dimanche 14 février 2021

Rosa Cedrón & Cristina Pato - Soas: Muller (2010)

Soas Muller
Rosa Cedrón & Cristina Pato - Soas: Muller
(2010)

Pourquoi écouter ce disque ?

Soas est un projet musical original né de la rencontre entre deux passionnées de littérature et musique galicienne. Chanteuse et violoncelliste confirmée, Rosa Cedrón s'est fait connaître en devenant la chanteuse de Luar Na Lubre, formation galicienne folk, entre 1996 et 2005, ainsi qu'en participant à l'album Tubular Bells III de Mike Olfdield en 1998. Installée aux États-Unis, Cristina Pato est à la fois universitaire, écrivaine, éducatrice, pianiste et joueuse de gaïta, autre nom de la cornemuse. En 1999, elle est devenue la première joueuse de cet instrument à sortir un album sous son seul nom. Depuis, elle a collaboré avec des artistes jazz, de musique classique et de musique expérimentale. En 2008, elle rencontre Rosa et se découvrent cette passion commune pour leur Galicie natale et sa culture. Elles ont alors l'idée de transposer des airs traditionnels populaires comme María SoliñaUnha Noite Na Eira Do Trigo ou Heicho De Dar, en pièces classiques accompagnées au piano et d'un orchestre symphonique. Le projet Soas ("seul" en galicien) est né. Muller qui signifie "femme" en galicien est le résultat incandescent de cette collaboration. Tout y est douceur et sensualité. Outre ces chants folkloriques passionnés, elles ont également mis en musique des textes d'écrivains galiciens, tant anciens que contemporains. Les auteures femmes sont à l'honneur telles que les poétesses Rosalía de Castro et Yolanda Castaño, ainsi que la chanteuse portugaise de fado Amália Rodrigues, si proche culturellement de la Galice espagnole. Ecouter cet album, c'est s'envoler dans une autre dimension, sorte de parenthèse enchantée, bien loin des tracas quotidiens. 

Musiciens

Rosa Cedrón : chant, violoncelle
Cristina Pato : piano, gaïta

Orchestre symphonique de Bratislava

Titres

01. Negro Caravel 
02. María Soliña 
03. Mirabella 
04. Interludio Azul 
05. Lágrima 
06. Máis Amor 
07. Interludio Violeta 
08. Pomba Dourada 
09. Soedades 
10. Interludio Añil 
11. Unha Noite Na Eira Do Trigo 
12. Os Teus Ollos 
13. Heicho de Dar 
14. Epílogo

Vidéos

Negro Caravel : lien vidéo ici

Lágrima : lien vidéo ici

Unha Noite Na Eira Do Trigo : lien vidéo ici

jeudi 11 février 2021

Zio - Flower Torania (2020)

Zio Flower Torania
Zio - Flower Torania (2020)

Pourquoi écouter ce disque ?

On se souvient de Jimmy Pallagrosi, batteur tonitruant de Karnataka de 2014 à 2017, année de son éviction. Ce départ précipité l'a conduit a construire son propre projet musical répondant au nom de Zio, ce qui signifie "oncle" en italien. Passionné de jeux vidéo, de cinéma d'action et de séries TV, il a imaginé avec ses vieux amis Marc Fascia (guitares) et Olivier Castan (claviers) cette histoire fantastique où un jeune adolescent, légèrement rêveur, se retrouve aspiré par une console magique devenant ainsi le héros malgré lui d'un jeu. Sa mission est de ramené la fleur Torania à la belle Belbi afin de la guérir d'une malédiction, tout en évitant les pièges du méchant Nato qu'il sera amené à combattre. On est là face à un opéra-rock à la Ayreon, développant son propre univers musical ambitieux, le rendant à la fois inclassable et excitant. Chaque personnage est incarné par une voix. C'est un véritable plaisir de retrouver Hayley Griffith dans le rôle principal incarnant cette mystérieuse fleur Torania. Ancienne complice de Jimmy au sein de Karnataka et désormais sa compagne, elle est dotée d'une voix envoutante qui se combine à merveille avec celle de That Joe Payne (ex-The Enid) jouant le rôle d'Alan, le héros. La grande Heather Findlay (Belbi) et l'incroyable Franck Carducci (Nato) sont les deux autres protagonistes de cette histoire au final explosif, où tout est possible. Prog, pop, rock et metal sont au programme de cet album inventif, aux multiples rebondissements, ne laissant aucun répit à l'auditeur qui, à l'instar d'Alan, se retrouve l'espace d'un instant absorbé à son tour dans cette odyssée surnaturelle à l'issue incertaine. 

