dimanche 14 janvier 2018

Adele - Live At The Royal Albert Hall (2011)

Adele Live At The Royal Albert Hall
Adele - Live At The Royal Albert Hall (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Adele est une des rares chanteuses mainstream contemporaine dont j'ai envie de parler sur ce blog. J'adore sa voix, puissante et caressante à la fois, capable de me faire vibrer. Et c'est surtout en live qu'elle prend toute sa dimension. Enregistrer le 22 septembre 2011 au prestigieux Royal Albert Hall de Londres, ce CD/DVD vaut particulièrement le détour. En dix-sept titres, la jeune chanteuse revisite l'ensemble de son répertoire dans une ambiance intimiste, genre cabaret de jazz. Celle qui qualifie sa propre musique de "soul de cœur brisé" n'a alors que deux albums studio à son actif, mais ils se sont vendus à pas moins de 38 millions d'exemplaires, chiffre qui donne le vertige ! Pourtant, rien ne prédestinait cette fille de plombier et de masseuse à un tel succès. Symboliquement, elle ouvre son show avec Hometown Glory, sa toute première chanson, composée seulement en dix minutes, alors qu'elle n'avait que seize ans. Petite curiosité, ce soir-là, elle interprète quatre reprises, seules chansons du set comportant le mot "love" (amour) dans leur titre : Make You Feel My Love de Dylan (déjà présent sur l'album 19), Lovesong de The Cure (aussi sur 21), ainsi que deux inédits, If It Hadn't Been For Love de The SteelDrivers et I Can't Make You Love Me de Bonnie Raitt. 

Musiciens

Adele : chant

Ben Thomas : guitares
Tim Van Der Kuil : guitares, banjo
Miles Robertson : claviers
Sam Dixon : basse
Robert Derick Wright : batterie
Kelli-Leigh Henry-Davila : chœurs
Sharleen Linton : chœurs

Rosie Danvers : violoncelle
Bryony James : violoncelle
Becky Jones : alto
Sarah Chapman : alto
Hayley Pomfrett : violon
Sally Jackson : violon
Kotono Sato : violon
Jo Allen : violon
Ellie Stamford : violon
Stephanie Cavey : violon
Jenny Sacha : violon
Ana Croad : violon

Titres

01. Hometown Glory
02. I'll Be Waiting
03. Don't You Remember
04. Turning Tables
05. Set Fire to the Rain
06. If It Hadn't Been for Love
07. My Same
08. Take It All
09. Rumour Has It
10. Right as Rain
11. One And Only
12. Lovesong
13. Chasing Pavements
14. I Can't Make You Love Me
15. Make You Feel My Love
16. Someone like You
17. Rolling in the Deep

samedi 13 janvier 2018

Eivør - Live (2009)

Eivør Live
Eivør - Live (2009)

Pourquoi écouter ce disque ?

Sorti en 2009, ce premier enregistrement en public d'Eivør marque la fin d'une époque. Live se présente comme la rétrospective des années écoulées d'une carrière déjà riche. Les seize titres proposés ont été captés entre 2004 et 2009, au Japon, en Autriche, en Allemagne, au Danemark, en Islande et dans ses Îles Féroé natales, archipel perdu dans l'Atlantique Nord. Ces chansons se répartissent entre classiques de son répertoire (Mín Móðir, déclaration d'amour à la terre de ses ancêtres, Nú Brennur Tú Í Mær à la fureur volcanique, ou l'émouvante version de Do Not Weep à l'origine sur l'album Human Child), chants traditionnels féroïens (Rura Barnió, berceuse enfantine, Mær Leingist), et reprises détonantes (sublime version du Summertime de Gershwin, généréux Natureboy, Death Is Not The End de Dylan). Qu'elle soit seule sur scène, en duo (avec Bill Bourne notamment), entourée d'une formation rock classique, ou accompagnée d'un grand orchestre symphonique (Frostrósir et Sveitin Milli Sanda, deux pépites), Eivør demeure la même, une chanteuse phénoménale qui a le don de s'adapter à tout type de musique, de lui donner une âme, et d'en faire un joyau par la simple pureté de sa voix extraordinaire. C'est par cet album que je l'ai découverte, une véritable révélation. Depuis, ce disque et l'ensemble de son œuvre occupent une place à part dans ma discothèque.

