dimanche 7 avril 2019

Amarok - Gouveia 2005 (2011)

Amarok Gouveia 2005
Amarok - Gouveia 2005 (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Amarok, sur scène, c'est une fête permanente, un spectacle vivant dans lequel est déployée une énergie folle, comme au temps des troubadours. Gouveia 2005 est le seul album live officiel de cette formation espagnole atypique, empruntant habilement au rock, au prog, au jazz, au folk et aux musiques du monde. A l'origine, un DVD était prévu, mais les images ont été perdues. Seul le son a été préservé de ce concert enregistré le 9 avril 2005 au festival Art Rock de Gouveia. Cette ville du centre du Portugal est la seule du pays à accueillir un festival annuel dédié aux musiques progressives depuis 2003. Renaissance, Curved Air, Ange, Magma, Steve Hackett, Rick Wakeman, Peter Hammill ou encore Robert Fripp sont quelques-unes des têtes d'affiches qui se sont succédées au fil des ans. En ce soir d'avril 2005, les sept musiciens d'Amarok, au point culminant de leur passionnante carrière, délivrent un concert mémorable où sont revisités anciens titres (envoûtant M'Goun en référence au sommet marocain du même nom, El Mestre De La Caverna, hommage à nos ancêtres préhistoriques, Mujer Luna, Laberintos De Piedra et son fabuleux solo de batterie signé Renato Di Prinzio), morceaux extraits du dernier album en date, Quentadharkhën, le plus sombre de leur carrière (Quentadharkhën, Hsieh, La Espiral, La Última Expedición au cours de laquelle deux archéologues se sont retrouvés possédés par le fantôme d'une cité ancienne), et un inédit, The Last Of The Lasts qui n'apparaîtra que deux ans plus tard sur Sol De Medianoche. Quand Gouveia 2005 est publié en 2011, Amarok n'est plus. Il faudra attendre 2014 pour que Robert Santamaría et la chanteuse Marta Segura retrouvent leurs compagnons de route et sortent l'année suivante un Hayät Yolundă démontrant qu'ils n'ont rien perdu, ni de leur talent, ni de leur inspiration. Dernier point, la compilation Retrospectiva de 2007 propose un Dónde Estás Mi Amor, interprété ce soir-là, mais ne figurant pas parmi les titres sélectionnés pour l'album. 

Musiciens

Robert Santamaría : claviers, guitares, saz
Marta Segura : chant, percussions
Manel Mayol : flûtes, didgeridoo, chœurs
Mireia Siquella : saxophones, claviers, percussions
Alan Chehab : basse, oud
Renato Di Prinzio : batterie, percussions
Pablo Tato : guitares, chœurs

Titres

01. M'Goun 
02. El Mestre De La Caverna 
03. Quentadharkën
04. Hsieh
05. Mujer Luna
06. The Lasts Of The Lasts 
07. La Espiral
08. La Última Expedición
09. Laberintos De Piedra

vendredi 5 avril 2019

Collection D'Arnell-Andréa - Villers-aux-Vents (Février 1916) (1994)

Collection D'Arnell-Andréa Villers-aux-Vents
Collection D'Arnell-Andréa - Villers-aux-Vents (Février 1916)
(1994)

Pourquoi écouter ce disque ?

Avant les commémorations du centenaire de la Grande Guerre, la chanson française, dans toute sa diversité, a très peu abordé cette sombre période historique, à la différence des Anglo-saxons. Il a fallu attendre 1994 et la formation orléanaise Collection D'Arnell-Andréa pour que l'intégralité d'un album lui soit consacrée. Avec sa pochette reproduisant deux photos stéréoscopiques d'un champ de bataille, Villers-aux-Vents (Février 1916) fait explicitement référence à un moment précis de cette guerre. La sanglante bataille de Verdun s'est déroulée du 21 février 1916 au 18 décembre de la même année et a fait environ 700 000 morts, disparus et blessés des bords français et allemands. Ce carnage a laissé de profondes traces, autant dans les mémoires que dans les paysages. Comme tant d'autres, le petit village de Villers-aux-Vents situé à une cinquantaine de kilomètres de Verdun a été quasiment détruit. Toute cette souffrance innommable, Collection D'Arnell-Andréa l'aborde avec poésie, aussi étrange que cela puisse paraître. Cette poésie, certes torturée, à l'instar des guitares discordantes, du violoncelle et des froides nappes synthétiques, n'est pourtant pas dénuée d'un certain optimisme. Collection D'Arnell-Andréa frappe fort avec ce disque, porté par ses hymnes apocalyptiques (Les Cendres-Lisières, Les Chemin Des Dames, Deaf Or Crazy, Verdun). 

