Pour voir la première partie de cette vidéo abordant la place des femmes dans le rock progressif, cliquez ici.
mardi 7 mai 2019
lundi 6 mai 2019
Qntal - The Best Of Qntal: Purpurea (2008)
Qntal - The Best Of Qntal: Purpurea (2008) |
Pourquoi écouter ce disque ?
Qntal est une formation avant-gardiste allemande née en 1991 de la réunion de trois talents : Ernst Horn de Deine Lakaien (claviers), Sigrid Hausen dite Syrah (chant elfique) et Michael Popp (chant, instruments anciens), tous deux d'Estampie. Le nom du groupe provient d'un rêve de Syrah qui s'est vue inscrire sur un mur les lettres Q, N, T, A et L. En ce début des années 90, ils ont été les pionniers du mouvement electro-médiéval dont l'originalité était de mêler chants médiévaux et partitions anciennes à des sonorités actuelles, tout en respectant structures et techniques de l'époque. Leur premier hit Ad Mortem Festinamus les a propulsés sur le devant de la scène gothique. Si la plupart des textes, souvent chantés en latin ou en langues anciennes, sont des poèmes d'auteurs médiévaux, ils n'en gardent pas moins une certaine contemporanéité en abordant des thèmes universels tels que la mort, l'amour, la politique ou la religion. Après deux albums remarqués (Qntal I et Qntal II), le génial Ernst Horn s'en va en 1999 et est remplacé par Philipp Groth (claviers, guitares, programmation, chant). Qntal prend alors une nouvelle coloration musicale, moins expérimentale. Purpurea sorti en 2008, est une compilation survolant les sept albums publiés jusqu'alors. Si le premier CD reprend quatorze de leurs meilleurs morceaux, dont trois seulement de l'ère Horn, le deuxième disque propose des versions rares ou remixées.
Titres
1.01. All for One
1.02. Sumer
1.03. Palästinalied
1.04. Ad Mortem Festinamus
1.05. Flamma
1.06. Nihil
1.07. Am Morgen Fruo
1.08. Altas Undaz
1.09. Cupido
1.10. Departir
1.11. Von Den Elben
1.12. Entre Moi Et Mon Amin
1.13. Levis
1.14. Unter des Linden
2.01. 292 (A Darker Shape Mix)
2.02. Lasse, Grant Doucor
2.03. La Froidor (Version Noir)
2.04. Glacies (Obscurus Mix)
2.05. Veni (Filthy Floor Mix)
2.06. Rose in the Mor
2.07. Noit et dia (Candidus Mix)
2.08. Unmaere
2.09. Rot
2.10. Ecce Gratum (Novus Mix)
2.11. Ludus
2.12. Levis (Half Light Mix)
2.13. Slahte Wille (Version Bleu)
dimanche 5 mai 2019
Millenium - 7 Years (2007)
Millenium - 7 Years (2007) |
Pourquoi écouter ce disque ?
Une compilation est souvent le meilleur moyen pour ce familiariser avec un artiste que l'on ne connaît pas, ou peu. Elle permet de survoler les principales étapes de sa carrière. 7 Years de Millenium ne fait pas exception à la règle. Cette formation de rock progressif originaire de Pologne, s'est formée à la fin des années 90. Conduite par le claviériste et compositeur Ryszard Kramarski, elle affiche six albums au compteur. Sa musique, raffinée et élégante, s'inscrit dans la droite lignée des Pink Floyd, Alan Parsons Project et Marillion. L'exercice de la compilation étant si courant, Millenium a cherché à se démarquer de manière originale en proposant deux disques. Le premier privilégie quelques titres inédits (7 Years, Aliens & Me, Monotony, Born To Hate, Where's My Way?, Sky), des versions alternatives (Chaos, My Life Domino, Insomnia, Demon, Greasy Mud), un bonus (Ecosong 2004) et des remixes (Tr Hacker, Mayu B, Beta Fat). Il faut donc attendre le deuxième disque pour découvrir le "meilleur" dans toute sa diversité, de l'imprévisible Madman, à l'impression Silent Hill qui n'est pas sans évoquer un certain Peter Gabriel, en passant par l'improbable Waltz Vocanda. Si le désormais classique Light Your Cigar laisse penser au Pink Floyd de l'ère Gilmour, Back To Myself part I, bien plus brut, nous plonge carrément dans les années Waters. A sa manière, 7 Years marque la fin d'une première époque. Une seconde suivra, sur près de dix ans, et s'avérera toute aussi riche et passionnante.