Musiciens

Eivør : chant, guitare, percussions, kalimba

Bill Bourne : chant, guitare
Teitur : chant, guitare
Petur Pólssson : chant, guitare
Benjamin Petersen : guitare
Gustaf Ljunggren : guitare
Troels Rasmussen : guitare
Magnus Johannessen : claviers
Edvard N. Debess : basse
Mikael Blak : basse
Claus Menzer : batterie
Rógvi á Rófvu : batterie
Abdissa Assefa : percussions
Villu Veski : saxophone
Unn Patursson : chœurs
Christine Birksøe : chœurs

All Strings
Orchestre symphonique d'Islande

Titres

01. Mín Móðir
02. Where Are The Angels
03. Frostrósir
04. Sum Sólja Og Bøur
05. Natureboy
06. Rura Barnió
07. Nú Brennur Tú Í Mær
08. When I Think Of Angels
09. Saknur
10. Mær Leingist
11. Sveitin Milli Sanda
12. Må Solen Alltid Skina
13. Summertime
14. The House
15. Do Not Weep
16. Death Is Not The End

vendredi 12 janvier 2018

Last Knight - Talking To The Moon (2017)

Last Knight Talking To The Moon
Last Knight - Talking To The Moon (2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

Difficile de résumer en quelques lignes cette œuvre monumentale comportant trois disques, près de quatre heures de musique, soixante titres, une trentaine de chanteurs et musiciens internationaux. Sept années de travail ont été nécessaires à Jose Manuel Medina (producteur) et à son acolyte David Rohl (producteur exécutif), fondateurs de cette formation atypique. Tous deux avaient déjà collaborés ensemble au sein de Mandalaband sur les albums BC Ancestors (2009), puis AB Sangreal (2011). A l'instar de ces deux disques, Talking To The Moon est un concept album visant à célébrer l'astre lunaire et sa relation ancestrale avec l'Homme. Carte blanche a été laissée à divers auteurs d'élaborer des compositions en rapport avec ce thème, d'où cette multiplication de styles musicaux, du rock symphonique au folk celtique, en passant par la musique classique, de film ou le new age. Malgré cette grande diversité, David et Jose ont bien veillé à conserver une cohésion d'ensemble, transformant chaque morceau en une découverte inédite, suscitant ainsi une continuelle curiosité. Parmi les musiciens invités, les habitués de ce blog savoureront la présence du grand Troy Donockley (Iona, Nightwish), de Marc Atkinson à la voix de velour (Gabriel, Riversea, Nine Stones Close, Mandalaband), et de la divine Lisa Fury, brillante chanteuse de Karnataka à l'époque de The Gathering Light (2010). Quel plaisir de redécouvrir sa sublime voix sur pas moins de cinq titres (Luna, Exile Of The Night en duo avec Atkinson, Talking To The Moon, Requiem Of Man, Eternity). Deux autres chanteuses font une courte mais remarquable apparition : Esther Yuste du Body & Soul Trio, géniale sur The White Side Of The Moon, hommage au cultissime Dark Side Of The Moon de Pink Floyd, et l'éblouissante Julia Malyasova, chanteuse d'origine russe basée aujourd'hui au Danemark, que l'on découvre sur un The Holder Of Dreams onirique. Personnellement, j'ai vraiment été conquis par ce projet ambitieux aux multiples facettes, et j'espère bien ne pas être le seul. Si vous aimez Pink Floyd, Camel, Alan Parsons Project, Barclay James Harvest, Genesis, Mike Oldfield, mais aussi Karnataka, Mostly Autumn, Iona ou bien Magenta, Talking To The Moon est pour vous.

Musiciens

David Rohl : chant, programmation, orchestration
Jose Manuel Medina : claviers, batterie, percussions, glockenspiel, flûte, guitare espagnole, orchestrations, chant
Marc Atkinson : chant
Lisa Fury : chant
Julia Malyasova : chant
Esther Yuste : chant
Neda Homayoon : chant
Yann Zhenchak : chant
Nelson Pombal : guitares
Ashley Mulford : guitares
Israel Sanchez : guitares
Sergio Garcia : guitares, mandoline
Jairo Carrandi : guitares
Emilio Gutiérrez : claviers, basse, guitares, batterie, programmation
Mario Herrero : claviers
Robert Gerrard : claviers, basse, uilleann pipes, percussions, programmation
Julian Julien : claviers
Eduardo Garcia Salueña : claviers
Martin Gudd : claviers
Pablo Lato : basse, guitares, percussions, chœurs
Pedro Victor Martinez : basse
Rafael Yugueros : batterie
Troy Donockley : uilleann pipes, tin whistles, guitares
Theo Travis : saxophone, flûte
Juan Antonio Martinez : saxophone
John Falcone : saxophone, basson
Borja Baragaño : flûtes
Colin Mold : violon, piano
Geoffrey Richardson : alto, violon, claviers, percussions
Elena Miró : violoncelle
Viriu Fernandez : bouzouki

