lundi 8 janvier 2018

Luar Na Lubre - Ara Solis (1993)

Luar Na Lubre Ara Solis
Luar Na Lubre - Ara Solis (1993)

Pourquoi écouter ce disque ?

Ara Solis est le troisième album du groupe galicien espagnol Luar Na Lubre, et le dernier avec sa chanteuse Ana Espinosa. Celle-ci n'apparaît seulement que sur Dun Tempo Para Sempre, chanson empreint de nostalgie dont elle a écrit les paroles. Les autres titres, des instrumentaux, privilégient les instruments traditionnels locaux mais aussi celtiques (harpe,bouzouki, bodhran...). Quatre sont des muiñeiras, danses traditionnelles typiques de Galice et des Asturies, tandis que A Cidade Asulgada est une valse revisitée par Bieito Romero, joueur de cornemuse et d'accordéon diatonique. C'est également lui l'âme du groupe. Avec ses amis, ils se sont fixés comme mission de perpétuer la culture ancestrale de leur région qui se voit comme une extension des pays celtiques, et de la diffuser afin d'assurer sa notoriété. Comme ses prédécesseurs, Ara Solis entre dans ce cadre.  Sa particularité est de mettre en avant la pratique du culte solaire des anciens temps, chaque titre en présentant un aspect. 

Musiciens

Ana Espinosa : chant
Bieito Romero : cornemuse, accordéon
Andres Bardullas : violon
Daniel Cerqueiro : guitare acoustique
Xan Cerqueiro : flûte
Xulio Varela : bouzouki, percussions
Patxi Bermudez : percussions
Cris Gandara : harpe, basse, contrebasse

Titres

01. Muiñeira De Malpica
02. Dun Tempo Para Sempre
03. O Soldado Desgraciado
04. Ribeirana
05. Marcha Procesional De Mato
06. Muiñeira De Poio
07. A Cidade Asuglagada
08. Muiñeira De Valdeferreiros
09. Nodaiga
10. Muiñeira De Piornedo
11. Albarada

dimanche 7 janvier 2018

Roger Waters - The Wall Live In Berlin (1990)

Roger Waters The Wall Live In Berlin
Roger Waters - The Wall Live In Berlin (1990)

Pourquoi écouter ce disque ?

Le 21 juillet 1990, Roger Waters interprète devant plus de 300 000 spectateurs l'intégrale de l'album culte de Pink Floyd, The Wall. Ce concert gigantesque est donné à Berlin, sur la Potsdamer Platz, proche de la porte de Brandebourg, pour commémorer la chute du tristement célèbre mur de Berlin. Sorti en 1979, ce disque a échappé à son concepteur en devenant un hymne face à l'oppression et à la division de l'Europe. A l'instar de cette symbolique, ce soir de juillet, Roger Waters est rejoint sur scène par six femmes dotées chacune de fortes personnalités, aux parcours personnels souvent chaotiques et parfois liés : Cyndi Lauper, Joni Mitchell, Marianne Faithfull, Sinéad O'Connor, Ute Lemper, et, dans une moindre mesure, Jerry Hall. Toutes six véhiculent l'image de femmes fortes, indépendantes et libres. Libres comme la liberté retrouvée du peuple est-allemand. La chanteuse allemande Ute Lemper est la première à apparaître aux côtés de Waters sur The Thin Ice. Elle sera la seule à revenir une seconde fois sur scène pour interpréter l'épouse de Pink lors de The Trial. A cette époque, elle est particulièrement reconnue pour ses adaptations du répertoire de Kurt Weill, compositeur repris également avec brio par une Marianne Faithfull revenue de très loin et qui incarne ici le rôle de la mère désespérée de Pink, le personnage principal du concept-album. Ancienne petite amie de Mike Jagger, cet ange déchu des années soixante à frôler la mort la décennie suivante avant d'opérer un retour en grâce inespéré. Future épouse de ce même Mike Jagger, Jerry Hall fait une courte mais remarquée apparition lors de l'interlude Oh My God - What A Fabulous Room. On ne compte plus les générations d'artistes inspirées par la Canadienne Joni Mitchell qui livre une version toute personnelle de Goodbye Blue Sky. Elle fait figure d'icône folk avec Joan Baez. Plus jeunes, Cyndi Lauper (Another Brick In The Wall Part II) et Sinéad O'Connor (Mother) sont alors au sommet de leur gloire. Malgré cela, toutes deux demeurent marquées par une jeunesse difficile dont elles ne sont pas sorties indemnes. Tout comme un certain... Pink.

