jeudi 14 juillet 2016

Pendragon - Concerto Maximo (2009)

Pendragon Concerto Maximo
Pendragon - Concerto Maximo (2009)
Après Galahad, Final Conflict, Landmarq, Credo, Shadowland et The Oliver Wakeman Band, c'est au tour de Pendragon de présenter en 2009 son témoignage scénique. Concerto Maximo a été enregistré le 13 octobre 2008 au théâtre Wyspianski de Katowice, en Pologne. Le label polonais Metal Mind l'a édité sous forme de double CD et de DVD. 

Inutile de présenter Pendragon. Fondé en 1978 par son chanteur et illustre guitariste Nick Barrett, cette formation fait figure de fer de lance du rock néo-progressif aux côtés de Marillion, IQ et Pallas. Rapidement rejoint par le bassiste Peter Gee, puis par Clive Nolan aux claviers en 1986, la bande a accueilli son nouveau batteur en 2008, Scott Higham.

2008 c'est également l'année de ses trente ans d'existence. Et quoi de mieux pour fêter cet événement que de partie en tournée ? Durant celle-ci, le groupe a survolé sa riche carrière en offrant à son public certains de ses plus beaux morceaux remis au goût du jour. Sur Concerto Maximo, chaque album est représenté par au moins un titre. Seul le premier, The Jewel (1985), a été laissé de côté. 

Pendragon The Jewel

Ainsi, en cette soirée du 13 octobre 2008, durant les 2 h 30 de ce show exceptionnel remontant le temps, Nick Barrett et ses musiciens ont joué :

- Total Recall de Kowtow (2008), 
Pendragon Kowtow
- The Voyager, And We'll Go Hunting Deer, Queen Of Hearts et Sister Bluebird (titre bonus) de The World (1991), 
Pendragon The World
- The Walls Of Babylon, Nostradamus et Breaking The Spell de The Window Of Life (1993),
Pendragon - The Window Of Life
- The Shadow, Masters Of Illusion et The King Of The Castle (titre bonus) de The Masquerade Overture (1996),
Pendragon - The Masquerade Overture
- A Man Of Nomadic Traits de Not Of This World (2001),
Pendragon - Not Of This Wolrd
- The Wishing Well et Learning Curve de Believe (2005), 
Pendragon Believe
- Eraserhead, The Freak Show et It's Only Me de Pure (2008), dernier album en date à ce moment. 
Pendragon - Pure

Concerto Maximo demeure un des meilleurs albums live de ce groupe d'exception. La set-list est parfaite, de même que l'osmose entre les musiciens. A posséder absolument. 




Musiciens


Nick Barrett : guitares, chant
Peter Gee : guitare, basse, claviers, chœurs
Clive Nolan : claviers, chœurs
Scott Higham : batterie, chœurs

Titres


1.01. The Walls Of Babylon
1.02. A Man Of Nomadic Trails
1.03. The Wishing Well
1.04. Eraserhead
1.05. Total Recall
1.06. Nostradamus
1.07. Learning Curve
1.08. Breaking The Spell
1.09. Sister Bluebird

2.01. The Shadow
2.02. The Freak Show
2.03. The Voyager
2.04. It's Only Me
2.05. Masters Of Illusion
2.06. The King Of The Castle
2.07. And We'll Go Hunting Deer
2.08. Queen Of Hearts

dimanche 10 juillet 2016

The Oliver Wakeman Band - Coming To Town - Live In Katowice (2009)

Oliver Wakeman Coming To Town
The Oliver Wakeman Band -
Coming To Town -
Live In Katowice (2009)
Édité par le label polonais Metal Mind, Coming To Town - Live In Katowice a été enregistré lors du concert donné le 31 octobre 2007, au théâtre Wyspianski, par Oliver Wakeman et ses musiciens.

The Oliver Wakeman Band se compose du chanteur Paul Manzi (futur membre d'Arena en 2011), du guitariste David Mark Pearce, du bassiste Paul Brown (Janison Edge), du batteur Dave Wagstaffe (Landmarq, Quasar, Janison Edge) et, bien évidemment, du claviériste Oliver Wakeman, fils prodige de Rick Wakeman. 

