vendredi 2 août 2019

Oöphoi & Louisa John-Krol - I Hear The Water Dreaming (2005)

Oophoi Louisa John Krol I Hear The Water Dreaming
Oöphoi & Louisa John-Krol - I Hear The Water Dreaming
(2005)

Pourquoi écouter ce disque ?

I Hear The Water Dreaming ou la rencontre bienvenue entre le maître des sons italien Oöphoi et la fée australienne à la voix céleste Louisa John-Krol. Oöphoi, de son vrai nom Gianluigi Gasparetti, s'est fait connaître dans son pays d'une part pour son rôle au sein de la revue Deep Listenings spécialisée dans les musiques ambient et atmosphériques, et, surtout pour ses propres compositions. Cousine de Kate Bush et de Loreena McKennitt, Louisa était une artiste phare du label français Prikosnovenie. C'est d'ailleurs cette même maison qui a édité en 2005 I Hear The Water Dreaming, ayant nécessité cinq années de travail. Instruments électroniques (synthés, samples) côtoient instruments authentiques et originaux (flûte de bambou, bols chantants, cristaux, mandoline, ocarina) dans cette plongée dans les abysses. Rarement un disque n'a aussi bien porté son titre tellement les deux artistes nous entraînent loin dans leur univers aquatique en quête de mysticisme et de moments zen, où nos âmes sont invitées à flotter, à dériver lentement. La durée de ces sept pièces minimalistes oscille entre à peine trois minutes pour The Whispering Valley et plus de vingt minutes pour l'onirique Cavern Of Dreaming Shells. Si Conversations Between A Wolf And A Firefly s'apparente à une scène mythologique amérindienne, A Vessel For Michael est dédié au père de Louisa décédé en 2003. Oöphoi s'éteindra à son tour en 2013. Leur association avant-gardiste annonce une autre union toute aussi originale et improbable, celle de l'Allemand Klaus Schulze et d'une autre diva australienne au talent incommensurable, Lisa Gerrard (Farscape, 2008).

Musiciens

Oöphoi :  flûte, bols chantant, cristaux, chime, monochord, claviers, samples
Louisa John-Krol : chant, mandoline, rainstick, percussions, ocarina

Harry Williamson : percussions, claviers
Brett Taylor : programmation, samples, claviers

Titres

01. The Narni Owl 
02. Conversations Between A Wolf And A Firefly
03. The Hour Of Fauns
04. Let The Nightsky Envelope Us 
05. Cavern Of Dreaming Shells: The Dream Of Cydron/The Dream Of Kalyh/The Dream Of narwal  
06. The Whispering Valley
07. A Vassel For Michael

dimanche 28 juillet 2019

Agnieszka Swita - Sleepless (2014)

Agnieszka Swita Sleepless
Agnieszka Swita - Sleepless (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Vous vous souvenez d'Agnieszka Swita ? Cette chanteuse d'origine polonaise, arrivée en Angleterre en 2005, s'est brillamment illustrée au sein de Caamora. Le grand Clive Nolan (Pendragon, Arena, Shadowland...) est à l'origine de cette formation avec laquelle il a créé l'opéra-rock She (2007) où l'on retrouvait également Christina Booth (Magenta) et Alan Reed (Pallas). Leur collaboration s'est poursuivie en 2012 sur Alchemy, autre opéra rock, et deux ans après, pour Sleepless, le premier album solo d'Agnieszka. Dans le but de se démarquer de leurs précédentes productions, ils ont fait appel à des musiciens extérieurs à leur univers musical : Steve Harris (Ark, Paul Menel Band) aux guitares, Andy Faulkner (Twelfth Night, Jump) à la basse, et Dave Mackintosh (Dragon Force) à la batterie. Sleepless est une œuvre originale, entièrement composée par Agnieszka, à l'exception notable de la chanson titre, au son brut, direct et rock. Plus proche du gothique que de la comédie musicale, ce disque sombre aborde des thèmes chers à la chanteuse, comme Scarlet, influencée par ses lectures d'Edgar Allan Poe, ou bien la trilogie Cosmo qui aurait pu être tirée d'un roman de science-fiction. Des extra-terrestres étudient la Terre afin de déterminer si la race humaine doit être sauvée ou pas. Tout un programme... Seul l'épique Sleepless est signé Clive. Agniezska souhaitait un final grandiose, et ce dernier lui a proposé ce récit où s'entrechoquent démons et cauchemars. Elle ne pouvait rêver mieux ! Aujourd'hui, Agnieszka s'est éloignée de la galaxie Nolan pour se rapprocher de Ian Jones de Karnataka. Ensemble ils se sont lancés dans l'aventure Illuminae dont on attend avec impatience les premiers résultats. 

