dimanche 7 octobre 2018

Oh. - Metallia (2018)

Oh Metallia
Oh. - Metallia (2018)

Pourquoi écouter ce disque ?

Oh. comme Olivia Hadjiioannou de son vrai nom. Cette jeune artiste grecque qui a déjà à son actif un EP (Sleeping World) et plusieurs singles depuis 2013, ne cesse de surprendre. Après l'excellent Deserted Eyes, volcanique comme du Kate Bush, elle revient avec ce mini-album, là où on ne l'attendait pas. En six titres, Metallia, le bien nommé, présente un condensé de metal progressif instrumental... ou presque. En effet, si Olivia ne chante pas, elle utilise sa voix en complément des autres instruments. Et c'est elle qui joue de tout ici : guitares, basse, claviers, batterie, percussions et violon. Le résultat est bluffant, brut et sans concessions. Au fil des titres, basse groovy et guitares ardentes se heurtent, s'enlacent ou se croisent dans un tumulte de percussions tribales. A l'image de la pochette, telle une déesse de la Grèce antique, l'artiste maîtrise à la perfection cet univers expérimental, invitant l'auditeur à prendre de la hauteur, à réfléchir sur sa condition humaine afin de libérer son esprit et son âme. A cette fin, elle utilise la parabole du Grand Œuvre et de la transmutation en alchimie où Red Lion représente la matière première, puis les quatre titres suivants ses différentes phases afin d'aboutir à Triumph, synonyme de pierre philosophale. Et tout cela en 25 minutes et 22 secondes exactement. Bien joué !

Musicienne

Oh. : voix, guitares, basse, claviers, batterie, percussions, violon

Titres

01. Red Lion
02. Bee
03. Androgyny
04. Resurrection
05. Dragon Kiss
06. Triumph

samedi 6 octobre 2018

Syrinx Call - The Moon On A Stick (2018)

Syrinx Call The Moon On A Stick
Syrinx Call - The Moon On A Stick (2018)

Pourquoi écouter ce disque ?

Trois ans après Wind In The Woods qui nous avait laissé une excellente impression, Syrinx Call est de retour avec un The Moon On A Stick tout aussi ambitieux. Sous ce nom en référence à la mythologie grecque se cachent deux musiciens allemands, le flûtiste Volker Kuinke, proche de la galaxie Eloy, et Jens Lueck, proche de la galaxie Sylvan. The Moon On A Stick offre en dix titres un large éventail de leurs influences musicales communes, avec, comme instrument central, les différentes flûtes de Volker. Ainsi, Traces In My Mind sur lequel excelle le guitariste Jan Petersen (ex-Sylvan) se présente comme un hommage à Eloy, tandis que le morceau final The Man In The Spotlight, aux relents psychédéliques, apparaît comme un lointain écho à Pink Floyd. En outre, cet album bénéficie de la présence de deux voix féeriques en la personne d'Isgaard, compagne de Jens, et de Doris Packbiers, compagne de Volker. Que ce soit sur Sunday Mood, la chanson titre ou The Blue Hour, le souffle divin de cette dernière n'est pas sans évoquer celui de la grande Edda Dell'Orso des inoubliables compositions d'Ennio Morricone. Quant à Isgaard, son aura rejaillit à travers In A Daze et ses deux duos exquis avec Jens, Breathe In ainsi que Wait For The Light Of Day. Voyage spirituel au fin fond de contrées mystérieuses (Raqs Sharqi), The Moon On A Stick éveille en nous tout un panel de sentiments, entre nostalgie (Stillborn) et émerveillement (Quantum Theory And Philosophy). 

Musiciens

Volker Kuinke : flûtes, chant
Jens Lueck : claviers, batterie, percussions, programmation, chant

Isgaard : chant
Doris Packbiers : chant
Juergen Osuchowski : guitares
Joachim Schlueter : guitare
Jan Peterson : guitare
Katja Flintsch : violon, alto
Annika Stolze : violoncelle
Monica Lewis : chant
Iain Lewis : chant

Titres

01. Sunday Mood
02. The Moon On A Stick
03. In A Daze
04. Blue Hour
05. Traces In My Mind
06. Stillborn
07. Raqs Sharky
08. Quantum Theorie And Philosophy
09. Breathe In
10. Wait For The Light Of Day
11. Scars
12. The Man In The Spotlight

jeudi 4 octobre 2018

Irfan - The Eternal Return (2015)

Irfan The Eternal Return
Irfan - The Eternal Return (2015)

Pourquoi écouter ce disque ?

