dimanche 21 janvier 2018

Stellamara - The Seven Valleys (2004)

 Stellamara The Seven Valleys
Stellamara - The Seven Valleys (2004)

Pourquoi écouter ce disque ?

Il aura fallu attendre sept longues années pour que la formation californienne Stellamara donne une suite honorable à son premier opus Star Of The Sea. The Seven Valleys est son nom et paraît en 2004. La chanteuse Sonja Drakulich ainsi que le violoniste et multi-instrumentiste Gari Hegedus (Haggerty) sont toujours aux commandes du projet, entourés de musiciens spécialisés dans la world music. Dans la continuité de Star Of The Sea, Stellamara poursuit son voyage initiatique dans le temps et à travers les continents, en explorant toujours plus loin les musiques traditionnelles orientales (Turquie, Perse, monde arabe) et européennes (Hongrie, Balkans, Portugal). Aux incantations vocales de Sonja, se mêlent avec frénésie des instruments authentiques d'un autre temps tels que le baglama, sorte de saz grec que l'on retrouve dans le rébétiko, l'oud, ou le hammered dulcimer d'origine perse, joué par cette même Sonja. Envoûtant et mystérieux, The Seven Valleys hisse cette formation originale au même rang que leurs cousins Vas, Dead Can Dance, Irfan, voire même que la grande Loreena McKennitt

Musiciens

Sonja Drakulich : chant, hammered dulcimer, percussions, sound design
Gari Hegedus : ous, violon, alto, mandocelle, saz, baglama, cura, cümbüş, sarod, tambura
Susu Pampanin : percussions
Tobias Roberson : percussions
Jaime Paulos : sound design, claviers
Beth Bahia Cohen : yayli tambur, alto, violon

Christopher K : claviers, batterie, basse
Tim Rayborn : chant

Titres

01. Szerelem
02. Resulina
03. Zablejalo Mi Agance
04. Baraka
05. Kürdi Taksim
06. Seven Valleys
07. Firtina
08. Maliks
09. Kyrie Eleison
10. Persephone
11. Strumica

samedi 20 janvier 2018

Liv Kristine - Enter My Religion (2006)

Liv Kristine Enter My Religion
Liv Kristine - Enter My Religion (2006)

Pourquoi écouter ce disque ?

Les vies professionnelles et sentimentales de la chanteuse norvégienne Liv Kristine ont été mouvementées entre Deux Ex Machina (1998), son premier album solo, et le suivant Enter My Religion disponible en 2006. Après s'être faite littéralement virer de son groupe Theatre Of Tragedy, elle a trouvé du réconfort dans les bras d'Alexander Krull d'Atrocity avec lequel elle s'est mariée en 2003. Tous deux ont mis sur pieds un nouveau projet, Leaves' Eyes, à la musique inspirée des mythologies nordiques. Après deux albums salués par la critique (Lovelorn et Vinland Saga), Liv se recentre sur elle-même et propose donc Enter My Religion, produit, enregistré et mixé par Alexander. Éloigné des terres du metal symphonique, tout comme des ambiances atmosphériques du premier opus, ce disque présente une nouvelle facette artistique de la jeune chanteuse, plus orientée vers une pop-rock mélancolique, ouverte sur le monde par l'emploi d'instruments orientaux (saz, sitar, oud...). Très émouvante sur Blue Emptiness ou For A Moment, la diva surprend son monde avec My Revelation et ses envolées lyriques. Autre surprise, la fin abrupte de la chanson titre Enter My Religion, laissant l'auditeur dubitatif. Si Liv excelle sur les ballades romantiques comme Fake A Smile ou Streets Of Philadelphia, reprise honnête du standard de Bruce Springsteen, elle n'oublie pas pour autant de sortir les guitares sur les virulents Trapped In Your Labyrinth et Over The Moon

Musiciens

Liv Kristine : chant

Thorsten Bauer: guitares, saz, mandoline, sitar, oud, piano
Alexander Krull: programmation, samples
Florian Tekale: piano
Timon Birkhofer: basse, violoncelle, piano, chœurs
Moritz Neuner: batterie, percussions
Jana Kallenberg: violon
Dimitrios Argyropolous: bouzouki, tzoura
Jean Paul: accordéon
Katharina Klein: flûte

