dimanche 6 septembre 2020

Kate Bush - The Dreaming (1982)

Kate Bush The Dreaming
Kate Bush - The Dreaming (1982)

Pourquoi écouter ce disque ?

The Dreaming, album charnière dans la carrière de Kate Bush. A peine âgée de vingt-quatre ans, la jeune Kate prend son destin en main en produisant seule ce disque, le plus expérimental jusqu'alors. Artiste complète avec un grand "A", elle se plaît à perdre l'auditeur dans les méandres sans fin de son imagination fertile. Elle se fiche complètement du succès, la seule chose qui l'intéresse, c'est le son, l'atmosphère unique crée pour chaque chanson, chacune étant conçue comme un tableau. Ensemble, elles forment une galerie d'art musicale. There Goes A Tinner s'inspire des vieux films policiers, Pull Out The Pin de la guerre du Vietnam, The Dreaming des aborigènes australiens, Night Of The Swallow de l'Irlande, Houdini du magicien du même nom et de son épouse (représentée par Kate sur la pochette du disque), et Get Out Of My House du roman de Stephen King, The Shining. Contrairement à ses précédentes productions, il n'y a pas de hit "naturel" qui se dégage de cet album, pas de Babooshka, ni de Wuthering Heights. La musique ne vient pas à nous, c'est à nous d'aller vers elle. Au passage, on croisera la route de quelques pointures comme David Gilmour (Pink Floyd), Geoff Downes (Yes), Danny Thompson (Pentangle), Ian Bairnson (Alan Parsons Project), Jimmy Bain (Rainbow), Dave Lawson (Greenslade), Sean Keane (The Chieftains), ou encore de Liam O'Flynn et Donal Lunny, tous deux de Planxty. Incontournable dans la discographie de Kate, The Dreaming fait partie des albums préférés de Björk et Steven Wilson. 

Musiciens

Kate Bush : chant, claviers

Brian Bath : guitares
Ian Bairnson : guitares, chœurs
Alan Murphy : guitares
Paddy Bush : mandoline, cordes, percussions, bullroarer, chœurs
Geoff Downes : claviers
Dave Lawson : claviers
Liam O'Flynn : uillean pipes, penny whistle
Sean Keane : violon
Donal Lunny : bouzouki 
Rolf Harris : didgeridoo
Del Palmer : basse, voix
Eberhard Weber : basse
Jimmy Bain : basse
Danny Thompson : contrebasse
Preston Heyman : batterie, percussions
Stuart Elliot : batterie, percussions
Esmail Sheikh : percussions
Stewart Arnold : chœurs
Gary Hurst : chœurs
David Gilmour : chœurs
Percy Edwards: voix
Gosfield Goers : voix
Richard Thornton : voix
Gordon Farrell : voix
Paul Hardiman : voix

Titres

01. Sat In Your Lap
02. There Goes A Tenner 
03. Pull Out The Pin 
04. Suspended In Gaffa 
05. Leave It Open
06. The Dreaming
07. Night Of The Swallow
08. All The Love 
09. Houdini
10. Get Out Of My House


vendredi 4 septembre 2020

Pink Floyd For Chamber Orchestra - Set The Controls (2016)

Pink Floyd For Chamber Orchestra Set The Controls
Pink Floyd For Chamber Orchestra - Set The Controls (2016)

Pourquoi écouter ce disque ?

Pink Floyd, source inépuisable d'inspiration. Si rien ne vaut l'original, certaines variantes peuvent parfois surprendre. On se souvient d'Echoes, tribute band allemand reprenant le Floyd en version acoustique. C'était très bon. En 2004, Mostly Autumn s'était aussi aventuré sur les terres du Floyd et avait proposé le live Pink Floyd Revisited. Cette même année, leur claviériste Iain Jennings, associé à Angela Goldthrope (Gordon) à la flûte et au Classic Rock String Quartet, présentait leurs œuvres sous forme de musique de chambre. Intitulé  A Classic Rock Tribute To Pink Floyd, l'album a déjà été chroniqué sur ce blog (lien ici). Surprise en 2016, il est réédité sous un nouveau titre avec deux disque en plus. Le premier propose une version remasterisée sur laquelle ont été ajoutées quelques percussions jouées par Ben Darlow (Chris de Burgh, Mike Oldfield). Le second est fait d'une succession d'enregistrements radios reprenant les réflexions de Waters, Gilmour, Wright et Mason. On ne reviendra pas sur ce que nous avions écrit il y a quelques années. Nous nous limiterons à constater que le découpage proposé (appelé mouvements) reflète à la perfection les grandes ères de ce monument du rock : Invention (des débuts à Atom Heart Mother), Harmony (de Meddle à Wish You Were Here), Division (d'Animals à The Final Cut), puis Reconstruction (de A Momentary Lapse Of Reason à The Division Bell). Sans surprise, le premier mouvement équivalent à la période faste est celui reprenant le plus de titres. Pour être honnête, cet album n'est pas un indispensable, juste une curiosité (parmi d'autres). 