Titres

1.01. Overture
1.02. An Ancient Tale
1.03. The Lunatic Waltz
1.04. Underworld
1.05. Moonrider
1.06. Staring At The Moon
1.07. Sleepwalkers
1.08. City Of Light
1.09. Ghost Town
1.10. Beyond The Milky Way
1.11. La Cathédrale Noire
1.12. Luna
1.13. Moonwalking
1.14. Twilight
1.15. Plenilunio
1.16. Exile Of The Night
1.17. Day's End
1.18. In The Dark
1.19. The Sorcerer
1.20. Us Against The World
1.21. Crepúsculo

2.01. The Moon
2.02. Midnight
2.03. The Dream
2.04. Guilty
2.05. Gypsy Moon
2.06. Talking To The Moon
2.07. Living On The Edge Of The Night
2.08. Sleep Well
2.09. A Candle In The Night
2.10. The Face Behind The Veil
2.11. Darkness Falls
2.12. Insomnia
2.13. The Holder Of Dreams
2.14. The Nightmare
2.15. The White Side Of The Moon
2.16. Requiem
2.17. Eastern Moon
2.18. Anima
2.19. Insomnia (Vocal Version)
2.20. Hypnosis
2.21. Mors Ultima Linea Rerum Est

3.01. A New Begining
3.02. Night Hunter
3.03. Drive
3.04. Fragment
3.05. Nocturna
3.06. After Midnight
3.07. Night's Dream
3.08. The Long Journey
3.09. Dark Moon
3.10. Eclipse
3.11. Farewell
3.12. Redemption
3.13. Requiem Of Man
3.14. Mein Freund
3.15. Eternity
3.16. The Man And The Moon
3.17. Lullaby
3.18. Finale

jeudi 11 janvier 2018

Amarok - Quentadharkën (2004)

Amarok Quentadharkën
Amarok - Quentadharkën (2004)

Pourquoi écouter ce disque ?

Quentadharkën, que l'on peut traduire par "chansons des ténèbres vaincues", porte bien son nom puisqu'il s'agit de l'album le plus sombre d'Amarok. Malgré cette étrange atmosphère, la musique demeure toujours aussi sophistiquée et ingénieuse. Plus orientée vers le jazz qu'auparavant, elle mêle avec la même subtilité rock symphonique classieux, folk ibérique réinventé, et influences orientales originales. Le groupe explore toujours plus loin les effets sonores en utilisant une grande variété d'instruments, qu'ils soient modernes (guitares électriques, synthétiseurs, thérémine), classiques (hautbois, flûte, violon) ou d'ailleurs (saz, didgeridoo, charango). Si le guitariste Carlos Gallego s'est vu confié la composition de deux passages instrumentaux (Encatamiento, Alumbrado), c'est Robert Santamaría qui a écrit les autres titres dont trois suites, l'instrumental Tierra Boreal aux saveurs écologiques qui lui sont si chères, La Espiral regardant vers l'Orient, et l'épique Quentadharkën construit à partir d'un poème de Lidia Cerón, chanteuse des trois premiers albums (Els Nostres Petits Amics, Canciones De Los Mundos Perdidos, Gibra'ara). Côté musiciens, Quentadharkën est marqué par l'arrivée du bassiste de formation jazz Alan Chehab en remplacement de Víctor Estrada qui apparaît toutefois en tant qu'invité à la guitare espagnole, au thérémine et aux effets sonores. C'est également le dernier disque auquel participeront Carlos Gallego, Pau Zañartu (jusqu'à son retour en 2015), Robert Abella et Kerstin Kokocinski qui jouait déjà sur le tout premier album. Quant à Marta Segura, ses prestations, toutes aussi éblouissantes les unes que les autres, contribuent à en faire l'authentique voix d'Amarok, celle que Robert avait toujours imaginé pour son groupe. 

