mardi 17 octobre 2017

Edo Notarloberti - Preludio (2009)

Edo Notarloberti Preludio
Edo Notarloberti - Preludio (2009)

Pourquoi écouter ce disque ?

Un an après le remarquable Silent Prayer (2008), le violoniste Edo Notarloberti revient avec Preludio publié sur le label Yellow Moon Factory. Étrangement, le musicien propose peu de titres inédits, il a préféré reprendre ceux de son précédent disque et leur apporter de nouveaux arrangements. Ainsi, au trio violon-piano-violoncelle se substitue une formation plus "rock", sans chanteur ou chanteuse. Si la pianiste Martina Mollo se trouve à nouveau partie prenante dans le projet, le guitariste Fabio Gagliardo, le bassiste Fabio Spadaro et le batteur Antonio Espositio font leur apparition. La musique demeure toujours aussi romantique, mais l'apport de ces nouveaux instruments atténue son aspect néo-classique. Comme nul autre, Edo a le don de donner vie à son violon qui apporte un supplément d'âme à chacune des compositions. Comment résister au tendre Maria And Violin's String, au fougueux Preludio ou à l'impétueux Marianna E La Melancholia

Musiciens

Edo Notarloberti : violon

Marina Mollo : violon
Fabio Gagliardo : guitare
Fabio Spadaro : basse
Antonio Esposito : batterie

Titres

01. The First Was A Death Woman
02. Dark Tango
03. Preludio
04. Rose And Air
05. Marianna E La Melancholia
06. Silent Prayers
07. My Gogol
08. Mon Revè Le 31 Mars
09. Contro Tempo
10. Maria And Violon's String

lundi 16 octobre 2017

Budam - Stories Of Devils, Angels, Lovers And Murderers (2009)

Budam Stories Of Devils, Angels, Lovers And Murderers
Budam - Stories Of Devils, Angels, Lovers And Murderers
(2009)

Pourquoi écouter ce disque ?

Originaire des îles Féroé, petit archipel perdu de l'Atlantique Nord, Búi Dam séduit immédiatement par sa voix profonde, vivante et rocailleuse. S'il se destinait à une carrière de guitariste de jazz, le destin en a décidé autrement. Suite à un accident grave au poignet à 24 ans, il doit renoncer à jouer de son instrument fétiche. Il se lance alors dans une carrière de chanteur où le théâtre a une place omniprésente et crée le personnage conteur de Budam. Son entrée en scène avec Stories Of Devils, Angels, Lovers And Murderers, son premier album, est fracassante. Il y a du Brel en lui tellement il vit chacune de ses chansons. La filiation avec le fameux Murders Ballads de Nick Cave est flagrante. Tout est beau dans ce disque à fleur de peau. Budam chante le cancer comme je l'ai rarement entendu (Da Da Dey Da Day) et nous arrache de nouvelles larmes sur un divin Gabriel's Song où l'on retrouve la toute aussi divine Eivør Pálsdøttir. Cet esprit libre nous ramène à l'essentiel, "today, it's a beautiful day..." (Da Da Fey Da Day).

Musiciens

Budam : chant

Magnus Johannessen : piano
Røgvi á Røgvi : batterie
Mikael Blak : basse
Asa Wraae Olsen : chant
Eivør Pálsdottir : chant
Kim Hansen : chant
Nikolaos Kapnas : alto
Jákup Zachariasen : guitare
Olavur Olsen : cuivres
Tróndur Olsen : cuivres
Dávur Juul Magnussen : cuivres

Titres

01. Snake Charmer
02. Da Da Da Die
03. Clap Hands
04. Balthazar And The Angel
05. The Yoni
06. Do That Thing
07. The Funeral
08. Da Da Dey Da Dey
09. Gabriel's Song

dimanche 15 octobre 2017

Nevada - Pictures In The Fire (2000)

Nevada Pictures In The Fire
Nevada - Pictures In The Fire (2000)

Pourquoi écouter ce disque ?

