samedi 26 mai 2018

The Morrigan - A Midwinter Spell (2010)

The Morrigan A Midwinter Spell
The Morrigan - A Midwinter Spell (2010)

Pourquoi écouter ce disque ?

Depuis Hidden Agenda sorti en 2002, The Morrigan avait disparu des écrans radar. En 2010, le groupe constitué autour du noyau Colin Masson/Cathy Alexander se rappelle à notre souvenir avec cet EP quatre titres ayant comme thématique Noël et la saison hivernale. Le disque ne compte qu'un seul titre inédit, la reprise inspirée et psychédélique du chant traditionnel Good King Wenceslas. Masque, aux magnifiques harmonies vocales, ainsi que Dever The Dancer porté par la voix féerique de Cathy, sont tous deux extraits de l'album Masque (1998). L'instrumental aux couleurs pastorales Volta/Basse Danse/Volta, traversé par une guitare typiquement oldfieldienne, se trouve quant à lui à l'origine sur Hidden Agenda. Excellents ambassadeurs d'un folk progressif puisant son inspiration tant dans les airs anciens que chez leurs aînés du rock progressif (Camel, Mike Oldfield...), The Morrigan s'est construit une solide réputation au fil des années, même si sa renommée n'a jamais vraiment dépassé un cercle restreint d'initiés, ce qui est regrettable. 

Titres

01. Masque
02. Dever The Dancer
03. Volta/Basse Danse/Volta
04. Good King Wenceslas/The Doubting Page

vendredi 25 mai 2018

Liv Kristine - Skintight (2010)

Liv Kristine Skintight
Liv Kristine - Skintight (2010)

Pourquoi écouter ce disque ?

Pour ce troisième opus en solo, la chanteuse norvégienne poursuit son exploration de nouvelles contrées musicales, en dehors du metal gothique symphonique dont elle est une des reines avec son groupe Leaves' Eyes. Bien que produit par son mari Alexander Krull et composé avec la complicité de Thorsten Bauer, tous deux membres d'Atrocity et de Leaves' Eyes, Skintight diffuses une agréable pop rock indie. Ce même Thorsten jour de tous les instruments (guitares, claviers, basse, mandoline) à l'exception de la batterie et des percussions (Steven Antonopoulos). Oliver Palotei et Christoph Kutzer, respectivement au piano et au violoncelle, viennent apporter un supplément d'âme à la magnifique ballade The Rarest Flower qui n'est pas sans évoquée la grande Tori Amos. Les paroles signées Liv abordent l'enfance (One Of Them, Wonders) mais aussi la face obscure de nos sociétés devenues froides et superficielles (The Rarest Flowers, Boy At The Window). Sans être révolutionnaire, ce disque s'écoute avec plaisir pour qui aime le grain de voix si particulier de cette douce Liv.

Musiciens

Liv Kristine : chant

Thorsten Bauer : guitares, claviers, basse, mandoline
Steven Antonopoulos : batterie, percussions
Oliver Palotei : piano
Christoph Kutzer : violoncelle

Titres

01. Skintight
02. Twofold
03. Train To Somewhere
04. Love In Grey
05. Emotional Catastrophes
06. Life Line
07. Boy at the Window
08. Wonders
09. Versified Harmonies
10. The Rarest Flower
11. One Of Them

jeudi 24 mai 2018

Stellamara - The Golden Thread (2009)

Stellamara The Golden Thread
Stellamara - The Golden Thread (2009)

Pourquoi écouter ce disque ?

Jamais la musique de Stellamara n'a sonné autant oriental que sur The Golden Thread paru en 2009. A l'exception de trois pièces, Prelude, improvisation entre Gari Hegedus et le clarinettiste Peter Jacques, Azade signée Hegedus, et le final instrumental aux couleurs mystiques Element de Rufus Cappadocia, les titres restants sont issus des folklores turques, croates, hongrois et bulgares. Pas d'éléments électroniques ici, seuls des instruments traditionnels ont été utilisés, donnant ainsi toute son authenticité à la musique : oud, saz, clarinette, darbouka... Ross Daly et Kelly Thoma, deux sommités internationales de la lyre ont également été conviées. Mais la richesse de Stellamara, c'est avant tout la voix de sa chanteuse Sonja Drakulich qui atteint des sommets, notamment sur Prituri Si Planinata, complainte bulgare évoquant le triste sort de deux bergers. Cet air, gorgé d'émotion pure, renvoie au meilleur de Dead Can Dance ou d'Irfan. Loreena McKennitt ainsi qu'Azam Ali sont deux autres références venant à l'esprit à l'écoute de ce disque célébrant l'Amour, l'amour des siens mais également l'amour de la création sous toutes ses formes.