Dead Can Dance ? Non, Irfan. Formation phare du label Prikosnovénie, ce collectif joue une musique bénie des dieux. En une heure, il nous transporte de l'aride désert du Sahara (The Cave Of Swimmers) aux steppes glaciales de Sibérie (Buran), en passant par la Jérusalem céleste (In The Gardens Of Armida). Si l'influence de Dead Can Dance est indéniable, ne serait-ce par le mélange des voix masculines et féminines ou la reprise lumineuse de Salamander, les musiciens puisent leur inspiration dans des temps bien plus anciens. Eux-mêmes évoquent Hildegarde de Bingen (Ispariz), l'orthodoxie chrétienne des Balkans (Tebe Poem), ou l'Égypte ancienne (Nehet). Encore plus tourné vers le mysticisme que ses prédécesseurs, The Eternal Return offre un cadre idéal à la transcendance. L'emploi d'instruments orientaux (oud, saz, daf, duduk...) favorise cette élévation de l'âme, tout comme le chant hypnotique de Denitza Seraphimova. Si le Paradis existe, prions pour que la musique d'Irfan en soit la bande sonore. 

Musiciens

Denitza Seraphimova : chant
Ivaylo Petrov : oud, baglama, saz, tambura, santour, psaltérion, programmation
Kalin Yordanov : chant, daf, bodhran
Petar Todorov : percussions
Yasen Lazarov : duduk, ney, kaval, harmonium

Vladislava Todorova-Valkova : chant

Titres

01. Eternal Return
02. The Cave Of Swimmers
03. Burana
04. Salamander
05. In The Gardens of Armida
06. Ispariz
07. The Golden Horn
08. Tebe Poem
09. Day to Pray
10. Nehet

dimanche 30 septembre 2018

The Mystery Of The Bulgarian Voices - BooCheeMish (2018)

Lisa Gerrard Le Mystère des Voix Bulgares
The Mystery Of The Bulgarian Voices - BooCheeMish (2018)

Pourquoi écouter ce disque ?

Spécialisé dans les musiques dark metal et néofolk, le label allemand Prophecy crée l’événement en cette année 2018 en publiant le nouvel album du Mystère des Voix bulgares devenu The Mystery Of The Bulgarian Voices. Et ce n'est pas tout, sur quatre titres (Pora Sotunda, Mani Yanni, Unison et Shanda Ya), le chant est partagé avec la grande Lisa Gerrard ! Autant le dire de suite, le résultat est divin. Ce festival de voix sublimes ouvre grand la porte sur une nouvelle dimension où l'Humain et la Nature semblent se reconnecter l'espace d'un instant. Les chanteuses bulgares, dirigées par Dora Hristova, réinventent le folklore de leur pays comme nul autre depuis plus d'un demi-siècle. Ici, sur BooCheeMish, il n'y a pas de place à l'électronique, tous les instruments sont joués en acoustique, que ce soit la gadulka, instrument traditionnel bulgare à cordes frottées, de Hristina Beleva ou la guitare de Petar Milanov à qui l'on doit l'excellent Just Feel... (2017) en compagnie de Darina Zlatkova, chanteuse d'Irfan, autre formation bulgare prodigieuse. Ce traditionalisme ne ferme néanmoins pas la porte à une certaine modernité. Celle-ci s'affirme par la présence de Lisa, du percussionniste allemand David Kuckhermann, ou du beatboxer Alexander Deyanov, plus connu dans son pays sous le pseudonyme de SkilleR. En un mot, BooCheeMish est synonyme d'évasion, l'essence même de toute musique sacrée.

Musiciens


The Mystery Of The Bulgarian Voices : chant

Lisa Gerrard : chant
SkilleR : beatbox

David Kuckhermann : percussions
Hristina Beleva : gadulka
Petar Milanov : guitare, tambûr, basse
Kostadin Genchev : kaval
Dimitar Karamfilov : contrebasse
Yordan Dimitrov : violon
Evgeni Nikolov : violon
Ognyan Konstantinov : alto
Dimitar Tenchev : violoncelle

Jules Maxwell : chant
Jeremy Avis : chant

Titres

01. Mome Malenko
02. Pora Sotunda 
03. Rano Ranila
04. Mani Yanni 
05. Yove
06. Sluntse
07. Unison 
08. Zableyalo Agne
09. Tropanitsa
10. Ganka
11. Shandai Ya
12. Stanka

samedi 29 septembre 2018

Magenta - The Singles: Complete (2015)

Magenta Singles
Magenta - The Singles: Complete (2015)

Pourquoi écouter ce disque ?