Musiciens

Chloé St Liphard : chant
Jean-Christophe d'Arnell : claviers, percussions
Carine Grieg : claviers
Franz Torres-Quevedo : guitares
Xavier Gaschignard : violoncelle

Titres

01. Les Cendre-Lisières
02. L’Aulne Et La Mort
03. Le Chemin Des Dames
04. Les Hauts De Meuse
05. Les Parvis Déserts
06. Deaf Or Crazy
07. Verdun
08. Deafening Breath
09. Le Ravin Des Fontaines
10. L’Ornière

jeudi 4 avril 2019

Loreena McKennitt - Troubadours On The Rhine (2012)

Loreena McKennitt Troubadours On The Rhine
Loreena McKennitt - Troubadours On The Rhine (2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

Un album de Loreena McKennitt est toujours un événement, même lorsqu'il s'agit d'un live. Troubadours On The Rhine a été enregistré le 24 mars 2011, à Mayence, en Allemagne, lors d'une représentation publique donnée par la radio SWR. Seuls deux musiciens accompagnent l'artiste canadienne ce soir-là : Caroline Lavelle au violoncelle et Brian Hughes aux guitares. Par ce minimalisme, ces instruments, ainsi que la harpe et le piano de Loreena, se trouvent particulièrement mis en valeur. The Wind That Shakes The Barley, dernier album studio en date, et The Visit qui date de 1991 sont particulièrement représentés avec trois morceaux chacuns. Pour les autres titres, l'artiste a puisé dans les différentes époques de sa riche discographie : Elemental (1985) avec un Stolen Child a la puissance émotionnelle décuplée, The Mask & Mirror (1994) abritant le classique The Bonny Swans, An Ancient Muse (2006) et son magnifique Penelope's Song. Il n'est pas inutile de rappeler que Loreena, par l'intermédiaire de sa voix si pure, possède le don précieux de s'adresser directement à l'âme humaine. Tout est tellement sublime chez elle que chacune de ses chansons donne l'impression d'ouvrir les portes de Paradis. 

Musiciens

Loreena McKennitt : chant, harpe, piano

Brian Hughes : guitares
Caroline Lavelle : violoncelle

Titres

01. Bonny Portmore
02. Down By The Sally Gardens
03. The Wind That Shakes The Barley
04. Between The Shadows
05. The Lady of Shalott
06. Stolen Child
07. Penelope`s Song
08. The Bonny Swans
09. The Parting Glass

lundi 1 avril 2019

Corde Oblique - Back Through The Liquid Mirror (2018)

Corde Oblique Back Through The Liquid Mirror
Corde Oblique - Back Through The Liquid Mirror (2018)

Pourquoi écouter ce disque ?

