vendredi 12 juillet 2019

Magenta - Home: 2019 Limited Edition (2019)

Magenta Home
Magenta - Home: 2019 Limited Edition (2019)

Pourquoi écouter ce disque ?

Home et Metamorphosis sont mes deux albums préférés de Magenta. Dans l'optique de fêter les vingt ans de son groupe, Rob Reed a eu la bonne idée de revisiter le premier, devenu un album culte au fil des ans. Home, c'est en quelque sorte l'équivalent du Misplaced Childhood de Marillion, le disque de la mutation, celui qui permet de se hisser à un niveau supérieur, duquel se détache un univers musical propre, émancipé des influences extérieures, et qui deviendra à son tour une référence pour les autres. Par contre, pas de retour à l'enfance pour Magenta, juste une cure de jouvence pour ce concept-album où l'héroïne, interprétée par la chanteuse Christina Booth, réalise un voyage initiatique dans le but de se débarrasser des vieux démons qui la hantent. Quand on connaît Rob Reed, on sait l'importance qu'il attache à chaque détail. Dans cette optique, Home a été enrichi de nouveaux effets sonores, notamment du saxophone de Pete Jones (Tiger Moth Tales), apportant un tout nouveau relief à l'œuvre initiale, ainsi dynamisée. Redécouvrir par exemple la cornemuse de Troy Donockley dans The Traveller's Lament est un véritable régal pour les oreilles, tout comme les soli de guitares de Martin Shellard et Hywell Maggs illuminant l'épique Joe. Ne passez pas à côté de ce disque magistral, seuls 500 exemplaires de la nouvelle mouture ont été pressés. 

Musiciens

Christina : chant
Rob Reed : claviers, basse, guitare, flûte, tambourin, mandoline, chœurs
Chris Fry : guitare
Martin Rosser : guitare
Dan Fry : basse
Allan Mason-Jones : batterie
Tim Robinson : batterie

Martin Shellard : guitare
Peter Jones : saxophone
Hywel Maggs : guitare
Christian Philips : guitare, chœurs
Troy Donockley : uilleann pipes, flûte
Mal Pope : chœurs
Lorraine King : chœurs

Titres

01. This Life
02. Hurt
03. Moving On
04. My Home Town
05. Brave New Land
06. The Journey
07. Towers Of Hope
08. Demons
09. Morning Sunlight
10. Joe
11. The Dream
12. The Visionary
13. Journey's End
14. The Traveller's Lament
15. Home

lundi 8 juillet 2019

Aurora - All My Demons Greeting Me As A Friend (2016)

Aurora All My Demons
Aurora - All My Demons Greeting Me As A Friend (2016)

Pourquoi écouter ce disque ?

Aurora Aksnes, de son nom complet, est une jeune artiste originaire de Norvège, qui, dès son premier album All My Demons Greeting Me As A Friend, a connu un succès fulgurant, tant dans son pays qu'à l’international. Il faut bien avouer que ce disque est une véritable pépite, proposant une pop sophistiquée, ambitieuse, mais accessible. Aurora nous ouvre la porte de son univers contrasté, abordant aussi bien les problèmes sociétaux contemporains que les mondes imaginaires de son enfance, féeriques et magiques. Ses sources d'influences sont variées, Eivør, Enya, Björk, Kate Bush, côté filles, Bob Dylan, David Bowie, Leonard Cohen pour les garçons. Bien sûr, sa touche nordique mêlant éléments folk à sa musique électro fait la différence, en rendant chaleureux certains des passages les plus froids et synthétiques. Personnalité solaire au lyrisme sombre, Aurora fait preuve d'une maturité surprenante avec ce premier album dont ont été extraits pas moins de six singles de la version simple. 

Musiciens

Aurora : chant, claviers

Alf Lund Godbolt : claviers, programmation
Nicolas Rebscher : claviers, programmation
Odd Martin Skålnes : claviers, batterie, percussions, basse, programmation 
Magnus Åserud Skylstad : claviers, batterie, percussions, programmation
Oystein Skar : claviers
Pete Davis : claviers, programmation
Edvard Eriford : programmation
Henrik Michelsen : programmation

Titres

01. Runaway
02. Conqueror
03. Running with the Wolves
04. Lucky
05. Winter Bird
06. I Went Too Far
07. Through the Eyes of a Child
08. Warrior
09. Murder Song (5, 4, 3, 2, 1)
10. Home
11. Under the Water
12. Black Water Lilies

dimanche 7 juillet 2019

Eivør - Live In Tórshavn (2018)

Eivor Live in Torshavn
Eivør - Live In Tórshavn (2018)

Pourquoi écouter ce disque ?