Titres

01. Over the Moon
02. Fake a Smile
03. All the Time in the World
04. My Revelation
05. Coming Home
06. Trapped in Your Labyrinth
07. Blue Emptiness
08. You Are the Night
09. Enter My Religion
10. Streets of Philadelphia
11. You Take Me Higher
12. For a Moment

jeudi 18 janvier 2018

Tori Amos - Night Of Hunters (2011)

Tori Amos Night Of Hunters
Tori Amos - Night Of Hunters (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Pour son douzième album, Tori Amos est sortie de sa zone de confort. Encouragée par la prestigieuse maison de disque Deutsche Grammophon, honorable institution spécialisée dans la musique classique depuis 1898, Tori s'est vue proposée de revisiter le répertoire de grands noms comme Bach, Debussy ou Schubert. Ce qu'elle a accepté avec audace. Elle-même qualifie son Night Of Hunters comme "un cycle de chansons du XXIe siècle inspiré par des thèmes de musique classique s'étendant sur quatre cents ans". Mieux encore, les quatorze chansons retenues ne sont pas indépendantes les unes des autres, bien au contraire. Elles sont toutes liées par une même histoire, un récit initiatique baigné de mythologie celtique. Au fin fond de l'Irlande, une femme abandonnée par son époux, se trouve entraînée par Anabelle, divinité antique, et une Muse de Feu dans un périple extraordinaire. Ces deux personnages sont joués par sa propre fille, Natashya Hawley, et sa nièce Kelsey Dobyns, déjà entendue sur le précédent opus Midwinter Graces. Voix et piano sont au centre de l'œuvre, accompagnés d'instruments à vent et à cordes. Ici, pas de tube pour radio, seulement une musique rêveuse et langoureuse, libérée de toute contrainte commerciale.

Musiciens

Tori Amos : chant, piano

Natashya Hawley : chant
Kelsey Dobyns : chant

Laura Lucas : flûte
Andreas Ottensamer : clarinette
Nigel Shore : hautbois, cor anglais
Peter Whelan : basson
Luke Whitehead : contrebasson

Apollon Musagète Quartet
Piotr Skweres : violoncelle
Piotr Szumieł : alto
Paweł Zalejski : violon
Bartosz Zachłod : violon

Titres

01. Shattering Sea
02. Snowblind
03. Battle Of Tress
04. Fearlessness
05. Cactus Practice
06. Star Whisperer
07. Job's Coffin
08. Nautical Twilight
09. Your Ghost
10. Edge Of The Moon
11. The Chase
12. Night Of Hunters
13. Seven Sisters
14. Carry

mercredi 17 janvier 2018

Kate Bush - 50 Words For Snow (2011)

Kate Bush 50 Words For Snow
Kate Bush - 50 Words For Snow (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Quel étrange album que ce 50 Words For Snow de Kate Bush. Après plusieurs hivers neigeux lui rappelant le temps de son enfance, la chanteuse britannique a eu l'idée d'élaborer un disque autour de cette thématique qui lui est si chère. A l'image du concept, la musique se veut douce, lente et profonde. Armée de son piano, Kate prend son temps pour développer chacune des sept chansons s'étendant entre six et treize minutes. Misty, histoire fantastique décrivant l'amour tragique d'une femme et d'un bonhomme de neige est d'ailleurs la plus longue composition de sa carrière. En duo avec Sir Elton John sur Snowed In At Wheeler Street, Kate relate le dramatique destin de deux amants éternels qui ne cessent de se séparer puis de se retrouver au fil des siècles. Toujours issus de mondes imaginaires, Wild Man aborde la légende du yéti, l'"abominable homme des neige", tandis que Lake Tahoe s'épanche sur cette femme en robe victorienne, disparue dans un lac gelé, revenant de l'au-delà à la recherche de son chien. Tout aussi mystérieux sont Snowflake décrivant la lente chute d'un flocon de neige, et la chanson titre 50 Words For Snow sur laquelle l'acteur Stephen Fry récite une succession de mots bizarres désignant la neige. Kate s'est inspirées de la civilisation esquimaude dont le peuple posséderait à son vocabulaire pas moins de cinquante manières différentes de décrire la neige. Libérée de toute contrainte, Kate livre un album original, difficilement abordable de prime abord. Et pourtant le succès sera là, il se hissera même à la cinquième place des charts anglais.  