Musiciens

Sonja Drakulich : chant, percussions
Gary Hegedus : oud, saz, mandoloncelle
Rufus Cappodacia : violoncelle
Peter Jacques : clarinette
Tobias Roberson : percussions

Ross Daly : lyre, saz, tarhu, rebab
Kelly Thoma : lyre
Shahab Paranj : percussions
Hamed Nikpay : sitar
Christopher K. : percussions

Titres

01. Prelude
02. Aman Doktor
03. Miskolc
04. Yemen Türküsü
05. Azade
06. Prituri Se Planinata
07. Odam Kireç
08. Lado
09. Element

lundi 21 mai 2018

Magenta - The Twenty Seven Club (2013)

Magenta The Twenty Seven Club
Magenta - The Twenty Seven Club (2013)

Pourquoi écouter ce disque ?

Prog is not dead! Le prog n'est pas mort ! Après un Chameleon moyennement convainquant, les Gallois de Magenta font leur grand retour en 2013, avec ce nouvel album percutant, The Twenty Seven Club. Steve Reed, frère du leader et multi-instrumentiste Rob Reed, est à l'origine des paroles et du concept. Le fameux Club des 27 réunit des célébrités du rock et du blues qui ont, comme point commun, d'être toutes décédées à l'âge de vingt-sept ans. Ainsi, chacune a droit à son morceau reflétant une partie de sa personnalité : Jim Morrison (The Lizard King), Jimi Hendrix (Ladyland Blues), Janis Joplin (Pearl), Brian Jones (Stoned), Kurt Cobain (The Gift) et, enfin, Robert Johnson (The Devil At The Crossroads). Avec quatre épiques dépassant les dix minutes, Magenta embrasse le prog, de Yes à Big Big Train, en passant par Mike Oldfield, Renaissance ou encore Marillion (avec un clin d'œil appuyé à leur Incubus sur le solo de guitare de The Devil At The Crossroads). Si la guitare de Chris Fry est tout simplement sensationnelle, que dire du chant de Christina, véhiculant tout au long des chansons une puissante dose d'émotion ? Quant à la rythmique assurée par Rob et Andy Edwards (IQ, Frost*, Paul Cusick) elle est d'une précision chirurgicale hallucinante. Grâce à The Twenty Seven Club, Magenta redonne ses lettres de noblesse au rock progressif, genre musical souvent décrié mais ô combien passionnant. 

Musiciens

Christina Booth : chant
Rob Reed : basse, claviers, guitares, mandoline, flûte, chœurs
Chris Fry : guitares

Andy Edwards : batterie

Titres

01. The Lizard King
02. Ladyland Blues
03. Pearl
04. Stoned
05. The Gift
06. The Devil At The Crossroads

dimanche 20 mai 2018

Louisa John-Krol - Apple Pentacle (2005)

Louisa John-Krol Apple Pentacle
Louisa John-Krol - Apple Pentacle (2005)

Pourquoi écouter ce disque ?

Louisa l'Enchanteresse est une conteuse née. Avec Apple Pentancle, elle nous narre une fable écologique ayant comme personnage central l'Homme vert, ou Green Man. Cet être surnaturel protégeant la Nature a pris différentes incarnations à travers les âges. Dans l'Égypte ancienne, il était Osiris, Tapio en Finlande ou encore Vishnou pour les Hindous. Il s'est également manifesté chez les Sumériens, les Aztèques ainsi que chez les Aborigènes d'Australie. Afin d'alimenter son propos, Louisa s'est inspirée des écrits de Tolkien, Oscar Wilde, Shakespeare, John Matthews et de T.H. White. A l'instar de Kate Bush, son chant lumineux se module afin de rendre authentique chaque histoire, contée sous forme de légende. En revanche, difficile de définir cette musique féerique, entre folk éthéré et sonorités médiévales. Ce qui est sûr, c'est qu'elle nous entraîne dans des contrées lointaines, au-delà du réel, baignées d'êtres mythologiques et de créatures fantastiques. Bienvenue dans l'univers si particulier de Louisa John-Krol.

