mardi 2 janvier 2018

Louisa John-Krol - Alabaster (2003)

Louisa John-Krol Alabaster
Louisa John-Krol - Alabaster (2003)

Pourquoi écouter ce disque ?

Quatrième disque de la chanteuse australienne Louisa John-Krol, Alabaster est son album le plus hétéroclite et expérimental jusqu'alors. Chacune des douze chansons décrit un paysage bien à part, traversé de courants musicaux variés, aussi bien folk que rock, progressif, electro, ethnique, pop ou heavenly. L'œuvre n'en conserve pas moins une homogénéité globale, et côté influence artistique, Louisa oscille entre Loreena McKennitt et Kate Bush, deux références incontournables synonymes de qualité. L'artiste puise puise avant tout son inspiration dans la mythologie antique (le morceau d'ouverture The Throng On The Pier évoque une bataille de L'Iliade d'Homère tandis que le titre final Dancing Over Acheron parle de fantômes dansant sur Acheron, une des cinq rivières du royaume d'Hadès) ainsi que dans les classiques de la littérature (Shakespeare pour How Should I Your True Love know?, Emily Dickinson pour The Search For Lost Souls - Midnight et le titre de l'album, référence à son poème "Safe In Their Alabaster Chambers"). Elle sublime aussi la nature australienne (Stone Lake), s'interroge sur le monde moderne (Me And The Machine), revisite la Renaissance (The Lily And The Rose), ou rend hommage à l'artiste Karan Wicks sur un Paint The Wind puissant. Produit par Brett Taylor qui a réalisé un travail d'orfèvre, Alabaster bénéficie de la présence d'invités provenant horizons variés : Evi Stergiou, Spyros Glasafakis et Nikodemos Triaridi de Daemonia Nymphe, Francesco Banchini de GOR, Harry Williamson de Faraway, Olaf Parusel de Stoa et Gianluigi Gasparetti d'Oophoi. S'il fallait qualifier cet album par un seul mot, ce serait sans hésiter "lumineux". 

Musiciens

Louisa John-Krol : chant, percussions, guitare, mandoline

Brett Taylor : chant, claviers, basse, guitares, batterie, percussions, programmation
Evi Stergiou : chant, harpe
Spyros Giasafakis : récitation, lyre
Nikodemos Triaridis : percussions
Francesco Banchini : clarinette, percusisons
Harry Williamson : percussions, guitare classique, charango
Samantha Taylor : flûtes
Olaf Parusel : claviers
Gianluigi Gasparetti : claviers, percussions

Titres

01. The Throng On The Pier
02. The Lily And The Rose
03. Waterwood
04. Stone Lake
05. Me And The Machine
06. Light On The Wall
07. The Seventh Ingress
08. Paint The Wind
09. How Should I Your True Love Know?
10. The Search For The Lost Souls - Midnight
11. Approaching The Island Of Sirens
12. Dancing Over Acheron

lundi 1 janvier 2018

Love Sessions (2002)

Love Sessions Louisa John-Krol Daemonia Nymphe
Love Sessions (2002)

Pourquoi écouter ce disque ?

En septembre 2001, le label des musiques féeriques Prikosnovénie organise à Clisson (Loire-Atlantique) la réunion de cinq artistes de son catalogue pour des sessions d'enregistrement plus ou moins improvisées. Cette rencontre au sommet donnera lieu à l'album Love Sessions comprenant douze titres inédits où se mêlent les influences de chacun. Les têtes d'affiche de cette compilation sont Francesco Banchini de GOR, Spyros Giasafakis de Daemonia Nymphe, Marlène Etrillard, Frédéric Chaplain de Lys et fondateur du label, ainsi que l'Australienne Louisa John-Krol dont c'est le premier voyage en Europe. Si Frédéric et Marlène sont Français, Francesco vient d'Italie et Spyros de Grèce. Quelques seconds rôles font de brèves apparitions comme le chanteur d'Ashram Sergio Panarella (Sacrum II), Liz Van Dort de Faraway (Wadi El 'Arich aux couleurs orientales très Dead Can Dance/Vas/Stellamara), ou bien Evi Stergiou, moitié de Spyros au sein de Daemonia Nymphe, qui joue du daouli (tambour grec à deux faces) sur Bacchic Feast. A l'image des productions toujours de qualité du label, la musique de Love Sessions se veut enchanteresse, mystique, et poétique, véritable métissage de cultures. 