Musiciens

Kate Bush : chant, piano, claviers, basse

Albert McIntosh : chant
Andy Fairweather Low : chant
Elton John : chant
Stephen Fry : chant
Michael Wood : chant
Stefan Roberts : chant
Dan McIntosh : guitare
Del Palmer : basse 
Danny Thompson : basse
John Giblin : basse
Steve Gadd : batterie

Titres

01. Snowflake
02. Lake Tahoe
03. Misty
04. Wild Man
05. Snowed In At Wheeler Street
06. 50 Words For Snow
07. Among Angels

dimanche 14 janvier 2018

Adele - Live At The Royal Albert Hall (2011)

Adele Live At The Royal Albert Hall
Adele - Live At The Royal Albert Hall (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Adele est une des rares chanteuses mainstream contemporaine dont j'ai envie de parler sur ce blog. J'adore sa voix, puissante et caressante à la fois, capable de me faire vibrer. Et c'est surtout en live qu'elle prend toute sa dimension. Enregistrer le 22 septembre 2011 au prestigieux Royal Albert Hall de Londres, ce CD/DVD vaut particulièrement le détour. En dix-sept titres, la jeune chanteuse revisite l'ensemble de son répertoire dans une ambiance intimiste, genre cabaret de jazz. Celle qui qualifie sa propre musique de "soul de cœur brisé" n'a alors que deux albums studio à son actif, mais ils se sont vendus à pas moins de 38 millions d'exemplaires, chiffre qui donne le vertige ! Pourtant, rien ne prédestinait cette fille de plombier et de masseuse à un tel succès. Symboliquement, elle ouvre son show avec Hometown Glory, sa toute première chanson, composée seulement en dix minutes, alors qu'elle n'avait que seize ans. Petite curiosité, ce soir-là, elle interprète quatre reprises, seules chansons du set comportant le mot "love" (amour) dans leur titre : Make You Feel My Love de Dylan (déjà présent sur l'album 19), Lovesong de The Cure (aussi sur 21), ainsi que deux inédits, If It Hadn't Been For Love de The SteelDrivers et I Can't Make You Love Me de Bonnie Raitt. 

Musiciens

Adele : chant

Ben Thomas : guitares
Tim Van Der Kuil : guitares, banjo
Miles Robertson : claviers
Sam Dixon : basse
Robert Derick Wright : batterie
Kelli-Leigh Henry-Davila : chœurs
Sharleen Linton : chœurs

Rosie Danvers : violoncelle
Bryony James : violoncelle
Becky Jones : alto
Sarah Chapman : alto
Hayley Pomfrett : violon
Sally Jackson : violon
Kotono Sato : violon
Jo Allen : violon
Ellie Stamford : violon
Stephanie Cavey : violon
Jenny Sacha : violon
Ana Croad : violon

Titres

01. Hometown Glory
02. I'll Be Waiting
03. Don't You Remember
04. Turning Tables
05. Set Fire to the Rain
06. If It Hadn't Been for Love
07. My Same
08. Take It All
09. Rumour Has It
10. Right as Rain
11. One And Only
12. Lovesong
13. Chasing Pavements
14. I Can't Make You Love Me
15. Make You Feel My Love
16. Someone like You
17. Rolling in the Deep

samedi 13 janvier 2018

Eivør - Live (2009)

Eivør Live
Eivør - Live (2009)

Pourquoi écouter ce disque ?

