dimanche 22 octobre 2017

Jacqui McShee's Take Three (2013)

Jacqui McShee Take Three
Jacqui McShee's Take Three (2013)

Pourquoi écouter ce disque ?

Trois légendes, trois noms méconnus du grand public. Jacqui McShee a été la chanteuse de Pentangle, groupe phare du revival folk britannique de la fin des années 60. Le CV du batteur Gerry Conway, mari de Jacqui, est impressionnant. Il a joué avec les plus grands du mouvement folk : Steeleye Span (Hark! The Village Wait), Fotheringay de Sandy Denny, Fairport Convention et Pentangle. Alan Thomson, guitariste sur ce disque, est mieux connu pour ses talents de bassiste. Après avoir œuvré au sein du John Martyn's Band, il s'est fait remarquer auprès d'artistes tels que Rick Wakeman, David Gilmour, Phil Collins ou Eric Clapton. A l'image du Pentangle des origines, Take Three puise son inspiration dans une musique folk et jazz, sans artifices. De ce groupe mythique, le trio s'est amusé à revisiter quelques titres. Du fameux Basket Of Light (1969), on découvre de nouvelles versions finement brodées de The House Carpenter et Once I Had A Sweetheart. Turn Your Money Green se trouve à l'origine sur le double album Sweet Child (1968) et Will The Circle Be Unbroken sur Reflection (1971). Un hommage est rendu à Bert Jansch, disparu en 2011, à travers Blackwaterside et Nottamum Town. Dotés d'un habillage jazzy, Willow Weep For Me et surtout We'll Be Together Again évoquent cette ambiance intime et ouatée des cabarets enfumés d'une autre époque. Il serait vraiment dommage de passer à côté de cette petite merveille. 

Musiciens

Jacqui McShee : chant
Alan Thomson : guitare
Gerry Conway : batterie, percussions

Titres

01. One Morning In May (The Nightingale)
02. Once I Had A Sweetheart
03. Nottanum Town
04. The House Carpenter
05. Willow Weep For Me
06. Factory Girl
07. Blackwaterside
08. Will The Circle Be Unbroken
09. Turn Your Money Green
10. We'll Be Together Again

samedi 21 octobre 2017

Conqueror - Istinto (2003)

Conqueror Istinto
Conqueror - Istinto (2003)

Pourquoi écouter ce disque ?

Fondé en 1994 par le batteur Natale Russo, Conqueror est un groupe de rock néo-progressif originaire de Sicile. Après de multiples changements de personnel, la formation se stabilise en 2002 suite à l'arrivée de la chanteuse-claviériste Simona Rigano, synonyme de renouveau. Diplômée du Conservatoire de musique de Messine, son chant se trouve doté d'une tessiture originale, à la fois poétique et détachée. 2003 voit paraître leur premier album Istinto en autoproduction. Et c'est une excellente surprise. Aux côtés des musiciens précédemment cités, se trouvent le bassiste Tony Rose et le guitariste Gaetano Scarcella. Le travail de ce dernier est absolument admirable. Ses soli dévastateurs illuminent des morceaux tels que Pensieri Fragili, Cristalli Di Solitudine ou Porte Stranieri. De même que ses riffs hargneux intensifient La Strada Del Graal ainsi que In The Cave. Il y a du Steve Hackett et du Steve Rothery en lui. D'ailleurs, Conqueror se situe dans la droite lignée de leurs prestigieux aînés que sont Genesis et Marillion. Imaginez la musique de ces deux géants sur des textes en italien, et vous aurez une idée assez précise de ce que propose Conqueror. 

