dimanche 14 avril 2019

#SheRocks - The Prog Panel Pt.1

Intéressante vidéo sur l'évolution de la place des femmes dans le rock progressif. Participantes à la discussion : Jacqui McShee (Pentangle), Marjana Semkina (Iamthemorning), Heather Findlay (ex-Mostly Autumn), Christina Booth (Magenta), Anna Murphy (Cellar Darling), Sharon Chevin et Catherine Jackson. 

vendredi 12 avril 2019

Luna Rossa - Atropa (2018)

Luna Rossa Atropa
Luna Rossa - Atropa (2018)

Pourquoi écouter ce disque ?

Luna Rossa ou l'invitation au rêve. Ce n'est sûrement pas un hasard si nouvel album du duo, le troisième, s'intitule sobrement Atropa, nom générique donné à une famille de plantes dont la plus connue est la belladone. En vacances (momentanée) de Panic Room, Anne-Marie Helder et Jonathan Edwards privilégient l'aspect acoustique de la musique, et se placent en héritiers de Pentangle ainsi que du groupe culte de la fin des années 80, Shelleyan Orphan. Les douze titres de ce disque enchanteur ne sont que volupté et douceur. A côté des compositions originales, les deux artistes se sont amusés à reprendre le mythique The Winner Take It All d'Abba dans une version à donner le frisson, et une composition signée de l'ancien claviériste d'Hatfield And The North, Dave Stewart, interprétée alors en duo avec Barbara Gaskin en 1987, Make Me Promises. Si Gavin Griffiths, le troisième pilier de Panic Room, fait une apparition sur quelques titres à la batterie, on retrouve avec le même plaisir Sarah 'The Incredible String Blonde' Dean (harpe), Andy 'Wal' Coughlan (basse, contrebasse) et Tim Hamill (guitares, coproduction), vétérans du projet. Que ce soit au chant pour Anne-Marie, ou au piano pour Jonathan, tous deux nous émerveillent, nous entraînent dans les sentiers sinueux d'un univers musical où il serait si bon de se perdre pour l'éternité. 

Musiciens

Anne-Marie Helder : chant, guitare, claviers, percussions, flûtes
Jonathan Edwards : claviers, guitares

Sarah Dean : harpe celtique, chant
Andy Coughlan : basse, contrebasse
Tim Hamill : guitares
Gavin Griffiths : batterie, percussions

Titres

01. Midnight
02. Deadly Nightshade
03. Red Moon
04. The Winner Takes It All
05. Invisible
06. Life At Last
07. Entwined
08. Special One
09. Family Tree
10. Make Me Promises
11. This Is Not...
12. Halo Falling

jeudi 11 avril 2019

Judy Dyble - Flow And Change (2013)

Judy Dyble Flow And Change
Judy Dyble - Flow And Change (2013)

Pourquoi écouter ce disque ?

Impossible d'évoquer Judy Dyble sans avoir à l'esprit la fin des années 60, époque bénie qui a vu naître Fairport Convention, King Crimson, puis Trader Horne. Pourtant, la Judy qui nous intéresse ici, est celle du XXIe siècle. Après un Talking With Strangers splendide d'un bout à l'autre en 2009, la chanteuse revient en 2013 avec ce Flow And Change tout aussi passionnant. Maturité est le maître-mot de cet opus comprenant des compositions solides, toutes cosignées par l'artiste. Son inspiration trouve sa source dans la nostalgie (Featherdancing), l'amour maternel (Beautiful Child dédié à sa fille aînée, Crowbaby), les passions impossibles (Letters) ou ses propres réflexions sur la vie (Driftaway, Wintersong). Les puissants Black Dog Dreams et The Sisterhood Of Ruralists aux couleurs symphoniques ouvrent et ferment ce disque d'une grande fraîcheur. Toujours aussi bien entourée, notamment par Pat Mastelotto (King Crimson), Julianne Reganne (All About Eve), Matt Malley (Counting Crows) ou encore Michael Mooney (Echo & The Bunnymen, Ian McCulloch, Julian Cope), Judy a travaillé en toute confiance avec le fidèle Alistair Murphy dont il faut signaler ici le travail minutieux, tant à la production qu'aux arrangement et au mixage. Tout aussi indispensable que Talking With Strangers et que Earth Is Sleeping (2018), son successeur, Flow And Change ravira à la fois les passionnés de musiques originales, romantiques et sophistiquées que les amoureux de voix célestes, douces et limpides. Un must !