Sorti en 2009, ce premier enregistrement en public d'Eivør marque la fin d'une époque. Live se présente comme la rétrospective des années écoulées d'une carrière déjà riche. Les seize titres proposés ont été captés entre 2004 et 2009, au Japon, en Autriche, en Allemagne, au Danemark, en Islande et dans ses Îles Féroé natales, archipel perdu dans l'Atlantique Nord. Ces chansons se répartissent entre classiques de son répertoire (Mín Móðir, déclaration d'amour à la terre de ses ancêtres, Nú Brennur Tú Í Mær à la fureur volcanique, ou l'émouvante version de Do Not Weep à l'origine sur l'album Human Child), chants traditionnels féroïens (Rura Barnió, berceuse enfantine, Mær Leingist), et reprises détonantes (sublime version du Summertime de Gershwin, généréux Natureboy, Death Is Not The End de Dylan). Qu'elle soit seule sur scène, en duo (avec Bill Bourne notamment), entourée d'une formation rock classique, ou accompagnée d'un grand orchestre symphonique (Frostrósir et Sveitin Milli Sanda, deux pépites), Eivør demeure la même, une chanteuse phénoménale qui a le don de s'adapter à tout type de musique, de lui donner une âme, et d'en faire un joyau par la simple pureté de sa voix extraordinaire. C'est par cet album que je l'ai découverte, une véritable révélation. Depuis, ce disque et l'ensemble de son œuvre occupent une place à part dans ma discothèque.

Musiciens

Eivør : chant, guitare, percussions, kalimba

Bill Bourne : chant, guitare
Teitur : chant, guitare
Petur Pólssson : chant, guitare
Benjamin Petersen : guitare
Gustaf Ljunggren : guitare
Troels Rasmussen : guitare
Magnus Johannessen : claviers
Edvard N. Debess : basse
Mikael Blak : basse
Claus Menzer : batterie
Rógvi á Rófvu : batterie
Abdissa Assefa : percussions
Villu Veski : saxophone
Unn Patursson : chœurs
Christine Birksøe : chœurs

All Strings
Orchestre symphonique d'Islande

Titres

01. Mín Móðir
02. Where Are The Angels
03. Frostrósir
04. Sum Sólja Og Bøur
05. Natureboy
06. Rura Barnió
07. Nú Brennur Tú Í Mær
08. When I Think Of Angels
09. Saknur
10. Mær Leingist
11. Sveitin Milli Sanda
12. Må Solen Alltid Skina
13. Summertime
14. The House
15. Do Not Weep
16. Death Is Not The End

vendredi 12 janvier 2018

Last Knight - Talking To The Moon (2017)

Last Knight Talking To The Moon
Last Knight - Talking To The Moon (2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

Difficile de résumer en quelques lignes cette œuvre monumentale comportant trois disques, près de quatre heures de musique, soixante titres, une trentaine de chanteurs et musiciens internationaux. Sept années de travail ont été nécessaires à Jose Manuel Medina (producteur) et à son acolyte David Rohl (producteur exécutif), fondateurs de cette formation atypique. Tous deux avaient déjà collaborés ensemble au sein de Mandalaband sur les albums BC Ancestors (2009), puis AB Sangreal (2011). A l'instar de ces deux disques, Talking To The Moon est un concept album visant à célébrer l'astre lunaire et sa relation ancestrale avec l'Homme. Carte blanche a été laissée à divers auteurs d'élaborer des compositions en rapport avec ce thème, d'où cette multiplication de styles musicaux, du rock symphonique au folk celtique, en passant par la musique classique, de film ou le new age. Malgré cette grande diversité, David et Jose ont bien veillé à conserver une cohésion d'ensemble, transformant chaque morceau en une découverte inédite, suscitant ainsi une continuelle curiosité. Parmi les musiciens invités, les habitués de ce blog savoureront la présence du grand Troy Donockley (Iona, Nightwish), de Marc Atkinson à la voix de velour (Gabriel, Riversea, Nine Stones Close, Mandalaband), et de la divine Lisa Fury, brillante chanteuse de Karnataka à l'époque de The Gathering Light (2010). Quel plaisir de redécouvrir sa sublime voix sur pas moins de cinq titres (Luna, Exile Of The Night en duo avec Atkinson, Talking To The Moon, Requiem Of Man, Eternity). Deux autres chanteuses font une courte mais remarquable apparition : Esther Yuste du Body & Soul Trio, géniale sur The White Side Of The Moon, hommage au cultissime Dark Side Of The Moon de Pink Floyd, et l'éblouissante Julia Malyasova, chanteuse d'origine russe basée aujourd'hui au Danemark, que l'on découvre sur un The Holder Of Dreams onirique. Personnellement, j'ai vraiment été conquis par ce projet ambitieux aux multiples facettes, et j'espère bien ne pas être le seul. Si vous aimez Pink Floyd, Camel, Alan Parsons Project, Barclay James Harvest, Genesis, Mike Oldfield, mais aussi Karnataka, Mostly Autumn, Iona ou bien Magenta, Talking To The Moon est pour vous.