Vous ne connaissez pas Magenta ? Cette compilation est faite pour vous ! Vous connaissez Magenta ? Cette compilation est aussi faite pour vous... Oubliez la première version de The Singles datant de 2007. Cette nouvelle édition propose non seulement l'intégralité de la précédente (à l'exception du dispensable Essence Of Love) à laquelle ont été ajoutés tous les singles parus après 2007 (dont les covers de Yes Wonderous Stories et d'ELP Lucky Man) plus toute une série de remixes apportant du relief à des titres devenus, au fil des années, des classiques comme Speechless, Sloth ou I'm Alive. Comment ne pas succomber aux fines compositions de Rob Reed, au chant gorgé d'émotions de Christina Booth ainsi qu'aux guitares magiques de Chris Fry ? Anger, Call Me ou encore Lemminkainen's Lament me font encore vibrer après toutes ces années... Et puis le remixe dantesque de RAW est à tomber. Bien supérieur à sa version d'origine sur Chameleon, il possède une intensité égale au Carmina Burana de Carl Orff. Divin. 

Titres

1.01. Wonderous Stories
1.02. Speechless
1.03. When We Were Young
1.04. I'm Alive
1.05. Call Me
1.06. King Of The Skies
1.07. Lucky Man
1.08. Lemminkainen's Lament
1.09. The Lizard King (Single Mix)
1.10. Night And Day
1.11. Cold
1.12. Broken

2.01. The Visionary (2015 Mix)
2.02. Wonderous Stories (Acoustic Mix)
2.03. Speechless (Extended Mix)
2.04. Anger
2.05. Lucky Man (Extended Mix)
2.06. Sloth (String Mix)
2.07. The Lizard King (Acoustic Mix)
2.08. I'm Alive (Chimpan A Mix)
2.09. Demons (2015 Mix)
2.10. RAW (Classical Mix)
2.11. Sunshine Saviour
2.12. Opus 3 (Instrumental)

vendredi 28 septembre 2018

Pentangle - So Early In The Spring (1989)

Pentangle So Early In The Spring
Pentangle - So Early In The Spring (1989)

Pourquoi écouter ce disque ?

Pour So Early In The Spring, il ne reste plus grand monde du Pentangle flamboyant des années 60-70. Seuls sont encore en activité la chanteuse Jacqui McShee et Bert Jansch. Dernier parti, Terry Cox a cédé sa place à Gerry Conway, ancien batteur de Fotheringay et compagnon de Jacqui. Rod Clements qui avait auparavant collaboré avec Jansch occupe le poste de guitariste, tandis que Nigel Portman Smith, arrivé en 1986, demeure toujours aussi impressionnant à la basse. Invité sur quelques titres, le flûtiste Tony Roberts, ancien du John Renbourn Group, apporte une touche bucolique. Celle-ci nuance l'évolution de Pentangle de plus en plus tourné vers une musique électrique au détriment de l'acoustique, sa marque de fabrique originale. Toutefois, l'essence même du groupe n'est pas laissée de côté, des neufs titres composant So Early In The Spring, seuls trois sont originaux : l'instrumental d'ouverture Eminstra, le bluesy Lucky Black Cat chanté par Jansch, et Gaea, plus proche de ce que proposait le groupe dans le passé. Les autres morceaux sont des chansons traditionnelles réarrangées. Trois d'entre elles rendent un hommage discret aux fondateurs du folk rock britannique que sont Fairport Convention, Steeleye Span et... Pentangle. Si Reynardine, à l'origine sur Liege & Lief (1969) est devenu un classique du répertoire de Fairport Convention, The Blacksmith caractérise quant à lui Steeleye Span, cette ballade romantique se trouvant sur leur disque Hark! The Village Wait, en 1970, puis sur le suivant Please To See The King. Enfin, avec Bramble Briar, les musiciens  revisitent un de leurs titres phares joué sur leur tout premier album publié en 1968, le fameux Bruton Town narrant le sombre complot ourdi par deux frères contre le prétendant de leur sœur. S'il n'atteint pas l'excellence des albums des années 60-70, So Early In The Spring n'en demeure pas moins un disque agréable à écouter, renvoyant l'image d'un groupe soudé et en forme.

