vendredi 24 août 2018

Irfan - Seraphim (2007)

Irfan Seraphim
Irfan - Seraphim (2007)

Pourquoi écouter ce disque ?

Cette formation bulgare atypique nous avait impressionné à la parution de son premier album éponyme sorti en 2003. Seraphim, son deuxième essai disponible depuis 2007, est encore meilleur, et c'est une très belle surprise. La chanteuse Denitza Seraphimova y dévoile toute sa palette vocale, aussi étendue que celle de Lisa Gerrard. D'ailleurs, Irfan peut être présenté comme le digne successeur de Dead Can Dance. Entre chants mystiques orientaux, musique sacrée médiévale et folklore antique balkanique, Seraphim nous conduit sur des routes spirituelles où l'âme ne peut que s'élever. Au travail d'orfèvre des voix s'ajoute l'utilisation d'instruments anciens et traditionnels tels que le daf (tambour persan), l'oud (sorte de luth très en vogue au Moyen-Orient), ou le santour (cithare iranienne). A l'écoute des neuf titres, on pourrait penser que les musiciens reprennent des morceaux anciens. En fait, pas du tout, à l’exception du texte de Vernal Garden signé d'un poète perse du XIIIe siècle, musiques et paroles sont originales, dans tous les sens du terme. Denitza, Kalin Yordanov ainsi que Ivaylo Petrov en sont les auteurs. Si vous aimez Lisa Gerrard, Azam Alim, Loreena McKennitt, je ne peux que vous conseiller l'écoute de ce disque fabuleux, entre ombre et lumière.

Musiciens

Denitza Seraphimova : chant
Kalin Yordanov : chant, daf
Ivaylo Petrov : oud, baglama, cello tambura, guitare
Kiril Bakardjiev : santour
Petar Todorov : percussions

Vladislava Todorova : chant
Valentin Popov : duduk
Ana Ivanova : vielle, violon
Anna Karalasheva : violoncelle, viole de gambe
Emil Mihov : flûte
Yasen Lazarov : banduri

Titres

01. Simurgh
02. Invocatio
03. Hagia Sophia
04. Vernal Garden
05. Fei
06. Los Ojos De La Mora
07. Star Of The Winds (Khaukab Al Hawwa)
08. Invocatio II
09. Return To Outremer

dimanche 19 août 2018

Eyevory - Inphantasia (2016)

Eyevory Inphantasia
Eyevory - Inphantasia (2016)

Pourquoi écouter ce disque ?

Bienvenue, l'espace d'un instant, dans le monde féerique d'Inphantasia, nouvel album d'Eyevory. Oubliez tous vos soucis, et savourez cette saga digne de Tolkien où cohabitent trois mondes imaginaires : Tartarus, Elysium et Mundalis. Dans ce dernier, la pierre est à l'honneur et ses habitants célèbrent la déesse celte Syrona. Elysium est une terre bercée d'eau sur laquelle vivent en harmonie les hommes et les licornes. Freya, déesse nordique de l'amour, veille sur ce territoire. Marqué par le désespoir et le feu, Tartarus vénère Morrigan, divinité de la guerre. Avec Inphantasia, les Allemands d'Eyevory affichent une ambition bien plus démesurée que sur leur album précédent Euphobia. Réduit à un trio, Jana Frank (chant, basse), Kaja Fischer (chant, flûte) et David Merz (guitares, claviers) ont fait appel à des musiciens extérieurs comme Mike Thorne de Saga à la batterie sur The Perfect Empire, ainsi qu'à un chœur d'enfants. Un bon album ne serait rien sans un artwork de haute tenue. Les illustrations, dont la carte d'Inphantasia, sont signées de l'artiste Sonja Krutyholowa-Richter. Et la musique me direz-vous ? Elle se situe à la croisée d'Ayreon et de Touchstone, à savoir un mélange subtil de rock progressif, metal et folk conduit par deux voix féminines enchanteresses. En résumé, Inphantasia, invitation à la rêverie, est vraiment une très belle surprise. A découvrir !