Musiciens

Agnieszka Swita : chant

Clive Nolan : claviers, orchestrations, chœurs
Steve Harris : guitares
Andy Faulkner : basse
Dave Mackintosh : batterie

Titres

01. Something To Believe
02. Code Of Humans (Cosmo Part I)
03. Disclosure (Cosmo Part II)
04. Asylum (Cosmo Part III)
05. Borderland
06. Trapped
07. Scarlet
08. Back To Life
09. In Her Arms
10. Sleepless 

samedi 27 juillet 2019

The Heather Findlay Trio - Aces And Eights: A Night In The Saloon Bar (2018)

Heather Findlay Aces And Eights
The Heather Findlay Trio - Aces And Eights:
A Night In The Saloon Bar (2018)

Pourquoi écouter ce disque ?

Avril 2017, Heather Findlay donne une série de concerts dans un cadre des plus intimistes. Pour cette performance semi-acoustique, se tiennent à ses côtés le guitariste Martin Ledger (ex-Cloud Atlas) et la harpiste Sarah Dean, "The Incredible String Blonde". L'espace d'un instant, le temps semble suspendu. En professionnelle de la scène, Heather interagit avec le public, le fait rire, le charme, l'émeut. Son impressionnant répertoire se voit revisiter de manière originale, que ce soit ses années Mostly Autumn (Unoriginal Sin, Caught In A Fold, Evergreen, sublime), l'époque Odin Dragonfly avec son amie Angela Gordon (Magnolia Half Moon, Yellow Time), ou, plus récemment, sa collaboration avec Dave Kerzner au sein de Mantra Vega (Mountain Spring, Lake Sunday, I've Seen Your Star). Son dernier album en date, I Am Snow est également abordé à travers Bitterness Burnt, autre reprise de Mostly Autumn, et l'inédit Dark Eyes/The Dreamer's Wake, composé par ses soins. A l'écoute de ce disque aux couleurs folk, on distingue nettement la filiation d'Heather avec les grandes figures du folk électrique britannique que sont Linda Thompson, à l'époque de son duo avec son mari Richard, et surtout Sandy Denny.

Musiciens

Heather Findlay : chant, guitare acoustique, flûtes
Sarah Dean : harpe, shaker, flûte, chant
Martin Ledger : guitare électrique, chant

Titres

01. Mountain Spring 
02. Lake Sunday 
03. Bitterness Burnt
04. Magnolia Half Moon 
05. Unoriginal Sin 
06. Yellow Time 
07. Ive Seen Your Star 
08. Caught In A Fold
09. Dark Eyes / The Dreamers Wake
10. Evergreen

vendredi 26 juillet 2019

Introitus - Shadows (2019)

Introitus Shadows
Introitus - Shadows (2019)

Pourquoi écouter ce disque ?

Shadows est le quatrième album d'une formation particulièrement atypique de rock néo-progressif, originaire de Suède. Introitus est avant tout une aventure familiale. Mats Bender, le père, en est le cœur et le fondateur. Principal compositeur (à l'exception de Figures signé par Mattias, le fils), il a également en charge la production, l'enregistrement, le mixage et joue des synthétiseurs. Son épouse, Anna écrit les textes et les interprète. J'adore ce type de voix, maternelle, protectrice et profondément humaine, assez semblable à celle de Sandy Denny (Fairport Convention). Déjà évoqué, Mattias joue de la batterie et se pose en digne héritier de son père dans son jeu d'écriture. Ses Figures proposent une structure complexe, très dark, à la limite du metal progressif, bien différentes des autres titres, notamment du Beyond Fantasy aux accents atmosphériques, suite logique du Fantasy du premier album du même nom. Si Johanna, la fille, ne fait plus officiellement partie du groupe, elle apparaît en tant que guest aux vocaux. Et c'est elle qui a servi de modèle pour la pochette du disque. Les autres (éminents) membres sont : Päre Helje (guitares), Dennis Lindkvist (basses), tous deux particulièrement impressionnants sur Awakening, et la dernière arrivée Linnéa Syrjälä (accordéon, ocarina, chalumeau, chant) qui remplace Henrik Björlind parti pour s'occuper de sa propre... famille. A noter que Shadows est paru sur le label Bad Elephant à qui l'on doit également l'excellent Alter Ego du Néerlandais Joost Maglev. Que du bon, que du bon !!!