Musiciens

Hayley Griffiths : chant
Joe Payne : chant
Franck Carducci : chant
Heather Findlay : chant

Marc Fascia : guitares
Richard Henshall : guitares
Olivier Castan : claviers
Lzi Hayes : basse
Alex Lofoco : basse
Jimmy Pallagrosi : batterie, percussions
Cagri Tozluoglu : orchestration
Alfonso Alfano : accordéon

Titres

01. Ride Along
02. X-Ray 
03. Wings Inside 
04. Gold And Power 
05. Straight Up from Underneath 
06. Jupiter
07. Erwin's Opera 
08. Inner City Shorroma 
09. Ma Petite Histoire
10. Interstellar List
11. Flower Torania 

Vidéos


Wings Inside : lien vidéo ici

mardi 9 février 2021

Pentangle - Live 1994 (1995)

Pentangle Live 1994
Pentangle - Live 1994 (1995)

Pourquoi écouter ce disque ?

Enregistré lors d'une tournée allemande, Live 1994 clôt brillamment la deuxième époque de Pentangle. Reformé en 1981, après avoir été un des pionniers du folk électrique britannique de la fin des années 60 aux côtés de Fairport Convention, Trees, puis Steeleye Span, la nouvelle incarnation de Pentangle s'est stabilisé au fil des années autour du noyau historique Jacqui McShee/Bert Jansch plus Gerry Conway (Fotheringay, Jethro Tull) à la batterie, Nigel Portman-Smith (Magna Carta) à la basse et le dernier arrivé Peter Kirtley aux guitares. Celui-ci d'un pedigree plus rock que folk apporte une subtile touche électrique bienvenue, au feeling digne d'un Richard Thompson. Les enregistrements live de Pentangle sont plutôt rares, alors autant savourer notre plaisir le plus intensément possible, surtout qu'aucune retouche en studio n'a été effectuée. En revanche, il ne s'agit pas de l'intégralité d'un concert, mais d'une sélection de morceaux, les plus représentatifs, sélectionnés parmi plusieurs enregistrements. Bramble Briar, connu aussi sous le titre de Bruton Town, ouvre le set. Cette ballade meurtrière, une des favorites du répertoire du premier Pentangle, date de leur tout premier album paru en 1968. Chantée par Bert en lead, secondé par les vocalises célestes de Jacqui, Sally Free And Easy se trouve sublimée par les envolées électriques de Kirtley. Le morceau suivant, l'instrumental Kingfisher signé Jansch se trouve à l'origine sur son album solo Avocet de 1978. Ambiance bluesy avec Come Back Baby, autre titre solo de Bert datant lui de Nicola sorti en 1968. Place ensuite à Jacqui qui se lance dans une version a cappella sublime de When I Was In My Prime. Apporté par Kirtley sur Think Of Tomorrow, Meat On The Bone s'est très vite imposé comme un incontournable sur scène. Travelling Solo est le seul représentant du dernier album en date, One More Road. Retour aux classiques avec un Bonny Boy poignant suivi d'un Chasing Love aux couleurs jazzy. Cruel Sister n'a rien perdu de sa saveur… sanglante, ni le fameux Yarrow enregistré à l'époque de Open The Door en 1985. Le concert se termine par le traditionnel Reynardine où il est question d'une jeune fille innocente séduite par le malicieux Reynard le renard. Et voilà, c'est fini. Allez ! On le remet ?