On a pu l'entendre auparavant sur The Human Equation d'Ayreon et All Around The World du ProgAID, mais ceux sont surtout les deux opéras rock coécrits avec la complicité de Clive Nolan, Jabberwocky (1999)  puis The Hound Of The Baskervilles (2002), qui l'ont fait connaître du public progressif. 

D'ailleurs, quatre titres de Jabberwocky sont repris ici : Dangerous World, Burgundy Rose, Enlightenment et Coming To Town en final. L'instrumental Three Broken Threads, sur lequel s'affrontent amicalement les claviers d'Oliver et les cordes de David Mark, se trouve à l'origine sur The Hounds Of The Baskervilles. Les autres titres proviennent de l'album solo d'Oliver sorti en 2005, Mother's Ruin. Pearce et Wagstaffe étaient déjà de la partie. 

Le concert, d'une durée de 70 minutes, est une alternative d'épiques (The Agent, l'impressionnant Wall Of Water), de morceaux plus rock tendant vers l'AOR (Walk Away, Coming To Town tout en énergie), et de ballades (Dangerous World, Burgundy Rose splendide). Une mention particulière est à décerner à la chanson Mother's Ruin, dépouillée entièrement de tout le symphonisme qui l'habillait dans sa version studio. Accompagné au piano, Paul Manzi livre ici une prestation mémorable toute en émotions. 

Ce chanteur, jusqu'alors inconnu, est la révélation de ce disque. Il livre lors de ce concert une esquisse de ses capacités vocales qu'il aura loisir de développer suite à son intégration au sein d'Arena, en remplacement de Rob Sowden. 




Musiciens


Oliver Wakeman : piano, claviers, chœurs
Paul Manzi : chant, guitare acoustique
David Mark Pearce : guitare électrique, chœurs
Paul Brown : basse
Dave Wagstaffe : batterie, percussions

Titres


01. Don't Come Running
02. Dangerous World
03. The Agent
04. Calling For You
05. Three Broken Threads
06. Burgundy Rose
07. Mother's Ruin
08. Enlightment
09. If You're Leaving
10. I Don't Believe In Angels
11. Wall Of Water
12. Walk Away
13. Coming To Town

vendredi 8 juillet 2016

Shadowland - Edge Of Night (2009)

Shadowland Edge Of Night
Shadowland - Edge Of Night (2009)
Shadowland est sans aucun doute le groupe le moins connu de Clive Nolan. Pourtant, trois albums sont sortis sous le nom de cette formation dans les années 90 : Ring Of Roses (1992), Through The Looking Glass (1994) et Mad As A Hatter (1996). Sur ce dernier, on entend aux chœurs deux figures emblématiques de Landmarq : Damian Wilson et Tracy Hitchings

Après une mise en sommeil de plusieurs années, Clive Nolan ressuscite Shadowland en 2009 pour une mini-tournée européenne. Ainsi, sont à nouveau réunis sur scène, autour du virtuose des claviers reconverti pour l'occasion en chanteur, Mike Varty, autre claviériste de talent déjà membre de Landmarq, Credo et Janison Edge, le guitariste de Threshold et vieux complice de Clive, Karl Groom, et Nick Harradence. Seul le bassiste Ian Salmon manque à l'appel. Il est remplacé par Mark Westwood, guitariste sur l'album She de Caamora.  

Cette tournée a conduit la bande en Pologne où son concert donné à Katowice a été enregistré. Il est sorti sous le titre de Edge Of Night. Pour les fans les plus hardcore, le label polonais Metal Mind a eu la bonne idée de rassembler dans un même coffret le double album live accompagné de son DVD, les trois albums studios remasterisés avec des titres bonus, et la compilation A Matter Of Perspective comportant l'inédit The Edge Of Night

Nolan et ses musiciens proposent un rock progressif plaisant, très accessible, dans la lignée de Pendragon. Leurs textes étant néanmoins plus sombres. Clive que l'on a déjà entendu dans She, surprend dans son rôle assumé de frontman. Sans être un chanteur d'exception, il s'en sort avec les honneurs, maîtrisant parfaitement sa voix. 