Musiciens

Roger Waters : chant, basse, guitares

Ute Lemper : chant
Cyndi Lauper : chant
Sinéad O'Connor : chant
Joni Mitchell : chant
Marianne Faithfull : chant
Jerry Hall : voix

Van Morrison : chant
Paul Carrack : chant
Tim Curry : chant
Albert Finney : chant
Thomas Dolby : chant, claviers
Bryan Adams : chant, guitare

Rick Di Fonzo : guitare
Snowy White : guitare
Andy Fairweather-Low : basse, guitare, chœurs
Peter Wood : claviers
Nick Glennie-Smith : claviers
Graham Broad : battterie
James Galway : flûte
Paddy Moloney : flûte
Stan Farber : chœurs
Joe Chemay : chœurs
Jim Haas : chœurs
John Joyce : chœurs

Scorpions
The Band
The Hooters
Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin
Group Of Soviet Forces In Germany

Titres

1.01 In The Flesh?
1.02. The Thin Ice
1.03. Another Brick In The Wall (Part I)
1.04. The Happiest Days Of Our Lives
1.05. Another Brick In The Wall (Part II)
1.06. Mother
1.07. Goodbye Blue Sky
1.08. Empty Spaces
1.09. Young Lust
1.10. One Of My Turns
1.11. Don't Leave Me Now
1.12. Another Brick In The Wall (Part III)
1.13. Goodbye Cruel World

2.01. Hey You
2.02. Is There Anybody Out There?
2.03. Nobody Home
2.04. Vera
2.05. Bring The Boys Back Home
2.06. Confortably Num
2.07. In The Flesh
2.08. Run Like Hell
2.09. Waiting For The Worms
2.10. Stop
2.11. The Trial
2.12. The Tide Is Turning

samedi 6 janvier 2018

Caprice - Mirror (2006)

Caprice Mirror
Caprice - Mirror (2006)

Pourquoi écouter ce disque ?

Enregistré en 1996 à Moscou, il faudra attendre dix années avant que Mirror, le premier album de Caprice, ne soit distribué en France et à l’international. Et c'est le label des fées Prikosnovénie qui aura cet honneur. Œuvre de jeunesse aux résonances dramatiques abordant les thématiques de la vie, de la mort et de la vie après la mort, ce disque pose les bases de l'orientation musicale que prendra le groupe sous la direction de son mentor Anton Brejestovski (claviers), secondé au chant par son épouse, l'incroyable Inna Brejestovskaya : une musique néo-classique romantique et tragique, habitée de ce grain de folie propre à l'âme slave. Si la reconnaissance viendra par la suite grâce à la trilogie des Elvenmusic, hommage à l'œuvre de Tolkien, ce dernier est déjà évoqué ici à travers Waltz aux paroles extraites de l'un de ses poèmes. Neuf musiciens, tous issus du conservatoire, participent à l'album, dont deux, Anton Kobozev (flûte) et Evgeni Kochat (violoncelle) trouveront la mort lors de la terrible prise d'otage au théâtre de la Dobrouvka de Moscou, le 26 octobre 2002. Cette édition leur est dédiée. 

Musiciens

Inna Brejestovskaya : chant
Anton Brejestovski : claviers
Anton Kobozev : flûte
Evgeni Kochat : violoncelle
Vlad Komissarchuk : hautbois, cor anglais
Valery Vasiliev : clarinette
Alexandr Kolomiets : basson
Leonid Kopytin : basse
Alexandra Korzina : violon

Maria Voronina : chant
Denis Kalinsky : violoncelle

Titres

01. Open
02. Smoke Over City
03. Mirror
04. Interlude
05. Forest
06. Anticipation Of Nothing
07. Pause
08. Werter's Second Hell
09. Waltz
10. The Last Morning
11. Deneb
12. Afterlife

vendredi 5 janvier 2018

The Morrigan - Masque (1998)

The Morrigan Masque
The Morrigan - Masque (1998)

Pourquoi écouter ce disque ?