Quel drôle d'album que ce Pictures In The Fire de Nevada, projet parallèle d'Annie Haslam et Michael Dunford, nos deux piliers de Renaissance. Petit retour en arrière. En 1979, après la sortie d'Azure D'Or, Renaissance subit les départs successifs de John Tout et Terry Sullivan. Annie et Michael décident de mettre entre parenthèse Renaissance et de tenter autre chose. Ils s'associent au claviériste Peter Gosling que l'on retrouvera sur les albums Camera Camera (1981) puis Time-Line (1983). Sous le nom de Nevada, sortiront deux singles : In The Bleak Mid Winter (1980), chant traditionnel de Noël écrit par la poétesse Christina Rossetti et mis en musique par le célèbre compositeur Gustav Holst, suivi l'année suivante par You Know I Like It. Un album entier aurait été bouclé, mais, d'après les révélations de Michael, les bandes auraient été détruites dans une inondation. Le trio retrouve finalement le bassiste John Camp et reprend l'aventure Renaissance là où il l'avait laissée. En 2000, coup de théâtre car sort sur un obscur label ce Pictures In The Fire. Selon toute vraisemblance, au vue de la médiocre qualité des enregistrements, il s'agit là de démos. Aux côtés des deux titres sortis en single et de leurs faces B respectives, on découvre six autres chansons de Nevada ainsi que cinq titres de Renaissance, dont quatre totalement inédits ! Parmi ces curiosités, se distinguent un Fairies flirtant avec le disco qui se retrouvera ensuite sur Camera Camera, Tokyo composé dans l'idée d'une participation éventuelle à l'Eurovision, et un somptueux Lady Of The Sea raffiné comme du Renaissance de la grande époque. Si Pictures In The Fire n'est pas un album indispensable, il faut le voir comme le chaînon manquant entre le Renaissance classique des années 70 et le Renaissance en perdition de la décennie suivante.  

Musiciens

Annie Haslam : chant
Michael Dunford : guitare
Peter Gosling : claviers, chant

Titres

01. Pictures In The Fire
02. You Know I Like It
03. Once In A Lifetime
04. Star Of The Show
05. Fairies
06. Lady Of The Sea
07. Mr. Spaceman
08. Tokyo
09. In The Bleak Mid Winter
10. Motorway Madness

Renaissance bonus tracks
11. Love Is A State Of Mind
12. I Am A Stranger
13. On And On
14. No Beginning No End
15. Mother Russia

vendredi 13 octobre 2017

Eddie Mulder - Horizons (2016)

Eddie Mulder Horizons
Eddie Mulder - Horizons (2016)

Pourquoi écouter ce disque ?

Depuis qu'il a quitté Flamborough Head, Eddie Mulder ne chôme pas. Il s'est investi dans les projets Trion et Leap Day et a publié un premier album instrumental en 2015, Dreamcatcher. Horizons, sorti l'année suivante, s'inscrit dans sa continuité. Eddie nous enivre à nouveau avec ses guitares acoustiques ou électriques. Sa musique bucolique est une véritable ode à la Nature dans toute sa splendeur. Celle-ci est à l'honneur sur la pochette (mer, montagne) mais aussi à l'intérieur du digipack (forêt, ciel étoilé...). Les titres donnés aux pièces musicales ne trompent pas : Butterflies, Beautiful Morning, Eastern Wind, Horizons, Bouquet Of Flowers. Pour ma part, les morceaux que je préfère sont ceux enregistrés dans l'église médiévale de Fransum, petite bourgade du nord des Pays-Bas : Unleashed, Pipe Of Peace, Horizons et Bouquet Of Flowers. L’acoustique y est extraordinaire. Ils sont d'autant plus intéressant qu'Eddie retrouve durant ces courts moments ses anciens compagnons de Flamborough Head : Edo Spanninga au Mellotron et orgue Hammond, ainsi que Margriet Boomsma à la flûte. Si Go For It! est un peu plus enjoué que le reste du disque, tout est relaxation, apaisement mais aussi méditation. Et, en véritable gentleman, Eddie offre pour finir cinq titres bonus interprétés live de son précédent opus.

Musiciens

Eddie Mulder : guitares, basse

Edo Spanninga : claviers
Margriet Boomsma : flûte
Vincent van Dam : violon

Titres

01. Butterflies
02. Day In, Day Out
03. Unleashed
04. Beautiful Morning
05. Nice And Easy
06. Journey To The West
07. Pipe Of Peace
08. Eastern Wind
09. Horizons
10. Go For It!
11. Bouquet Of Flowers
12. On A High Note

Live Bonustracks
13. Tenderly
14. Humble Origin
15. Barren Lands
16. Long Ago
17. Hurry Up!

jeudi 12 octobre 2017

Pinknruby - The Vast Astonishment (2003)

Pinknruby The Vast Astonishment
Pinknruby - The Vast Astonishment (2003)

Pourquoi écouter ce disque ?