Musiciens

Simona Rigano : chant, claviers
Gaetano Scarcella : guitare
Tony Rose : basse
Natale Russo : batterie, chœurs

Titres

01. Storie Di Favole
02. Quartar
03. Pensieri Fragili
04. La Strada Del Graal
05. In The Cave
06. Cristalli Di Solitudine
07. Porte Stranieri
08. Entropia

vendredi 20 octobre 2017

Frequency Drift - Ghosts... (2011)

Frequency Drift Ghosts
Frequency Drift - Ghosts... (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Unanimement salué par la critique à sa sortie en 2011, Ghosts... n'a rien perdu de sa saveur les années passant. Après deux albums conceptuels (Personal Effects Part I & II) ayant suscité l'intérêt, nos Allemands originaires de Bayreuth étaient attendus au tournant pour leur troisième opus. Et ils n'ont pas déçu. A l'image de la pochette, Frequency Drift propose un rock atmosphérique sombre et mystérieux, teinté d'éléments folk. Cette coloration est donnée grâce à l'apport de la flûte, du violon et de la harpe électrique, présente dès le morceau d'ouverture Crows. Jouée par Nerissa Swchartz, celle-ci deviendra un élément central dans les prochains albums. Si Andreas Hack (claviers, compositions, production) est toujours aux commandes, il a partiellement renouvelé son équipe. Du précédent album, sont toujours présents son frère Christian (guitare, flûte) et le bassiste Jürgen Rennecke. En revanche, le batteur Wolfgang Ostermann n'apparaît que sur deux titres, les épiques Tempest et Dance No More. Il a cédé sa place à Martin Fox. Le chant est désormais tenu par une seule chanteuse, Antje Auer. Excellent choix ! Sa prestation sur Mermaid, morceau recyclé de l'époque Echofields est à couper le souffle.

Musiciens

Antje Auer : chant
Andreas Hack : claviers
Christian Hack : guitare, flûte
Jürgen Rennecke : basse
Martin Fox : batterie

Wolfgang Ostermann : batterie
Frank Schmitz : violon
Rainer Hartmann : guitare
Nerissa Schwartz : harpe électrique

Titres

01. Crows
02. Dreams
03. Sadness
04. Tempest
05. Ringshine
06. Dance No More
07. Mermaid
08. Come

jeudi 19 octobre 2017

Corde Oblique - Volontà D'Arte (2007)

Corde Oblique Volonta D'Arte
Corde Oblique - Volontà D'Arte (2007)

Pourquoi écouter ce disque ?

Un album de Corde Oblique est toujours un délice. Volontà D'Arte n'échappe pas à la règle, bien au contraire. Riccardo Prencipe, l'âme de Corde Oblique, a réuni une nouvelle fois autour de lui tout un panel de musiciens talentueux, dont Alessio Sica, batteur d'Argine, Simone Salvatori de Spiritual Front et les trois membres d'Ashram. On retrouve donc Sergio Panarella au chant sur My Harbour, Alfredo Notarloberti au violon et Luigi Rubino aux claviers et piano. Mais, le plus intéressant, c'est la présence de quatre voix féminines toutes aussi belles les unes que les autres. Déjà présentes sur Respiri, Caterina Pontrandolfo et Catarina Raposo de Dwelling sont de retour. Caterina Pontrandolfo illumine littéralement Cantastorie, Amphitheatrum Puteolanum et Kunswollen, trois titres magiques. Quant à Catarina Raposo, elle interprète en portugais un Olhos Cinzentos romantique à souhait. La soprano Claudia Florio, ex-Lupercalia, apparaît comme une grande prêtresse de la Rome antique sur le mystérieux Cuma. Enfin, dernière arrivée dans l'univers de Riccardo Prencipe, Floriana Cangiano donne vie à un Casa Hirta baigné de nostalgie. Avec ce deuxième album, Riccardo Prencipe affine son folk méditerranéen élégant qui puise son inspiration tant dans le romantisme que dans la musique médiévale ou antique. Il n'oublie pas non plus la musique contemporaine. Sa reprise osée de Kaiowas du groupe de metal Sepultura, faite de violons et percussions, en est la démonstration.