En 2009, Eivør, merveilleuse chanteuse originaire des îles Féroé, archipel situé dans l'Atlantique Nord, entre Écosse, Islande et Norvège, avait sorti un premier album live. Il s'agissait alors d'une collection de chansons, captées à différents moments, dans les multiples styles explorés par la jeune artiste (ethnique, folk, country, jazz, pop, rock, symphonique). Pour ce nouveau live, Eivør a choisi une toute autre direction. L'enregistrement s'est déroulé dans un lieu unique, à Tórshavn, capitale de ses îles natales, devant un public de fidèles. L'essentiel de la set-list se compose de titres issus de ses trois derniers albums (Room, Bridges, Slør), tous aux couleurs "folktroniques", genre alliant éléments de musiques folk et électronique. Sur scène, elle est entourée de deux amis de longue date, Mikael Blak (basse, claviers) et Høgni Lisberg (batterie, chœurs), auxquels s'ajoutent ponctuellement Allan Tausen, Marius Ziska et Konni Kass au chant. Cette dernière intervient sur le splendide Rain, dans une version revisitée à donner le frisson. Verð Mín, chantée dans sa langue natale, Remember Me ou encore Falling Free qui clôt le spectacle, provoquent toutes les mêmes sensations. La voix de cette chanteuse est tellement intense, tellement profonde et si puissante qu'il est impossible d'y rester insensible. Elle a tout d'une grande, au même niveau qu'une Kate Bush ou d'une Björk. Parmi les autres moments forts du concert, citons sa reprise inspirée du sensationnel Famous Blue Raincoat de Leonard Cohen, une de ses plus belles compositions, et son titre fétiche Trøllabundin, chant ethnique nordique à faire fondre la glace. Live In Tórshavn n'est qu'un bilan provisoire d'une riche carrière démarrée il y a déjà deux décennies. Je peux vous le jurer, Eivør n'a pas fini de nous surprendre. Et c'est tant mieux. 

Musiciens

Eivør : chant, guitares, percussions

Mikael Blak : basse, claviers 
Høgni Lisberg : batterie, chœurs
Allan Tausen : chœurs
Marius Ziska : chœurs
Konni Kas : chœurs

Titres

01 – Mjørkaflókar
02 – Brotin 
03 – Verð Mín 
04 – Salt 
05 – Rain
06 – Bridges
07 – The Swing
08 – Famous Blue Raincoat
09 – Remember Me 
10 – On My Way To Somewhere 
11 – Silvitni

vendredi 5 juillet 2019

Tarja - Left In The Dark (2014)

Tarja Left In The Dark
Tarja - Left In The Dark (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Dans le sillage laissé par le grandiose Colours In The Dark, Tarja propose Left In The Dark, son complément. Les dix titres de ce disque se répartissent entre inédit (ou presque), nouvelles versions, démos et extraits lives (sans public). Afin d'y voir plus clair, commençons par l'inédit Into The Sun qui peut être considéré comme la suite du Sleeping Sun de l'époque Nightwish. Jusqu'alors, Tarja l'avait uniquement interprété sur scène et gravé sur Act I (2012). Voici donc la version studio, tout simplement géniale, gorgée d'émotion et de sincérité. Quatre des autres pistes sont des démos : Victim Of Ritual, bien plus calme mais toujours aussi captivant, Lucid Dreamer, Never Enough et Mystique Voyage composé à l'époque de My Winter Storm (2007), sur lequel on découvre Tarja au piano. 500 Letters ainsi qu'Until Silence ont tous deux été enregistrés dans les conditions du direct pour la radio, sans spectateurs. Ces deux ballades sont présentées dans des versions acoustiques, dépourvues de tout superflu, mettant en valeur la sublime voix de la chanteuse finlandaise. A contrario, Deliverance a été privé de ses parties vocales, privilégiant ainsi sa couleur symphonique, tout comme Nerverlight. Sur Colours In The Dark Tarja s'était offert un duo avec Justin Furstenfeld de Blue October, elle reprend ici Medusa et la chante seule, dans son intégralité. Bien qu'original dans sa démarche, Left In The Dark est plaisant sans être pour autant indispensable. 