Musiciens

Jacqui McShee : chant
Bert Jansch : guitare, chant
Peter Kirtley : guitare, chant
Nigel Portman-Smith : basse, chant
Gerry Conway : batterie

Titres

01. Bramble Briar
02. Sally Free And Easy
03. Kingfisher
04. Come Back Baby
05. When I Was In My Prime
06. Meat On The Bone
07. Chasing Love
08. The Bonny Boy
09. Chasing Love
10. Cruel Sister
11. Yarrow
12. Reynardine

Vidéos

Reynardine : lien vidéo ici


When I Was In My Prime : lien vidéo ici

dimanche 7 février 2021

Joni Mitchell - Ladies Of The Canyon (1970)

Joni Mitchell Ladies Of The Canyon
Joni Mitchell - Ladies Of The Canyon (1970)

Pourquoi écouter ce disque ?

Ladies Of The Canyon marque un tournant dans la discographie de Joni Mitchell. Celle-ci sort timidement de sa zone de confort folk pour embrasser une nouvelle dimension faite d'explorations musicales. Sa voix si pure n'a jamais été aussi mise en avant, et elle n'accompagne plus ses chansons de sa seule guitare acoustique, mais d'un piano devenu omniprésent. Sa musique connaît un nouvel habillage fait d'arrangements inédits, dévoilant de manière encore discrète un violoncelle, une clarinette, une flûte ou bien un saxophone baryton. Trois des titres de cette merveille deviendront des standards : Big Yellow Taxi aux préoccupations écologiques, Woodstock commémorant le concert du même nom auquel elle n'a pu participer, et un The Circle Game poétique célébrant le cycle des saisons. Sur la chanson-titre dédiée au Laurel Canyon, ce quartier situé dans les collines de Los Angeles, véritable berceau de la contre-culture américaine des années 60-70, plane l'ombre de son amie Mama Cass, The Priest évoque sans détour son ancien petit ami Leonard Cohen, tandis que Willy n'est autre que Graham Nash, son compagnon du moment avec lequel elle rompra peu de temps après la sortie du disque, courant 1970. Les autres chansons sont traversées par sa vision romantique, parfois cruelle de la vie, à l'instar de Conversation mêlant lâcheté et amour impossible. Incontournable dans la discographie de la chanteuse, Ladies Of The Canyon symbolise à lui seul la fin d'une époque, celle des années hippies, où tout semblait possible. Le retour à la réalité n'en sera que plus cruel. 

Musiciens

Joni Mitchell : chant, guitare, piano

Teresa Adams : violoncelle
Paul Horn : clarinette, flûte
Jim Horn : saxophone baryton
Milt Holland : percussions
The Lookout Mountain United Downstairs Choir (Crosby, Stills, Nash & Young) : chœurs 

Titres

01. Morning Morgantown
02. For Free
03. Conversation
04. Ladies Of The Canyon
05. Willy
06. The Arrangement
07. Rainy Night House
08. The Priest
09. Blue Boy
10. Big Yellow Taxi
11. Woodstock
12. The Circle Game

Vidéos

Morning Morgantown : lien vidéo ici

Blue Boy : lien vidéo ici

Big Yellow Taxi : lien vidéo ici

vendredi 5 février 2021

Irish Love Stories (2015)

Irish Love Stories Martin Nolan Brendan Nolan
Irish Love Stories (2015)

Pourquoi écouter ce disque ?

Et hop! Une petite virée en Irlande. Irish Love Stories réunit en un seul disque deux grandes traditions irlandaises : la musique et les histoires. Brendan et Martin Nolan sont deux frères qui évoluent depuis leur plus tendre enfance dans le domaine artistique. Le premier est écrivain et conteur. Le second joue de la cornemuse. Il a succédé à Troy Donockley au sein de Iona quand celui-ci est parti rejoindre les finlandais de Nightwish. Il y est resté de 2009 à 2016, date de la séparation du groupe et a enregistré l'album Another Realm avec eux. Comme son nom l'indique, Irish Love Stories est un recueil de textes folkloriques irlandais ayant pour thématique centrale l'amour. Brendan raconte avec dextérité chacune de ces histoires construites autour de divinités celtes aujourd'hui disparues, de personnages légendaires ou de lieux mystérieux et fantastiques. Un air traditionnel en interlude est joué à la cornemuse ou à la flûte par Martin, ancrant l'auditeur dans les somptueux paysage de la verte Irlande, si fascinante. 