Musiciens

Jacqui McShee : chant
Bert Jansch : chant, guitare
Rob Clements : guitare électrique, mandoline
Nigel Portman Smith : basse, claviers
Gerry Conway : batterie, percussions

Titres

01. Eminstra
02. So Early in the Spring
03. The Blacksmith
04. Reynardine
05. Lucky Black Cat
06. Bramble Briar
07. Lassie Gathering Nuts
08. Gaea
09. The Baron Of Brackley

dimanche 23 septembre 2018

Peter Davies - Long Way Home (2014)

Peter Davies Long Way Home
Peter Davies - Long Way Home (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Peter Davies est un drôle de personnage. Passionné de musique depuis sa plus tendre enfance, il grandit en écoutant de grandes figures de la musique folk comme Bob Dylan ou John Martyn. Durant son adolescence, il s'initie à la guitare puis se produit dans des clubs. Au cours des années 70, il entame une carrière d'enseignant qui le pousse à mettre entre parenthèse sa passion pour la musique. Il attendra le début des années 2010 et une retraite bien méritée pour y revenir. En 2014 sort Long Way Home produit et enregistré par Chris Johnson, membre éminent de la famille Mostly Autumn. Il embarque avec lui le batteur Alex Cromarty ainsi qu'Angela Gordon et Heather Findlay. Cette dernière participe aux chœurs sur trois titres : le langoureux Long Way Home, un Miracles bluesy et l'électrique Rusted. Quant à Angela, on peut l'entendre jouer de la flûte sur la chanson titre et accompagnant seule Peter avec sa guitare sur un Ice And Fire des plus charmants. Entièrement composé et écrit par Peter, Long Ways Home est un très bel album folk, qui s'écoute avec beaucoup de plaisir. Personnellement, j'ai de suite accroché à sa voix chaleureuse qui m'évoque celle de Murray Head, en particulier sur Hasn't Got You qui aurait eu toutes les qualités pour figurer sur son album culte Say It Ain't So

Musiciens

Peter Davies : chant, guitare

Chris Johnson : claviers, chœurs
Bri Dales : guitares
Christian Topman : contrebasse, basse
Alex Cromarty : batterie, percussions
Mark Dunston : saxophone
Angela Gordon : flûte
Heather Findlay : chœurs

Titres

01. It’s A Long Way Home
02. Fat Cats
03. In Search Of The Mythical King
04. God’s In His Heaven
05. Hasn’t Got You
06. Always Read The Writing On The Wall
07. Miracles
08. Don’t Come Back Here On Monday
09. Ice And Fire
10. Rusted
11. A Soldier’s Lullaby

samedi 22 septembre 2018

A Garland Of Flutes - Festive (2014)

A Garland Of Flutes Festive Angela Gordon
A Garland Of Flutes - Festive (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Quand Angela Gordon ne joue pas avec Mostly Autumn, elle collabore au sein de deux autres formations : Leather'o et A Garland Of Flute. L'originalité de cette dernière est qu'elle réunit uniquement des joueuses de flûtes : Louisa Creed qui a longtemps dirigé de petits orchestres de chambre, Rosalind Grice, et Lindsey Woods également membre de Leather'o avec Angela. Les quatre musiciennes jouent ensemble depuis 2007. Au fil des années, elles se sont constituées un large répertoire pour quatuor, trio, duo et soliste. Leurs instruments vont de la flûte baroque à la flûte à bec en passant par les flûtes irlandaises. Festive est leur premier album. Enregistré à York, en 2014, par Chris Johnson (Mostly Autumn, Heather Findlay, Parade, Fish), il propose toute une série d'airs traditionnels dédiés à Noël. Ainsi, de grands classiques comme In The Bleak Mindwinter de Gustav Holst, The Snowman d'Howard Blake ou Ding Dong! Merrily On High sont interprétés avec joie et volupté. Album idéal pour les fêtes de fin d'année, il participe aussi à la bonne cause puisque pour chaque disque acheté, 2 £ sont reversés à la Jessie's Fund qui vient en aide aux enfants en grandes difficultés par la pratique de la  musicothérapie.

Musiciens

Louisa Creed : flûtes
Rosalind Grice : flûtes
Angela Gordon : flûtes
Lindsey Woods : flûtes

Titres

01. In The Bleak Mindwinter
02. Silent Night
03. Quatre Pastorales Pour La Nuit De Noël - Mouvement De Marche Modéré
04. Quatre Pastorales Pour La Nuit De Noël - Andante
05. Quatre Pastorales Pour La Nuit De Noël - Allegretto
06. Quatre Pastorales Pour La Nuit De Noël - Moderato
07. Jingle In White
08. Christmas Vivace
09. Three More Carols
10. Moments From The Snowman
11. Five Carols
12. Two Christmas Carol Reflections - Silent Night
13. Two Christmas Carol Reflections - Good King Wenceslas
14. Rudolph The Red-Nosed Reindeer
15. Weihnachts-Trios - Angels O're The Field
16. Weihnachts-Trios - Maria Went Thru A Field Of Thorns
17. Weihnachts-Trios - Lo Behold, It Is A Rose
18. Weihnachts-Trios - O Ring, You Christmas Bell
19. Weihnachts-Trios - From The Heaven, High Above
20. Weihnachts-Trios - Snowflakes
21. Weihnachts-Trios - In Dulci Jubilo
22. The Angel Gabriel
23. Quem Pastores Laudevere
24. Ding Dong! Merrily On High

vendredi 21 septembre 2018

Leather'o - Five (2014)