Musiciens

Louisa John-Krol : chant, harpe, mandoline, clavecin, guitare acoustique, percussions

Brett Taylor : claviers, guitares, chœurs, percussions, programmation
Harry Williamson : hammered dulcimer, claviers, harpe, percussions, charango, guitares
Richard Allison : piano
Jenni Heinrich : alto, guitare classique
Bronwyn Lloyd : vielle à roue

Titres

01. Atho
02. The Windrow
03. Which Of These Worlds?
04. Spin
05. Birch Wandering
06. Escalder's Tree Ride
07. Canterville
08. The Green Pentacle
09. Ceracini
10. Poppet Plum
11. The Witch In The Wood
12. Kunmanngut

samedi 19 mai 2018

Isgaard - Wooden Houses (2008)

Isgaard Wooden Houses
Isgaard - Wooden Houses (2008)

Pourquoi écouter ce disque ?

Wooden Houses, troisième album de la chanteuse allemande Isgaard, est celui de la maturité. Plus calme, plus posé, il diffuse une musique ethno pop classieuse, synonyme de bien-être, ouverte sur les grands espaces. Réalisé en collaboration avec son compagnon et ingénieur du son Jens Lueck, Isgaard a pris le temps nécessaire pour mener à bien ce nouveau projet. Quatre années le séparent du précédent, Secret Gaarden. Sa voix étonnante, située quelque part entre Sarah Brightman et Lisa Gerrard, est enveloppée d'une musique où piano et cordes sont mis en avant. Quelques éclairs de guitares, joués par Jan Petersen de Sylvan, viennent parfois électriser l'ensemble. Mais très vite, cette douceur méditative reprend ses droits. Enya, Enigma, Loreena McKennitt, Kate Bush sont quelques unes des références venant à l'esprit. Ma préférence va à l'émouvant Send Me An Angel, à Refugees et à ses paroles brûlantes d'actualité (Can you hear them?/Can you see them?/Can you here them cry?), ainsi qu'à The Queen, poème islandais ancien laissant découvrir une nouvelle fois les magnifiques envolées lyriques de la chanteuse. Signalons enfin la dernière piste Iceland qui a servi d'illustration sonore au documentaire de Stefan Erdmann intitulé Island 63° 66° N célébrant la nature de cette île fantastique. 

Musiciens

Isgaard : chant

Jens Lueck : claviers, percussions, chœurs
Jan Petersen : guitares
Rodrigo Reichel : violon
Stefan Pintev : violon
Stefanie Richter : violoncelle

Titres

01. So Here I Am Once More
02. Wooden Houses
03. Gone With The Ice-Wind
04. Send Me An Angel
05. Wasteland
06. Living On Mars
07. Refugees
08. The Sky Is Wide Open
09. More Than This
10. You
11. The Queen
12. Fade Away
13. Iceland (Bonus-Track)

vendredi 18 mai 2018

Barbara Dickson - To Each & Everyone: The Songs Of Gerry Rafferty (2013)

Barbara Dickson To Each & Everyone Gerry Rafferty
Barbara Dickson - To Each & Everyone:
The Songs Of Gerry Rafferty (2013)

Pourquoi écouter ce disque ?

A la fin des années 70, Barbara Dickson avait participé à l'album devenu culte City To City de son ami Gerry Rafferty. Souvenez-vous du fameux Backer Street et de son saxophone au gimmick accrocheur, c'était lui... Décédé en 2011, la chanteuse écossaise a souhaité lui rendre un ultime hommage à travers ce To Each & Everyone: The Songs Of Gerry Raffery dont la pochette imite la couverture de City To City. Elle est signée du même artiste, John Byrne. Comme pour ses derniers disques, Barbara a confié la direction musicale à Troy Donockley qui a apposé sa touche celtique dans le respect de l'œuvre originale. Tous deux avaient pour ambition de valoriser d'abord les paroles, la musique n'étant qu'un faire-valoir. Toutefois, les arrangements n'en demeurent pas moins somptueux. Avec l'aide de Troy, elle a sélectionné les titres, pas forcément les plus connus. Si on retrouve bien Backer Street ou The Ark, marche mortuaire typiquement écossaise sur laquelle elle avait participé aux chœurs dans la version originale, nous (re)découvrons la ballade To Each & Everyone de l'album Can I Have My Money Back (1971) interprétée avec son seul harmonium, ainsi que Mary Skeffington, magnifique pièce du nom de la mère de l'artiste. Nick Holland, compagnon de route de Troy et proche de Maddy Prior, Frank van Essen de Iona, Neil Drinkwater (Van Morrison, Chris Rea, Sarah Brightman) ou encore Russell Field (Midge Ure) sont quelques-uns des musiciens venus apporter leur contribution à cet album à la fois beau et émouvant.