Musiciens

Anna Kirpatrick : violon
Emma Parker : violon
Emma Owens : alto
Laura Anstee : violoncelle

Iain Jennings : piano
Angela Goldthorpe : flûte

Titres

01. 1st Movement - (Invention)
Astronomy Domine - Arnold Layne - See Emily Play - Bike - Set The Controls For The Heart Of The Sun - Saucerful Of Secrets - Grantchester Meadows - Fat Old Sun - Atom Heart Mother
02. 2nd Movement - (Harmony)
Echoes - Breathe - Great Gig In The Sky - Us And Them - Eclipse - Shine On You Crazy Diamond
03. 3rd Movement - (Division)
Sheep - Pigs On The Wing - In The Flesh - Another Brick In The Wall (Part 2) - Comfortably Numb - Fletcher Memorial Home - The Final Cut
04. 4th Movement - Reconstruction)
The Dogs Of War - On The Turning Away - Cluster One

jeudi 3 septembre 2020

The Wishing Tree - Carnival Of Souls (1996)

The Wishing Tree Carnival Of Souls
The Wishing Tree - Carnival Of Souls (1996)

Pourquoi écouter ce disque ?

The Wishing Tree est né de l'association entre le guitariste Steve Rothery (Marillion) et la jeune chanteuse Hannah Stobart, étudiante en français alors âgée de vingt-deux ans à la sortie de leur premier album Carnival Of Souls. Steve avait en tête ce projet depuis 1985. A l'époque il s'imaginait collaborer avec Julian Reagan d'All About Eve, puis avec la chanteuse d'un obscur groupe dont la voix lui rappelait celle d'Annie Haslam. De son côté, Hannah, originaire de Bristol, a beaucoup chanté au sein de formations locales durant son adolescence. Leur rencontre a lieu en 1994 lors d'un concert de Marillion. Steve l'invite à lui envoyer une maquette. Celle-ci comportera l'air traditionnel irlandais She Moved Through The Fair ainsi que Me And A Gun de Tori Amos dont elle est fan. Son tout premier enregistrement en studio se fera non pas pour The Wishing Tree, mais pour l'album Afraid Of Sunlight de Marillion sur lequel elle réalise les chœurs de Beautiful. La réalisation de Carnival Of Souls réunit une partie de la grande famille Marillion car, outre Steve, Pete Trewavas y joue de la basse, John Helmer, parolier du groupe depuis le départ de Fish, signe tous les titres à l'exception de The Dance écrit par Hannah, Jo l'épouse de Steve prête sa voix, tandis que les ingénieurs Stewart Every et Mike Hunter s'occupent du son. Si la musique se veut davantage folk que prog, l'ombre de Marillion plane tout de même à travers les titres Evergreen, Nightwater et Midnight Snow écartés respectivement des albums Clutching At Straws, Seasons End et Holidays In Eden. La guitare de Steve, sublime comme toujours, se met à l'entière disposition d'Hannah dont la voix enfantine et innocente n'est pas sans évoquée celle d'Heather Findlay de Mostly Autumn. All About Eve ainsi que Joni Mitchell sont d'autres références venant à l'esprit. Par a suite, Hannah s'en ira vivre aux États-Unis comme journaliste avec le batteur Paul Craddick, alors membre d'Enchant avec Ted Leonard, ex-Spock's Beard. Elle ne retrouvera Steve que de nombreuses années plus tard, lors du second opus du groupe intitulé Ostara réalisé en... 2009.

Musiciens

Hannah Stobart : chant
Steve Rothery : guitares, claviers

Pete Trewavas : basse
Paul Craddick : batterie, claviers
Jo Rothery : chœurs

Titres

01. Evergreen
02. Starfish
03. Nightwater
04. Hall Of Memories
05. Midnight Snow
06. Night Of The Hunter 
07. Fire Bright
08. Thunder In Tinseltown 
09. Empire Of Lies
10. The Dance 




lundi 31 août 2020

The Velvet Underground & Nico - The Velvet Underground & Nico (1967)

Velvet Underground Nico
The Velvet Underground & Nico -
The Velvet Underground & Nico (1967)

Pourquoi écouter ce disque ?