Leather'o Angela Gordon
Leather'o - Five (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Quand Angela Gordon ne joue pas avec Mostly Autumn, elle collabore au sein de deux autres formations : A Garland Of Flute et Leather'o. Fondé en 2012 et basé à York, Leather'o s'est fixé comme ambition d'explorer à la fois les airs traditionnels d'Irlande et d'Écosse ainsi que les musiques tziganes d'Europe de l'Est. D'une durée de treize minutes, Five est leur premier EP. Il est sorti en 2014. Cinq comme les cinq titres qui le composent, mais cinq aussi comme les cinq musiciens de Leather'o. Outre Angela qui a comme particularité de ne pas jouer ici de la flûte mais de l'accordéon, les autres membres sont Bob Ward (guitare), Lindsey Woods (flûtes), Rachel Wilson (violon) et Steve Aspley (percussions). Un vent de fraîcheur plane sur ce petit disque. Si Stray Away Child est une célèbre gigue popularisée à la fin des années 70 par The Bothy Band, Hora Bucovina nous vient tout droit de Bucovine, région historique du nord de la Roumanie, tandis que Toss The Feathers évoque l'ambiance si chaleureuse des pubs irlandais. Tout aussi entraînants, Damson Bones puis Sheila's Offer sont deux inédits signés Woods/Ward. Une belle découverte. 😎

Musiciens

Angela Gordon : accordéon
Bob Ward : guitare
Lindsey Woods : flûtes
Rachel Wilson : violon
Steve Apsley : percussions

Titres

01. Stray Away Child
02. Hora Bucovina
03. Damson Bones
04. Sheila's Offer
05. Toss The Feathers

jeudi 20 septembre 2018

Mostly Autumn - Box Of Tears (2015)

Mostly Autumn Box Of Tears
Mostly Autumn - Box Of Tears (2015)

Pourquoi écouter ce disque ?

En 2014, Mostly Autumn a sorti un album monumental intitulé Dressed In Voices (cliquer ici pour lire ma chronique). Véritable réflexion sur la vie, son sens et sa fin, à travers un fait divers tragique, ce disque fait partie des meilleurs d'une discographie déjà bien fournie depuis 1998. Il était donc inévitable que le groupe reprenne la route pour le jouer dans son intégralité. Box Of Tears est donc le témoignage de ces moments uniques. Aucun titre d'un autre album n'a été retenu. L'ambition de Josh était de capter au mieux l'interprétation de sa dernière œuvre et d'en cristalliser à tout jamais l'intensité. Aussi à l'aise sur scène qu'en studio, il livre avec ses musiciens une prestation sans faille restituant à la perfection l'ambiance particulière de Dressed In Voices, entre moments lumineux et passages troubles, obscurs, à l'instar de la vraie vie. Accompagné de son épouse Olivia au chant, ils vivent tous deux passionnément les textes ainsi que l'histoire racontée. Tel un moment de grâce, une sorte d'union sacrée s'est constituée entre les musiciens. A leur propos, notons le retour de Chris Johnson qui officiait déjà à l'époque de Heart Full Of Sky en 2007. Il remplace au poste de guitariste le regretté Liam Davison. Autre particularité, Box Of Tears est le dernier enregistrement réalisé en collaboration avec Anne-Marie Helder. Privilégiant désormais son propre groupe Panic Room,  elle cédera par la suite sa place à une autre revenante, Angela Gordon. Véritable complément à Dressed In Voices, Box Of Tears s'écoute avec le même intérêt et provoque à chaque écoute son lot d'émotions incontrôlables. 

Musiciens

Bryan Josh : chant, guitares
Olivia Sparnenn-Josh : chant, percussions
Iain Jennings : claviers
Chris Johnson : guitares, chant
Andy Smith : basse
Alex Cromarty : batterie
Anne-Marie Helder : flûte, claviers, percussions, chant

Titres

01. Saturday Night
02. Not Yours To Fall
03. Running
04. (See You)
05. Home
06. First Day At School
07. Down By The River
08. Skin On Skin
09. The House On The Hill
10. The Last Day
11. Dressed In Voices
12. The Library
13. (Footsteps) / Box Of Tears