Musiciens

Louisa John-Krol : chant, guitare, harpe
Marlène Etrillard : chant
Frédéric Chaplain : chant, claviers, samples
Francesco Banchini : chant, guitare, flûte, percussions, clarinette
Spyros Giasafakis : chant, percussions, harpe, flûte

Sergio Panarella : chant
Liz Van Dort : chant
Evi Stergiou : daouli
Anne Berry : violon
David Sauvourel : guitare

Titres

01. Dante O' Doré
02. Wadi El 'Arish
03. Etheros
04. Zjw
05. Capriccio Di Cenere
06. Les Cloches De Clisson
07. Sacrum II
08. Over The Border
09. Physeos
10. Escalder's Spellbinding
11. Oceano
12. Bacchic Feast

dimanche 31 décembre 2017

Lana Lane - Winter Sessions (2003)

Lana Lane Winter Sessions
Lana Lane - Winter Sessions (2003)

Pourquoi écouter ce disque ?

Lana Lane est une chanteuse nord-américaine, mariée au claviériste Erik Norlander du Rocket Scientists. Au début du millénaire, tous deux ont gravité dans la galaxie Ayreon avant qu'une brouille avec Arjen Lucassen ne les en éloigne. Après une dizaine d'albums solo, Lana propose en 2003 un Winter Sessions conçu autour de la thématique de l'hiver, symbole de fin mais aussi de renouveau. Produit par Erik, celui-ci déploie toute une gamme de claviers (piano, orgue Hammond, Mellotron, Moog, synthétiseurs...) valorisés par le chant impeccable de Lana. Compositions originales et reprises se côtoient. Parmi ces dernières, citons I'll Be Seeing You et Ill Wind (You're Blowin' Me No Good), deux standards classiques de jazz, ainsi que les fabuleux A Whiter Shade Of Pale de Procol Harum, et California Dreamin' de The Mamas & The Papas qui méritent à eux seuls l'écoute de ce disque. Les autres titres se partagent entre magnifique ballades hivernales (What A World, Spirit Of The Gypsy, Winter Song) et morceaux aux couleurs plus rock (December Moon, Carry Me Home). 

Musiciens

Lana Lane : chant

Erik Norlander : claviers, basse, guitares, chœurs
Mark McCrite : guitares, chœurs
Neil Citron : guitares
Peer Verschuren : guitares
Don Schiff : basse
Gregg Bissonnette : batterie, percussions
David Schiff : flûte, hautbois, saxophone

Titres

01. What A World
02. Spirit Of The Gypsy
03. A Whiter Shade Of Pale
04. December Moon
05. I'll Be Seeing You
06. Carnivale (Let It Rain)
07. Carry Me Home
08. Ill Wind (You're Blowin' Me No Good)
09. California Dreamin'
10. Winter Song
11. Terminus Pro Tempore

samedi 30 décembre 2017

Quidam - Sny Aniołów / Angel's Dreams (1998)

Quidam Angel's Dreams
Quidam - Sny Aniołów / Angel's Dreams (1998)

Pourquoi écouter ce disque ?

A sa sortie, ce deuxième album du combo polonais de rock progressif Quidam a suscité une certaine déception. Moins magique que son prédécesseur, Angel's Dream, ou Sny Aniłów, son titre original, offre toutefois de très beaux paysages musicaux, plutôt orientés dans une direction pop-folk bucolique. Ces doux moments laissent penser aux premiers Karnataka ou Mostly Autumn, voire Iona (notamment la flûte celtique de Awakening (Dawn Of Hope)). Jouée par Jacek Zasada, remplaçant d'Ewa Smarzyńska. Cet instrument occupe une place centrale dans les nouvelles compositions, aux côtés du magnifique jeu de guitare de Maciek Meller, apprenti d'Andy Latimer de Camel. Mais l'âme du groupe n'en demeure pas moins la très sensuelle chanteuse Emila Derkowska qui fait chavirer les cœurs, que ce soit sur un Angels Of Mine rêveur, le détonnant Cheerful ou encore l'épique Behind My Eyes. Lors de sa parution en 1998, deux versions étaient proposées : l'une chantée en polonais, l'autre en anglais (sur laquelle deux titres ont quand même été interprétés en polonais afin de respecter au mieux leur essence : Awakening (Dawn Of Hope) et There Is Such A Lonesome House, reprise d'un classique du rock polonais à l'origine joué par le groupe Budka Suflera). En 2006, les deux disques seront rassemblés et vendus ensemble dans une édition limitée. A choisir, je préfère la version polonaise, bien plus authentique et enivrante. 