Difficile de se frayer un chemin en cette année 1967 tant les productions de qualité abondent à l'instar du Sgt Pepper des Beatles ou du Day Of Future Past des Moody Blues. Encore plus difficile lorsque ce premier album est mis directement en concurrence avec d'autres premiers albums fondateurs : The Doors (The Doors), Mr. Fantasy (Traffic), The Pipper At The Gates Of Dawn (Pink Floyd) ou bien Procol Harum (Procol Harum). The Velvet Underground & Nico laissera lui une trace indélébile dans l'histoire du rock. Il est non seulement un des seuls albums majeurs comportant une voix féminine en lead sorti cette années-là (exception faite du Surrealistic Pillow de Jefferson Airplane et du Big Brother & The Holding Company avec Janis Joplin), mais il est doté d'une qualité musicale avant-gardiste exceptionnelle, ainsi que d'une pochette inoubliable et immédiatement reconnaissable. Pas la peine d'inscrire le nom du groupe dessus, comme pour Dark Side Of The Moon, l'image est suffisamment forte, elle se suffit à elle-même. Conçue par Andy Warhol, également producteur du disque, c'est lui qui a imposé Nico, jeune mannequin allemand, au quatuor. Si certaines personnes de leur entourage souhaitaient qu'elle interprète toutes les chansons, il n'en sera rien. Lou Reed lui en laissera trois, lui enlevant à la dernière minute le titre d'ouverture Sunday Morning. Nico dira d'ailleurs à ce sujet qu'il "a fait une imitation de moi en la chantant". Si All Tomorrow's Parties semble la plus torturée d'entre elles, I'll Be Your Mirror et surtout Femme Fatale sont de splendides ballades, la dernière lui collant définitivement à la peau, à l'instar de Ziggy Stardust pour Bowie. De cette association de talents aux egos surpuissants, naîtra toute une série de conflits conduisant à l'éviction inéluctable de Nico, l'album à peine sorti. Pourtant, des années après, Lou Reed reconnaîtra que cette dernière "a instinctivement compris mes chansons, comme personne au monde".  

Musiciens

Lou Reed : chant, guitares
John Cale : violon, piano, célesta, basse, chœurs
Sterling Morrison : guitares, basse, chœurs
Maureen Tucker : percussions
Nico : chant

Titres

01. Sunday Morning
02. I'm Waiting For The Man
03. Femme Fatale
04. Venus In Furs
05. Run Run Run
06. All Tomorrow's Parties
07. Heroin
08. There She Goes Again
09. I'll Be Your Mirror
10. The Black Angel's Death Song
11. European Son



dimanche 30 août 2020

Cocteau Twins - Treasure (1984)

Cocteau Twins Treasure
Cocteau Twins - Treasure (1984)

Pourquoi écouter ce disque ?

And then they were three... again. Pour leur troisième et merveilleux opus, les Cocteau Twins s'offrent un nouveau membre, le bassiste-claviériste Simon Raymonde. Issu comme eux de la scène punk, Simon est le fils d'Ivor Raymonde, célèbre producteur des années 60 qui a collaboré entre autre avec Dusty Springfield et The Walker Brothers. Inspiré par les muses de la mythologie (Lorelei, Persephone, Pandora) et de la littérature (Beatrix, Ivo, Domino), Treasure marque un tournant radical dans la carrière du groupe, donnant naissance au mystère Cocteau Twins. Avec ce disque qui devait être réalisé en collaboration avec Brian Eno (et Daniel Lanois), ils forgent définitivement leur propre son, un son inédit jamais entendu auparavant. Tel un peintre, Robin Guthrie superpose à l'infini les effets de guitares mêlés à des claviers atmosphériques, construisant ainsi une musique complexe, emportée par le chant aérien d'Elizabeth Fraser. Ses paroles obscures, souvent inintelligibles, sont faites de vrais mots, mais aussi d'argot écossais et d'autres d'origine inconnue. Robert Smith des Cure qualifiera Treasure d'album le plus romantique jamais enregistré. Il en était fan à tel point qu'il était devenu son disque de chevet lors de la préparation de son mariage à la fin des années 80, juste avant la sortie du monumental Disintegration

Musiciens

Elizabeth Fraser : chant
Robin Guthrie : guitares
Simon Raymonde : basse, claviers

Titres

01. Ivo
02. Lorelei
03. Beatrix
04. Persephone
05. Pandora
06. Amelia
07. Aloysius
08. Cicely
09. Otterley
10. Domino


vendredi 28 août 2020

Joshua Burnell - Flowers Where The Horses Sleep (2020)

Joshua Burnell Flowers Where The Horses Sleep
Joshua Burnell - Flowers Where The Horses Sleep (2020)

Pourquoi écouter ce disque ?