Musiciens


Marta Segura : chant
Robert Santamaría : claviers, saz, qanûn, charango, guitare, autoharp, santour, accordéon, marimba, glockenspiel, percussions
Carlos Gallego : guitare électrique, percussions
Manel Mayol : flûtes, didgeridoo
Mireia Sisquella : saxophone
Alan Chehab : basse
Pau Zañartu : batterie

Víctor Estrada : guitare espagnole, thérémine, effets sonores
Robert Abella : violon
Kerstin Kokocinski : hautbois
Miguel Angel Ortín : saxophone
Luis Blanco : vibraslap

Titres

01. Hsieh
02. La Ultima Expedición
03. Encantamiento
04. Tierra Boreal
05. La Espiral
06. Alumbrado
07. Quentadharkën - Los Orígenes
08. Quentadharkën - Los Hechos
09. Quentadharkën - La Batalla
10. Quentadharkën - Final
11. Quentadharkën - Coda

Bonus
12. Laberintos De Piedra 2004
13. Bocins De L'Emporda
14. Venus Antigua
15. Amos Del Aire

lundi 8 janvier 2018

Luar Na Lubre - Ara Solis (1993)

Luar Na Lubre Ara Solis
Luar Na Lubre - Ara Solis (1993)

Pourquoi écouter ce disque ?

Ara Solis est le troisième album du groupe galicien espagnol Luar Na Lubre, et le dernier avec sa chanteuse Ana Espinosa. Celle-ci n'apparaît seulement que sur Dun Tempo Para Sempre, chanson empreint de nostalgie dont elle a écrit les paroles. Les autres titres, des instrumentaux, privilégient les instruments traditionnels locaux mais aussi celtiques (harpe,bouzouki, bodhran...). Quatre sont des muiñeiras, danses traditionnelles typiques de Galice et des Asturies, tandis que A Cidade Asulgada est une valse revisitée par Bieito Romero, joueur de cornemuse et d'accordéon diatonique. C'est également lui l'âme du groupe. Avec ses amis, ils se sont fixés comme mission de perpétuer la culture ancestrale de leur région qui se voit comme une extension des pays celtiques, et de la diffuser afin d'assurer sa notoriété. Comme ses prédécesseurs, Ara Solis entre dans ce cadre.  Sa particularité est de mettre en avant la pratique du culte solaire des anciens temps, chaque titre en présentant un aspect. 

Musiciens

Ana Espinosa : chant
Bieito Romero : cornemuse, accordéon
Andres Bardullas : violon
Daniel Cerqueiro : guitare acoustique
Xan Cerqueiro : flûte
Xulio Varela : bouzouki, percussions
Patxi Bermudez : percussions
Cris Gandara : harpe, basse, contrebasse

Titres

01. Muiñeira De Malpica
02. Dun Tempo Para Sempre
03. O Soldado Desgraciado
04. Ribeirana
05. Marcha Procesional De Mato
06. Muiñeira De Poio
07. A Cidade Asuglagada
08. Muiñeira De Valdeferreiros
09. Nodaiga
10. Muiñeira De Piornedo
11. Albarada

dimanche 7 janvier 2018

Roger Waters - The Wall Live In Berlin (1990)

Roger Waters The Wall Live In Berlin
Roger Waters - The Wall Live In Berlin (1990)

Pourquoi écouter ce disque ?