Fini les errances de personnel, depuis Wreckers (1996), The Morrigan s'est transformé en un groupe soudé et cela s'entend sur leur album Masque sorti en 1998. Cette cohésion a été rendue possible grâce à tous les concerts que les cinq musiciens ont donnés ensemble, ainsi qu'aux galères partagées. Côté musique, Masque est leur disque où la fusion folk celtique et rock progressif demeure la plus aboutie. Sur trois titres, Masque, l'instrumental Blarney Pilgrim où s'opposent en duel flûte et guitare électrique, ainsi que Dribbles Of Brandy, le groupe a mêlé compositions originales et chansons traditionnelles pour un résultat saisissant. Si The Lykewake Dirge n'est pas sans évoquer Steeleye Span, The Traveller, signé Cathy Alexander, renvoie au Renaissance de l'époque Novella, tandis que l'influence des Pink Floyd associée à celle de Kate Bush enveloppe le délicieux The Demon Lover. Enfin, la reprise du cultissime She Moved Through The Fair est un ultime clin d'œil au Fairport Convention et à sa chanteuse Sandy Denny qui avaient popularisé cet air traditionnel à la fin des années 60. La magie de Masque tient aussi au fait que Cathy, Colin Masson, Mervyn B., Dave Lodder et Arch sont tous des multi-instrumentistes ne jouant pas moins de trois instruments chacun, ce qui donne un vaste champ des possibles. Malgré deux vocalistes principaux (Cathy et Mervyn), il n'y a pas de poste fixe de bassiste. Cet instrument est joué soit par Colin, Mervyn ou Dave, ainsi que par Cliff Eastabrook, membre fondateur invité ici sur quelques passages.

Musiciens

Cathy Alexander : chant, claviers, flûtes, guitare
Mervyn B. : chant, flûte, basse
David Lodder : guitares, claviers, basse
Colin Masson : basse, guitares, claviers, chant, trombone
Arch : batterie, percussions, chant

Cliff Eastabrook : basse
Simon Baggs : violon
Steve Lightfoot : accordéon
Matt Carter : banjo

Titres

01. Masque
02. Dever The Dancer
03. Blarney Pilgrim
04. Moonghost
05. Merrily Kissed The Quaker's Wife
06. The Traveller
07. Dribbles Of Brandy
08. The Lykewake Dirge
09. The Demon Lover
10. She Moved Through The Fair

mercredi 3 janvier 2018

Marcela Bovio - Unprecedented: The Piano Sessions (2017)

Marcela Bovio Unprecedented Piano
Marcela Bovio - Unprecedented: The Piano Sessions
(2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

Trois mois seulement après la parution de son premier album solo Unprecedented, Marcela Bovio, ancienne chanteuse de Stream Of Passion, propose Unprecedented - The Piano Sessions. Comme son nom l'indique, l'opération consiste à réinterpréter les chansons de l'album, non plus accompagnées d'un quatuor à corde, mais d'un piano. Le résultat est tout simplement bluffant, chaque chanson prenant une nouvelle dimension, aussi intense que du Tori Amos. En plus, quatre titres bonus sont proposés : l'inédit Hope Is Never Lost aux couleurs orientales, la reprise Pure Imagination, composée à l'origine pour le film Charlie Et LA Chocolaterie (version 1971), Nature Boy, standard de jazz d'Eden Ahbez, et The One dans une version espagnole poignante. C'est Erik van Ittersum qui accompagne Marcela au piano. Tous deux ont déjà collaboré ensemble sur l'album A War Of Our Own (2014) de Stream Of Passion où il était chargé de l'arrangement des cordes, puis lors de The Theater Equation d'Ayreon en 2016. Cet ancien membre de Phantom Elite joue également au sein de HDK et Kingfisher Sky. Si ce disque a vu le jour, c'est grâce à la générosité des fans de Marcela. Pour Unprecedented, elle a choisi de financer son projet à l'aide du crowdfunding. Le succès a été tel qu'elle a récolté 26 858 $ sur les 6000 demandés, soit objectif atteint à 450 % ! L'argent supplémentaire a donc été réinvesti à bon escient. Un grand merci à Marcela pour ce précieux et à ses 505 donateurs. 