Titres
1.01. 7 Years1.02. Aliens & Me
1.03. Monotony
1.04. Born To Hate
1.05. Where's My Way?
1.06. Sky
1.07. Chaos (alternative Version)
1.08. My Life Domino (alternative Version)
1.09. Insomnia (alternative Version)
1.10. Demon (alternative Version)
1.11. Greasy Mud (alternative Version)
1.12. Ecosong 2004
1.13. Tr Hacker (remix)
1.14. Mayu B (remix)
1.15. Beta Fat (remix)
2.01. Madman
2.02. Light Your Cigar
2.03. Numbers...
2.04. The Silent Hill
2.05. Waltz Vocanda
2.06. Fatamorgana
2.07. Canto
2.08. Hundreds Of Falling Rivers
2.09. Help The People
2.10. Tears Of Yesterday
2.11. Back To Myself Part I
vendredi 3 mai 2019
Landmarq - Origins (2014)
Landmarq - Origins (2014) |
Pourquoi écouter ce disque ?
Lorsque Landmarq publie Origins, sa première compilation, en 2014 pour célébrer ses vingt-cinq ans de carrière, il ne se doutait pas qu'elle marquerait aussi la fin d'une époque. Trois ans plus tard, après s'être installée en Australie, sa chanteuse Tracy Hitchings quittera le groupe. La distance avec ses amis britanniques ne lui permettant pas de s'investir suffisamment, un nouveau chanteur, Wolf Campen, lui succédera. L'originalité d'Origins tient dans sa présentation. Deux CD sont proposés, un pour la période couvrant les trois premiers albums avec le chanteur Damian Wilson (Threshold, Headspace, Maiden United, Ayreon...), et le second pour les années Hitchings. Si Damian a occupé le poste de chanteur les premières années (1991-1996), Tracy est resté durant près de vingt ans. Deux albums studios (Science Of Coincidence, 1999, Entertaining Angels, 2012) et trois albums live (Thunderstruck, 1999, Aftershock, 2002, Turbulence, 2009) ont été enregistrés avec elle jusqu'alors. A noter que, probablement pour des raisons de droits, Turbulence n'est ni mentionné, ni représenté dans cette compilation. Si tous deux sont d'excellents chanteurs, Damian ayant été même approché dans les années 90 pour remplacer Bruce Dickinson au sein d'Iron Maiden, Tracy a indéniablement marqué davantage. Par son charisme et sa technicité vocale exceptionnelle, elle a hautement contribué à ce mouvement d'ouverture du rock progressif renaissant de cette fin de siècle aux chanteuses, au même titre que Joanne Hogg (Iona), Rachel Jones (Karnataka), Heather Findlay (Mostly Autumn) et Christina Booth (Magenta). Une étoile s'en va, d'autres naissent...
Titres
1.01. Science of Coincidence1.02. Lighthouse
1.03. Between Sleeping and Dreaming... (Live)
1.04. Tailspin (Let Go the Line) (Live)
1.05. After I Died Somewhere (Live)
1.06. Heritage (The Tracy Years) (Live)
1.07. Turbulence (Paradigm Shift)
1.08. Personal Universe
1.09. Origins (New Song)
2.01. Killing Fields
2.02. Forever Young
2.03. Borders
2.04. Solitary Witness
2.05. Ta' Jiang
2.06. Embrace
2.07. Pinewood Avenue
2.08. Narovlya
2.09. Bed of Nails
jeudi 2 mai 2019
Magenta - Chaos From The Stage (2016)
Magenta - Chaos From The Stage (2016) |
Pourquoi écouter ce disque ?
Enregistré le 21 novembre 2015 à Leamington, Chaos From The Stage marque un véritable retour pour Magenta. Sa chanteuse, Christina Booth, a affronté ces dernières années un cancer dont elle est sortie victorieuse. Le groupe avait mis tous ses projets entre parenthèse. Désormais, il fête son retour sur scène avec une Christina métamorphosée. Jamais elle ne s'est autant affirmée, a eu autant de prestance. Son sourire, lumineux, lui est demeuré intact. Tout à tour, elle endosse le rôle d'une épouse éplorée attendant que Sam, son mari, revienne (en vain) de la guerre (The War Bride's Prayer), d'un couple au bord du suicide (Preikestolen), d'une Janis Joplin rayonnante (Pearl) ou encore d'un tueur en série (Metamorphosis). Rob Reed (claviers), Chris Frye (guitares), Dan Nelson (basse) et Andy Edwards (batterie) sont à ses côtés pour l'épauler. Sans oublier les classiques (Lust, Towers Of Hope, Demons), ils jouent avant tous les titres de leurs derniers albums comme The Devil At The Crossroads, clin d'œil appuyé aux premières années de Marillion avec Fish, et The Lizard King en final explosif. Seule ombre au tableau, le CD sur lequel il manque quatre titres (Guernica, Towers Of Hope, Demons, R.A.W.) tandis que le DVD présente le spectacle dans son intégralité. A part ce point de détail, le concert est fantastique du début à la fin.