Musiciens

David Rohl : chant, programmation, orchestration
Jose Manuel Medina : claviers, batterie, percussions, glockenspiel, flûte, guitare espagnole, orchestrations, chant
Marc Atkinson : chant
Lisa Fury : chant
Julia Malyasova : chant
Esther Yuste : chant
Neda Homayoon : chant
Yann Zhenchak : chant
Nelson Pombal : guitares
Ashley Mulford : guitares
Israel Sanchez : guitares
Sergio Garcia : guitares, mandoline
Jairo Carrandi : guitares
Emilio Gutiérrez : claviers, basse, guitares, batterie, programmation
Mario Herrero : claviers
Robert Gerrard : claviers, basse, uilleann pipes, percussions, programmation
Julian Julien : claviers
Eduardo Garcia Salueña : claviers
Martin Gudd : claviers
Pablo Lato : basse, guitares, percussions, chœurs
Pedro Victor Martinez : basse
Rafael Yugueros : batterie
Troy Donockley : uilleann pipes, tin whistles, guitares
Theo Travis : saxophone, flûte
Juan Antonio Martinez : saxophone
John Falcone : saxophone, basson
Borja Baragaño : flûtes
Colin Mold : violon, piano
Geoffrey Richardson : alto, violon, claviers, percussions
Elena Miró : violoncelle
Viriu Fernandez : bouzouki

Titres

1.01. Overture
1.02. An Ancient Tale
1.03. The Lunatic Waltz
1.04. Underworld
1.05. Moonrider
1.06. Staring At The Moon
1.07. Sleepwalkers
1.08. City Of Light
1.09. Ghost Town
1.10. Beyond The Milky Way
1.11. La Cathédrale Noire
1.12. Luna
1.13. Moonwalking
1.14. Twilight
1.15. Plenilunio
1.16. Exile Of The Night
1.17. Day's End
1.18. In The Dark
1.19. The Sorcerer
1.20. Us Against The World
1.21. Crepúsculo

2.01. The Moon
2.02. Midnight
2.03. The Dream
2.04. Guilty
2.05. Gypsy Moon
2.06. Talking To The Moon
2.07. Living On The Edge Of The Night
2.08. Sleep Well
2.09. A Candle In The Night
2.10. The Face Behind The Veil
2.11. Darkness Falls
2.12. Insomnia
2.13. The Holder Of Dreams
2.14. The Nightmare
2.15. The White Side Of The Moon
2.16. Requiem
2.17. Eastern Moon
2.18. Anima
2.19. Insomnia (Vocal Version)
2.20. Hypnosis
2.21. Mors Ultima Linea Rerum Est

3.01. A New Begining
3.02. Night Hunter
3.03. Drive
3.04. Fragment
3.05. Nocturna
3.06. After Midnight
3.07. Night's Dream
3.08. The Long Journey
3.09. Dark Moon
3.10. Eclipse
3.11. Farewell
3.12. Redemption
3.13. Requiem Of Man
3.14. Mein Freund
3.15. Eternity
3.16. The Man And The Moon
3.17. Lullaby
3.18. Finale

jeudi 11 janvier 2018

Amarok - Quentadharkën (2004)

Amarok Quentadharkën
Amarok - Quentadharkën (2004)

Pourquoi écouter ce disque ?