Musiciens

Brendan Nolan : lecture
Martin Nolan : cornemuse, flûtes

Titres

01. An Cúilfhionn - air
02. Clíodhana
03. The Rolling Wave - jig
04. Gearóid Iarla
05. Early And Lady Fitzgerald - planxty
06. Dream Of Aengus
07. Aisling Geal - air
08. Dargle Lovers
09. The Lovers Ghost - air
10. Rescued Bride
11. The Bride's Polka - dance tune
12. Danny Boy
13. Danny Boy - air

Vidéo

Danny Boy : lien vidéo ici

jeudi 4 février 2021

The 3rd And The Mortal - Sorrow (1994)

The 3rd And The Mortal Sorrow
The 3rd And The Mortal - Sorrow (1994)

Pourquoi écouter ce disque ?

Sans The 3rd And The Mortal, pas de The Gathering avec Anneke van Giersbergen, ni de Theatre Of Tragedy avec Liv Kristine, et encore moins de Nightwish avec Tarja. Fondé en 1990 en Norvège, cette formation deviendra, avec l'arrivée de la chanteuse Kari Rueslåtten en 1992, le précurseur du doom metal atmosphérique à chant féminin. Sorrow, leur premier EP, porte bien son nom puisque tout est tristesse, mélancolie et désespoir dans leur musique. La voix fantomatique de Kari semble hanter un mur de guitares insaisissables. Les guitaristes sont au nombre de trois, et ils envoient du lourd. Seul le titre d'ouverture est chanté en norvégien, les autres le sont en anglais, y compris le morceau final Silentely I Surrender, chanson à tiroir hypnotique, longue de huit minutes. Difficile de demeurer insensible à l'aspect expérimental et torturé de ces compositions, ni à cette voix sublime venue du froid d'une pureté inouïe (il suffit d'écouter la chanson-titre pour s'en laisser convaincre). 

Musiciens

Kari Rueslåtten : chant
Finn-Olav Holthe : guitares
Trond Engum : guitares
Geir Nilsen : guitares
Bernt Rundberget : basse
Rune Hoemsnes : batterie

Titres

01. Grevinnens Bønn
02. Sorrow
03. Ring Of Fire
04. Silently I Surrender 

Vidéos


Silently I Surrender : lien vidéo ici

mardi 2 février 2021

Millenium - White Crow (2011)

Millenium White Crow
Millenium - White Crow (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Si une pie voleuse symbolise la fin d'une époque chez Marillion, son alter ego polonais Millenium lui préfère un corbeau blanc. Ce dernier, synonyme de rareté, a donné son nom à cette compilation de titres… rares. Le quintet n'a alors plus sorti d'album studio depuis Exist en 2008, ses fans s'impatientent et le live Back After Years de 2010 ne les contente plus. C'est pourquoi Ryszard Kramarski, son leader, a réuni ces onze titres parus entre 2003 et 2010, sur différents supports, maxi-singles, compilations ou CD promos, avec une idée en tête, présenter uniquement des morceaux joués par le line-up historique comprenant Łukasz Gall au chant, Piotr Płonka aux guitares, Krzysztof Wyrwa à la basse, Tomasz Paśko à la batterie et lui-même aux claviers. Le seul inédit est la chanson-titre conduite par une guitare nerveuse doublée d'une ligne de chant atypique pour Gall. Si, à sa sortie en 2011, il était légitime de penser que White Crow pouvait faire office de doublon avec 7 Years, autre compilation parue trois ans plus tôt, Kramarsky a annoncé la couleur, White Crow demeurera la seule référence, 7 Years n'étant plus jamais rééditée. Pas plus que Three Brother's Epilogue qui, avec l'épique Epilogue, mettait un terme à la flamboyante saga des frères Sunders et que l'on retrouve ici avec d'autres pépites comme I Would Like To Say Something, reprise de 2009 de l'album Vocanda, Sky, douce ballade acoustique aux couleurs folks mettant en valeur la voix de Sabina Godula, chanteuse de Loonypark, ou encore un 7 Years méditatif. 