Musiciens

Anna Jobs Bender : chant
Pär Helje : guitares
Mats Bender : claviers
Linnéa Syrjälä : accordéon, ocarina, chalumeau, chant
Dennis Lindkvist : basse
Mattias Bender : batterie, chant

Johanna Bender : chant
Martin Jobs : chant
Helena Tenstam : flûte

Titres

01. Belong
02. Shadows
03. Beyond Fantasy
04. Desperation
05. Figures
06. My Hero
07. Awakening

jeudi 25 juillet 2019

Landmarq - Roadskill: Live In The Netherlands (2015)

Landmarq Roadskill
Landmarq - Roadskill: Live In The Netherlands (2015)

Pourquoi écouter ce disque ?

Tracy Hitchings et Landmarq c'est fini ! Après vingt-et-un ans de collaboration commune (1996-2017), Tracy s'en est allée. Partie vivre en Australie, il lui était impossible de continuer l'aventure avec ses amis britanniques. Ces fructueuses années ont donné lieu à deux albums studio, une compilation et quatre disques live dont Roadskill est la dernière production. Comme le sous-titre le laisse entendre, il a été enregistré lors de la tournée du groupe aux Pays-Bas. Et ce qui frappe dès la première écoute, c'est la cohésion des musiciens, y compris du dernier arrivé, le batteur Daniel Martin. Steve Gee (basse), Uwe D'rose (guitares) et Mike Varty (claviers) sont des musiciens professionnels de haut niveau, sachant donner vie à leurs instruments respectifs. Quant à Tracy, sa voix n'a pas d'égale, elle irradie son public, déploie une énergie folle tout en incarnant chaque texte. Suppliante sur Prayer, combative sur Glowing ou encore déterminée sur Entertaining Angel, elle subjugue par tant d'habileté et de maîtrise. Oui, Tracy est et demeurera une figure incontournable parmi les chanteuses de rock progressif. A bon entendeur...

Musiciens

Tracy Hitchings : chant
Uwe D'rose : guitares
Mike Varty : claviers, chant
Steve Gee : basse, chant
Daniel Martin : batterie

Titres

01. Turbulence 
02. Personal Universe
03. Glowing
04. Stormbrewing 
05. Thunderstruck 
06. Prayer (Coming Home)
07. Calm Before The Storm
08. Entertaining Angels 

mercredi 24 juillet 2019

Roxy Music - Avalon (1982)

Roxy Music Avalon
Roxy Music - Avalon (1982)

Pourquoi écouter ce disque ?

Huitième et dernier album de Roxy Music, Avalon a été celui du succès. Rien qu'aux États-Unis, plus d'un million d'exemplaires ont été écoulés. Devenu un incontournable des années 80, ce disque lumineux n'aurait jamais obtenu la même réussite sans la contribution décisive de deux personnalités féminines. A l'instar de ses prédécesseurs, Avalon met en avant l'image d'une femme sur sa pochette, elle aussi devenue culte. Représentée de dos, coiffée d'un casque médiéval avec un faucon perché sur sa main gantée, Lucy Helmore, petite amie de Bryan Ferry, symbolise le dernier voyage du roi Arthur vers l'île mystérieuse d'Avalon où il trouvera le repos éternel. Mannequin de profession, Lucy deviendra l'épouse de Bryan quelques mois après la sortie du disque, et ce jusqu'en 2003, année de leur divorce. Longtemps addict aux drogues et à l'alcool, elle se donnera la mort le 23 juillet 2018, conséquence d'une longue dépression. La présence de l’inoubliable Yanick Etienne aux chœurs sur la chanson-titre Avalon n'était pas prévue à l'origine. Née à Haïti, Yanick s'installe aux États-Unis avec sa famille dans les années 70. Entourée d'artistes (ses deux frères sont musiciens et sa sœur danseuse), elle devient chanteuse professionnelle en 1979. Alors qu'ils étaient en train d'apporter une dernière touche à l'album, Bryan Ferry et l'ingénieur du son Rhett Davies découvrent cette voix irréelle qui les fascine dans le studio d'à côté. Le hasard a voulu que Yanick se trouve là, enregistrant pour un groupe de musique haïtienne. Le reste appartient à l'histoire, Yanick accepte volontiers de prêter sa voix sensuelle et de faire d'Avalon le classique que l'on connaît aujourd'hui. Par la suite, elle retrouvera Bryan en studio pour trois de ses albums solos (Boys And Girls, Bête Noire, Mamouna). Son nom sera de nouveau associé à Roxy Music en 2001, lors du Roxy Music Reunion Tour où elle participera aux chœurs aux côtés de Sarah Brown, Michelle John et Sharon White (Live, 2003). Une nouvelle légende est ainsi née en terre d'Avalon...