Musiciens

Emila Derkowska : chant, violoncelle
Maciek Meller : guitares
Zbyszek Florek : claviers
Radek Scholl : basse
Rafał Jermakow : batterie, percussions
Jacek Zasada : flûtes

Michal Wojciechowski : basson
Witold Ekielski : hautbois
Małgorzata Lachowicz : violon
Karolina Chwistek : violon
Magdalena Wróbel : alto
Dominika Miecznikowska : violoncelle

Titres

1.01. Przebudzenie
1.02. Moje Anioły
1.03. Morelowy Sen
1.04. Wesoła
1.05. Beznogi Mały Ptak
1.06. Łza
1.07. Pod Powieka
1.08. Przebudzenie (Świt Nadziei)
1.09. Jest Taki Samotny Dom

2.01. Awakening
2.02. Angels Of Mine
2.03. An Apple Dream
2.04. Cheerful
2.05. Little Bird With No Legs
2.06. One Small Tear
2.07. Behind My Eyes
2.08. Awakening (Dawn Of Hope)
2.09. There Is Such A Lonesome House

vendredi 29 décembre 2017

Conqueror - Storie Fuori Dal Tempo (2005)

Conqueror Storie Fuori Dal Tempo
Conqueror - Storie Fuori Dal Tempo (2005)

Pourquoi écouter ce disque ?

Que de progrès accomplis depuis leur premier album Istinto sorti en 2003 ! Mené d'une main de maître, Storie Fuori Dal Tempo est une petite merveille de rock symphonique où se côtoient influences jazz et folk. Si l'héritage de leurs illustres aînés Renaissance, Genesis, ou encore Camel est bien présent, la qualité musicale n'a rien à envier à leurs contemporains européens que sont Ciccada, Flamborough Head, Quidam, mais aussi Mosly Autumn. Pour arriver à ce résultat, Conqueror a renouvelé l'ensemble de son personnel à l'exception du couple Simona Rigota (chant, claviers) / Natale Russo (batterie, percussions). Font donc leur apparition Tino Nastasi (guitares), Fabio Ucchino (basse), et un cinquième membre supplémentaire, Sabrina Rigano, sœur de Simona, à la flûte et au saxophone. L'album, duquel s'échappe une intense charge dramatique habilement distillée, se partage en deux parties égales. La première réunie les cinq premiers titres pour une durée d'une demi-heure. Il y est question de récits fantastiques et de mondes imaginaires. La seconde, d'une durée similaire, n'est autre que la sixième piste, la longue suite magistrale Morgana. Simona et les siens relatent la légende de la fée Morgane qui, après avoir fui Camelot, s'est réfugiée en Sicile, entre l'Etna et le détroit de Messine. Mêlant ainsi éléments celtiques et méditerranéens, cette pièce est un vrai régal !

Musiciens

Simona Rigano : chant, claviers
Tino Nastasi : guitares
Fabio Ucchino : basse
Natale Russo : batterie, percussions
Sabrina Rigano : flûte, saxophone

Antonella Cernuto : harpe
Vincenzo Cavalli : chœurs

Titres

01. Ouverture
02. Mosaico Di Colori
03. No Photo
04. Pagine Di Poesie
05. Klaus
06. Morgana

mardi 26 décembre 2017

Akio Dobashi - Fox (1990)

Akio Dobashi Fox
Akio Dobashi - Fox (1990)

Pourquoi écouter ce disque ?

Akio Dobashi est un producteur, compositeur et arrangeur musical originaire de Tokyo. En 1990, il quitte le groupe pop Rebecca alors au sommet de sa gloire pour se consacrer à son deuxième album solo. Fox est son nom et bénéficie de la présence d'une invitée de marque au chant, Annie Haslam qui, elle aussi, vient de sortir un nouvel album, le premier depuis sa rupture avec Renaissance en 1987. Annie chante sur trois titres dont elle a écrit les paroles : Diving For Pearls, Luminae, et le somptueux Lost In Love qui donnera lieu à une vidéo promotionnelle. En 1994, l'album sera réédité avec une quatrième chanson interprétée par Annie : Six Days And Seven Nights. En cette fin de millénaire, Renaissance a acquis un statut de groupe culte au pays du Soleil-Levant, ses anciens albums étant toujours réédités. Ce n'est donc pas un hasard si, lors de sa reformation au début des années 2000, il y donnera trois concerts uniques pour marquer son grand retour, puis publiera le live In The Land Of Rising Sun enregistré au Kosei Nenkin Hall de Tokyo le 16 mars 2001. D'un point de vue musical, Fox propose une pop synthétique sympathique, mais qui, aujourd'hui, a subi l'épreuve du temps. 