Musiciens

Riccardo Prencipe : guitares, luth

Caterina Pontrandolfo : chant
Floriana Cangiono : chant
Claudia Florio : chant
Catarina Raposi : chant
Simone Salvatori : chant
Sergio Panarella : chant
Alfredo Notarloberti : violon
Luigi Rubino : claviers, piano
Eugenio Catone : piano
Franco Perreca : clarinette
Francesco Paolo Manna : percussions
Andrea Sosto : basse
Alessio Sica : batterie

Titres

01. Cantastorie
02. Amphitheatrum Puteolanum
03. Casa Hirta
04. Before Utrecht
05. Atheistic Woman
06. Kaiowas
07. My Harbour
08. Kunstwollen
09. Pannegio
10. Cuma
11. La Pioggia Sui Tasti
12. Olhos Cinzentos
13. Piazza Armerina

mercredi 18 octobre 2017

Ashram - Human And Divine (2017)

Ashram Human And Divine
Ashram - Human And Divine (2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

Quel plaisir de retrouver Sergio Panarella (chant, guitare), Edo Notarloberti (violon) et Luigi Rubino (piano) plus connus sous le nom d'Ashram. Cela faisait onze ans que le trio napolitain n'avait pas sorti d'album. Certes, depuis Shining Silver Skies (2006), Luigi Rubino a publié en solo deux albums passionnants dont Il Soffo E La Voce en 2016, et Edo a travaillé sur pas moins de quatre disques. Tous trois ont aussi collaboré avec Riccardo Prencipe au sein de son projet Corde Oblique. Mais Human And Divine marque enfin leur retour tant attendu. Tous les ingrédients qui ont rendu intemporels leurs précédentes livraisons sont de nouveau présents. La voix chaude et légèrement rocailleuse de Sergio, la musique mélancolique que l'on doit aux interventions magiques de Luigi et Edo, des textes sombres, exprimant une souffrance profonde ou célébrant l'enfance... Peu d'espoir dans cette œuvre néoclassique plus proche du divin que de l'humain. Mais il y règne une poésie à la beauté insoupçonnable. Spirituality, Marie's Sad Song, Good Night et les dix autres titres sauront s'adresser directement à votre âme. Laissez-vous tenter...

Musiciens

Sergio Panarella : chant, guitare
Edo Notarloberti : violon
Luigi Rubino : piano

Titres

01. Spirituality
02. When The Moon Dance
03. Un Tramonto Infinito
04. Elevation
05. Resurrection
06. Marie's Sad Song
07. Child's Heartbeat
08. Shine On Me
09. Elisewin 1997
10. Good Night
11. Air
12. Marilin
13. Gather All Your Flowers

mardi 17 octobre 2017

Edo Notarloberti - Preludio (2009)

Edo Notarloberti Preludio
Edo Notarloberti - Preludio (2009)

Pourquoi écouter ce disque ?

Un an après le remarquable Silent Prayer (2008), le violoniste Edo Notarloberti revient avec Preludio publié sur le label Yellow Moon Factory. Étrangement, le musicien propose peu de titres inédits, il a préféré reprendre ceux de son précédent disque et leur apporter de nouveaux arrangements. Ainsi, au trio violon-piano-violoncelle se substitue une formation plus "rock", sans chanteur ou chanteuse. Si la pianiste Martina Mollo se trouve à nouveau partie prenante dans le projet, le guitariste Fabio Gagliardo, le bassiste Fabio Spadaro et le batteur Antonio Espositio font leur apparition. La musique demeure toujours aussi romantique, mais l'apport de ces nouveaux instruments atténue son aspect néo-classique. Comme nul autre, Edo a le don de donner vie à son violon qui apporte un supplément d'âme à chacune des compositions. Comment résister au tendre Maria And Violin's String, au fougueux Preludio ou à l'impétueux Marianna E La Melancholia

Musiciens

Edo Notarloberti : violon

Marina Mollo : violon
Fabio Gagliardo : guitare
Fabio Spadaro : basse
Antonio Esposito : batterie

Titres

01. The First Was A Death Woman
02. Dark Tango
03. Preludio
04. Rose And Air
05. Marianna E La Melancholia
06. Silent Prayers
07. My Gogol
08. Mon Revè Le 31 Mars
09. Contro Tempo
10. Maria And Violon's String

lundi 16 octobre 2017

Budam - Stories Of Devils, Angels, Lovers And Murderers (2009)

Budam Stories Of Devils, Angels, Lovers And Murderers
Budam - Stories Of Devils, Angels, Lovers And Murderers
(2009)

Pourquoi écouter ce disque ?