Joshua Burnell, "étoile montante" du folk britannique. Cette fois-ci, ce n'est pas moi qui le dit, mais les éminents Folking Awards de cette année 2020 qui l'ont élu à ce titre. Richard Thompson, Eliza Carthy, Ralph McTell ou encore Fairport Convention ont eux aussi été nominés, mais dans d'autres catégories. Son nouvel album Flowers Where The Horses Sleep va le conforter dans cette position, tant il repousse une nouvelle fois les limites du genre. Après avoir revisité les airs folks traditionnels avec Songs From The Seasons (2018) puis The Road To Horn Fair (2019) et s'être offert un intermède pianistique à travers Satellites (2019), Joshua propose une collection de chansons inédites dont il a signé seul paroles et musiques. Il n'avait pas fait cela depuis Into The Green (2016), son premier album. Autant le dire de suite en comparant les deux disques, le jeune artiste a gagné en maturité et finesse, mais il n'a rien perdu de son sens de l'humour, ni de sa sensibilité. En conteur né, il nous ouvre les portes de son univers en quête de beauté. Selon lui, celle-ci est présente partout, même dans les endroits les plus improbables. D'ailleurs, le titre de l'album fait directement référence à ces prisonniers japonais de la Seconde Guerre mondiale, internés dans des camps américains, qui cultivaient des fleurs dans les écuries afin d'embellir leur quotidien. Au cours de cette pérégrination en dix titres taillés pour la scène, nous croisons la route d'un cerf magique (Run With Me), d'une fée maudite (Le Fay), d'un Robin des Bois des temps modernes (The Ballad Of Mark Jeffrey), d'un personnage fantastique (Joan Of The Greenwood), d'amis de toujours (Two Stars), et même de Ian McKellen, l'inoubliable Gandalf, sous forme de clin d'œil (Labels). Let Me Fall Down fait partie de mes titres préférés, tout comme l'émouvante ballade Invisible Wings illuminée par Frances Sladen aux vocaux, présente depuis le début, tout comme le guitariste Nathan Greaves. Un conseil, ne passez pas à côté de ce disque, une légende est née. 

Musiciens

Joshua Burnell : chant, guitares, claviers, batterie, percussions

Frances Sladen : chant
Nathan Greaves : guitares
Katriona Gilmore : violon, mandoline, chœurs, cordes
Kathleen Ord : cordes, violon
Paul Young : mélodéon
Oliver Whitehouse : basse
Tom Mason : basse
Edward Simpson : chant, percussions

Titres

01. Labels
02. Le Fay
03. The Ballad Of Mark Jeffrey
04. Invisible Wings
05. Run With Me
06. Let Me Fall Down
07. Outside
08. Joan Of The Greenwood
09. Look At Us Now
10. Two Stars

dimanche 23 août 2020

Renaissance - The Other Woman (1995)

Renaissance The Other Woman
Renaissance - The Other Woman (1995)

Pourquoi écouter ce disque ?