Pour la toute première fois depuis sa formation en 2005, une seule chanteuse, en l’occurrence Annalisa Madonna, est à l'œuvre sur un disque de Corde Oblique. A situation exceptionnelle, album exceptionnel. Back Through The Liquid Mirror se présente en réalité comme une rétrospective où d'anciens titres ont été réenregistrés en studio en une seule prise, comme pour un live. Bien mieux qu'une banale compilation, ce processus permet un déploiement d'énergie, comme si les musiciens étaient sur scène, tout en conservant la qualité sonore et technique d'un enregistrement en studio. Et ça marche ! Les classiques Flying, Venti De Sale, Cantastorie ou encore Averno s'en trouvent décuplés d'un point de vue émotionnel. Un véritable groupe entoure le guitariste Riccardo Prencipe, l'âme de cette formation napolitaine proposant un folk méditerranéen unique en son genre. Outre Riccardo et Annalisa, littéralement stupéfiante dans ses prouesses vocales (écoutez Le Pietre Di Napoli ou Blubosforo pour vous en convaincre) qui a rejoint l'équipe en 2011 à l'époque de A Hail Of Bitter Almonds, Corde Oblique réunit le violoniste Edo Notarloberti ainsi que le pianiste Luigi Rubino, tous deux compagnons de route depuis Respiri (2005), le batteur Alessio Sica déjà présent sur Volontà D'Arte (2009), et le bassiste Umberto Lepore découvert sur le magnifique The Stones Of Naples (2009). Si le sublime côtoie l'intemporel, une mention particulière est à signaler concernant l'instrumental Suono Su Tela délicat comme une subtile pièce de soie. 

Musiciens

Annalisa Madonna : chant
Riccardo Prencipe : guitares
Edo Notarloberti : violon
Luigi Rubino : piano
Umberto Lepore : basse
Alessio Sica : batterie

Titres

01. Arpe Di vento
02. Flying
03. Venti Di Sale
04. Papavero E Memoria
05. Averno
06. Le Pietre Di Napoli
07. My Pure Amethyst
08. Suono Su Tela
09. Blubosforo
10. Cantastorie
11. Kaiowas

dimanche 31 mars 2019

Kari Rueslåtten - Time To Tell (2014)

Kari Rueslatten Time To Tell
Kari Rueslåtten - Time To Tell (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Une pause de neuf ans a été nécessaire à Kari Rueslåtten. Incertitudes et doutes se sont mêlés après la sortie de Other People's Stories en 2005. L'envie de revenir à la musique s'est faite par étapes. Sa rencontre avec Tuomas Holopainen de Nightwish en est une. Tout comme le désir de marquer les 20 ans de son tout premier disque, Tears Laid In Earth, avec son groupe d'alors, The 3rd And The Mortal. En ce sens, Time To Tell demeure une très belle surprise. L'artiste, qui a gagné en maturité, propose une musique à son image, sublime, épanouie et libérée de toute contrainte. L'inspiration, Kari la trouve tant dans la contemplation des magnifiques paysages qu'offre son pays la Norvège, que dans la lecture des poétesses Emily Dickinson ou Halldis Moren Vesaas. Si Tuomas lui a fait l'honneur de jouer du piano sur un Why So Lonely ensorcelant, tiré de Tears Laid In Earth, les autres compositions sont toutes originales. Wintersong et sa froideur hivernale touche au sublime, tandis que la tristesse émanant de Paint The Rainbow Grey lui apporte une dimension quasi-sacrée. L'attrait principal de Time To Tell tient avant tout à cette voix singulière, si touchante qu'elle donne l'impression d'avoir été taillée dans du cristal.

Musiciens

Kari Rueslåtten : chant, piano

Jostein Ansnes : guitares, chœurs
Trygve Brøske : piano, orgue
Rune Arnesen : batterie, percussions
Arve Gulbransen : batterie
Eirik Øien : basse
Mattis Kleppen : basse
Erlend Elvesveen : mellotron
Frode Flemsæter : chœurs
Tuomas Holopainen : piano, claviers 

Titres

01. Time To Tell 
02. Hide Underneath Bridges
03. Hold On 
04. Paint The Rainbow Grey 
05. Rainy Days Ahead
06. Why So Lonely
07. Shoreline 
08. Waltz Across The Sky
09. Wintersong
10. Stay Right Here
11. Only You Know 

jeudi 28 mars 2019

Andreas Hack - Pieces (2014)