Musiciens

Tarja : chant, piano

Alex Scholpp : guitares
Julian Barrett : guitares
Mel Wesson : guitares, claviers
Christian Kretschmar : claviers
Bart Hendrickson : claviers
Torsten Stenzel : claviers
Doug Wimbish : basse
Kevin Chown : basse
Peter Barrett : basse
Mike Terrana : batterie
Luis Conte : percussions
Caroline Lavelle : violoncelle

Titres

01. Victim Of Ritual (First Demo)
02. 500 Letters (Live At Vorterix Radio)
03. Lucid Dreamer (Demo)
04. Never Enough (Demo Progression)
05. Mystique Voyage (Demo)
06. Into The Sun (Studio Version)
07. Deliverance (Instrumental)
08. Neverlight (Full Orchestra Version)
09. Until Silence (Live At Vorterix Radio)
10. Medusa (Tarja's Solo Version)

jeudi 4 juillet 2019

Isgaard - Golden Key (2003)

Isgaard Golden Key
Isgaard - Golden Key (2003)

Pourquoi écouter ce disque ?

Influencée à la fois par la pop sophistiquée de sa jeunesse, par les comédies musicales classiques, et par ses études de chant lyrique, Isgaard propose en 2003 son premier album, Golden Key. Comme pour les suivants, elle est accompagnée de son compagnon Jens Lueck, aussi performant derrière les manettes qu'à la batterie ou à l'écriture. Ensemble, ils créent cet univers si particulier fait de légendes "isgaardiennes", entre onirisme et envolées célestes. Au panthéon des voix sacrées, Isgaard se classe au même rang que Kate Bush, Sarah Brightman, Liz Fraser ou Björk. Golden Key en est la révélation. Anima le premier titre, n'a d'autre ambition que de s'adresser directement à notre âme, tel un souffle divin. A travers cette voix soprano fantastique, la jeune chanteuse allemande lit en nous comme dans un livre, provoquant des sensations intenses. Héritière de Mère Nature, elle s'approprie même le fameux Earth Song de Michael Jackson afin de nous sensibiliser au devenir de notre monde. Turn Of Stone, Set Me Free sur lequel on peut entendre quelques mots en français (C'est Mon Rêve/C'est Mon Rêve De Liberté), ou encore Dreams Will Never Die, interprété en duo avec Piero Mazzocchetti, chanteur italien populaire dans les pays germanophones, sont autant d'invitations au voyage vivement recommandées. 

Musiciens

Isgaard : chant

Jens Lueck : claviers, batterie, guitare, chœurs
Jan Petersen : guitares
Rebecca Thümer : violon
Rodrigo Reichel : violon
Frank Wollenburg : chœurs
Miriam Schell : chœurs
Balca Yildiztekin : chœurs
Frank Ramond : voix
Piero Mazzocchetti : chant 

Titres

01. Anima
02. Fold Your Hands And Pray
03. Golden Key
04. Earth Song
05. Still Loving You
06. Turn To Stone
07. Waiting Just For You
08. No Way Back To Eden
09. Set Me Free
10. Where The River Will Flow
11. I Burn For You
12. Dreams Will Never Die

lundi 1 juillet 2019

Siouxsie - Mantaray (2007)

Siouxsie Mantaray
Siouxsie - Mantaray (2007)

Pourquoi écouter ce disque ?