Musiciens

Kaja Fischer : chant, flûte
Jana Frank : chant, basse
David Merz : guitares, claviers, chœurs

Frank Alpers : batterie
Mike Thorne : batterie
Wanja Brinkmann : violon, alto
Alexander Schuhmann : violoncelle
Lür Tischer : violoncelle
Martin Breuer : contrebasse
Ulli Torspecken : accordéon
Christoph Riedlberger : flûte
Klaus Kessler : cornemuse
Jens Gatzenmeier : chœurs
Harald Möller : chœurs
Klaus-Dieter Keusgen : chœurs
Inge Merz : chœurs
Kim Merz : chœurs

Chœur d'enfants

Titres

01. Prologue
02. La Cage
03. The Star
04. Inphantasia
05. Tartarus
06. Elysium
07. Mundalis
08. Pictures
09. Human
10. The Perfect Empire
11. Hope

samedi 18 août 2018

Corde Oblique - A Hail Of Bitter Almonds (2011)

Corde Oblique A Hail Of Bitter Almonds
Corde Oblique - A Hail Of Bitter Almonds (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

"NO SAMPLERS, NO SYNTHS, NO KEYBOARDS"... le ton est donné ! A Hail Of Bitter Almonds est le quatrième album du maître du folk méditerranéen, à savoir Riccardo Prencipe mieux connu sous le nom du collectif Corde Oblique. Comme indiqué, l'axe choisi est la musique acoustique, sophistiquée, celle jouée par les hommes et les femmes, sans l'intermédiaire de machines. On ne peut que saluer ce choix tant cette musique nous transporte vers des ailleurs où règnent romantisme et mélancolie. Lui qui joue de la guitare acoustique et classique s'est à nouveau entouré de voix toutes aussi magnifiques les unes que les autres : Caterina Pontrandolfo présente depuis Repiri (2005), Floriana Cangiano, Claudia Sorvillo, Annalisa Madonna, la petite nouvelle, ainsi que Sergio Panarella, chanteur d'Ashram et seule voix masculine du projet. Les autres membres de la formation néo-classique napolitaine sont également de la partie : Alfredo Notarloberti (violon) et Luigi Rubino (piano). Spyros Giasafakis de Daemonia Nymphe est venu prêter sa voix sur un Crypta Neapolitina aux sonorités païennes, tandis que l'ex-Anathema et actuel Ion, Duncan Patterson, a joué de la mandoline irlandaise sur le titre suivant, l'intense Gioia De Vivere. Together Alone, Arpe Di Vento, La Madre Che Non C'è, Su Un Dipinto Di Giovanni Bellini, ou encore la reprise de Radiohead Jigsaw Falling Into Place sont autant de moments de grâce dont on souhaiterait qu'ils ne finissent jamais...

Musiciens

Riccardo Prencipe : guitares

Caterina Pontrandolfo : chant 
Floriana Cangiano : chant
Claudia Sorvillo : chant
Annalisa Madonna : chant
Sergio Panarella : chant, piano
Alfredo Notarloberti : violon
Luigi Rubino : piano
Alessio Sica : batterie
Umberto Lepore : basse, contrebasse
Francesco Manna : percussions
Franco Perreca : clarinette, flûte

Walter Maioli : cithare, flûte de Pan, tympanon
Luce Maioli : cithare, flûte de Pan, tympanon
Duncan Patterson : mandoline irlandaise
Donatello Pisanello : accordéon diatonique
Spyros Giasafakis : voix

Titres

01. A Hail Of Bitter Almonds
02. Together Alone
03. Arpe Di Vento
04. Paestum
05. La Madre Che Non C'è
06. Slide
07. Le Pietre Di Napoli
08. Jigsaw Falling Into Place
09. Crypta Neapolitana
10. Gioia Di Vivere
11. Red Little Wine
12. The Man Of Wood
13. Le Piccole Cose
14. Pietra Bianca
15. Su Un Dipinto Di Giovanni Bellini

vendredi 17 août 2018

Filippa Giordano - Il Rosso Amore (2002)

Filippa Giordano Il Rosso Amore
Filippa Giordano - Il Rosso Amore (2002)

Pourquoi écouter ce disque ?