Seul album studio de Renaissance des années 90, The Other Woman occupe une place complètement à part dans leur abondante discographie. Petit retour en arrière. Dans les années 80, Renaissance n'est plus que l'ombre de lui-même. Suite au départ de Jon Camp en 1985, le groupe est conduit par Annie Haslam et le guitariste aujourd'hui disparu Michael Dunford. En 1987, après une dernière tournée acoustique, il éclate. Annie entame alors une carrière en solo, tandis que Michael, aidée de la parolière historique du groupe Bettie Thatcher, travaille sur le projet Scheherazade, comédie musicale  inspirée des contes des Milles Et Une Nuits qu'il a en tête depuis la sortie du désormais incontournable Scheherazade And Other Stories en 1975. Lors d'auditions, il découvre Stephanie Adlington, jeune chanteuse américaine, qui l'enchante. L'idée lui vient de faire renaître Renaissance après avoir écouté sa version de Northern Lights, seul titre de leur carrière classé dans les charts (1978). Après Jane Ralf et Annie Haslam, Stephanie Adlington devient ainsi la troisième voix de Renaissance, celle que l'on surnommera "the other woman". Coécrit avec Betty, ce nouvel album n'a strictement rien à voir avec le passé glorieux du groupe. A l'exception du titre final Somewhere West Of Here aux consonances progressives, le reste du disque se veut avant tout pop, avec quelques légères incursions jazzy et folk. Michael est clair, il veut décrocher un hit, que ce soit avec le cover de Northern Lights ou le single potentiel Don't Talk. Mais il n'en sera rien. Seul membre historique, il a fait appel à des musiciens de session dont le batteur Dave Bowle, ancien de Whitesnake et de Midnight Flyer avec Maggie Bell au chant. Plutôt réussi, Love Lies, Love Dies est un ancien titre prévu à l'origine pour le Renaissance du début des années 80 et qui figure aussi étrangement sur l'album Blessing In Disguise (1994) d'Annie Haslam (ou, plus exactement, Annie Haslam's Renaissance), tout comme le court May You Be Blessed enregistré alors sous le titre You. Une suite sera donnée à The Other Woman deux ans plus tard, cette fois-ci sous le nom de Michael Dunford's Renaissance. Mais il s'agit-là d'une autre histoire...

Musiciens

Stephanie Adlington : chant
Michael Dunford : guitare acoustique

Stuart Bradbury : guitares
Rory Wilson : guitares électriques
Andy Spillar : claviers
Phil Mulford : basse
Dave Dowle : batterie

Titres

01. Deja Vu 
02. Love Lies, Love Dies 
03. Don't Talk 
04. Other Woman 
05. Lock In On Love
06. Northern Lights
07. So Blasé
08. Quicksilver 
09. May You Be Blessed 
10. Somewhere West Of Here



vendredi 21 août 2020

Murray Hockridge & Dave Kilminster - Closer To Earth (2013)

Murray Hockridge Dave Kilminster Closer To Earth
Murray Hockridge & Dave Kilminster - Closer To Earth (2013)

Pourquoi écouter ce disque ?

Ces deux-là se connaissent depuis des années. Ils se respectent, s'admirent et souhaitaient depuis longtemps collaborer ensemble. Closer To Earth est le résultat de cette complicité. Dave Kilminster, guitariste émérite, a travaillé avec les plus grands artistes de la planète prog : Roger Waters, Keith Emerson, Steven Wilson, John Wetton, mais aussi Heather Findlay et Anne-Marie Helder. Il a sorti sous son nom deux albums solos particulièrement intéressants : Scarlet (2007) et And The Truth Will Set You Free (2014). Moins connu, Murray Hockridge s'est surtout fait remarquer par sa participation à The Voice UK en 2012. S'il n'a pas remporté le concours, sa voix exceptionnelle de trois octaves a su séduire le public, notamment avec sa version de You Give Me Something de James Morrison. Il est encore question de reprises ici. Murray et Dave ont sélectionné onze chansons, la plupart des classiques, qu'ils se sont amusés à revisiter en acoustique. S'ils se lâchent sur le Brown Eyed Girl de Van Morrison, le Father Figure de George Michael ou le I'm Not In Love de 10cc, ils réalisent un sans-faute émotionnel pour le Losing My Religion de REM, l'Hallelujah de Leonard Cohen, le Time After Time de Cyndi Lauper et le Wish You Were Here de Pink Floyd, clin d'œil amical à Roger. Elton John et son Rocket Man, Radiohead avec le sublime Street Spirit, Steeley Dan (Any Major Dude Will Tell You) ainsi que Hall & Oates à travers leur Sara Smile sont les autres curiosités, toutes sympathiques, de ce disque, idéal en période estivale. 