Le 21 juillet 1990, Roger Waters interprète devant plus de 300 000 spectateurs l'intégrale de l'album culte de Pink Floyd, The Wall. Ce concert gigantesque est donné à Berlin, sur la Potsdamer Platz, proche de la porte de Brandebourg, pour commémorer la chute du tristement célèbre mur de Berlin. Sorti en 1979, ce disque a échappé à son concepteur en devenant un hymne face à l'oppression et à la division de l'Europe. A l'instar de cette symbolique, ce soir de juillet, Roger Waters est rejoint sur scène par six femmes dotées chacune de fortes personnalités, aux parcours personnels souvent chaotiques et parfois liés : Cyndi Lauper, Joni Mitchell, Marianne Faithfull, Sinéad O'Connor, Ute Lemper, et, dans une moindre mesure, Jerry Hall. Toutes six véhiculent l'image de femmes fortes, indépendantes et libres. Libres comme la liberté retrouvée du peuple est-allemand. La chanteuse allemande Ute Lemper est la première à apparaître aux côtés de Waters sur The Thin Ice. Elle sera la seule à revenir une seconde fois sur scène pour interpréter l'épouse de Pink lors de The Trial. A cette époque, elle est particulièrement reconnue pour ses adaptations du répertoire de Kurt Weill, compositeur repris également avec brio par une Marianne Faithfull revenue de très loin et qui incarne ici le rôle de la mère désespérée de Pink, le personnage principal du concept-album. Ancienne petite amie de Mike Jagger, cet ange déchu des années soixante à frôler la mort la décennie suivante avant d'opérer un retour en grâce inespéré. Future épouse de ce même Mike Jagger, Jerry Hall fait une courte mais remarquée apparition lors de l'interlude Oh My God - What A Fabulous Room. On ne compte plus les générations d'artistes inspirées par la Canadienne Joni Mitchell qui livre une version toute personnelle de Goodbye Blue Sky. Elle fait figure d'icône folk avec Joan Baez. Plus jeunes, Cyndi Lauper (Another Brick In The Wall Part II) et Sinéad O'Connor (Mother) sont alors au sommet de leur gloire. Malgré cela, toutes deux demeurent marquées par une jeunesse difficile dont elles ne sont pas sorties indemnes. Tout comme un certain... Pink.

Musiciens

Roger Waters : chant, basse, guitares

Ute Lemper : chant
Cyndi Lauper : chant
Sinéad O'Connor : chant
Joni Mitchell : chant
Marianne Faithfull : chant
Jerry Hall : voix

Van Morrison : chant
Paul Carrack : chant
Tim Curry : chant
Albert Finney : chant
Thomas Dolby : chant, claviers
Bryan Adams : chant, guitare

Rick Di Fonzo : guitare
Snowy White : guitare
Andy Fairweather-Low : basse, guitare, chœurs
Peter Wood : claviers
Nick Glennie-Smith : claviers
Graham Broad : battterie
James Galway : flûte
Paddy Moloney : flûte
Stan Farber : chœurs
Joe Chemay : chœurs
Jim Haas : chœurs
John Joyce : chœurs

Scorpions
The Band
The Hooters
Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin
Group Of Soviet Forces In Germany

Titres

1.01 In The Flesh?
1.02. The Thin Ice
1.03. Another Brick In The Wall (Part I)
1.04. The Happiest Days Of Our Lives
1.05. Another Brick In The Wall (Part II)
1.06. Mother
1.07. Goodbye Blue Sky
1.08. Empty Spaces
1.09. Young Lust
1.10. One Of My Turns
1.11. Don't Leave Me Now
1.12. Another Brick In The Wall (Part III)
1.13. Goodbye Cruel World

2.01. Hey You
2.02. Is There Anybody Out There?
2.03. Nobody Home
2.04. Vera
2.05. Bring The Boys Back Home
2.06. Confortably Num
2.07. In The Flesh
2.08. Run Like Hell
2.09. Waiting For The Worms
2.10. Stop
2.11. The Trial
2.12. The Tide Is Turning

samedi 6 janvier 2018

Caprice - Mirror (2006)

Caprice Mirror
Caprice - Mirror (2006)

Pourquoi écouter ce disque ?

Enregistré en 1996 à Moscou, il faudra attendre dix années avant que Mirror, le premier album de Caprice, ne soit distribué en France et à l’international. Et c'est le label des fées Prikosnovénie qui aura cet honneur. Œuvre de jeunesse aux résonances dramatiques abordant les thématiques de la vie, de la mort et de la vie après la mort, ce disque pose les bases de l'orientation musicale que prendra le groupe sous la direction de son mentor Anton Brejestovski (claviers), secondé au chant par son épouse, l'incroyable Inna Brejestovskaya : une musique néo-classique romantique et tragique, habitée de ce grain de folie propre à l'âme slave. Si la reconnaissance viendra par la suite grâce à la trilogie des Elvenmusic, hommage à l'œuvre de Tolkien, ce dernier est déjà évoqué ici à travers Waltz aux paroles extraites de l'un de ses poèmes. Neuf musiciens, tous issus du conservatoire, participent à l'album, dont deux, Anton Kobozev (flûte) et Evgeni Kochat (violoncelle) trouveront la mort lors de la terrible prise d'otage au théâtre de la Dobrouvka de Moscou, le 26 octobre 2002. Cette édition leur est dédiée. 