Musiciens

Barbara Dickson : chant, harmonium, guitare acoustique, piano

Troy Donockley : whistles, uilleann pipes, claviers, guitares, bouzouki, percussions, bodhran, chœurs
Frank Van Essen : violon, alto, batterie, percussions
Christina Waldock : violoncelle
Brad Lang : contrebasse, chœurs
Neil Drinkwater : piano
Nick Holland : claviers, chœurs
Russell Field : batterie, percussions
Andy Dinan : fiddle

Titres

01. Baker Street
02. Where I Belong
03. Family Tree
04. As Wise As A Serpent
05. The Light of Love
06. Steamboat Row
07. Look At The Moon
08. Over My Head
09. Mary Skeffington
10. Waters Of Forgetfulness
11. To Each And Everyone
12. The Ark
13. Another World

Gerry Rafferty City To City
Gerry Rafferty - City To City (1978)

dimanche 13 mai 2018

Conqueror - Un'Altra Verità (2015)

Conqueror Un'Altra Verita
Conqueror - Un'Altra Verità (2015)

Pourquoi écouter ce disque ?

Afin de promouvoir son dernier opus Stems ainsi que ses vingt ans d'existence, Conqueror a donné un concert exceptionnel le 16 mai 2014 à Giardini-Naxos, commune située dans la banlieue de Messine, en Sicile. Après cinq albums studio et un Ep, Sprazzi Di Luce, le premier live du groupe sobrement intitulé Un'Altra Verità, voit le jour sous forme d'un coffret CD/DVD. Ce soir-là, Stems est à l'honneur avec six de ses huit titres interprétés. Si C'Est La Vie et Sole Al Buio n'ont pas été retenus, Echi Di Verità n'a pas trouvé sa place sur la version CD, il est le seul titre en plus sur le DVD qui comporte également une interview sous-titrée en anglais et français. Dans la continuité de Stems qui se présentait comme un retour aux sources, Conqueror propose un rock progressif symphonique raffiné, évoquant les grandes figures des maîtres du genre que sont Pink Floyd, Camel ou les Italiens de PFM. Toutefois, ce qui fait sa singularité, c'est bien le chant original de sa chanteuse et claviériste Simona Rigano. Bien entendu, les autres musiciens ont leur importance, que ce soit le batteur Natale Russo, à l'origine du groupe, ou les derniers arrivés, le bassiste Peppe Papa et le guitariste Ture Pagano alternant jeu agressif et aérien, mais Simona donne une dimension supplémentaire à la formation. Même si la palette de claviers déployée demeure impressionnante, c'est sa technique vocale qui surprend avant tout. Elle donne l'illusion que la voix survole la musique en toute simplicité... ce qui est loin d'être le cas. Chanter tout en jouant avec autant de synthés est une véritable prouesse ! A l'exception de Madame Zelle laissé de côté, deux extraits d'Istinto ont été joués (Pensieri Fragili, La Strada Del Graal), un de Storie Fuori Dal Tempo (No Photo) et à nouveau deux deux de 74 Giorni, le court instrumental au piano Cormorani suivi de L'Ora Del Parlare (End Entropia) qui clôt le set sur une note plus rock. Bravo !

Musiciens

Simona Rigano : chant, claviers
Ture Pagano : guitares
Peppe Papa : basse
Natale Russo : batterie

Titres CD

01. Gina
02. Di Notte
03. False Idee
04. Un'altra Realtà
05. Sigurtà
06. Pensieri Fragili
07. No Photo
08. La Strada Del Gral
09. Cormorani
10. L'ora Del Parlare (End Entropia)

samedi 12 mai 2018

Corde Oblique - The Stones Of Naples (2009)

Corde Oblique The Stones Of Naples
Corde Oblique - The Stones Of Naples (2009)

Pourquoi écouter ce disque ?