Musiciens

Akio Dobashi : claviers, programmation, chant, guitare

Annie Haslam : chant
Hiroki Ito : guitare
Koichi Koren Aga : guitare
Noriyuki Takahashi : basse
Obao Nakajima : percussions
Tetsuaki Hoashi : percussions
Mac Shimizu : percussions
Jeff Smith : saxophone
Ward Esexton : chant
Yoh Ohyama : programmation

Titres

01. Evolution Of Mind
02. Paradise
03. Diving For Pearls
04. A Poet On The Hill
05. Gotta Do Something About Your Love
06. Luminai
07. Lament
08. Lost In Love
09. Kyrie Eleison

lundi 25 décembre 2017

Coronal Rain - Memories Of Suns (2009)

Coronal Rain Memories Of Suns
Coronal Rain - Memories Of Suns (2009)

Pourquoi écouter ce disque ?

Coronal Rain est un projet parallèle d'Andreas Hack, leader du groupe allemand de rock progressif Frequency Drift. Enregistré entre 2005 et 2009, Memories Of Suns propose une musique onirique sombre et élégante, portée par la harpe magique de Nerissa Schwartz et trois voix enchanteresses, celles de Katja Hübner, Kerstin Leidner, et Nicole Schnargl. Nerissa est le second membre de ce groupe, les autres étant de simples invitées. Avec Andreas, elle a partagé l'écriture du disque, son enregistrement, le mixage et la masterisation. C'est également elle qui est créditée pour les photos. Mais c'est à la harpe, tant électrique que classique, qu'elle dévoile tout le potentiel de son immense talent. L'instrument se trouve au cœur de chacune des compositions. Kerstin et Nicole ont toutes deux chanté sur Personal Effects (Part Two), alors que Katja tenait le chant principal sur le premier volet. Les fans de Frequency Drift se souviendront de sa voix sur l'album 817 (days) d'Echofields, duo formé avec Andreas entre 2000 et 2006. En plus de ses talents de chanteuse, Katja est une graphiste professionnelle qui a collaboré avec Scorpions, Sandra, AC/DC et bien d'autres artistes allemands. Au final, ce Memories Of Suns apporte un éclairage complémentaire à la passionnante discographie de Frequency Drift, groupe unique en son genre. 

Musiciens

Nerissa Schwarz : harpes
Andreas Hack : claviers, samples, programmation

Katja Hübner : chant
Kerstin Leidner : chant
Nicole Schnargl : chant

Titres

01. On My Own
02. Strange Dreams
03. Dandelion Ghost
04. Some Other Love
05. Fantasma
06. Remus
07. Pining
08. Don't Stay
09. Glow
10. Yonder

dimanche 24 décembre 2017

Víctor Estrada - Continuo Despertar (2003)

Victor Estrada Continuo Despertar
Víctor Estrada - Continuo Despertar (2003)

Pourquoi écouter ce disque ?

Continuo Despertar est le deuxième album solo du musicien espagnol Víctor Estrada. Il fait suite à Lo Divino En Lo Grosero (2001) qui avait déjà su séduire nos oreilles. Avec ce nouvel opus moins expérimental que le précédent et encore plus fluide, Estrada élargit son champ d'investigation en s'aventurant toujours plus loin dans une multitude de styles musicaux. Inspiré par son maître Mike Oldfield, il jongle avec aisance entre musique de chambre, rock symphonique, jazz, folk et musique celtique. Flûte irlandaise, harpe celtique, bodhrán se dévoilent avec parcimonie durant la longue suite musicale Continuo Despertar qui donne son titre à l'album et qui se divise en onze parties. En supplément, le musicien offre deux parenthèses, l'ode à Selene, ainsi que le chant de Noël Tempus Fugit, belle conclusion à ce disque enchanteur. Des treize musiciens et chanteurs invités, près de la moitié proviennent de la galaxie Amarok : Robert Santamaría bien évidemment, l'ancienne chanteuse du groupe à la voix de soprano Lídia Cerón, Manel Mayol (flûtes), Mireia Sisquella (saxophone), Robert Abella (violon), et le batteur Pau Zañartu.