Originaire des îles Féroé, petit archipel perdu de l'Atlantique Nord, Búi Dam séduit immédiatement par sa voix profonde, vivante et rocailleuse. S'il se destinait à une carrière de guitariste de jazz, le destin en a décidé autrement. Suite à un accident grave au poignet à 24 ans, il doit renoncer à jouer de son instrument fétiche. Il se lance alors dans une carrière de chanteur où le théâtre a une place omniprésente et crée le personnage conteur de Budam. Son entrée en scène avec Stories Of Devils, Angels, Lovers And Murderers, son premier album, est fracassante. Il y a du Brel en lui tellement il vit chacune de ses chansons. La filiation avec le fameux Murders Ballads de Nick Cave est flagrante. Tout est beau dans ce disque à fleur de peau. Budam chante le cancer comme je l'ai rarement entendu (Da Da Dey Da Day) et nous arrache de nouvelles larmes sur un divin Gabriel's Song où l'on retrouve la toute aussi divine Eivør Pálsdøttir. Cet esprit libre nous ramène à l'essentiel, "today, it's a beautiful day..." (Da Da Fey Da Day).

Musiciens

Budam : chant

Magnus Johannessen : piano
Røgvi á Røgvi : batterie
Mikael Blak : basse
Asa Wraae Olsen : chant
Eivør Pálsdottir : chant
Kim Hansen : chant
Nikolaos Kapnas : alto
Jákup Zachariasen : guitare
Olavur Olsen : cuivres
Tróndur Olsen : cuivres
Dávur Juul Magnussen : cuivres

Titres

01. Snake Charmer
02. Da Da Da Die
03. Clap Hands
04. Balthazar And The Angel
05. The Yoni
06. Do That Thing
07. The Funeral
08. Da Da Dey Da Dey
09. Gabriel's Song

dimanche 15 octobre 2017

Nevada - Pictures In The Fire (2000)

Nevada Pictures In The Fire
Nevada - Pictures In The Fire (2000)

Pourquoi écouter ce disque ?

Quel drôle d'album que ce Pictures In The Fire de Nevada, projet parallèle d'Annie Haslam et Michael Dunford, nos deux piliers de Renaissance. Petit retour en arrière. En 1979, après la sortie d'Azure D'Or, Renaissance subit les départs successifs de John Tout et Terry Sullivan. Annie et Michael décident de mettre entre parenthèse Renaissance et de tenter autre chose. Ils s'associent au claviériste Peter Gosling que l'on retrouvera sur les albums Camera Camera (1981) puis Time-Line (1983). Sous le nom de Nevada, sortiront deux singles : In The Bleak Mid Winter (1980), chant traditionnel de Noël écrit par la poétesse Christina Rossetti et mis en musique par le célèbre compositeur Gustav Holst, suivi l'année suivante par You Know I Like It. Un album entier aurait été bouclé, mais, d'après les révélations de Michael, les bandes auraient été détruites dans une inondation. Le trio retrouve finalement le bassiste John Camp et reprend l'aventure Renaissance là où il l'avait laissée. En 2000, coup de théâtre car sort sur un obscur label ce Pictures In The Fire. Selon toute vraisemblance, au vue de la médiocre qualité des enregistrements, il s'agit là de démos. Aux côtés des deux titres sortis en single et de leurs faces B respectives, on découvre six autres chansons de Nevada ainsi que cinq titres de Renaissance, dont quatre totalement inédits ! Parmi ces curiosités, se distinguent un Fairies flirtant avec le disco qui se retrouvera ensuite sur Camera Camera, Tokyo composé dans l'idée d'une participation éventuelle à l'Eurovision, et un somptueux Lady Of The Sea raffiné comme du Renaissance de la grande époque. Si Pictures In The Fire n'est pas un album indispensable, il faut le voir comme le chaînon manquant entre le Renaissance classique des années 70 et le Renaissance en perdition de la décennie suivante.  