The Stones Of Naples est une merveille. Pour ce troisième album signé sous le nom de Corde Oblique, Riccardo Prencipe s'est entouré de six voix féminines divines : Caterina Pontrandolfo déjà présente sur Respiri et Volontà D'Arte, Floriana Cangiano, Claudia Sorvillo sublime sur la reprise du Flying d'Anathema, Monica Pinto de Spakka Neapolis 55, Géraldine Le Cocq de Mediavolo, et Alessandra Santovito d'Hexperos. Jamais un album de l'artiste n'avait compté autant de chanteuses. Subtil arrangeur, Riccardo a su trouver le juste équilibre permettant à ce que chacune soit suffisamment mise en valeur. Huit autres musiciens, dont le violoniste Alfredo Notarloberti et le pianiste Luigi Rubino, tous deux d'Ashram, sont venus apporter leur pierre à l'édifice. Sans être réellement un concept album, les douze titres de The Stones Of Naples mettent à l'honneur cette ville du sud de l'Italie ainsi que son environnement proche comme le Vésuve ou le Castello di Avella. Le livret de vingt-quatre pages accompagnant le CD comporte d'ailleurs des photos de la région, toutes aussi énigmatiques les unes que les autres. A l'instar de la musique proposée, elles dégagent une atmosphère intense, faite de mélancolie et de nostalgie. Venti Di Sale, Like An Ancient Black & White Movie ou encore Barrio Gotico sont autant de ballades à la fois romantiques et ensoleillées, typiques de ce folk méditerranéen que propose Riccardo Prencipe album après album.

Musiciens

Riccardo Prencipe : guitares, luth

Caterina Pontrandolfo : chant
Floriana Cangiano : chant
Claudia Sorvillo : chant
Monica Pinto : chant
Géraldine Le Cocq : chant
Alessandra Santovito : chant
Alfredo Notarloberti : violon
Luigi Rubino : piano, claviers
Franco Perreca : clarinette
Alessio Sica : batterie
Francesco Paolo Manna : percussions
Michele Maione : percussions
Umberto Lepore : basse
Francesco Forgione : contrebasse

Titres

01. La Quinta Ricerca 
02. Venti Di Sale
03. Flower Bud 
04. Flying
05. Like An Ancient Black & White Movie 
06. La Città Dagli Occhi Neri 
07. Nostalgica Avanguardia
08. The Quality Of Silence 
09. Barrio Gotico
10. Dal Castello Di Avella
11. La Gente Che Resta
12. Piscina Mirabilis

mardi 8 mai 2018

Camel - Harbour Of Tears (1996)

Camel Harbour Of Tears
Camel - Harbour Of Tears (1996)

Pourquoi écouter ce disque ?

Depuis sa fondation en 1971 par le guitariste/flûtiste/chanteur Andrew Latimer, Camel demeure une référence incontournable du rock progressif. Si le groupe a connu son âge d'or dans les années 70, il n'a rien perdu de son inspiration les décennies suivantes, comme le montre le concept album Harbour Of Tears sorti en 1996. Hommage direct à son père récemment décédé, Latimer s'est penché sur l'histoire tragique de l'Irlande et de ses habitants qui ont fui l'île durant la Grande Famine de 1845- 1852. Le port de Cobh, surnommé le "port des larmes", était le lieu de séparation entre ceux qui restaient et ceux qui partaient tenter leur chance vers l'inconnu (Australie, Amérique, Europe). Le disque s'ouvre par Irish Air, chant traditionnel irlandais gorgé d'émotion, interprété a cappella par Mae McKenna. On retrouvera ultérieurement cette talentueuse chanteuse écossaise aux côtés de Dave Bainbridge (Veil Of Gossamer, 2004), et de Mike Oldfield (Music Of The Spheres, 2008). Le reste de l'album n'est que pur bonheur, entre rock progressif, musique celtique, folk et blues. La guitare de Latimer atteint des sommets, que ce soit sur la chanson titre Harbour Of Tears ou l'instrumental Under The Moon. Il est accompagné aux claviers par Mickey Simmonds (Fish, Renaissance, Mike Oldfield), et à la basse par le fidèle Colin Bass. Un vrai chef d'œuvre intemporel. 

Musiciens

Andy Latimer : Guitares, flûtes, claviers, chant
Colin Bass : Basse, chœurs
Mickey Simmonds : claviers
John Xepoleas : batterie
David Paton : basse, chant
Mae McKenna : chant
Neil Panton : hautbois, saxophone, harmonium
Barry Phillips : violoncelle
John Burton : cor
Karen Bentley : Violon
Anita Stoneham : Violon

Titres

01. Irish Air
02. Irish Air (Instrumental Reprise)
03. Harbour of Tears
04. Cóbh
05. "Send Home the Slates
06. Under the Moon
07. Watching the Bobbins
08. Generations
09. Eyes of Ireland
10. Running from Paradise
11. End of the Day
12. Coming of Age
13. The Hour Candle (A Song for My Father)