Filippa Giordano est une artiste italienne née à Palerme. C'est à Rome qu'elle a grandi, dans le monde de la musique. Son frère est chef d'orchestre et ses parents sont chanteurs d'opéra. Elle-même s'est initiée à ce style musical très jeune, puis elle s'est également intéressée à la pop music. Abba, Madonna, mais aussi Puccini ou Verdi sont devenus ses références. Après un premier album en 1998, elle revient en 2002 avec Il Rosso Amore produit par Robin Smith (Tina Turner, Cher, Lionel Richie). Son ambition étant de réconcilier musique classique et pop, la jeune chanteuse propose sur ce même disque des compositions originales ainsi que des airs célèbres modernisés. Ainsi, Un Bel Dì Vedremo et Coro A Bocca Chiusa sont tous deux extraits du Madame Butterfly de Puccini, Va' Pensiero du Nabucco de Verdi, ou encore La Barcarolle des Contes d'Hoffmann d'Offenbach. Elle s'offre également le luxe d'un duo avec le célèbre chanteur et acteur Peppe Servillo sur L'Alba Verrà, signé Ennio Morricone. Si sa version soignée de Plaisir D'Amour est toute en délicatesse, l'essentiel du disque se résume en une seule chanson, l'inédit Amarti Sì, repris en anglais à la dernière plage sous le titre Heaven Knows. Telle une caresse amoureuse, ce morceau, avec sa montée progressive, m'emporte vers des sommets d'émotions à chaque écoute. Et vous ?

Musiciens

Filippa Giordano : chant

Titres

01. Che Luce Sei
02. Amarti Sì
03. Il Rosso Amore
04. Lonely Heart
05. Io Aspetto Te
06. Dove Andiamo Noi
07. L'Alba Verrà
08. Plaisir D'Amour
09. Un Bel Dì Vedremo
10. Coro A Bocca Chiusa
11. Va' Pensiero
12. La Barcarolle
13. Ballata Per Giulietta
14. Heaven Knows (Amarti Sì)

mercredi 15 août 2018

Annie Haslam - Still Life (1985)

Annie Haslam Still Life
Annie Haslam - Still Life (1985)

Pourquoi écouter ce disque ?

Tandis que le paquebot Renaissance sombre doucement mais sûrement au cours des années 80, Annie Haslam s'offre en cette année 1985 ce disque fabuleux, sorte de retour aux sources. Douze ans après Annie In Wonderland, son premier essai en solo, elle a demandé à Betty Thatcher, parolière attitrée de Renaissance, d'écrire des textes sur de grands airs de musique classique. Accompagnée du prestigieux Royal Philarmonic Orchestra dirigé par Louis Clark et de la Royal Choral Society, Annie a enregistré douze titres, aidée de Dick Plant qui avait travaillé auparavant comme ingénieur du son sur Novella (1977). Louis Clark, découvert sur Eldorado (1974) d'Electric Light Orchestra, n'est pas non plus un inconnu de la galaxie Renaissance puisqu'il s'était occupé des arrangements orchestraux de A Song For All Seasons (1978). Tchaikovsky, Bach, Fauré, Mozart, Satie, Chopin, Albinoni, Delius, Saint-Saëns et Wagner se retrouvent ainsi à l'honneur. Moment solennel, l'Ave Verum de Mozart est le seul passage n'ayant pas bénéficié de la contribution de Betty Thatcher, son texte en latin se suffisant à lui-même. Careless Love porté par un chœur majestueux, Glitter And Dust évoquant le moment le plus émouvant du Lac Des Cygnes, et The Day You Strayed aux paroles teintées de tristesse marquent, pour ma part, le sommet de cet album bienveillant. Save Us All réveillera une pointe de nostalgie chez les fans de Renaissance. Interprété sous forme de prière, ce morceau n'est autre qu'une version retravaillée du Cold Is Being de l'incontournable Turn Of The Cards (1974), lui-même inspiré du fameux Adagio d'Albinoni. Bien que typé eighties d'un point de vue sonore, Still Life n'en demeure pas moins une pièce majeure de la riche discographie de cette chanteuse d'exception. 