Musiciens

Marcela Bovio : chant

Erik van Ittersum : piano

Titres

01. Hay Amores
02. The Treasure Hunter
03. Found!
04. Dime
05. The Cartographers
06. Powerless
07. Alicia
08. Saboteurs
09. Stars
10. The One
11. Hope Is Never Lost
12. Pure Imagination
13. Nature Boy
14. The One (Spanish Version)


mardi 2 janvier 2018

Louisa John-Krol - Alabaster (2003)

Louisa John-Krol Alabaster
Louisa John-Krol - Alabaster (2003)

Pourquoi écouter ce disque ?

Quatrième disque de la chanteuse australienne Louisa John-Krol, Alabaster est son album le plus hétéroclite et expérimental jusqu'alors. Chacune des douze chansons décrit un paysage bien à part, traversé de courants musicaux variés, aussi bien folk que rock, progressif, electro, ethnique, pop ou heavenly. L'œuvre n'en conserve pas moins une homogénéité globale, et côté influence artistique, Louisa oscille entre Loreena McKennitt et Kate Bush, deux références incontournables synonymes de qualité. L'artiste puise puise avant tout son inspiration dans la mythologie antique (le morceau d'ouverture The Throng On The Pier évoque une bataille de L'Iliade d'Homère tandis que le titre final Dancing Over Acheron parle de fantômes dansant sur Acheron, une des cinq rivières du royaume d'Hadès) ainsi que dans les classiques de la littérature (Shakespeare pour How Should I Your True Love know?, Emily Dickinson pour The Search For Lost Souls - Midnight et le titre de l'album, référence à son poème "Safe In Their Alabaster Chambers"). Elle sublime aussi la nature australienne (Stone Lake), s'interroge sur le monde moderne (Me And The Machine), revisite la Renaissance (The Lily And The Rose), ou rend hommage à l'artiste Karan Wicks sur un Paint The Wind puissant. Produit par Brett Taylor qui a réalisé un travail d'orfèvre, Alabaster bénéficie de la présence d'invités provenant horizons variés : Evi Stergiou, Spyros Glasafakis et Nikodemos Triaridi de Daemonia Nymphe, Francesco Banchini de GOR, Harry Williamson de Faraway, Olaf Parusel de Stoa et Gianluigi Gasparetti d'Oophoi. S'il fallait qualifier cet album par un seul mot, ce serait sans hésiter "lumineux". 

Musiciens

Louisa John-Krol : chant, percussions, guitare, mandoline

Brett Taylor : chant, claviers, basse, guitares, batterie, percussions, programmation
Evi Stergiou : chant, harpe
Spyros Giasafakis : récitation, lyre
Nikodemos Triaridis : percussions
Francesco Banchini : clarinette, percusisons
Harry Williamson : percussions, guitare classique, charango
Samantha Taylor : flûtes
Olaf Parusel : claviers
Gianluigi Gasparetti : claviers, percussions

Titres

01. The Throng On The Pier
02. The Lily And The Rose
03. Waterwood
04. Stone Lake
05. Me And The Machine
06. Light On The Wall
07. The Seventh Ingress
08. Paint The Wind
09. How Should I Your True Love Know?
10. The Search For The Lost Souls - Midnight
11. Approaching The Island Of Sirens
12. Dancing Over Acheron

lundi 1 janvier 2018

Love Sessions (2002)

Love Sessions Louisa John-Krol Daemonia Nymphe
Love Sessions (2002)

Pourquoi écouter ce disque ?

En septembre 2001, le label des musiques féeriques Prikosnovénie organise à Clisson (Loire-Atlantique) la réunion de cinq artistes de son catalogue pour des sessions d'enregistrement plus ou moins improvisées. Cette rencontre au sommet donnera lieu à l'album Love Sessions comprenant douze titres inédits où se mêlent les influences de chacun. Les têtes d'affiche de cette compilation sont Francesco Banchini de GOR, Spyros Giasafakis de Daemonia Nymphe, Marlène Etrillard, Frédéric Chaplain de Lys et fondateur du label, ainsi que l'Australienne Louisa John-Krol dont c'est le premier voyage en Europe. Si Frédéric et Marlène sont Français, Francesco vient d'Italie et Spyros de Grèce. Quelques seconds rôles font de brèves apparitions comme le chanteur d'Ashram Sergio Panarella (Sacrum II), Liz Van Dort de Faraway (Wadi El 'Arich aux couleurs orientales très Dead Can Dance/Vas/Stellamara), ou bien Evi Stergiou, moitié de Spyros au sein de Daemonia Nymphe, qui joue du daouli (tambour grec à deux faces) sur Bacchic Feast. A l'image des productions toujours de qualité du label, la musique de Love Sessions se veut enchanteresse, mystique, et poétique, véritable métissage de cultures. 