Andreas Hack Pieces
Andreas Hack - Pieces (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Andreas Hack, fondateur de Frequency Drift, présente le temps d'un album une autre facette de son univers musical. Uniquement instrumental (avec des samples de voix toutefois), Pieces a été composé, interprété, arrangé et produit par le seul Andreas. Un vent de liberté absolue souffle sur ce disque édité sur le label allemand MellowJet Records, spécialisé dans les musiques électroniques atypiques depuis 2007. En 2012, l'album Understated Drama de Rachel's Memory, projet parallèle d'Andreas en collaboration avec la chanteuse Antje Auer, était paru sur ce même label. Si chacune des neufs pièces a été construite à partir d'une mélodie reposante, doublée d'un tempo modéré, les paysages sonores n'en demeurent pas moins très hétéroclites. Le lunaire Abandonned en ouverture côtoie un Hashima tourné vers le sacré, faisant écho à Dead Can Dance ou Rajna, tandis qu'avec ses rythmes tribaux, Ghostly ouvre une porte vers les civilisations anciennes. De par sa dimension cinématographique où chaque titre donne l'impression d'être extrait d'un court métrage, Pieces se rapproche du tout aussi intéressant projet Chimpan A, conduit en son temps par un autre maître des claviers, Rob Reed de Magenta. 

Musicien

Andreas Hack : claviers, samples, autres instruments

Titres

01. Abandoned
02. Before The Fall
03. Lonely
04. Sand Spice
05. Hashima
06. Ghostly
07. Barcode
08. Spaceport
09. Under The Ice

dimanche 24 mars 2019

Tuomas Holopainen - Music Inspired By The Life And Times Of Scrooge (2014)

Tuomas Holopainen Scrooge Disney Don Rosa
Tuomas Holopainen -
Music Inspired By The Life And Times Of Scrooge (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

La littérature, dans toute sa diversité, constitue une source inépuisable d'inspiration pour les compositeurs. Mostly Autumn a consacré tout un album au Seigneur des Anneaux de Tolkien, quant à Ryszard Kramarski de Millenium, la lecture du Petit Prince de Saint-Saint-Exupéry lui a soufflé son premier disque en solo. Aussi inattendu que surprenant, c'est le personnage de Picsou (Scrooge en anglais) qui a poussé Tuomas Holopainen, leader de la formation de metal symphonique Nightwish, à sortir un album déroutant sous son propre nom. Cette bande originale sur la vie du fameux canard trouve sa source dans l'œuvre de Don Rosa qui a publié au début des années 90 La Jeunesse de Piscou dans laquelle il donnait une profondeur inédite au personnage. Jusque-là, il était présenté comme un riche avar aigri. Sous la plume de Rosa qui, soit dit en passant, a accepté d'illustrer la pochette, Balthazar Picsou a gagné en complexité, honnêteté et moralité. Si le projet a mûri une quinzaine d'année dans l'esprit enfantin de Tuomas, il a vu le jour grâce à deux facteurs déterminants, le temps et l'argent. Le musicien finlandais s'est donnée les moyens de son ambition. Il a convoqué une nouvelle fois le London Philarmonic Orchestra (dénommé pour l'occasion The Moorstone Orchestra) et The Metro Voices, déjà présents sur les derniers albums de Nightwish. L'indispensable Troy Donockley (uilleann pipes, low whistles, bodhran) est également de la partie. Côté voix, le chanteur écossais Alan Reid du groupe folk Battlefield Band a prêté la sienne à notre héros. Les chansons, souvent mélancoliques et empreintes de tristesse, prennent vies grâce aux intervention de Johanna Kurkela, épouse de Tuomas, de Johanna Iivanainen, spécialisée dans le jazz, et de Tony Kakko du combo metal Sonata Arctica. Ambiances atmosphériques et orchestrations majestueuses à la Nightwish parsèment cette œuvre inédite en son genre, dotée d’une grande richesse… musicale.