Musiciens

Annie Haslam : chant

Skaila Kanga : harpe
Trevor Bastow : piano
Andy Pask : basse
Barry de Souza : batterie

The Royal Philarmonic Orchestra conduit par Louis Clark
The Royal Choral Society

Titres

01. Forever Bound
02. Still Life
03. One Day
04. Ave Verum
05. Shine
06. Careless Love
07. Glitter and Dust
08. The Day You Strayed
09. Save Us All
10. Skaila
11. Bitter Sweet
12. Chains and Threads

dimanche 12 août 2018

Anneke van Giersbergen - Drive (2013)

Anneke van Giersbergen Drive
Anneke van Giersbergen - Drive (2013)

Pourquoi écouter ce disque ?

Drive est le deuxième album d'Anneke van Giersbergen à sortir sous son nom seul, et il fait suite à Everything Is Changing d'un an à peine son aîné. Contrairement à ce dernier, la chanteuse a opté pour le retour à un son brut, direct, voire live. C'est pourquoi on retrouve les musiciens qui l'avaient accompagné sur scène lors de sa dernière tournée, à commencer par le guitariste Arno Krabman qui cosigne sept des dix titres. Chacun oscille entre trois et quatre minutes. Les mélodies sont soignées, pas de digression, ça joue rock et ça reste dans la tête. Bien entendu, l'atout principal de cet opus demeure la voix puissante de la chanteuse néerlandaise, éblouissante comme à son habitude sur Treat Me Like A Lady, Drive, Shooting For The Stars ou encore The Best Is Yet To Come au crescendo saisissant. Mais les deux titres majeurs restent les pistes cinq et huit. My Mother Said, seule ballade de Drive, est une chanson très personnelle dédiée à sa mère. Elle fait référence à une conversation mère-fille qui s'est tenue durant la jeunesse de la chanteuse. Aujourd'hui, maman à son tour, elle en saisit toute le sens. Quant au dynamique Mental Jungle, il s'agit d'un duo avec le chanteur turc Hayko Cepkin aux saveurs toutes orientales. Un vrai délice.

Musiciens

Anneke van Giersbergen : chant

Arno Krabman : guitares, claviers
Ferry Duijsens : guitares, claviers
Gijs Coolen : guitares
Joost van Haaren : basse
Rob Snijders : batterie
Hayko Cepkin : chant
Annelies Kuijsters : chœurs
Niels Geusebroek : chœurs
Susanne Clermonts : chœurs
René Merkelbach : piano
Silvana Jirka : violon

Titres

01. We Live On
02. Treat Me Like a Lady
03. She
04. Drive
05. My Mother Said
06. Forgive Me
07. You Will Never Change
08. Mental Jungle
09. Shooting for the Stars
10. The Best Is Yet to Come

samedi 11 août 2018

Strawbs - The Ferryman's Curse (2017)

Strawbs The Ferryman's Curse
Strawbs - The Ferryman's Curse (2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

Cinquante ans après leur premier opus, les Strawbs sont de retour avec The Ferryman's Curse, leur vingt-cinquième album. Autant le dire de suite, ce disque renoue avec l'ambition progressive des années 70, la chanson titre se présente même comme la suite de l'épique The Vision Of The Lady Of The Lake, conte fantastique où il est question de revenants, de l'album Dragonfly (1970). Ce groupe méconnu et mésestimé a pourtant accueilli en son sein quelques sommités de la scène prog ou folk : Sandy Denny (Fairport Convention), Sonja Kristina (Curved Air), John Hawken (Renaissance), Rick Wakeman (Yes), ou encore Don Airey (Deep Purple). Aujourd'hui, The Strawbs c'est trois voix, celles de David Cousin (seul membre fondateur restant), Dave Lambert et Chas Cronk, arrivés respectivement en 1972 et 1973, plus Tony Fernandez présent depuis 1977, ainsi que le petit dernier Dave Bainbridge qui a rejoint l'équipe fin 2015 seulement. L'ancien leader de Iona, n'a pas été convié pour faire de la simple figuration. Outre son apport aux claviers et guitares, il a coécrit pas moins de cinq des dix titres du disque dont l'instrumental symphonique In The Begining, pièce magistrale en ouverture servant d'introduction à un The Nails From The Hands Of Christ floydesque, au texte s'interrogeant sur les relations des jeunes avec la religion. Empreint d'un certain mysticisme, The Ferryman's Curse se laisse dévorer du début à la fin, sans temps mort. Vivement recommandé !