Quentadharkën, que l'on peut traduire par "chansons des ténèbres vaincues", porte bien son nom puisqu'il s'agit de l'album le plus sombre d'Amarok. Malgré cette étrange atmosphère, la musique demeure toujours aussi sophistiquée et ingénieuse. Plus orientée vers le jazz qu'auparavant, elle mêle avec la même subtilité rock symphonique classieux, folk ibérique réinventé, et influences orientales originales. Le groupe explore toujours plus loin les effets sonores en utilisant une grande variété d'instruments, qu'ils soient modernes (guitares électriques, synthétiseurs, thérémine), classiques (hautbois, flûte, violon) ou d'ailleurs (saz, didgeridoo, charango). Si le guitariste Carlos Gallego s'est vu confié la composition de deux passages instrumentaux (Encatamiento, Alumbrado), c'est Robert Santamaría qui a écrit les autres titres dont trois suites, l'instrumental Tierra Boreal aux saveurs écologiques qui lui sont si chères, La Espiral regardant vers l'Orient, et l'épique Quentadharkën construit à partir d'un poème de Lidia Cerón, chanteuse des trois premiers albums (Els Nostres Petits Amics, Canciones De Los Mundos Perdidos, Gibra'ara). Côté musiciens, Quentadharkën est marqué par l'arrivée du bassiste de formation jazz Alan Chehab en remplacement de Víctor Estrada qui apparaît toutefois en tant qu'invité à la guitare espagnole, au thérémine et aux effets sonores. C'est également le dernier disque auquel participeront Carlos Gallego, Pau Zañartu (jusqu'à son retour en 2015), Robert Abella et Kerstin Kokocinski qui jouait déjà sur le tout premier album. Quant à Marta Segura, ses prestations, toutes aussi éblouissantes les unes que les autres, contribuent à en faire l'authentique voix d'Amarok, celle que Robert avait toujours imaginé pour son groupe. 

Musiciens


Marta Segura : chant
Robert Santamaría : claviers, saz, qanûn, charango, guitare, autoharp, santour, accordéon, marimba, glockenspiel, percussions
Carlos Gallego : guitare électrique, percussions
Manel Mayol : flûtes, didgeridoo
Mireia Sisquella : saxophone
Alan Chehab : basse
Pau Zañartu : batterie

Víctor Estrada : guitare espagnole, thérémine, effets sonores
Robert Abella : violon
Kerstin Kokocinski : hautbois
Miguel Angel Ortín : saxophone
Luis Blanco : vibraslap

Titres

01. Hsieh
02. La Ultima Expedición
03. Encantamiento
04. Tierra Boreal
05. La Espiral
06. Alumbrado
07. Quentadharkën - Los Orígenes
08. Quentadharkën - Los Hechos
09. Quentadharkën - La Batalla
10. Quentadharkën - Final
11. Quentadharkën - Coda

Bonus
12. Laberintos De Piedra 2004
13. Bocins De L'Emporda
14. Venus Antigua
15. Amos Del Aire

lundi 8 janvier 2018

Luar Na Lubre - Ara Solis (1993)

Luar Na Lubre Ara Solis
Luar Na Lubre - Ara Solis (1993)

Pourquoi écouter ce disque ?

Ara Solis est le troisième album du groupe galicien espagnol Luar Na Lubre, et le dernier avec sa chanteuse Ana Espinosa. Celle-ci n'apparaît seulement que sur Dun Tempo Para Sempre, chanson empreint de nostalgie dont elle a écrit les paroles. Les autres titres, des instrumentaux, privilégient les instruments traditionnels locaux mais aussi celtiques (harpe,bouzouki, bodhran...). Quatre sont des muiñeiras, danses traditionnelles typiques de Galice et des Asturies, tandis que A Cidade Asulgada est une valse revisitée par Bieito Romero, joueur de cornemuse et d'accordéon diatonique. C'est également lui l'âme du groupe. Avec ses amis, ils se sont fixés comme mission de perpétuer la culture ancestrale de leur région qui se voit comme une extension des pays celtiques, et de la diffuser afin d'assurer sa notoriété. Comme ses prédécesseurs, Ara Solis entre dans ce cadre.  Sa particularité est de mettre en avant la pratique du culte solaire des anciens temps, chaque titre en présentant un aspect. 

Musiciens

Ana Espinosa : chant
Bieito Romero : cornemuse, accordéon
Andres Bardullas : violon
Daniel Cerqueiro : guitare acoustique
Xan Cerqueiro : flûte
Xulio Varela : bouzouki, percussions
Patxi Bermudez : percussions
Cris Gandara : harpe, basse, contrebasse

Titres

01. Muiñeira De Malpica
02. Dun Tempo Para Sempre
03. O Soldado Desgraciado
04. Ribeirana
05. Marcha Procesional De Mato
06. Muiñeira De Poio
07. A Cidade Asuglagada
08. Muiñeira De Valdeferreiros
09. Nodaiga
10. Muiñeira De Piornedo
11. Albarada

dimanche 7 janvier 2018

Roger Waters - The Wall Live In Berlin (1990)

Roger Waters The Wall Live In Berlin
Roger Waters - The Wall Live In Berlin (1990)

Pourquoi écouter ce disque ?