Musiciens

Łukasz Gall : chant
Ryszard Kramarski : claviers, guitare acoustique
Piotr Płonka : guitares
Krzysztof Wyrwa : basse
Tomasz Paśko : batterie

Sabina Godula : chant
Michal Kramarski : chant

Titres

01. White Crow 
02. Monotony 
03. Plastic World 
04. Born To Hate
05. Im Still Burning 
06. 7 Years
07. I Would Like To Say Something 
08. Where's My Way? 
09. Sky 
10. Epilogue
11. Silent Night 

Vidéos

White Crow : lien vidéo ici

7 Years : lien vidéo ici

dimanche 31 janvier 2021

The Woods Band - The Woods Band (1971)

The Woods Band Terry & Gay Woods
The Woods Band - The Woods Band (1971)

Pourquoi écouter ce disque ?

La rupture était inévitable. A peine leur premier album sorti, Hark! The Village Wait, Steeleye Span est au bord de l'implosion. Les divergences artistiques et personnelles sont devenues insurmontables entre les couples Gay & Terry Woods et Maddy Prior/Tim Hart. Ashley Hutchings, lui, se trouve au milieu de la tempête. Les Woods décident finalement de s'en aller avec la promesse que les membres restants n'utiliseront pas le nom de Steeleye Span. En vain… A peine sont-ils partis que le guitariste Martin Carthy intègre le groupe. On connaît la suite, ce sera une superbe odyssée musicale qui perdure encore aujourd'hui. The Woods Band aura quant à lui une existence bien plus brève. Gay et Terry sont rejoints par le guitariste Ed Deane et le batteur Pat Nash pour un seul et unique album au titre éponyme, synonyme d'un retour aux racines irlandaises. Sur les huit titres, trois sont des airs traditionnels réarrangés, tandis que les autres sont des compositions originales, la plupart signées par Terry. Il reprend ainsi Dreams de son ancien groupe The Sweeney's Men imaginé en 1967, fondateur du folk-rock irlandais. Gay s'illustre sur un January's Snows lunaire, accompagnée au clavecin par Ed, ainsi que sur le solaire Promises aux couleurs californiennes (Jefferson Airplane, The Mamas And The Papas) sur lequel son frère Austin Corcoran la rejoint à la basse. Et impossible de passer à côté du fameux As I Roved Out, classique populaire où une jeune femme naïve se laisse abusée par un homme qu'elle croit être son grand amour. Une fois le disque sorti, le couple s'en va rejoindre Dr Strangely Strange, pendant irlandais de l'Incredible String Band, pour une tournée de six mois. Ils abandonneront ensuite The Woods Band pour se produire sous le nom de Gay and Terry Woods, jusqu'à leur séparation en 1980. 

Musiciens

Gay Woods : chant, concertina, autoharpe, dulcimer, bodhran
Terry Woods : chant, guitares, basse, mandola, concertina
Ed Deane : guitares, basse, clavecin
Pat Nash : batterie, chant

Austin Corcoran : basse, guitare acoustique
John Ryan : orgue, piano
Tony Reeves : basse

Titres

01. Everytime
02. Noisey Johnny
03. January's Snows
04. Lament & Jig (Inc. "Valencia Lament" & "Apples In Winter") 
05. Dreams
06. As I Roved Out
07. Promises
08. Over The Bar

Vidéos

January's Snows : lien vidéo ici

Promises : lien vidéo ici

As I Roved Out : lien vidéo ici

vendredi 29 janvier 2021

Fish - Raingods With Zippos (1999)

Fish Raingods With Zippos
Fish - Raingods With Zippos (1999)

Pourquoi écouter ce disque ?