Musiciens

Annie Haslam : chant
Michael Dunford : guitare
Peter Gosling : claviers, chant

Titres

01. Pictures In The Fire
02. You Know I Like It
03. Once In A Lifetime
04. Star Of The Show
05. Fairies
06. Lady Of The Sea
07. Mr. Spaceman
08. Tokyo
09. In The Bleak Mid Winter
10. Motorway Madness

Renaissance bonus tracks
11. Love Is A State Of Mind
12. I Am A Stranger
13. On And On
14. No Beginning No End
15. Mother Russia

vendredi 13 octobre 2017

Eddie Mulder - Horizons (2016)

Eddie Mulder Horizons
Eddie Mulder - Horizons (2016)

Pourquoi écouter ce disque ?

Depuis qu'il a quitté Flamborough Head, Eddie Mulder ne chôme pas. Il s'est investi dans les projets Trion et Leap Day et a publié un premier album instrumental en 2015, Dreamcatcher. Horizons, sorti l'année suivante, s'inscrit dans sa continuité. Eddie nous enivre à nouveau avec ses guitares acoustiques ou électriques. Sa musique bucolique est une véritable ode à la Nature dans toute sa splendeur. Celle-ci est à l'honneur sur la pochette (mer, montagne) mais aussi à l'intérieur du digipack (forêt, ciel étoilé...). Les titres donnés aux pièces musicales ne trompent pas : Butterflies, Beautiful Morning, Eastern Wind, Horizons, Bouquet Of Flowers. Pour ma part, les morceaux que je préfère sont ceux enregistrés dans l'église médiévale de Fransum, petite bourgade du nord des Pays-Bas : Unleashed, Pipe Of Peace, Horizons et Bouquet Of Flowers. L’acoustique y est extraordinaire. Ils sont d'autant plus intéressant qu'Eddie retrouve durant ces courts moments ses anciens compagnons de Flamborough Head : Edo Spanninga au Mellotron et orgue Hammond, ainsi que Margriet Boomsma à la flûte. Si Go For It! est un peu plus enjoué que le reste du disque, tout est relaxation, apaisement mais aussi méditation. Et, en véritable gentleman, Eddie offre pour finir cinq titres bonus interprétés live de son précédent opus.

Musiciens

Eddie Mulder : guitares, basse

Edo Spanninga : claviers
Margriet Boomsma : flûte
Vincent van Dam : violon

Titres

01. Butterflies
02. Day In, Day Out
03. Unleashed
04. Beautiful Morning
05. Nice And Easy
06. Journey To The West
07. Pipe Of Peace
08. Eastern Wind
09. Horizons
10. Go For It!
11. Bouquet Of Flowers
12. On A High Note

Live Bonustracks
13. Tenderly
14. Humble Origin
15. Barren Lands
16. Long Ago
17. Hurry Up!

jeudi 12 octobre 2017

Pinknruby - The Vast Astonishment (2003)

Pinknruby The Vast Astonishment
Pinknruby - The Vast Astonishment (2003)

Pourquoi écouter ce disque ?

Pinknruby est une invitation au pays des rêves. Fondé en 1998, ce duo réunit la chanteuse slovène Mihaela Repina et le multi-instrumentiste anglais Paul Bradbury. Ensemble, ils créent une musique éthérée et acoustique originale. Aux sonorités des Balkans, s'ajoutent les influences de Pentangle, Kate Bush et Cocteau Twins. En 2002, le label français Prikosnovénie les approche et, l'année suivante, sort leur premier album The Vast Astonishment. Les onze titres présentés puisent leur inspiration dans la nature sans cesse célébrée par le groupe, mais aussi dans les méandres de leur imagination. Ils ont signé à eux deux toutes les paroles et musiques à l'exception de l'énigmatique Angel, chant traditionnel slovène. D'ailleurs, Mihaela chante soit dans sa langue natale, soit en anglais, soit dans un langage imaginaire. Ce très joli The Vast Astonishment est à classer à proximité des artistes tels que les Ukrainiens de Fleür du même label, ou des Portugais de Dwelling.

Musiciens

Mihaela Repina : chant
Paul Bradbury : chant, guitare, piano, percussions

Titres

01. Ama
02. Stone
03. Adio Te
04. Vast
05. Morje
06. Return
07. Sanje
08. Celebrate
09. Aya
10. Angel
11. Zacetek