Août 2006, la nouvelle fait l'effet d'une bombe : Siouxsie retourne en studio ! Libérée des Banshees, affranchies de The Creatures, séparée de Budgie, la Reine des Goths décide de collaborer avec de nouveaux musiciens, sans liens avec son passé. Mantaray sort en 2007, il est coproduit par Steve Evans et Charlie Jones. Ce dernier s'est fait connaître dans le milieu musical pour son travail auprès d'Ofra Haza, de Loreena McKennitt, de Robert Plant et de Goldfrapp. Ensemble, ils réalisent ce que Siouxsie sait faire de mieux, explorer de nouveaux horizons musicaux, sans se limiter à un genre en particulier. Les dix titres de l'album naviguent entre britpop mélodieuse (About To Happen), glam rock renaissant (They Follow You), jazz expérimental (Drone Zone), airs tribaux (One Mile Below) ou musique de film (Here Comes That Day aux couleurs très "jamesbondiennes"). Into A Swan, abordant la thématique de la métamorphose, le Loveless fataliste, If It Doesn't Kill You d'inspiration nietzschéenne ainsi que le splendide Sea Of Tranquility que n'aurait pas renié David Bowie demeurent les moments les plus intenses de Mantaray. Plus de dix ans après sa sortie, ce disque n'a pas pris une ride et demeure, à ce jour, la dernière production studio d'une des plus grandes dames de la scène rock de ces cinquante dernières années. 

Musiciens

Siouxsie : chant

Steve Evans : guitares, programmation ukulele
Charlie Jones ! basse, claviers, autoharpe
Clive Deamer : batterie
Hossam Ramzy : percussions
Ken Dewar : percussions
Noko : guitares, claviers, programmation
Phil Andrews : guitares, claviers, programmation
Terry Edwards : saxophone, trompette, bugle
Ted Benham : hammered dulcimer, vibraphone
Davide Rossi : cordes

Titres

01. Into A Swan
02. About To Happen
03. Here Comes That Day
04. Loveless
05. If It Doesn't Kill You
06. One Mile Below
07. Drone Zone
08. Sea Of Tranquility
09. They Follow You
10. Heaven And Alchemy

vendredi 28 juin 2019

Mostly Autumn - White Rainbow (2019)

Mostly Autumn White Rainbow
Mostly Autumn - White Rainbow (2019)

Pourquoi écouter ce disque ?

White Rainbow est l'album de Mostly Autumn qui n'aurait jamais dû paraître. Non pas à cause de ses qualités musicales ou artistiques, mais parce qu'il rend hommage à l'ami parti trop tôt. Liam Davison, guitariste du groupe durant dix-huit ans, s'est éteint le 4 novembre 2017, à la veille de son cinquantième anniversaire. Lui et Bryan Josh, l'âme de Mostly Autumn, étaient amis depuis l'âge de treize ans. White Rainbow a donc été enfanté dans le chagrin, la tristesse et la nostalgie. Les fans du groupe le savent, Josh et les siens ne sont jamais aussi bons, émouvants que lorsqu'ils rendent hommage à leurs proches disparus. On se souvient tous de Heroes Never Die en mémoire du père de Bryan ou de The Gap Is Too Wide, ode à la mère du claviériste Iain Jennings, pures merveilles. Ces exemples n'étaient que des chansons, White Rainbow est entièrement dédié à Liam... ou presque. Procession, Viking Funeral, Burn et Young ont été écrits spécialement en son souvenir, mais son ombre plane sur chacune des huit autres pistes, y compris sur la chanson titre, le morceau le plus long (près de vingt minutes) jamais enregistré par la formation originaire de York et qui aborde une thématique écologique. De son vivant, Liam avait émit l'idée de funérailles viking après sa mort. Cette cérémonie consiste à installer sur un bateau-tombe le corps du défunt, d'y mettre le feu, puis de laisser dériver l'embarcation. Ne pouvant le réaliser matériellement, Mostly Autumn le fait musicalement à travers les deux premiers titres du disque. Aidés de Troy Donockley aux uilleann pipes et whistles, Bryan, Iain, Olivia, Angela, Andy, Chris et le dernier arrivé dans la bande Henry Rogers (Final Conflict, Touchstone, Heather Findlay Band), regardent tous solennellement les flammes disparaître à travers les flots. Dès les premières notes, l'émotion vous prend aux tripes et ne vous lâche plus. Les larmes finissent même par jaillir, nous avons tous un ami, un proche que l'on regrette et que nous ne reverrons plus. 