Musiciens

Judy Dyble : chant

Alistair Murphy : piano, claviers, guitares, dulcimer
Julianne Regan : chant, claviers, percussions
Matt Malley : chant
Michael Mooney : guitares
Jeremy Salmon : guitares
Dean Frances-Hawksley : guitare acoustique
Pete Vicary : claviers
Andy Suttie : claviers
Mark Fletcher : basse
Phil Toms : basse, contrebasse
Pat Mastelotto : batterie, percussions
Naomi Buchanans-Toms : flûte
Sam Jones : hautbois
Jenny Thomas : cor
Liz Worth : clarinette
Steve Bingham : violon
Brenda Stewart : alto
Lucy Mitchell : violoncelle

Titres

01. Black Dog Dreams
02. Featherdancing
03. Beautiful Child (Freya's Song)
04. Crowbaby
05. Driftaway
06. Head Full Of Stars
07. Silence
08. Letters
09. Wintersong
10. The Sisterhood Of Ruralists

lundi 8 avril 2019

Dam Kat - Alawn (2018)

Dam Kat Alawn
Dam Kat - Alawn (2018)

Pourquoi écouter ce disque ?

Affranchie de son projet Children In Paradise le temps d'un album, Dam Kat partage sa quête d'harmonie sur le bien nommé Alawn, qui a justement cette signification ("harmonie") en vieux gaélique. A travers cette œuvre introspective, la chanteuse cherche à délivrer son âme incandescente de ses peurs, souffrances et interrogations. Jamais elle n'a été aussi directe, ni s'est mise autant à nu. Les titres, une fois traduits en français, parlent pour elle : "Courage & Souffrance", "Le Démon en moi", "Se sentir libre", "J'écris un poème", "Essayer d'aimer", "Qui sont ces dieux ?", et enfin "Je crois". La musique, bien plus violente que sur les albums de Children In Paradise, notamment les guitares, l'aide à se libérer des cauchemars qui la hantent, mais aussi à exprimer toute sa colère, sa révolte envers les horreurs incessantes de ce monde d'une violence inouïe. Surtout, ne pas se fier à la douceur de sa voix, caressante comme celle de Beth Gibbons, mais, d'un point de vue musical, regarder plutôt vers Porcupine Tree et ses airs torturés. Pour arriver à ce résultat, Dam Kat s'est entourée d'une belle brochette d'invités. Tout d'abord, Daniel Cardoso (Anathema, Anneke van Giersbergen) s'est chargé de la masterisation. Côté musiciens, on a le plaisir de retrouver son compagnon Gwalchmei aux guitares et le sonneur Loïc Bléjean, tous deux de Children In Paradise, ainsi que le trio MOTIS (Emmanuel Tissot, Martial Baudoin, Tony Carvalho), accompagnés, sur le single I Believe, du luthier breton Benjamin Simao à la lyre gauloise. S'il fallait résumer en une phrase cet ouvrage de maître, ce serait sans hésitation avec cette très belle citation à l'intérieur du livret : "De la souffrance peur rejaillir une lumière magnifique, il suffit d'y croire et de laisser les failles cicatriser". A méditer...

Musiciens

Dam Kat : chant, claviers, samples

Gwalchmei : guitares
Emmanuel Tissot : claviers, mellotron
Martial Baudoin : basse
Tony Carvalho : batterie
Loïc Bléjean : uilleann pipes, low whistle
Benjamin Simao : lyre gauloise

Titres

01. Courage And Sorrow 
02. Devil Inside Me
03. Feel Free 
04. I Write A Poem 
05. Try To Love - Part I
06. Try To Love - Part II
07. Who Are These Gods
08. I Believe   

dimanche 7 avril 2019

Amarok - Gouveia 2005 (2011)