Musiciens

Inna Brejestovskaya : chant
Anton Brejestovski : claviers
Anton Kobozev : flûte
Evgeni Kochat : violoncelle
Vlad Komissarchuk : hautbois, cor anglais
Valery Vasiliev : clarinette
Alexandr Kolomiets : basson
Leonid Kopytin : basse
Alexandra Korzina : violon

Maria Voronina : chant
Denis Kalinsky : violoncelle

Titres

01. Open
02. Smoke Over City
03. Mirror
04. Interlude
05. Forest
06. Anticipation Of Nothing
07. Pause
08. Werter's Second Hell
09. Waltz
10. The Last Morning
11. Deneb
12. Afterlife

vendredi 5 janvier 2018

The Morrigan - Masque (1998)

The Morrigan Masque
The Morrigan - Masque (1998)

Pourquoi écouter ce disque ?

Fini les errances de personnel, depuis Wreckers (1996), The Morrigan s'est transformé en un groupe soudé et cela s'entend sur leur album Masque sorti en 1998. Cette cohésion a été rendue possible grâce à tous les concerts que les cinq musiciens ont donnés ensemble, ainsi qu'aux galères partagées. Côté musique, Masque est leur disque où la fusion folk celtique et rock progressif demeure la plus aboutie. Sur trois titres, Masque, l'instrumental Blarney Pilgrim où s'opposent en duel flûte et guitare électrique, ainsi que Dribbles Of Brandy, le groupe a mêlé compositions originales et chansons traditionnelles pour un résultat saisissant. Si The Lykewake Dirge n'est pas sans évoquer Steeleye Span, The Traveller, signé Cathy Alexander, renvoie au Renaissance de l'époque Novella, tandis que l'influence des Pink Floyd associée à celle de Kate Bush enveloppe le délicieux The Demon Lover. Enfin, la reprise du cultissime She Moved Through The Fair est un ultime clin d'œil au Fairport Convention et à sa chanteuse Sandy Denny qui avaient popularisé cet air traditionnel à la fin des années 60. La magie de Masque tient aussi au fait que Cathy, Colin Masson, Mervyn B., Dave Lodder et Arch sont tous des multi-instrumentistes ne jouant pas moins de trois instruments chacun, ce qui donne un vaste champ des possibles. Malgré deux vocalistes principaux (Cathy et Mervyn), il n'y a pas de poste fixe de bassiste. Cet instrument est joué soit par Colin, Mervyn ou Dave, ainsi que par Cliff Eastabrook, membre fondateur invité ici sur quelques passages.

Musiciens

Cathy Alexander : chant, claviers, flûtes, guitare
Mervyn B. : chant, flûte, basse
David Lodder : guitares, claviers, basse
Colin Masson : basse, guitares, claviers, chant, trombone
Arch : batterie, percussions, chant

Cliff Eastabrook : basse
Simon Baggs : violon
Steve Lightfoot : accordéon
Matt Carter : banjo

Titres

01. Masque
02. Dever The Dancer
03. Blarney Pilgrim
04. Moonghost
05. Merrily Kissed The Quaker's Wife
06. The Traveller
07. Dribbles Of Brandy
08. The Lykewake Dirge
09. The Demon Lover
10. She Moved Through The Fair

mercredi 3 janvier 2018

Marcela Bovio - Unprecedented: The Piano Sessions (2017)

Marcela Bovio Unprecedented Piano
Marcela Bovio - Unprecedented: The Piano Sessions
(2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