Pinknruby est une invitation au pays des rêves. Fondé en 1998, ce duo réunit la chanteuse slovène Mihaela Repina et le multi-instrumentiste anglais Paul Bradbury. Ensemble, ils créent une musique éthérée et acoustique originale. Aux sonorités des Balkans, s'ajoutent les influences de Pentangle, Kate Bush et Cocteau Twins. En 2002, le label français Prikosnovénie les approche et, l'année suivante, sort leur premier album The Vast Astonishment. Les onze titres présentés puisent leur inspiration dans la nature sans cesse célébrée par le groupe, mais aussi dans les méandres de leur imagination. Ils ont signé à eux deux toutes les paroles et musiques à l'exception de l'énigmatique Angel, chant traditionnel slovène. D'ailleurs, Mihaela chante soit dans sa langue natale, soit en anglais, soit dans un langage imaginaire. Ce très joli The Vast Astonishment est à classer à proximité des artistes tels que les Ukrainiens de Fleür du même label, ou des Portugais de Dwelling.

Musiciens

Mihaela Repina : chant
Paul Bradbury : chant, guitare, piano, percussions

Titres

01. Ama
02. Stone
03. Adio Te
04. Vast
05. Morje
06. Return
07. Sanje
08. Celebrate
09. Aya
10. Angel
11. Zacetek

mercredi 11 octobre 2017

Dwelling - Ainda É Notte (2007)

Dwelling Ainda É Notte
Dwelling - Ainda É Notte (2007)

Pourquoi écouter ce disque ?

Vous aimez le folk-jazz de Pentangle ? Vous aimez le fado de Madredeus ? Vous aimerez Dwelling, sextet portugais. Sorti en 2007, après deux longues années de préparation, Ainda É Notte est leur troisième et dernier disque. A l'image de la pochette, tout y est sensualité et raffinement. Depuis Humana (2003), le groupe s'est enrichi d'une deuxième violoniste, Alexandra Bochmann qui vient ainsi renforcer le travail de Sílvia Freitas. Rien de mieux donc que des instruments à cordes pour accompagner la saudade chantée par la ravissante Caterina Raposo à la voix si chaleureuse. Pour mémoire, la saudade est un mot typiquement portugais exprimant une mélancolie empreinte de nostalgie. Que les textes soient en anglais ou en portugais, violons, guitares classiques, guitare portugaise, basse fretless, basses à 4 ou 8 cordes sont là pour les faire vivre de manière authentique. Dwelling n'avait rien à envier aux grands. Son art se suffisait à lui-même. Dommage que l'aventure se soit arrêtée aussi vite.

Musiciens

Catarina Raposo : chant
Sílvia Freitas : violon
Alexandra Bochmann : violon
Moritz Branco : guitare
Nuno Roberto : guitares
Jaime Ferreira : basse

Titres

01. Viglía
02. Acordar
03. Ainda É Notte
04. Sou Eu !
05. Forget Me Not
06. Some Love, Please?
07. Da Minha Ausência
08. Enthralled
09. Fujo De Mi
10. What If...?
11. Opus DCXVI

mardi 10 octobre 2017

Anneke van Giersbergen & Árstíðir - Verloren Verleden (2016)

Anneke van Giersbergen Verloren Verleden
Anneke van Giersbergen & Árstíðir - Verloren Verleden
(2016)

Pourquoi écouter ce disque ?

On ne présente plus la fantastique Anneke van Giersbergen, ancienne chanteuse du combo néerlandais The Gathering. Sa voix est une des plus belles de la scène rock actuelle. En revanche, il n'est pas inutile de préciser qu'Árstíðir est un quatuor folk islandais en activité depuis 2008. L'alliance fusionnelle de ces deux entités a donné naissance à cette petite pépite qu'est Verloren Verleden ("Passé Perdu" si j'en crois Google translation...). Les dix titres de l'album sont des covers de classiques revus et corrigés de manière intimiste, sous forme de musique de chambre. Le chant délicat d'Anneke est enveloppé de douces cordes, guitares et piano. Il s'exprime aussi bien en néerlandais qu'en islandais, anglais, allemand ou français. Cette dernière langue se laisse entendre sur le magnifique Pavane de Gabriel Fauré qui clôture le disque. On aurait espéré l'entendre sur Het Drop, reprise de cette si belle et émouvante chanson qu'est La Montagne de notre Jean Ferrat national, mais Anneke a préféré l'interpréter dans son néerlandais natal. When I'm Laid In Earth de Purcelll, Solveig's Song du Norvégien Edvard Grieg ou encore Þér Ég Unni et Heyr Himna Smiður chantés a cappella sont elles aussi d'excellentes surprises. A classer à côté de son cousin Unprecedented de Marcela Bovio et pas loin du Renaissance d'Annie Haslam ou des Russes d'Iamthemorning. 