Musiciens

Bryan Ferry : chant, claviers
Phil Manzanera : guitares
Andy Mackay : saxophone, hautbois

Neil Hubbard : guitares
Alan Spenner : basse
Neil Jason : basse
Andy Newmark : batterie
Jimmy Maelen : percussions
Paul Carrack : piano
Kermit Moore : violoncelle
Rick Marotta : batterie
Fonzi Thornton : chœurs
Yanick Etienne : chœurs

Titres

01. More Than This 
02. The Space Between 
03. Avalon
04. India
05. While My Heart Is Still Beating 
06. The Main Thing
07. Take A Chance With Me 
08. To Turn You On 
09. True To Life 
10. Tara

mardi 23 juillet 2019

Auri - Auri (2018)

Auri
Auri - Auri (2018)

Pourquoi écouter ce disque ?

Auri, c'est l'alliance des forces nordiques incarnées par Tuomas Holopainen de Nightwish et son épouse Johanna Kurkela, à la puissance celte de Troy Donockley. Ce dernier, on s'en souvient, a officiellement intégré la formation de metal symphonique finlandaise en 2013. Auparavant, il collaborait avec Iona dont deux éminents membres sont présents ici : Frank van Essen (batterie, percussions, violon, alto) et Phil Barker à la basse sur un See intrigant aux couleurs orientales. Si la musique d'Auri se rapproche davantage de Iona que de Nightwish, Clannad, le Karnataka de la première époque (1997-2004) ou bien Frequency Drift pour les atmosphères cinématiques, sont d'autres références venant à l'esprit. Toutefois, ce disque s'inscrit d'abord dans la continuité de la première œuvre en solo d'Holopainen, Music Inspired by the Life and Times of Scrooge (2014) sur laquelle étaient déjà présent Johanna et Troy. Ensemble, ils nous entraînent dans un univers musical fantastique et mystérieux, inspiré des grands espaces qu'offre la nature scandinave. Le chant éthéré de Johanna enchante The Name Of The Wind, Night 13, ou I Hope Your World Is Kind au refrain proche des airs d'Enya, tandis que les claviers symphoniques de Tuomas accompagnés des instruments folk de Troy complètent à merveille cette voix elfique, donnant à Auri une aura toute particulière, entre romantisme et mélancolie. 

Musiciens

Johana Kurkela : voix, alto
Tuomas Holopainen : claviers, chœurs
Troy Donockley : guitares, bouzouki, uilleann pipes, low whistles, aérophone, bodhran, claviers, chant

Frank van Essen : batterie, percussions, violon, alto
Jonas Pap : violoncelle
Michael Gill : violon, bouzouki
Phil Barker : basse
Jyrki Tulilahti : chant
Lord Paddington : mandoline

Titres

01. The Space Between
02. I Hope Your World Is Kind
03. Skeleton Tree
04. Desert Flower
05. Night 13
06. See
07. The Name Of The Wind
08. Aphrodite Rising
09. Savant
10. Underthing Solstice
11. Them Thar Chanterelles

vendredi 12 juillet 2019

Magenta - Home: 2019 Limited Edition (2019)

Magenta Home
Magenta - Home: 2019 Limited Edition (2019)

Pourquoi écouter ce disque ?