Musiciens

Tuomas Holopainen : claviers

Alan Reid : voix
Johanna Kurkela : chant
Johanna Iivanainen : chant
Tony Kakko : chant
Mikko Iivanainen : guitares, banjo
Tho Majamäki : didgeridoo
John Burr : harmonica
Troy Donockley : uilleann pipes, low whistles, bodhran

The Moorstone Orchestra
The Metro Voices

Titres

 01 - Glasgow 1877
02 - Into The West
03 - Duel & Cloudscapes
04 - Dreamtime
05 - Cold Heart Of The Klondike
06 - The Last Sled
07 - Goodbye, Papa
08 - To Be Rich
09 - A Lifetime Of Adventure
10 - Go Slowly Now, Sands Of Time
11 - A Lifetime Of Adventure (alternate version)
  

vendredi 22 mars 2019

The Ryszard Kramarski Project - Music Inspired By The Little Prince (2017)

Ryszard Kramarski The Little Prince
The Ryszard Kramarski Project -
Music Inspired By The Little Prince (2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

Leader de la formation polonaise Millenium, le claviériste Ryszard Kramarski s'offre une escapade en solitaire avec un Music Inspired By The Little Prince enchanteur, guère éloigné des univers de Pink Floyd, Camel, Alan Parsons Project ou Marillion. La lecture du Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry, conte philosophique devenu intemporel, lui a donné la trame de ce concept-album. Conçu dans l'idée comme un 33 tours, le disque présente une première face, ou partie, intitulé "Somewhere In The Universe" décrivant la vie de notre héros sur sa planète dénommée par les humains astéroïde B 612. "Somewhere On The Earth" raconte ensuite son arrivée sur la Terre et sa rencontre avec toute une galerie de curieux personnages. A l'instar de son homologue Iain Jennings à l'époque de Breathing Space, Ryszard a fait appel à une chanteuse, Karolina Leszko. La collaboration entre les deux artistes remonte à 2013 lorsque celle-ci avait participé aux chœurs de l'album Ego de Millenium. Diplômée en chant, spécialité jazz, de l'Académie de Musique Karol Szymanowski de Katowice, Karolina a participé aux première et sixième saison de la célèbre émission de télé-crochet The Voice In Poland. Son style, tout en nuance, donne littéralement vie à cette histoire où se sont glissées des paroles en français extraites du texte d'origine. Marcin Kruczek (Moonrise, Nemesis, Hipgnosis) aux guitares a également produit un excellent travail. Quant à la rythmique, elle est assurée à la basse par Paweł Pyzik (Another Pink Floyd) et à la batterie par Grzegorz Fieber (Loonypark).

Musiciens

Ryszard Kramarski : claviers, guitare acoustique, samples

Karolina Leszko : chant
Marcin Kruczek : guitares
Paweł Pyzik : basse
Grzegorz Fieber : batterie, percussions

Titres

Somewhere In The Universe

01. Android B-612 
02. The Little Prince 
03. The Rose With Four Thorns 
04. Galaxy Freaks 

Somewhere On The Earth

05. Snake From The Desert 
06. Fox's Secret 
07. In The Garden 
08. Five Hundred Million Little Bells 

jeudi 21 mars 2019

Josh & Co LTD - Transylvania Part 1: The Count Demands It (2016)

Bryan Josh Transylvania
Josh & Co LTD - Transylvania Part 1: The Count Demands It
(2016)

Pourquoi écouter ce disque ?