Musiciens

Anneke van Giersbergen : chant
Daniel Auðunsson : guitare, chant
Gunnar Már Jakobsson : guitare, chant
Karl James Pestka : violon, alto, chant
Ragnar Ólafsson : piano, chant

Hallgrímur Jónas Jensson : violoncelle
Júlía Mogensen : violoncelle
Unnur Jónsdóttir : violoncelle
Margrét Soffía Einarsdóttir : violon
Sigrún Harðardóttir : violon

Titres

01. Bist Du Bei Mir
02. Solveig's Song (From Peer Gynt)
03. Het Dorp
04. Russian Lullaby
05. Þér Ég Unni
06. Londonderry Air (Danny Boy)
07. A Simple Song (From Mass)
08. When I Am Laid In Earth (From Dido & Aeneas)
09. Heyr Himna Smiður
10. Pavane

lundi 9 octobre 2017

Maddy Prior & The Carnival Band - A Christmas Caper (2012)

Maddy Prior A Christmas Caper
Maddy Prior & The Carnival Band - A Christmas Caper (2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

Que fait Maddy Prior en dehors de Steeleye Span ou lorsqu'elle ne se consacre pas à sa carrière solo ? Elle chante Noël avec un groupe appelé The Carnival Band. A Christmas Caper retrace les vingt-cinq années de cette collaboration inédite et originale. Les vingt-trois titres présentés figurent parmi les meilleurs de leur répertoire exclusivement consacré aux chants populaires de cette fête hivernale des plus sacrées : I Saw Three Ships, Angels From The Realms Of Glory, Joy To The World, Ding Dong Merrily On High, Bring Us Good Ale, autant de classiques intemporels. Tout commence en 1983 lorsque Andy Watts et Giles Lewin s'associent à d'autres musiciens afin de faire revivre chant et musiques d'antan, du Moyen Âge à la Renaissance. A ce retour aux sources s'ajoute un soucis d'authenticité, d'où l'utilisation d'instruments d'époque tels que la bombarde, le luth, la cornemuse, le violon ou la mandoline. Maddy Prior collabore avec la petite troupe dès l'année suivante, lors d'une émission de la BBC dédiée aux chants traditionnels de Noël. Cette fructueuse association donnera naissance à pas moins de dix albums, tous aussi passionnants les uns que les autres. 

Musiciens

Maddy Prior : chant
Andrew Watts : bombarde, flûtes, cornemuse, clarinette, chant
Giles Lewin : violon, flûtes, bombarde, cornemuse, chant
Andrew "Jub" Davis : contrebasse, chant
Steno Vitale : guitares, cistre, mandoline, chant
Steve Banks : batterie, violon, guitare, chant

Bill Badley : guitares, luth, banjo, mandoline, chant
Charles Fullbrook : percussions, chant
Raph Mizraki : violoncelle,

Louisa Fuller : violon
Benjamin Kaminski : alto
Kath Sharman : violoncelle
John Spiers : mélodéon
Peter Crowdrey : trombone

Titres

01. I Saw Three Ships
02. While Shepherds Watched
03. Angels From The Realms Of Glory
04. God Rest You Merry Gentlemen
05. Monsieur Charpentier's Christmas Swing
06. Joy To The World
07. See Amid The Winter's Snow
08. Poor Little Jesus
09. Blake's Cradle Song
10. The Coventry Carol
11. The Boar's Head
12. Ding Dong Merrily On High
13. The Holy & The Ivy
14. Personent Hodie
15. Cradle Song
16. Bright Evening Star
17. Hark Hark What News
18. Away In A Manger
19. The Carnal & The Crane
20. Bring Us In Good Ale New
21. La Danse Carree
22. The Quiet Way Home
23. Bring Us Good Ale

dimanche 8 octobre 2017

Quidam - Quidam (1996)

Quidam 1996
Quidam - Quidam (1996)

Pourquoi écouter ce disque ?