Trois mois seulement après la parution de son premier album solo Unprecedented, Marcela Bovio, ancienne chanteuse de Stream Of Passion, propose Unprecedented - The Piano Sessions. Comme son nom l'indique, l'opération consiste à réinterpréter les chansons de l'album, non plus accompagnées d'un quatuor à corde, mais d'un piano. Le résultat est tout simplement bluffant, chaque chanson prenant une nouvelle dimension, aussi intense que du Tori Amos. En plus, quatre titres bonus sont proposés : l'inédit Hope Is Never Lost aux couleurs orientales, la reprise Pure Imagination, composée à l'origine pour le film Charlie Et LA Chocolaterie (version 1971), Nature Boy, standard de jazz d'Eden Ahbez, et The One dans une version espagnole poignante. C'est Erik van Ittersum qui accompagne Marcela au piano. Tous deux ont déjà collaboré ensemble sur l'album A War Of Our Own (2014) de Stream Of Passion où il était chargé de l'arrangement des cordes, puis lors de The Theater Equation d'Ayreon en 2016. Cet ancien membre de Phantom Elite joue également au sein de HDK et Kingfisher Sky. Si ce disque a vu le jour, c'est grâce à la générosité des fans de Marcela. Pour Unprecedented, elle a choisi de financer son projet à l'aide du crowdfunding. Le succès a été tel qu'elle a récolté 26 858 $ sur les 6000 demandés, soit objectif atteint à 450 % ! L'argent supplémentaire a donc été réinvesti à bon escient. Un grand merci à Marcela pour ce précieux et à ses 505 donateurs. 

Musiciens

Marcela Bovio : chant

Erik van Ittersum : piano

Titres

01. Hay Amores
02. The Treasure Hunter
03. Found!
04. Dime
05. The Cartographers
06. Powerless
07. Alicia
08. Saboteurs
09. Stars
10. The One
11. Hope Is Never Lost
12. Pure Imagination
13. Nature Boy
14. The One (Spanish Version)


mardi 2 janvier 2018

Louisa John-Krol - Alabaster (2003)

Louisa John-Krol Alabaster
Louisa John-Krol - Alabaster (2003)

Pourquoi écouter ce disque ?

Quatrième disque de la chanteuse australienne Louisa John-Krol, Alabaster est son album le plus hétéroclite et expérimental jusqu'alors. Chacune des douze chansons décrit un paysage bien à part, traversé de courants musicaux variés, aussi bien folk que rock, progressif, electro, ethnique, pop ou heavenly. L'œuvre n'en conserve pas moins une homogénéité globale, et côté influence artistique, Louisa oscille entre Loreena McKennitt et Kate Bush, deux références incontournables synonymes de qualité. L'artiste puise puise avant tout son inspiration dans la mythologie antique (le morceau d'ouverture The Throng On The Pier évoque une bataille de L'Iliade d'Homère tandis que le titre final Dancing Over Acheron parle de fantômes dansant sur Acheron, une des cinq rivières du royaume d'Hadès) ainsi que dans les classiques de la littérature (Shakespeare pour How Should I Your True Love know?, Emily Dickinson pour The Search For Lost Souls - Midnight et le titre de l'album, référence à son poème "Safe In Their Alabaster Chambers"). Elle sublime aussi la nature australienne (Stone Lake), s'interroge sur le monde moderne (Me And The Machine), revisite la Renaissance (The Lily And The Rose), ou rend hommage à l'artiste Karan Wicks sur un Paint The Wind puissant. Produit par Brett Taylor qui a réalisé un travail d'orfèvre, Alabaster bénéficie de la présence d'invités provenant horizons variés : Evi Stergiou, Spyros Glasafakis et Nikodemos Triaridi de Daemonia Nymphe, Francesco Banchini de GOR, Harry Williamson de Faraway, Olaf Parusel de Stoa et Gianluigi Gasparetti d'Oophoi. S'il fallait qualifier cet album par un seul mot, ce serait sans hésiter "lumineux". 

Musiciens

Louisa John-Krol : chant, percussions, guitare, mandoline

Brett Taylor : chant, claviers, basse, guitares, batterie, percussions, programmation
Evi Stergiou : chant, harpe
Spyros Giasafakis : récitation, lyre
Nikodemos Triaridis : percussions
Francesco Banchini : clarinette, percusisons
Harry Williamson : percussions, guitare classique, charango
Samantha Taylor : flûtes
Olaf Parusel : claviers
Gianluigi Gasparetti : claviers, percussions

Titres

01. The Throng On The Pier
02. The Lily And The Rose
03. Waterwood
04. Stone Lake
05. Me And The Machine
06. Light On The Wall
07. The Seventh Ingress
08. Paint The Wind
09. How Should I Your True Love Know?
10. The Search For The Lost Souls - Midnight
11. Approaching The Island Of Sirens
12. Dancing Over Acheron