Pour sa nouvelle escapade en solo, Bryan Josh, leader de Mostly Autumn, se lance dans une trilogie sanguinolente. Entre horreur et humour, le narrateur de cette histoire raconte sa rencontre avec une magnifique vampire au fin fond de la Transylvanie, sa captivité et sa relation toute particulière avec le père de celle-ci, un certain Comte non dénué de cruauté. Ambiance glaciale garantie, ainsi que dérision, à l'instar du célèbre Bal Des Vampires de Polanski. Si la musique s'éloigne guère de ce que Josh propose avec Mostly Autumn, le son est plus brut, quasi métal parfois, avec un certain lâcher prise dans l'exploration de nouvelles voies. C'est le cas notamment pour un Carnival Of The Rotting Sun terrible, sur lequel excelle Troy Donockley, son ami de vingt ans. Avec Bryan, tout est affaire de famille et d'amis. S'il chante et joue des principaux instruments, son épouse Olivia Sparnenn-Josh vient poser sa merveilleuse voix sur deux titres en jouant le rôle de la fille du Comte. Autre ami de longue date, le chanteur Marc Atkinson (Riversea, Nine Stones Close) rejoint les chœurs à la fin de l'aventure (Beyond The Wall). Un peu avant, ceux sont les enfants d'Heather Findlay et d'Angela Gordon qui ont participé au carnaval diabolique aux côtés de Troy. Quant à Anna Phoebe, son violon électrise The Dead Sun, déchirante lueur d'espoir avant que ne s'abatte à tout jamais l'obscurité. Pour les percussions, Bryan a convoqué son compagnon de route Alex Cromarty, authentique diablotin qui a su conserver son âme d'enfant. Cette première partie étant une très bonne surprise, l'impatience demeure dans l'attente de la suite. 

Musiciens

Bryan Josh : chant, guitares, claviers, basse, percussions

Olivia Sparnenn-Josh : chant
Alex Cromarty : batterie
Troy Donockley : uilleann pipes, whistles, bouzouki, chant
Anna Phoebe : violon, alto
Marc Atkinson : chant
Scarlett Gordon : chant
Karlan Findlay-Loftus : chant
Drayke Findlay-Loftus : chant

Titres

01.The Count Speaks
02. The Back Lane
03. In For The Bite
04. Far Away
05. The Castle of 1000 Dead
06. Again The Count Speaks
07. Carnival Of The Rotting Sun
08. The Wolves Of Kolkon
09. The Dead Sun
10. The Count Lectures
11. Lonely and Cold
12. Rainbow
13. The Old Man
14. Ulak The Gripper
15. Beyond The Wall
16. The Count Commands

lundi 18 mars 2019

Robert Reed - Willow's Song E.P. (2014)

Willow's Song
Robert Reed - Willow's Song E.P. (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

A l'origine, la reprise de la chanson emblématique du film d'horreur The Wicker Man, Willow's Song, devait figurer sur le premier album solo de Robert Reed, Sanctuary, véritable hommage à Mike Oldfield. Finalement, avisé des conseils du producteur Tom Newman, le leader de Magenta a préféré la retirer car elle ne fonctionnait pas avec l'ensemble. Willow's Song E.P. se présente donc comme un complément à Sanctuary. On retrouve avec plaisir la jeune chanteuse Agharad Brinn, découverte sur le méga projet Beneath The Waves de Kompendium (2012). Sa voix fantomatique, telle celle d'une Julee Cruise, colle parfaitement à l'ambiance éthérée et lugubre de cette sombre ballade. Elle (en)chante également la reprise du fameux Scarborough Fair, popularisé en 1966 par le duo mythique Simon & Garfunkel. D'autres s'y sont essayés avant elle, des artistes aussi divers que la reine du folk britannique Shirley Collins, l'icone rock Marianne Faithfull, la diva Sarah Brightman, Luar Na Lubre, groupe folklorique galicien ayant inspiré un certain... Mike Oldfield, ou encore la norvégienne Liv Kristine avec son groupe de metal Leaves' Eyes. Willow's Song E.P. est non seulement intéressant pour ces deux morceaux enivrants, mais aussi pour ses instrumentaux inédits (Gavotte, First Contact), démos et remix de Sanctuary

Musiciens

Robert Reed : instruments
Angharad Brinn : chant

Titres

01. Willow’s Song
02. Scarborough Fair
03. Gavotte
04. First Contact
05. Sanctuary Piano Demo 1
06. Sanctuary Piano Demo 2
07. Sanctuary Piano Demo 3
08. Pirate Section Remix
09. Ommakache Remix
10. Scarborough Fair (Instrumental)
11.Willow’s Song (Extended Version)