Amarok Gouveia 2005
Amarok - Gouveia 2005 (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Amarok, sur scène, c'est une fête permanente, un spectacle vivant dans lequel est déployée une énergie folle, comme au temps des troubadours. Gouveia 2005 est le seul album live officiel de cette formation espagnole atypique, empruntant habilement au rock, au prog, au jazz, au folk et aux musiques du monde. A l'origine, un DVD était prévu, mais les images ont été perdues. Seul le son a été préservé de ce concert enregistré le 9 avril 2005 au festival Art Rock de Gouveia. Cette ville du centre du Portugal est la seule du pays à accueillir un festival annuel dédié aux musiques progressives depuis 2003. Renaissance, Curved Air, Ange, Magma, Steve Hackett, Rick Wakeman, Peter Hammill ou encore Robert Fripp sont quelques-unes des têtes d'affiches qui se sont succédées au fil des ans. En ce soir d'avril 2005, les sept musiciens d'Amarok, au point culminant de leur passionnante carrière, délivrent un concert mémorable où sont revisités anciens titres (envoûtant M'Goun en référence au sommet marocain du même nom, El Mestre De La Caverna, hommage à nos ancêtres préhistoriques, Mujer Luna, Laberintos De Piedra et son fabuleux solo de batterie signé Renato Di Prinzio), morceaux extraits du dernier album en date, Quentadharkhën, le plus sombre de leur carrière (Quentadharkhën, Hsieh, La Espiral, La Última Expedición au cours de laquelle deux archéologues se sont retrouvés possédés par le fantôme d'une cité ancienne), et un inédit, The Last Of The Lasts qui n'apparaîtra que deux ans plus tard sur Sol De Medianoche. Quand Gouveia 2005 est publié en 2011, Amarok n'est plus. Il faudra attendre 2014 pour que Robert Santamaría et la chanteuse Marta Segura retrouvent leurs compagnons de route et sortent l'année suivante un Hayät Yolundă démontrant qu'ils n'ont rien perdu, ni de leur talent, ni de leur inspiration. Dernier point, la compilation Retrospectiva de 2007 propose un Dónde Estás Mi Amor, interprété ce soir-là, mais ne figurant pas parmi les titres sélectionnés pour l'album. 

Musiciens

Robert Santamaría : claviers, guitares, saz
Marta Segura : chant, percussions
Manel Mayol : flûtes, didgeridoo, chœurs
Mireia Siquella : saxophones, claviers, percussions
Alan Chehab : basse, oud
Renato Di Prinzio : batterie, percussions
Pablo Tato : guitares, chœurs

Titres

01. M'Goun 
02. El Mestre De La Caverna 
03. Quentadharkën
04. Hsieh
05. Mujer Luna
06. The Lasts Of The Lasts 
07. La Espiral
08. La Última Expedición
09. Laberintos De Piedra

vendredi 5 avril 2019

Collection D'Arnell-Andréa - Villers-aux-Vents (Février 1916) (1994)

Collection D'Arnell-Andréa Villers-aux-Vents
Collection D'Arnell-Andréa - Villers-aux-Vents (Février 1916)
(1994)

Pourquoi écouter ce disque ?

Avant les commémorations du centenaire de la Grande Guerre, la chanson française, dans toute sa diversité, a très peu abordé cette sombre période historique, à la différence des Anglo-saxons. Il a fallu attendre 1994 et la formation orléanaise Collection D'Arnell-Andréa pour que l'intégralité d'un album lui soit consacrée. Avec sa pochette reproduisant deux photos stéréoscopiques d'un champ de bataille, Villers-aux-Vents (Février 1916) fait explicitement référence à un moment précis de cette guerre. La sanglante bataille de Verdun s'est déroulée du 21 février 1916 au 18 décembre de la même année et a fait environ 700 000 morts, disparus et blessés des bords français et allemands. Ce carnage a laissé de profondes traces, autant dans les mémoires que dans les paysages. Comme tant d'autres, le petit village de Villers-aux-Vents situé à une cinquantaine de kilomètres de Verdun a été quasiment détruit. Toute cette souffrance innommable, Collection D'Arnell-Andréa l'aborde avec poésie, aussi étrange que cela puisse paraître. Cette poésie, certes torturée, à l'instar des guitares discordantes, du violoncelle et des froides nappes synthétiques, n'est pourtant pas dénuée d'un certain optimisme. Collection D'Arnell-Andréa frappe fort avec ce disque, porté par ses hymnes apocalyptiques (Les Cendres-Lisières, Les Chemin Des Dames, Deaf Or Crazy, Verdun). 