Musiciens

Olivia Sparnenn : chant, claviers
Bryan Josh : chant, guitares, claviers
Iain Jennings : claviers
Chris Johnson : chant, guitares, claviers, basse
Angela Gordon : flûtes, chœurs
Andy Smith : basse
Henry Rogers : batterie, percussions

Troy Donockley : uilleann pipes, whistles

Titres

1.01. Procession
1.02. Viking Funeral 
1.03. Burn 
1.04. Run For The Sun 
1.05. Western Skies 
1.06. Into The Stars 
1.07. Up
1.08. The Undertow 
1.09. Gone 
1.10. White Rainbow
1.11. Young 

CD Bonus
2.01. Cardboard Ship 
2.02. The Gardener 
2.03. Once Upon A Time 
2.04. Coming Home 
2.05. Gone (extended version)
2.06. Thanks 
2.07. Eternally Yours 
2.08. Just So You Know 

Eternally Yours est un extrait de l'album solo de Liam Davison, A Treasure Of Well-Set Jewels (2011) dont les musiciens sont :
Liam Davison : guitares, chant
Iain Jainings : piano, cordes
Anne-Marie Helder : chant
Simmon Waggott : orgue Hammond
Gavin Griffiths : batterie



jeudi 27 juin 2019

A Woman's World: Songs Of Resilience And Hope (2018)

A Woman's World
A Woman's World: Songs Of Resilience And Hope (2018)

Pourquoi écouter ce disque ?

Précurseur dans son domaine, le label ARC Music, fondé en 1976, a pour vocation de préserver et de perpétuer les musiques folkloriques du monde. Sortie en 2018, la compilation A Woman's World réunit une collection de douze chansons, toutes aussi fascinantes les unes que les autres, qui ont comme particularité d'être uniquement interprétées par des voix féminines. A travers sa culture, son histoire et ses traditions, chacune évoque à sa manière ses espoirs, ses combats, milite pour la paix. D'origine colombienne, Marta Gómez chante l'Amérique latine dans son ensemble, alliant rythmes des Caraïbes, nostalgie des Andes et éléments folkloriques indigènes. Adepte du tizita, sorte de blues éthiopien, Minyeshu suscite l'intérêt à travers ses textes évocateurs. De Madagascar à la Bretagne en passant par La Réunion, Hanitra s'est engagée très tôt en faveur de la nouvelle génération malgache. Née à Prague et vivant au Canada, Lenka Lichtenberg se veut un vecteur de la culture yiddish. Porté par sa chanteuse Sohini Alam, Khiyo est un groupe londonien dont le répertoire valorise toutes sortes de chansons en provenance du Bangladesh. Joueuse de nyckelharpa, instrument traditionnel suédois, Ana Alcaide est une chanteuse espagnole à l'univers proche de Loreena McKennitt. Grande spécialiste du fado, Maria Ana Bobone a renouvelé cette musique traditionnelle portugaise en s'accompagnant au piano. Si depuis 1988, l'ensemble folklorique Arinushka mêle avec habileté chansons d'origine russe, biélorusse et lituanienne, l'artiste serbe Bilja Krstić réenchante avec le même engouement le fond musical ancien si riche des Balkans. A la croisée des cultures, Ceumar incorpore à d'anciennes chansons brésiliennes des éléments en provenance de la pop, du jazz et de la samba. Héritière d'une civilisation millénaire, la chanteuse indienne Kiran Ahluwalia puise son inspiration tant dans le blues du désert africain que dans les sons contemporains occidentaux ou le mysticisme du soufisme. Basées en Durban, en Afrique du Sud, les Afika Mamas concluent avec brio cette compilation qui, en cinquante minutes, nous aura offert un fabuleux voyage autour du monde. 

Interprètes et Titres

01. Marta Gómez: Almita Mía
02. Minyeshu: Yeselam Ayer 
03. Hanitra: Eka 
04. Lenka Lichtenberg: Zum Gali, Gali 
05. Khiyo: Purbo Digontey 
06. Ana Alcaide: Kalbu Ngalagu
07. Maria Ana Bobone: Auto-Retrato
08. Folk Group Arinushka & Linas Rimša: About Hope 
09. Bilja Krstić and Bistrik Orchestra: The Girl Sits Proud
10. Ceumar: Onde Que
11. Kiran Ahluwalia: Jaane Na
12. Afrika Mamas: Imbokodo