Musiciens

David Cousins : chant, guitares, dulcimer, autoharp
Dave Lambert : chant, guitares
Dave Bainbridge : claviers, guitares, bouzouki
Chas Cronk : chant, basse
Tony Fernandez : batterie, percussions

Titres

01. In The Beginning
02. The Nails From The Hands Of Christ
03. The Song Of Infinite Sadness
04. The Familiarity Of Old Lovers
05. When The Spirit Moves
06. The Ten Commandments
07. The Reckoning
08. The Ferryman's Curse
09. Bats And Swallows
10. We Have The Power

vendredi 10 août 2018

Sandy Denny & The Strawbs - All Our Own Work (2010)

Sandy Denny & The Strawbs All Our Own Work
Sandy Denny & The Strawbs - All Our Own Work (2010)

Pourquoi écouter ce disque ?

All Our Own Work est un document historique réunissant Sandy Denny, la reine du folk britannique, et The Strawbs, une des figures du rock progressif naissant des années 70. Pourtant, lors de l'enregistrement de ce disque en juillet 1967, aucune des deux parties n'est encore célèbre. Fondé en 1964 par Dave Cousins, The Strawbs joue d'abord du bluegrass avant de s'orienter vers une musique plus folk. Lorsqu'il découvre Sandy en 1966, seule sur scène avec sa guitare, Andy lui propose de devenir la chanteuse de sa formation. Ensemble, ils enregistrent au Danemark ce All Our Own Work qui, dans un premier temps, ne sera pas publié faute de maison de disque. Il faudra attendre 1973 et les premiers succès de The Strawbs pour que le disque soit enfin disponible sur le marché. En 2010, il bénéficie d'une rééditon et remasterisation avec douze inédits et démos. Son principal attrait tient au fait qu'il contient les premières compositions de Cousins, mélodiste talentueux, et surtout le futur classique signé Sandy, Who Knows Where The Time Goes. Quelle émotion de découvrir les premières ébauches de cette chanson devenue un classique ! En bonus, une version avec cordes est même présentée. Suite à l'impossibilité de publier cet album, Sandy s'en ira rejoindre Fairport Convention auquel elle offrira la version définitive de Who Knows... sur le désormais incontournable Unhalfbricking (1969). Comme quoi, l'histoire ne tient qu'à un fil...

Musiciens

Sandy Denny : chant, guitare
Dave Cousins : chant, guitare, banjo
Tony Hooper : chant, guitare
Ron Chesterman : basse

Ken Gudmand : batterie
Cy Nicklin : sitar

Titres

01. On My Way
02. Who Knows Where the Time Goes
03. Tell Me What You See in Me
04. Always on My Mind
05. Stay Awhile with Me
06. Wild Strawberries
07. All I Need Is You
08. How Everyone But Sam Was a Hypocrite
09. Sail Away to the Sea
10. Sweetling
11. Nothing Else Will Do
12. And You Need Me

13. Two Weeks Last Summer
14. Nothing Else Will Do
15. Tell Me What You See in Me
16. Who Knows Where the Time Goes (original complete recording with string section)
17. Stay Awhile with Me (original complete recording with string section)
18. And You Need Me
19. I've Been My Own Worst Friend
20. Poor Jimmy Wilson
21. Strawberry Picking
22. Pieces of 79 and 15
23. The Falling Leaves
24. Indian Summer

vendredi 3 août 2018

Steeleye Span - In Concert (1994)

Steeleye Span In Concert
Steeleye Span - In Concert (1994)

Pourquoi écouter ce disque ?