Musiciens

Murray Hockridge : chant, guitare, percussions
Dave Kilminster : guitare, chant

Titres

01. Losing My Religion
02. Rocket Man 
03. Father Figure 
04. I’m Not In Love 
05. Street Spirit 
06. Brown Eyed Girl 
07. Any Major Dude Will Tell You
08. Hallelujah
09. Sara Smile 
10. Time After Time
11. Wish You Were Here



jeudi 20 août 2020

Kari Rueslåtten - Collection (2014)

Kari Rueslatten Collection
Kari Rueslåtten - Collection (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Kari Rueslåtten ne cesse de nous émerveiller avec sa dream pop éthérée teintée de folk nordique depuis son départ de The 3rd and the Mortal. L'année 2014 est non seulement marquée par son retour en solo avec l'album Time To Tell après neuf ans de silence, mais aussi par une tournée commune avec Liv Kristine (ex-Theatre of Tragedy, ex-Leaves' Eyes) et Anneke van Giersbergen (ex-The Gathering) sous le nom de The Sirens, ainsi que par cette compilation. Collection réunit dix titres extraits de ses cinq albums solos, soit deux morceaux par disque. Équilibre parfait pour cette excellente introduction à un univers musical singulier à la fois mélancolique et souriant. Kari, c'est d'abord une voix émotionnellement forte, caressante et sans artifices. Beth Gibbons de Portishead est le premier nom venant à l'esprit si on devait faire une comparaison. Si Hør Min Sang et Spindelsinn du premier album du même nom (1997) sont interprétés en norvégien, Kari préférera par la suite l'anglais afin d'élargir son assise internationale. Elle qui, à ses débuts, a inspiré toute une génération, de The Gathering à Nightwish, a toujours veillé à produire une musique de qualité albums après albums. My Lover (Mesmerized, 1998), Fishing (Other People's Stories, 2005) ou encore Wintersong (Time To Tell) sont tout simplement sublimes. Tuomas Holopainen qui a reconnu que sans elle, il n'y aurait jamais eu de Nightwish, fait une courte apparition au piano sur l'enivrant Why So Lonely, titre revisité qui se trouve à l'origine sur le tout premier album de The 3rd and the Mortal, Tears Laid In Earth, sorti en 1994, soit vingt ans plus tôt. Et comme la chanteuse aime combler ses fans, elle a ajouté à la fin du disque, deux chansons captées live lors de la tourne promotionnelle de Time To Tell. Là aussi, émotion garantie. 

Titres

01. Other People’s Stories
02. Why So Lonely
03. Wintersong 
04. Hør Min Sang
05. Spindelsinn
06.Make Me A Stone
07. River
08. Exile
09. Fishing
10. My Lover
11. Trollferd (live)
12. Nordnatt (live) 




lundi 17 août 2020

Louisa John-Krol - Torlan (2017)

Louisa John-Krol Torlan
Louisa John-Krol - Torlan (2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

Après neuf longues années de silence discographique, Louisa John-Krol revient en 2017 avec non pas une, mais deux nouveautés. Torlan est celle dont nous parlerons aujourd'hui. En fait, ce disque dont le titre en gallois peut se traduire par "la rive du fleuve" est une nouveauté sans en être une. Il s'agit plutôt d'une compilation de chansons ayant pour même thématique l'eau et ses mystères. Elles sont extraites des albums Argo (1996), Alexandria (2000), Ariel (2001), Alabaster (2003), Apple Pentacle (2005) et Ghost Fish (2005), ce dernier étant un projet parallèle en collaboration avec les membres de Daemonia Nymphe. Les mondes aquatiques et les créatures qu'ils renferment sont une source d'inspiration inépuisable pour notre conteuse australienne qui avait sorti en 2005 I Hear The Water Dreaming avec l'artiste italien Oöphoi. Argonautes, nymphes, sirènes, fontaines magiques, îles fantastiques, chutes d'eau féeriques ou villes englouties surgissent à l'improviste de ce déluge poétique. Chacune de ces pérégrinations irréelles est entrecoupée par un intermède aquatique reproduisant le son d'une rivière qui coule, le bruit d'animaux marins, le flot des vagues, une cascade, ou bien la pluie. Une nouvelle fois, Louisa nous entraîne loin vers un ailleurs fantastique, idéal pour se détendre et tout oublier l'espace d'un instant.

Titres

01. Birrarung
02. Stone Lake
03. Jharna
04. Beads Of Rain
05. Tishtar
06. The Windrow
07. Swan Of Afon
08. Fountainsong
09. Fale
10. Tangaroa
11. Segara
12. Alexandria
13. Lamia
14. Argo
15. Mayim
16. Waterwood
17. Dhuundhuu
18. Nobelius’ Garden
19. Onada
20. The Fountains Of Alderbee
21. Olatu
22. River Knowing
23. Kelde
24. House Of Legend
25. Mar
26. The Seagiant
27. Ariel
28. Birrarung – Reprise