L'heure du bilan a sonné. Ancien chanteur de Marillion, Fish mène une carrière solo passionnante mais inégale depuis 1990. Sorti en 2020, Weltschmerz sera son dernier album, ainsi l'a-t-il annoncé. Sur les onze qu'il a enregistré au cours de ces trente dernières années, s'il me fallait en garder trois, ce serait sans hésiter le premier, Vigil In A Wilderness Of Mirrors, Sunsets On Empire produit par Steven Wilson en 1997, et ce Raingods With Zippos paru à la toute fin du dernier millénaire. Notre Poisson préféré revient ici à un rock progressif accessible par ses aspects mélodieux et émotionnels. Car Fish au sommet, c'est de l'émotion à l'état pur comme en témoigne la délicate ballade Incomplete en duo avec Elisabeth Antwi qui semble tenir sur un fil, Rites Of Passage, sublimé par les claviers de Mickey Simmonds, ou encore l'enchaînement Raingods Dancing/Wake-up Call (Make It Happen) de la suite Plague Of Ghost longue de vingt-cinq minutes. Cette dernière aux ambiances torturées évoque le Fish de la grande époque, celui de l'ère Marillion et en particulier de Clutchings At Straws. Tourmentés, ses textes sont le reflet de son âme, dessinant des personnages à son image, en situation d'échec (Incomplete encore une fois, Tumbledown et son intro au piano tout simplement géniale) ou en quête de spiritualité (Feath Healer repris du Sensational Alex Harvey Band dans une version qui déchire, Titled Cross, autre ballade somptueuse). Épaulé par ses fidèles à la rythmique, Steve Vantsis (basse) et Dave Stewart (batterie), Fish à une nouvelle fois fait appel aux déjà cités Mickey Simmonds et Steven Wilson (guitares), qui reprendront chacun leur route après l'enregistrement de ce disque, ainsi qu'à Tony Turrell pour les claviers (véritable révélation et futur The Reasoning aux côtés de Rachel Cohen), Bruce Watson de Big Country et Robin Boult, l'ami de longue date, pour les guitares. Raingods With Zippos n'est certes ni parfait, ni un chef d'œuvre, c'est le témoignage poignant d'un artiste, grand par la taille comme par le talent, à fleur de peau, qui a mené un parcours singulier, sans jamais se renier. 

Musiciens

Fish : chant

Bruce Watson : guitares, mandoline
Steven Wilson : guitares
Robin Boult : guitares
Til Paulman : guitares
Phil Grieve : guitare acoustique
Mickey Simmonds: claviers, programmation
Tony Turrell : claviers, programmation
Mark Daghorn : programmation
Steve Vantsis : basse, contrebasse
Dave Stewart : batterie
Dave Haswell : percussions, violon
Davey Crichton : violon
Elisabeth Troy Antwi : chant
Nicola King : chant
Tony King : chant
Merlin : chant
Pierre Michel Meier : mots en français
Mo Warden : mots parlés

Titres

01. Tumbledown
02. Mission Statement
03. Incomplete
04. Tilted Cross
05. Faith Healer
06. Rites of Passage

Plague of Ghosts

07. Old Haunts 
08. Digging Deep 
09. Chocolate Frogs 
10. Waving at Stars 
11. Raingod's Dancing 
12. Wake-up Call (Make It Happen) 

Vidéos

Incomplete : lien vidéo ici

Faith Healer : lien vidéo ici

jeudi 28 janvier 2021

Lůn - Prāṇa (2021)

En cette période compliquée, continuons à soutenir nos artistes passionnants, ceux ne bénéficiant pas forcément d'une grande couverture médiatique. Mayline Gautié et son projet Lůn sont de ceux-là. Voici se première vidéo qui, j'en suis sûr, saura vous séduire.