Le 21 juillet 1990, Roger Waters interprète devant plus de 300 000 spectateurs l'intégrale de l'album culte de Pink Floyd, The Wall. Ce concert gigantesque est donné à Berlin, sur la Potsdamer Platz, proche de la porte de Brandebourg, pour commémorer la chute du tristement célèbre mur de Berlin. Sorti en 1979, ce disque a échappé à son concepteur en devenant un hymne face à l'oppression et à la division de l'Europe. A l'instar de cette symbolique, ce soir de juillet, Roger Waters est rejoint sur scène par six femmes dotées chacune de fortes personnalités, aux parcours personnels souvent chaotiques et parfois liés : Cyndi Lauper, Joni Mitchell, Marianne Faithfull, Sinéad O'Connor, Ute Lemper, et, dans une moindre mesure, Jerry Hall. Toutes six véhiculent l'image de femmes fortes, indépendantes et libres. Libres comme la liberté retrouvée du peuple est-allemand. La chanteuse allemande Ute Lemper est la première à apparaître aux côtés de Waters sur The Thin Ice. Elle sera la seule à revenir une seconde fois sur scène pour interpréter l'épouse de Pink lors de The Trial. A cette époque, elle est particulièrement reconnue pour ses adaptations du répertoire de Kurt Weill, compositeur repris également avec brio par une Marianne Faithfull revenue de très loin et qui incarne ici le rôle de la mère désespérée de Pink, le personnage principal du concept-album. Ancienne petite amie de Mike Jagger, cet ange déchu des années soixante à frôler la mort la décennie suivante avant d'opérer un retour en grâce inespéré. Future épouse de ce même Mike Jagger, Jerry Hall fait une courte mais remarquée apparition lors de l'interlude Oh My God - What A Fabulous Room. On ne compte plus les générations d'artistes inspirées par la Canadienne Joni Mitchell qui livre une version toute personnelle de Goodbye Blue Sky. Elle fait figure d'icône folk avec Joan Baez. Plus jeunes, Cyndi Lauper (Another Brick In The Wall Part II) et Sinéad O'Connor (Mother) sont alors au sommet de leur gloire. Malgré cela, toutes deux demeurent marquées par une jeunesse difficile dont elles ne sont pas sorties indemnes. Tout comme un certain... Pink.

Musiciens

Roger Waters : chant, basse, guitares

Ute Lemper : chant
Cyndi Lauper : chant
Sinéad O'Connor : chant
Joni Mitchell : chant
Marianne Faithfull : chant
Jerry Hall : voix

Van Morrison : chant
Paul Carrack : chant
Tim Curry : chant
Albert Finney : chant
Thomas Dolby : chant, claviers
Bryan Adams : chant, guitare

Rick Di Fonzo : guitare
Snowy White : guitare
Andy Fairweather-Low : basse, guitare, chœurs
Peter Wood : claviers
Nick Glennie-Smith : claviers
Graham Broad : battterie
James Galway : flûte
Paddy Moloney : flûte
Stan Farber : chœurs
Joe Chemay : chœurs
Jim Haas : chœurs
John Joyce : chœurs

Scorpions
The Band
The Hooters
Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin
Group Of Soviet Forces In Germany

Titres

1.01 In The Flesh?
1.02. The Thin Ice
1.03. Another Brick In The Wall (Part I)
1.04. The Happiest Days Of Our Lives
1.05. Another Brick In The Wall (Part II)
1.06. Mother
1.07. Goodbye Blue Sky
1.08. Empty Spaces
1.09. Young Lust
1.10. One Of My Turns
1.11. Don't Leave Me Now
1.12. Another Brick In The Wall (Part III)
1.13. Goodbye Cruel World

2.01. Hey You
2.02. Is There Anybody Out There?
2.03. Nobody Home
2.04. Vera
2.05. Bring The Boys Back Home
2.06. Confortably Num
2.07. In The Flesh
2.08. Run Like Hell
2.09. Waiting For The Worms
2.10. Stop
2.11. The Trial
2.12. The Tide Is Turning