day Seven Will Be Eight chanté par Staffan, et H-Bomb My Friend. Sans être un disque indispensable, ce plaisant Nature's Choir offre une autre vision du paysage musical finlandais, en dehors des incontournables Nightwish ou Lordi. 

Musiciens

Christine Sten : chant
Victor Sågfors : guitares, claviers
Staffan Strömsholm : claviers, chant
Jafet Kackur : basse
EH Lillkung : batterie, percussions

Pat Mastelotto : batterie, percussions

Titres

01. Breaking News
02. Runtiger 
03. Downpour
04. Skeleton
05. Flyna 
06. One Day Seven Will Be Eight
07. Epique 
08. Liqueur
09. H-Bomb My Friend

dimanche 30 décembre 2018

Millenium - Numbers And The Big Dream Of Mr Sunders (2006)

Millenium Numbers And The Big Dream Of Mr Sunders
Millenium - Numbers And The Big Dream Of Mr Sunders
(2006)

Pourquoi écouter ce disque ?

Avec Numbers And The Big Dream Of Mr Sunders, Millenium signe la suite et fin (?) de la trilogie dédiée aux frères Sunders. Après Daniel (Vocanda), puis Adrian (Interdead), le groupe présente John, l'aîné. Son histoire va entraîner l'auditeur entre rêve et réalité. Blasé par son travail, John rêve une nuit d'une série de chiffres qui ne cessent de le hanter (Numbers...). Il décide alors de les jouer à la loterie et ils s'avèrent être les numéros gagnants (Night Voice In My Head). Devenu millionnaire, notre héros échange toute sa fortune contre un étrange objet lui permettant de réaliser tous ses vœux (Wishmaker). Ainsi, au fil du temps, il devient un grand politicien (Political Hero), une star du rock adulée (Alone In Fame) ; il effectue un retour en enfance (Back To Childhood), fonde un foyer heureux (Family Play) et rencontre même des extraterrestres (Dream About Aliens). Puis il finit par éradiquer la pauvreté en aidant les plus miséreux (Help The People). Au final, et si cela n'était qu'un rêve ? (...And The Big Dream Of Mr Sunders). Cet excellent récit fantastique que nous avons tous imaginé au moins une fois dans notre vie, à quelques nuances près, est porté par une musique néo-progressive classieuse, interprétée par un groupe soudé ayant trouvé sa direction. La guitare gilmourienne de Płonka, les claviers aériens et inventifs de Kramarski, la rythmique croisée de Wyrwa et Paśko, ainsi que le chant prenant de Gall font de ce disque un incontournable dans la discographie de cette formation en provenance de Pologne.

Musiciens

Łukasz Gall : chant
Ryszard Kramarski : claviers
Piotr Płonka : guitares
Krzysztof Wyrwa : basse, stick
Tomasz Paśko : batterie, percussions

Titres

01. Numbers 
02. Night Voice In My Head
03. Wishmaker 
04. Political Hero 
05. Alone In Fame 
06. Back To The Childhood 
07. Family Play 
08. Talk To Aliens 
09. Help The People 
10. ...And The Big Dream Of Mr Sunders

Bonus track on 2010 remaster
11. Wake Up John! (Alternative Album's Ending)