Musiciens

Chloé St Liphard : chant
Jean-Christophe d'Arnell : claviers, percussions
Carine Grieg : claviers
Franz Torres-Quevedo : guitares
Xavier Gaschignard : violoncelle

Titres

01. Les Cendre-Lisières
02. L’Aulne Et La Mort
03. Le Chemin Des Dames
04. Les Hauts De Meuse
05. Les Parvis Déserts
06. Deaf Or Crazy
07. Verdun
08. Deafening Breath
09. Le Ravin Des Fontaines
10. L’Ornière

jeudi 4 avril 2019

Loreena McKennitt - Troubadours On The Rhine (2012)

Loreena McKennitt Troubadours On The Rhine
Loreena McKennitt - Troubadours On The Rhine (2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

Un album de Loreena McKennitt est toujours un événement, même lorsqu'il s'agit d'un live. Troubadours On The Rhine a été enregistré le 24 mars 2011, à Mayence, en Allemagne, lors d'une représentation publique donnée par la radio SWR. Seuls deux musiciens accompagnent l'artiste canadienne ce soir-là : Caroline Lavelle au violoncelle et Brian Hughes aux guitares. Par ce minimalisme, ces instruments, ainsi que la harpe et le piano de Loreena, se trouvent particulièrement mis en valeur. The Wind That Shakes The Barley, dernier album studio en date, et The Visit qui date de 1991 sont particulièrement représentés avec trois morceaux chacuns. Pour les autres titres, l'artiste a puisé dans les différentes époques de sa riche discographie : Elemental (1985) avec un Stolen Child a la puissance émotionnelle décuplée, The Mask & Mirror (1994) abritant le classique The Bonny Swans, An Ancient Muse (2006) et son magnifique Penelope's Song. Il n'est pas inutile de rappeler que Loreena, par l'intermédiaire de sa voix si pure, possède le don précieux de s'adresser directement à l'âme humaine. Tout est tellement sublime chez elle que chacune de ses chansons donne l'impression d'ouvrir les portes de Paradis. 

Musiciens

Loreena McKennitt : chant, harpe, piano

Brian Hughes : guitares
Caroline Lavelle : violoncelle

Titres

01. Bonny Portmore
02. Down By The Sally Gardens
03. The Wind That Shakes The Barley
04. Between The Shadows
05. The Lady of Shalott
06. Stolen Child
07. Penelope`s Song
08. The Bonny Swans
09. The Parting Glass

lundi 1 avril 2019

Corde Oblique - Back Through The Liquid Mirror (2018)

Corde Oblique Back Through The Liquid Mirror
Corde Oblique - Back Through The Liquid Mirror (2018)

Pourquoi écouter ce disque ?

Pour la toute première fois depuis sa formation en 2005, une seule chanteuse, en l’occurrence Annalisa Madonna, est à l'œuvre sur un disque de Corde Oblique. A situation exceptionnelle, album exceptionnel. Back Through The Liquid Mirror se présente en réalité comme une rétrospective où d'anciens titres ont été réenregistrés en studio en une seule prise, comme pour un live. Bien mieux qu'une banale compilation, ce processus permet un déploiement d'énergie, comme si les musiciens étaient sur scène, tout en conservant la qualité sonore et technique d'un enregistrement en studio. Et ça marche ! Les classiques Flying, Venti De Sale, Cantastorie ou encore Averno s'en trouvent décuplés d'un point de vue émotionnel. Un véritable groupe entoure le guitariste Riccardo Prencipe, l'âme de cette formation napolitaine proposant un folk méditerranéen unique en son genre. Outre Riccardo et Annalisa, littéralement stupéfiante dans ses prouesses vocales (écoutez Le Pietre Di Napoli ou Blubosforo pour vous en convaincre) qui a rejoint l'équipe en 2011 à l'époque de A Hail Of Bitter Almonds, Corde Oblique réunit le violoniste Edo Notarloberti ainsi que le pianiste Luigi Rubino, tous deux compagnons de route depuis Respiri (2005), le batteur Alessio Sica déjà présent sur Volontà D'Arte (2009), et le bassiste Umberto Lepore découvert sur le magnifique The Stones Of Naples (2009). Si le sublime côtoie l'intemporel, une mention particulière est à signaler concernant l'instrumental Suono Su Tela délicat comme une subtile pièce de soie. 