Musiciens

Louisa John-Krol : chant, guitare, harpe
Marlène Etrillard : chant
Frédéric Chaplain : chant, claviers, samples
Francesco Banchini : chant, guitare, flûte, percussions, clarinette
Spyros Giasafakis : chant, percussions, harpe, flûte

Sergio Panarella : chant
Liz Van Dort : chant
Evi Stergiou : daouli
Anne Berry : violon
David Sauvourel : guitare

Titres

01. Dante O' Doré
02. Wadi El 'Arish
03. Etheros
04. Zjw
05. Capriccio Di Cenere
06. Les Cloches De Clisson
07. Sacrum II
08. Over The Border
09. Physeos
10. Escalder's Spellbinding
11. Oceano
12. Bacchic Feast

dimanche 31 décembre 2017

Lana Lane - Winter Sessions (2003)

Lana Lane Winter Sessions
Lana Lane - Winter Sessions (2003)

Pourquoi écouter ce disque ?

Lana Lane est une chanteuse nord-américaine, mariée au claviériste Erik Norlander du Rocket Scientists. Au début du millénaire, tous deux ont gravité dans la galaxie Ayreon avant qu'une brouille avec Arjen Lucassen ne les en éloigne. Après une dizaine d'albums solo, Lana propose en 2003 un Winter Sessions conçu autour de la thématique de l'hiver, symbole de fin mais aussi de renouveau. Produit par Erik, celui-ci déploie toute une gamme de claviers (piano, orgue Hammond, Mellotron, Moog, synthétiseurs...) valorisés par le chant impeccable de Lana. Compositions originales et reprises se côtoient. Parmi ces dernières, citons I'll Be Seeing You et Ill Wind (You're Blowin' Me No Good), deux standards classiques de jazz, ainsi que les fabuleux A Whiter Shade Of Pale de Procol Harum, et California Dreamin' de The Mamas & The Papas qui méritent à eux seuls l'écoute de ce disque. Les autres titres se partagent entre magnifique ballades hivernales (What A World, Spirit Of The Gypsy, Winter Song) et morceaux aux couleurs plus rock (December Moon, Carry Me Home). 

Musiciens

Lana Lane : chant

Erik Norlander : claviers, basse, guitares, chœurs
Mark McCrite : guitares, chœurs
Neil Citron : guitares
Peer Verschuren : guitares
Don Schiff : basse
Gregg Bissonnette : batterie, percussions
David Schiff : flûte, hautbois, saxophone

Titres

01. What A World
02. Spirit Of The Gypsy
03. A Whiter Shade Of Pale
04. December Moon
05. I'll Be Seeing You
06. Carnivale (Let It Rain)
07. Carry Me Home
08. Ill Wind (You're Blowin' Me No Good)
09. California Dreamin'
10. Winter Song
11. Terminus Pro Tempore

samedi 30 décembre 2017

Quidam - Sny Aniołów / Angel's Dreams (1998)

Quidam Angel's Dreams
Quidam - Sny Aniołów / Angel's Dreams (1998)

Pourquoi écouter ce disque ?