Musiciens

Víctor Estrada : basse, guitares, programmation

Lídia Cerón : chant
Adela Milán : chant
Xavier Cardona : chant
Manel Mayol : flûtes
Mireia Sisquella : saxophone
Robert Santamaría : piano, guitare, percussions, kanoun, glockenspiel
Josep María Mayol : guitare classique, accordéon diatonique, concertina
Robert Abella : violon
José María Ribelles : harpe celtique
Oscar Zanón : mandoline
Mar Álvarez : percussions
Pau Zañartu : batterie
Pepe Lafuente : caja

Titres

01 à 06. Continuo Despertar
07-08. Selene
09 à 13. Continuo Despertar
14. Tempus Fugit

samedi 23 décembre 2017

Edo Notarloberti - Cover And Over (2011)

Edo Notarloberti Cover And Over
Edo Notarloberti - Cover And Over (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Edo Notarloberti, violoniste d'Ashram, propose Cover And Over, son premier disque live enregistré le 30 avril 2010 au théâtre Salvo D'acquisto de Naples. Ceux qui voyaient en lui un simple violoniste romantique, à l'image de l'album Silent Prayers, vont être surpris. Edo, entouré de ses musiciens dont la pianiste Martina Mollo, présente une nouvelle facette de son art, plus hétéroclite. En une cinquantaine de minutes, il propose à la fois un voyage dans le temps et dans l'espace. Vivaldi (Estate - Allegro), Rossini (Largo Al Factotum), Carl Orff (O Fortuna) n'ont pas de secret pour lui, pas plus que Matthew Bellamy de Muse (Micro Cuts) ou le groupe de metal américano-arménien System Of A Down (Toxicity). Si A Life's Blues entraîne l'auditeur dans l'Amérique profonde, My Gogol lui fait découvrir la Russie mystérieuse, tandis que Sisha lui dévoile un Orient souvent fantasmé. Le spectacle se termine par un hommage au compositeur napolitain Vittorio Monti, auteur de Csárdás, morceau inspiré de la danse hongroise traditionnelle du même nom. 

Musiciens

Edo Notarloberti : violon

Martina Mollo : piano
Fabio Gagliardo : guitare
Fabio Spadaro : basse
Antonio Esposito : batterie

Titres

01. O Fortuna
02. The First Was A Death Woman
03. Toxicity
04. Estate (Allegro)
05. Shisha
06. Dark Tango
07. Micro Cuts
08. Black Cavendish
09. Largo Al Factotum
10. A Life's Blues
11. My Gogol
12. Csárdás

vendredi 22 décembre 2017

Iain Jennings - My Dark Surprise (2013)

Iain Jennings My Dark Surprise
Iain Jennings - My Dark Surprise (2013)

Pourquoi écouter ce disque ?

Claviériste historique de Mostly Autumn, Iain Jennings s'était déjà offert une escapade en solo en 2005 avec Breathing Space. Olivia Sparnenn était alors au chant principal. Huit ans après, Iain propose un nouvel album sous son propre nom avec non plus une chanteuse, mais un chanteur, Mark Chatterton. Ce nouveau projet intitulé My Dark Surprise est une véritable œuvre collaborative entre les deux hommes. Iain s'est occupé de la musique et Mark des paroles. Au final, ce disque se présente comme un concept album abordant le thème de l'identité à travers une histoire de science-fiction. Plus sombre et plus brut que Breathing Space, My Dark Surprise aborde un large panel de genres musicaux : prog bien évidemment, électro, hard, jazz, pop. L'emploi du saxophone joué par James Russell évoque même Roxy Music et Andy McKay. Mais la principale révélation demeure Mark au chant impeccable, proche d'un Ray Wilson. A l'exception de la très belle ballade That's Why I Fly, on pense guère à l'univers "autumnien" si ce n'est par la présence de quelques membres de la famille : l'ami de toujours Liam Davison aux guitares, Gavin Griffiths (Panic Room, Fish, ex-Karnataka) à la batterie, ou encore John Spence au son et Roger Newport aux illustrations. De par son originalité, on ne peut que conseiller la découverte de cet album conduit magistralement par un musicien aussi discret qu'attachant. 

Musiciens

Iain Jennings : claviers

Mark Chatterton : chant
Colin Elsworth : guitares
Andy Newlove : guitares
Liam Davison : guitares
Stu Fletcher : basse
Gavin Griffiths : batterie
James Russell : saxophone
Abi Sciberras : chœurs

Titres

01. Take Control
02. Change The Shape
03. Hiding From My Fears
04. My Dark Surprise
05. Stand Inside The Shadow
06. That's Why I Fly
07. A choice To Make A Change
08. Nowhere In My Head
09. A Mirror Of Me
10. Just Your Genetic