Musiciens
Christina Booth : chant
Rob Reed : claviers, chant
Chris Fry : guitares, chant
Dan Nelson : basse
Andy Edwards : batterie
Titres
01. Glitterball
02. Lust
03. Guernica
04. The War Bride’s Prayer
05. Preikestolen
06. The Devil At The Crossroads
07. Towers Of Hope
08. Demons
09. R.A.W.
10. Pearl
11. Metamorphosis
12. The Lizard King
mercredi 1 mai 2019
Blackmore's Night - Live: Past Times With Good Company (2002)
Blackmore's Night - Live: Past Times With Good Company (2002) |
Pourquoi écouter ce disque ?
En trois albums (Shadow Of The Moon, 1997, Under A Violet Moon, 1999, Fires At Midnight, 2001), Blackmore's Night a su s'imposer avec sa musique d'inspiration médiévale et de la Renaissance. Past Times With Good Company est le témoignage live de cette époque, mélange d'un folk festif à la Steeleye Span et du rock audacieux de Mostly Autumn avec lesquels il a partagé la scène. Son originalité ne tient pas seulement au fait que les musiciens jouent en costume d'époque, ou à l'emploi d'instruments anciens (vielle à roue, mandoline, bombarde...) aux côtés d'instruments électriques, mais à l'alchimie entre le couple Richie Blackmore / Candice Night. Lui est un guitariste hors-pair, un des meilleurs de sa génération. Elle possède une voix à la fois douce et caressante. Sur scène, ils explosent tout, conquièrent leur public, le charment, et, surtout, font vivre leurs chansons en les revisitant sans cesse, en se lançant dans des improvisations, bien loin des versions studios. Enregistré en mai 2002, à Groningen, aux Pays-Bas, ce double-live est un indispensable.
Musiciens
Ritchie Blackmore : guitares, mandoline, mandole, vielle à roue, percussions
Candice Night : chant, instruments à vent anciens, tambourin
Sir Robert of Normandie : basse, guitare, chœurs
Carmin Giglio : claviers, chœurs
Squire Malcolm of Lumley : batterie
Kevin Dunne : batterie
Lady Rraine : chœurs
Chris Devine : violon, flûte, mandoline
Sisters of the Moon : chœurs
Lord Marnen of Wolfhurst : violon
Titres
1.01. Shadow Of The Moon
1.02. Play Minstrel Play
1.03. Minstrel Hall
1.04. Past Time With Good Company
1.05. Fires At Midnight
1.06. Under A Violet Moon
1.07. Soldier Of Fortune
2.01. 16th Century Greensleeves
2.02. Beyond The Sunset
2.03. Morning Star
2.04. Home Again
2.05. Rennaissance Faire
2.06. I Still Remember
2.07. Durch Den Wald Zum Bacchaus
2.08. Writing On The Wall
2.09. Fires At Midnight (bonus)
2.10. Mid Winter's Night (bonus)
dimanche 28 avril 2019
Andy Rogers With Joanne Hogg - The Cave Sessions Vol.1 (2016)
Andy Rogers With Joanne Hogg - The Cave Sessions Vol.1 (2016) |
Pourquoi écouter ce disque ?
Andy Rogers est un musicien et chanteur nord-irlandais. Son style a été qualifié d'"ethno-celte", mélange de sons acoustiques fusionnés aux sensibilités musicales contemporaines. The Cave Sessions est un projet complètement atypique. Il consiste à reprendre des textes de chansons écrites il y a plus de 3000 ans dans des grottes du Moyen-Orient par un jeune réfugié, persécuté par sa belle-famille suite à des manœuvres politiques. Il évoque ses peurs, sa désolation mais aussi ses prières pour des jours meilleurs. Dans l'espoir de les perpétuer, Andy a eu l'idée de les adapter, mais pas dans n'importe quel lieu, dans les grottes de son pays. Afin de mener à bien cette prouesse technique, il a contacter le producteur Stu Reid qui a collaboré avec Muse, Duran Duran, Saint Etienne, ainsi que la douce Joanne Hogg (Iona). Le résultat est des plus saisissants. Les six chansons sélectionnées ont été interprétées en acoustique et en une seule prise car la fragilité du site naturel ne laissait pas une grande liberté. Beaucoup d'émotion traverse ce disque tant les deux voix, celles d'Andy et de Joanne, vivent profondément les douleurs et croyances de ce personnage disparu plusieurs siècles auparavant dont ils sont le lien. Aux guitares, s'ajoutent une section rythmique épatante accompagnée de cordes (violon et violoncelle) intensifiant cet univers à la fois dramatique et solitaire, main non dénué d'espoir.