Home et Metamorphosis sont mes deux albums préférés de Magenta. Dans l'optique de fêter les vingt ans de son groupe, Rob Reed a eu la bonne idée de revisiter le premier, devenu un album culte au fil des ans. Home, c'est en quelque sorte l'équivalent du Misplaced Childhood de Marillion, le disque de la mutation, celui qui permet de se hisser à un niveau supérieur, duquel se détache un univers musical propre, émancipé des influences extérieures, et qui deviendra à son tour une référence pour les autres. Par contre, pas de retour à l'enfance pour Magenta, juste une cure de jouvence pour ce concept-album où l'héroïne, interprétée par la chanteuse Christina Booth, réalise un voyage initiatique dans le but de se débarrasser des vieux démons qui la hantent. Quand on connaît Rob Reed, on sait l'importance qu'il attache à chaque détail. Dans cette optique, Home a été enrichi de nouveaux effets sonores, notamment du saxophone de Pete Jones (Tiger Moth Tales), apportant un tout nouveau relief à l'œuvre initiale, ainsi dynamisée. Redécouvrir par exemple la cornemuse de Troy Donockley dans The Traveller's Lament est un véritable régal pour les oreilles, tout comme les soli de guitares de Martin Shellard et Hywell Maggs illuminant l'épique Joe. Ne passez pas à côté de ce disque magistral, seuls 500 exemplaires de la nouvelle mouture ont été pressés. 

Musiciens

Christina : chant
Rob Reed : claviers, basse, guitare, flûte, tambourin, mandoline, chœurs
Chris Fry : guitare
Martin Rosser : guitare
Dan Fry : basse
Allan Mason-Jones : batterie
Tim Robinson : batterie

Martin Shellard : guitare
Peter Jones : saxophone
Hywel Maggs : guitare
Christian Philips : guitare, chœurs
Troy Donockley : uilleann pipes, flûte
Mal Pope : chœurs
Lorraine King : chœurs

Titres

01. This Life
02. Hurt
03. Moving On
04. My Home Town
05. Brave New Land
06. The Journey
07. Towers Of Hope
08. Demons
09. Morning Sunlight
10. Joe
11. The Dream
12. The Visionary
13. Journey's End
14. The Traveller's Lament
15. Home

lundi 8 juillet 2019

Aurora - All My Demons Greeting Me As A Friend (2016)

Aurora All My Demons
Aurora - All My Demons Greeting Me As A Friend (2016)

Pourquoi écouter ce disque ?

Aurora Aksnes, de son nom complet, est une jeune artiste originaire de Norvège, qui, dès son premier album All My Demons Greeting Me As A Friend, a connu un succès fulgurant, tant dans son pays qu'à l’international. Il faut bien avouer que ce disque est une véritable pépite, proposant une pop sophistiquée, ambitieuse, mais accessible. Aurora nous ouvre la porte de son univers contrasté, abordant aussi bien les problèmes sociétaux contemporains que les mondes imaginaires de son enfance, féeriques et magiques. Ses sources d'influences sont variées, Eivør, Enya, Björk, Kate Bush, côté filles, Bob Dylan, David Bowie, Leonard Cohen pour les garçons. Bien sûr, sa touche nordique mêlant éléments folk à sa musique électro fait la différence, en rendant chaleureux certains des passages les plus froids et synthétiques. Personnalité solaire au lyrisme sombre, Aurora fait preuve d'une maturité surprenante avec ce premier album dont ont été extraits pas moins de six singles de la version simple. 

Musiciens

Aurora : chant, claviers

Alf Lund Godbolt : claviers, programmation
Nicolas Rebscher : claviers, programmation
Odd Martin Skålnes : claviers, batterie, percussions, basse, programmation 
Magnus Åserud Skylstad : claviers, batterie, percussions, programmation
Oystein Skar : claviers
Pete Davis : claviers, programmation
Edvard Eriford : programmation
Henrik Michelsen : programmation

Titres

01. Runaway
02. Conqueror
03. Running with the Wolves
04. Lucky
05. Winter Bird
06. I Went Too Far
07. Through the Eyes of a Child
08. Warrior
09. Murder Song (5, 4, 3, 2, 1)
10. Home
11. Under the Water
12. Black Water Lilies