Musiciens

Annalisa Madonna : chant
Riccardo Prencipe : guitares
Edo Notarloberti : violon
Luigi Rubino : piano
Umberto Lepore : basse
Alessio Sica : batterie

Titres

01. Arpe Di vento
02. Flying
03. Venti Di Sale
04. Papavero E Memoria
05. Averno
06. Le Pietre Di Napoli
07. My Pure Amethyst
08. Suono Su Tela
09. Blubosforo
10. Cantastorie
11. Kaiowas

dimanche 31 mars 2019

Kari Rueslåtten - Time To Tell (2014)

Kari Rueslatten Time To Tell
Kari Rueslåtten - Time To Tell (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Une pause de neuf ans a été nécessaire à Kari Rueslåtten. Incertitudes et doutes se sont mêlés après la sortie de Other People's Stories en 2005. L'envie de revenir à la musique s'est faite par étapes. Sa rencontre avec Tuomas Holopainen de Nightwish en est une. Tout comme le désir de marquer les 20 ans de son tout premier disque, Tears Laid In Earth, avec son groupe d'alors, The 3rd And The Mortal. En ce sens, Time To Tell demeure une très belle surprise. L'artiste, qui a gagné en maturité, propose une musique à son image, sublime, épanouie et libérée de toute contrainte. L'inspiration, Kari la trouve tant dans la contemplation des magnifiques paysages qu'offre son pays la Norvège, que dans la lecture des poétesses Emily Dickinson ou Halldis Moren Vesaas. Si Tuomas lui a fait l'honneur de jouer du piano sur un Why So Lonely ensorcelant, tiré de Tears Laid In Earth, les autres compositions sont toutes originales. Wintersong et sa froideur hivernale touche au sublime, tandis que la tristesse émanant de Paint The Rainbow Grey lui apporte une dimension quasi-sacrée. L'attrait principal de Time To Tell tient avant tout à cette voix singulière, si touchante qu'elle donne l'impression d'avoir été taillée dans du cristal.

Musiciens

Kari Rueslåtten : chant, piano

Jostein Ansnes : guitares, chœurs
Trygve Brøske : piano, orgue
Rune Arnesen : batterie, percussions
Arve Gulbransen : batterie
Eirik Øien : basse
Mattis Kleppen : basse
Erlend Elvesveen : mellotron
Frode Flemsæter : chœurs
Tuomas Holopainen : piano, claviers 

Titres

01. Time To Tell 
02. Hide Underneath Bridges
03. Hold On 
04. Paint The Rainbow Grey 
05. Rainy Days Ahead
06. Why So Lonely
07. Shoreline 
08. Waltz Across The Sky
09. Wintersong
10. Stay Right Here
11. Only You Know 

jeudi 28 mars 2019

Andreas Hack - Pieces (2014)

Andreas Hack Pieces
Andreas Hack - Pieces (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Andreas Hack, fondateur de Frequency Drift, présente le temps d'un album une autre facette de son univers musical. Uniquement instrumental (avec des samples de voix toutefois), Pieces a été composé, interprété, arrangé et produit par le seul Andreas. Un vent de liberté absolue souffle sur ce disque édité sur le label allemand MellowJet Records, spécialisé dans les musiques électroniques atypiques depuis 2007. En 2012, l'album Understated Drama de Rachel's Memory, projet parallèle d'Andreas en collaboration avec la chanteuse Antje Auer, était paru sur ce même label. Si chacune des neufs pièces a été construite à partir d'une mélodie reposante, doublée d'un tempo modéré, les paysages sonores n'en demeurent pas moins très hétéroclites. Le lunaire Abandonned en ouverture côtoie un Hashima tourné vers le sacré, faisant écho à Dead Can Dance ou Rajna, tandis qu'avec ses rythmes tribaux, Ghostly ouvre une porte vers les civilisations anciennes. De par sa dimension cinématographique où chaque titre donne l'impression d'être extrait d'un court métrage, Pieces se rapproche du tout aussi intéressant projet Chimpan A, conduit en son temps par un autre maître des claviers, Rob Reed de Magenta. 

Musicien

Andreas Hack : claviers, samples, autres instruments

Titres

01. Abandoned
02. Before The Fall
03. Lonely
04. Sand Spice
05. Hashima
06. Ghostly
07. Barcode
08. Spaceport
09. Under The Ice