Musiciens
Andy Rogers - Vocals & Guitar
Joanne Hogg - Vocals & Guitar
Stu Reid - Drums & Guitar
Davy McCracken - Upright Bass
Gary Mills - Percussion
Gwyneth Reid - Cello
Colin Elliott - Violin & Viola
Titres
01. Overture
02. Adullam - How We Got Here In The First Place...
03. Nickajack pt.1 - Where I Went To Die... (aka Johnny Cash)
04. Nickajack pt.2 - What I Did Instead...
05. Nickajack pt.3 - Whisper Like A Breeze!
06. Ballintoy - Sound Of The Northern Sun
vendredi 26 avril 2019
Richard And Linda Thompson - I Want To See The Bright Lights Tonight (1974)
Richard And Linda Thompson - I Want To See The Bright Lights Tonight (1974) |
Pourquoi écouter ce disque ?
Premier album d'une série qui en comptera six au total, I Want To See The Bright Lights Tonight est aujourd'hui considéré, plus de quarante-cinq ans après sa sortie, comme un des meilleurs disques de rock de tous les temps. Richard et Linda se sont rencontrés en 1969, à l'époque de Liege & Lief. Mais c'est en 1971 qu'ils deviennent un couple, au moment où Richard quitte Fairport Convention. Encore nommée de son nom de jeune fille, Linda Peters effectue quelques chœurs avec sa copine Sandy Denny, sur Henry The Human Fly, premier album solo de Richard. Puis le couple devient un duo et arpente les clubs de folk de la capitale anglaise. Cette alchimie naissante contribue à faire de I Want To See The Bright Lights Tonight un disque à part, baigné de désillusions. Les paroles signées Richard sont empreintes d'une grande tristesse et de beaucoup de pessimisme, tandis que le chant désenchanté de Linda incarne chaque mot, chaque expression. A cela s'ajoute également une dérision typiquement britannique comme en témoigne The Great Valerio, chanson sur la vie, l'amour utilisant l'imagerie du cirque. Autre moment intense, The End Of The Rainbow où la froideur du monde est décrite à un nouveau-né. Et puis comment ne pas mentionner le jeu de guitare à la fois subtil et impérial de Richard. Ce musicien hors pair a inspiré toute une génération de guitaristes, d'Elvis Costello à Mark Knopfler. Incontournable !
Musiciens
Richard Thompson : chant, guitares, hammered dulcimer, mandoline, tin whistle, claviers
Linda Thompson : chant
Timmy Donald : batterie
Pat Donaldson : basse
John Kirkpatrick : acordéon, concertina
Simon Nicol : dulcimer
Brian Gulland : tournebout
Richard Harvey : tournebout
Royston Wood : chœurs
Trevor Lucas : chœurs
Titres
01. When I Get to the Border
02. The Calvary Cross
03. Withered and Died
04. I Want to See the Bright Lights Tonight
05. Down Where the Drunkards Roll
06. We Sing Hallelujah
07. Has He Got a Friend For Me
08. The Little Beggar Gir
09. The End of the Rainbow
10. The Great Valerio
jeudi 25 avril 2019
Víctor Estrada - International Space Music (2014)
Víctor Estrada - International Space Music (2014) |
Pourquoi écouter ce disque ?