Quidam est une petite merveille comme le rock progressif en produit souvent, qui nous vient tout droit de Pologne. Fondé en 1990, le groupe prend d'abord le nom de Deep River et se fait connaître par ses reprises de blues et de hard. L'arrivée de nouveaux musiciens, en particulier de la chanteuse Emila Derkowska, l'oriente vers un rock symphonique classieux le conduisant désormais à interpréter ses propres compositions. Leur premier album sort en 1996, il s'intitule sobrement Quidam. Et c'est une sacrée claque. Sanctuarium qui ouvre le disque est un véritable festival de saveurs : chant en polonais aussi profond que mélancolique, guitare hackettienne flamboyante, flûte pastorale, claviers solennels... Les huit titres suivants, d'une durée rarement inférieure à sept minutes, sont tout aussi inspirés. On pense aux vieux classiques que sont Camel, Genesis ou Pink Floyd, mais aussi à Marillion ou Pendragon. Cet album, très riche musicalement, se révèle un peu plus après chaque écoute. En 2006, pour son dixième anniversaire, une édition remasterisée et enrichie d'un deuxième disque est éditée. Je ne saurais trop vous la conseiller. Dernier point, on retrouvera la flûtiste Ewa Smarzyńska sous le nom d'Ewa Albering auprès de Clive Nolan & Oliver Wakeman, Arjen Lucassen ou encore Anneke van Giersbergen

Quidam 2006
Quidam - Quidam 10th anniversary (2006)

Musiciens

Emila Derkowska : chant, violoncelle, flûte
Maciek Meller : guitares
Zbyszek Florek : claviers
Radek Scholl : basse
Rafal Jermakow : batterie, percussions
Ewa Smarzyńska : flûtes

Monika Margielewska : hautbois
Kamila Kamińska : chœurs
Mirek Gil : guitare

Titres

01. Sanktuarium
02. Choćbym...
03. Bajkowy
04. Głęboka Rzeka
05. Nocne Widziadła
06. Niespełnienie
07. Warkocze
08. Bijące Serca
09. Płonę

vendredi 6 octobre 2017

White Willow - Future Hopes (2017)

White Willow Future Hopes
White Willow - Future Hopes (2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

Fondé au début des années 90, White Willow est devenu un des groupes phares de la scène progressive norvégienne. Conduit par le multi-instrumentiste et compositeur Jacob Holm-Lupo, cette formation atypique s'est distinguée par l'emploi judicieux de voix féminines. Futures Hopes est sa septième production. Il fait suite au très apprécié Terminal Twilight vieux déjà de sept longues années (2011). C'est dire si cette œuvre a été peaufinée. Jacob a visé la perfection à tous les niveaux. Déjà, les amateurs de Yes reconnaîtront sans peine les magnifiques illustrations de Roger Dean. Le son, d'une pureté incroyable, est le résultat du travail minutieux mené par Bob Katz, une pointure dans le domaine du mastering. Côté musiciens, les amateurs du groupe noteront avec plaisir la présence des fidèles Mattias Olson à la batterie (ex-Änglård et actuel Il Tempio Delle Clessidre) et du claviériste Lars Fredrik Frøislie. A noter également le retour de la bassiste de jazz Ellen Andrea Wang qui a joué auparavant avec Manu Katché et Sting, ainsi que l'arrivé au chant (fantomatique) de Venke Knutson. Connue dans le milieu de la pop, ses cinq albums se sont vendus à plus de 70 000 exemplaires dans son pays. Si les amateurs de rock atmosphériques ressentiront une certaine influence d'Anathema, l'ambition affichée de Jacob est de faire revivre sous une forme moderne le rock progressif des années 70. Ses principales sources d'inspiration ont été le Relayer de Yes, Silent Knight de Saga mais aussi la bande originale de Blade Runner signée Vangelis. On peut dire que le pari est réussi, le morceau fleuve A Scarred View du haut de ses dix-huit minutes en est la confirmation.

Musiciens

Venke Knutson : chant
Jacob Holm-Lupo : guitares, claviers, chœurs
Mattias Olsson : batterie, percussions
Lars Fredrik Frøislie : claviers
Ketil Vestrum Einarsen : flûte, instruments à vent

Ellen Andrea Wang : basse
Hedvig Mollestad : guitare
David Krakauer : clarinette
Ole Øvstedal : guitare
Kjersti Løken : trompette

Titres

01. Future Hopes
02. Silver & Gold
03. In Dim Days
04. Where There Was Sea There Is Abyss
05. A Scarred View
06. Animal Magnetism (bonus track)
07. Damnation Valley (bonus track)

Vidéo

A Scarred View : lien vidéo ici