Quelle drôle d'idée a eu Park Records, la maison de disque de Steeleye Span, pour ce disque. In Concert ne réunit pas un, mais deux concerts des pionniers du folk britannique. L'un date de 1986 tandis que le second a été enregistré en 1994, soit huit années d'écart. Il aurait été bien préférable de publier deux albums distincts contenant l'intégralité de chaque concert. D'autant plus que nous avons là deux line-up différents. En 1986, Steeleye Span c'est Maddy Prior, Bob Johnson, Peter Knight, Nigel Pegrum et Rick Kemp. Ce dernier se retirera provisoirement pour raisons de santé cette même année (avant de revenir en 2000). Puis ce sera au tour de Nigel Pegrum de céder sa place à Liam Genockey en 1989. En 1994, nous retrouvons donc Maddy, Bob, Peter, Liam ainsi que Tim Harries, également membre de Iona, au poste de bassiste. Et la musique me direz-vous ? Que du bon ! Si le deuxième concert fait la part belle au dernier album en date alors Tempted and Tried (1989) avec des titres comme The Fox, Two Butchers, Jack Hall ou encore Shaking On The Sheets, les classiques du groupe n'en sont pas pour autant oubliés : Blacksmith avec sa guitare faisant écho à celle de Mark Knopfler de Dire Straits, All Around My Heart, et l'intemporel Gaudete. Bref, quelle que soit la décennie, quels que soient ses musiciens, Steeleye Span demeure et demeurera à tout jamais un groupe de scène majestueux, unique en son genre. 

Musiciens

Maddy Prior : chant
Bob Johnson : guitare, chant
Peter Knight : violon, chant
Rick Kemp : basse, chant
Tim Harries : basse, chant
Nigel Pegrum : batterie
Liam Genockey : batterie

Titres
01. Blacksmith
02. The Weaver
03. Spotted Cow
04. One Misty Moisty Morning
05.King Henry
06. The Fox
07. Two Butchers
08. Jack Hall
09. Canon
10. Shaking Of The Sheets
11. All Around My Hat
12. Tunes
13. Gaudete

dimanche 29 juillet 2018

Maiden UniteD - Across The Seventh Sea (2012)

Maiden United Across The Seventh Sea
Maiden UniteD - Across The Seventh Sea (2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

On se souvient que la formation acoustique Maiden UniteD avait surpris son monde en 2010 avec Mind The Acoustic Pieces qui reprenait en intégralité l'album culte Piece Of Mind des maîtres du metal britannique Iron Maiden. Deux ans après, Ruud Jolie, son fondateur, est de retour avec ses musiciens pour le tout aussi passionnant Across The Seventh Sea. Cette fois-ci, ceux sont les autres albums de la riche décennie des années 80 qui sont à l'honneur : Iron Maiden (1980), The Number Of The Beast (1982), Powerslave (1984), Somewhere In Time (1986), et Seventh Son Of A Seventh Son (1988). Seul manque à l'appel Killers (1981), mais peu importe, la magie opère. Chaque chanson est revisitée intégralement afin de lui donner une toute nouvelle dimension. Le travail est aussi soigné que l'artwork signé de la société Blacklake. Guitare acoustique, piano, basse, batterie et violoncelle de Perttu Kivilaakso d'Apocalyptica accompagnent le chant suggestif d'un Damian Wilson divin. Si ce dernier est connu pour ses collaborations avec Landmarq, Rick Wakeman, Ayreon, Star One, Threshold ou Headspace, rappelons qu'il a été pressenti pour succéder à Bruce Dickinson dans les années 90. Malheureusement l'association avec la Vierge de Fer n'aura pas lieu, Maiden UniteD laisse toutefois entrevoir de ce que cela aurait pu donner. Que du bon ! 

Musiciens

Damian Wilson : chant
Ruud Jolie : guitare acoustique, mandoline, chant
Joey Bruers : basse
Marco Kuypers : piano
Mike Coolen : batterie

Perttu Kivilaakso : violoncelle

Titres

01. (Seven Deadly Sins I) / Only The Good Die Young
02. 2 Minutes to Midnight
03. Prowler
04. Flash of the Blade
05. Children of the Damned
06. Infinite Dreams
07. 22 Acacia Avenue
08. The Evil That Men Do
09. Wasted Years / (Seven Deadly Sins II)