"Un être humain doit accepter les conseils donnés par les êtres artificiels (Sauf lorsque ces ordres violent la première loi)". Cette phrase, en français dans le texte, est extraite du troisième album solo de l'artiste espagnol Víctor Estrada. A travers cet International Space Music, il a souhaité rendre un hommage appuyé aux œuvres de l'esprit relatives à la science-fiction (littérature, philosophie, bande dessinée, cinéma, musique, jeux vidéo...). Si on retrouve (avec le plus grand des plaisirs) ses anciens camarades d'Amarok comme Robert Santamaría, Manel Pérez Mayol, Pau Zañartu, Kerstin Kokocinski ou Lidia Cerón, éblouissante sur la dernière partie de l'ambitieuse suite International Space Station, la musique présentée ici est très éloignée de ce que jouait Victor avec le groupe. Elle s'inscrit dans le sillage du krautrock des années 70 par son aspect expérimental et futuriste. Ce courant musical précurseur, né en Allemagne, avait pour chefs de fil Tangerine Dream et Kraftwerk. Joué par Víctor, le thérémine et ses sons étranges apportent une indéniable touche avant-gardiste. Inventé en 1920, il est considéré comme un des plus anciens instruments de musique électronique. Sa particularité est de produire de la musique sans être touché. Souvent utilisé dans les bandes-son des films fantastiques (mais aussi des séries policières comme l'Inspecteur Barnaby), il s'allie à merveille à la thématique générale du disque qui aborde des sujets d'actualité brûlants parmi lesquels l'intelligence artificielle, la place de l'homme dans l'univers ou le transhumanisme ("Vie électrique / Dans un corps parfait / La vie parfaite / Dans un corps électrique").
Musiciens
Víctor Estrada : thérémine, basse, guitare, claviers, voix
Robert Santamaría : percussions, guitare acoustique, claviers
Elisenda Feliu Samuel-Lajeunesse : chant, voix
Lidia Cerón : chant, voix
Mark Nicholas Toner : chant, voix
Tania Ablameika : voix
Zhongrong Hu : voix
Adela Milán : chœur
Xavier Cardona : chœur
Pau Zañartu : batterie
Mar Álvarez : percussions
Sebastià Pi : claqué
Santi Gonzálbez : trompette
Manel Pérez Mayol : flûte
Kerstin Kokocinski : hautbois
Titres
01. Profetas I
02. Galaxian 2013
03. International Space Station I
04. International Space Station II
05. International Space Station III
06. International Space Station IV
07. International Space Station V
08. Hubble
09. Profetas II
10. La Vie Électrique
11. Electronic Genesis
12 - Electronic Requiem
13 - Guido Fantoccini
mardi 23 avril 2019
Amadeus Awad - Death Is Just A Feeling (2015)
Amadeus Awad - Death Is Just A Feeling (2015) |
Pourquoi écouter ce disque ?
Amadeus Awad est un artiste de rock progressif et de metal qui nous vient tout droit du Liban. Sa jeunesse, il la passe à écouter Richie Blackmore qui le fascine. Dès ses quatorze ans, il monte un premier groupe de hard spécialisé dans les reprises de Deep Purple, Dio et Rainbow. A partir des années 2010, il publie plusieurs albums en solo dont Death Is Just A Feeling est le point culminant. Émouvante introspection, ce disque aborde sans détour sa relation étroite avec la mort. En peu de temps, il a perdu son père, son frère et son meilleur ami. Lui-même a pensé au suicide à plusieurs occasions tant il se détestait et haïssait le monde. Au final, il a canalisé cette colère interne, autodestructrice, et l'a exprimée à travers sa musique. Choix judicieux tant Death Is Just A Feeling est une œuvre à la fois sombre et exquise. Bien que producteur et multi-instrumentiste (guitares, basse, claviers, orchestration), Amadeus a fait appel à deux batteurs de renom, Marco Minnemann (Joe Satriani, Steven Wilson) et Jimmy Keegan (Spocks Beard dont l'excellent travail est à mentionner sur Tomorrow Lies), ainsi qu'à trois voix : Arjen Lucassen (Ayreon), Elia Monsef (Ostura) et, surtout, Anneke van Giersbergen. Cette dernière n'apparaît que sur trois titres, mais ils sont sans aucune hésitation les meilleurs : Opia, Sleep Paralys et l'épique Lonesome Clown, intrigante pièce dramatique. Il est plutôt rare d'entendre des artistes de cette partie du globe jouer une musique rock aussi sophistiquée, c'est pourquoi on ne peut qu'encourager leur découverte.
Musiciens
Amadeus Awad : guitares, basse, claviers, orchestrationAnneke Van Giersbergen : chant
Arjen Lucassen : chant
Elia Monsef : chant
Marco Minnemann : batterie
James Keegan : batterie
Nareg Nashanikian : violoncelle
Rafi Nashanikian : clarinette
Dan Harper : narration
Titres
01. Opia02. Sleep Paralysis
03. Monday Morning
04. Tomorrow Lies
05. Lonesome Clown
06. Temporary
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