A sa sortie, ce deuxième album du combo polonais de rock progressif Quidam a suscité une certaine déception. Moins magique que son prédécesseur, Angel's Dream, ou Sny Aniłów, son titre original, offre toutefois de très beaux paysages musicaux, plutôt orientés dans une direction pop-folk bucolique. Ces doux moments laissent penser aux premiers Karnataka ou Mostly Autumn, voire Iona (notamment la flûte celtique de Awakening (Dawn Of Hope)). Jouée par Jacek Zasada, remplaçant d'Ewa Smarzyńska. Cet instrument occupe une place centrale dans les nouvelles compositions, aux côtés du magnifique jeu de guitare de Maciek Meller, apprenti d'Andy Latimer de Camel. Mais l'âme du groupe n'en demeure pas moins la très sensuelle chanteuse Emila Derkowska qui fait chavirer les cœurs, que ce soit sur un Angels Of Mine rêveur, le détonnant Cheerful ou encore l'épique Behind My Eyes. Lors de sa parution en 1998, deux versions étaient proposées : l'une chantée en polonais, l'autre en anglais (sur laquelle deux titres ont quand même été interprétés en polonais afin de respecter au mieux leur essence : Awakening (Dawn Of Hope) et There Is Such A Lonesome House, reprise d'un classique du rock polonais à l'origine joué par le groupe Budka Suflera). En 2006, les deux disques seront rassemblés et vendus ensemble dans une édition limitée. A choisir, je préfère la version polonaise, bien plus authentique et enivrante. 

Musiciens

Emila Derkowska : chant, violoncelle
Maciek Meller : guitares
Zbyszek Florek : claviers
Radek Scholl : basse
Rafał Jermakow : batterie, percussions
Jacek Zasada : flûtes

Michal Wojciechowski : basson
Witold Ekielski : hautbois
Małgorzata Lachowicz : violon
Karolina Chwistek : violon
Magdalena Wróbel : alto
Dominika Miecznikowska : violoncelle

Titres

1.01. Przebudzenie
1.02. Moje Anioły
1.03. Morelowy Sen
1.04. Wesoła
1.05. Beznogi Mały Ptak
1.06. Łza
1.07. Pod Powieka
1.08. Przebudzenie (Świt Nadziei)
1.09. Jest Taki Samotny Dom

2.01. Awakening
2.02. Angels Of Mine
2.03. An Apple Dream
2.04. Cheerful
2.05. Little Bird With No Legs
2.06. One Small Tear
2.07. Behind My Eyes
2.08. Awakening (Dawn Of Hope)
2.09. There Is Such A Lonesome House

vendredi 29 décembre 2017

Conqueror - Storie Fuori Dal Tempo (2005)

Conqueror Storie Fuori Dal Tempo
Conqueror - Storie Fuori Dal Tempo (2005)

Pourquoi écouter ce disque ?

Que de progrès accomplis depuis leur premier album Istinto sorti en 2003 ! Mené d'une main de maître, Storie Fuori Dal Tempo est une petite merveille de rock symphonique où se côtoient influences jazz et folk. Si l'héritage de leurs illustres aînés Renaissance, Genesis, ou encore Camel est bien présent, la qualité musicale n'a rien à envier à leurs contemporains européens que sont Ciccada, Flamborough Head, Quidam, mais aussi Mosly Autumn. Pour arriver à ce résultat, Conqueror a renouvelé l'ensemble de son personnel à l'exception du couple Simona Rigota (chant, claviers) / Natale Russo (batterie, percussions). Font donc leur apparition Tino Nastasi (guitares), Fabio Ucchino (basse), et un cinquième membre supplémentaire, Sabrina Rigano, sœur de Simona, à la flûte et au saxophone. L'album, duquel s'échappe une intense charge dramatique habilement distillée, se partage en deux parties égales. La première réunie les cinq premiers titres pour une durée d'une demi-heure. Il y est question de récits fantastiques et de mondes imaginaires. La seconde, d'une durée similaire, n'est autre que la sixième piste, la longue suite magistrale Morgana. Simona et les siens relatent la légende de la fée Morgane qui, après avoir fui Camelot, s'est réfugiée en Sicile, entre l'Etna et le détroit de Messine. Mêlant ainsi éléments celtiques et méditerranéens, cette pièce est un vrai régal !

Musiciens

Simona Rigano : chant, claviers
Tino Nastasi : guitares
Fabio Ucchino : basse
Natale Russo : batterie, percussions
Sabrina Rigano : flûte, saxophone

Antonella Cernuto : harpe
Vincenzo Cavalli : chœurs

Titres

01. Ouverture
02. Mosaico Di Colori
03. No Photo
04. Pagine Di Poesie
05. Klaus
06. Morgana