S'il ne fallait posséder qu'un seul album de Shadowland, ce serait sans la moindre hésitation Edge Of Night. Le plaisir qu'ont les musiciens à jouer ensemble est communicatif, tout comme l'énergie dégagée. Envolées synthétiques, guitares accrocheuses ne cessent de surprendre tout au long de ces 110 minutes de plaisir. Un pur régal. 



Musiciens


Clive Nolan : chant, piano
Mike Varty : claviers, chœurs
Karl Groom : guitare, chœurs
Mark Westwood : basse, guitare acoustique
Nick Harradence : batterie

Titres


1.01. A Matter Of Perspective
1.02. The Hunger
1.03. The Whistleblower
1.04. Mephisto Bridge
1.05. The Kruhulick Syndrome
1.06. The Waking Hour
1.07. Painting By Numbers

2.01. Hall Of Mirrors
2.02. The Edge Of Night
2.03. U.S.I.
2.04. The Seventh Year
2.05. Jigsaw
2.06. Dreams Of The Ferryman
2.07. Ring Of Roses

mardi 5 juillet 2016

Credo - This Is What We Do - Live In Poland (2009)

Credo This Is What We Do
Credo - This Is What We Do -
Live In Poland (2009)
Credo est un groupe de rock néo-progressif britannique formé de Mark Colton au chant, Tim Birrell à la guitare, Mike Varty aux claviers, Jim Murdoch à la basse et Martin Meads à la batterie. 

This Is What We Do est leur premier témoignage live. Disponible chez Metal Mind sous la forme d'un double CD, d'un DVD ou d'un coffret réunissant l'ensemble, il a été enregistré le 13 octobre 2008 à Katowice, en Pologne. Ce soir-là, leurs compatriotes Final Conflict étaient programmés en première partie. Eux aussi ont gravé cet événement et cela a donné l'excellent Another Moment In Time, disponible également en 2009.

Birrell et Murdoch jouent ensemble depuis les années 70. Au début des années 90, ils adoptent le nom de Credo avec Mark Colton au chant. En 1994, sort Field Of Vision, un premier album fortement marqué par l'influence de Marillion période Fish, de Genesis et de Yes. 1996 voit l'arrivée de Mike Varty (futur Landmarq), et 1998 celle de Martin Meads. Rethoric, le deuxième album du groupe, parait en 2005.   

Ce disque sur lequel plane l'ombre de la Première Guerre mondiale, est repris dans son intégralité lors du concert polonais. Seul l'ordre des chansons diffère. Cinq titres de Full Of Vision sont également interprétés, dont quatre sous forme de medley (plage 5 du premier CD). En cadeau, Credo offre l'inédit Round And Round qui clôt honorablement la première partie du set.  

Ce qui surprend à l'écoute de This Is What We Do, c'est l'influence du Marillion de Fish tant sur le plan vocal que musical. C'est bluffant et cela laisse imaginer ce qu'aurait pu devenir ce groupe s'il ne s'était pas séparé de son célèbre chanteur charismatique. Lorsque Mark Colton cite Clutching At Straws comme meilleur album de tous les temps, on comprend pourquoi. L'auditeur attentif décèlera du Market Square Heroes dans Good Boy (Field Of Vision - Medely), ou du Incubus dans Skin Trade. Un parfum de nostalgie flotte sur l'ensemble.

Pour autant, Credo n'est pas un simple clône de Marillion. Il a une âme bien à lui guidée par sa sensibilité. Voici donc ce qu'ils savent faire, et, en plus, ils le font bien. 


   

Musiciens


Mark Colton : chant, percussions
Tim Birrell : guitare
Mike Varty : claviers, chœurs
Jim Murdoch : basse, chœurs
Martin Meads : batterie

Titres


1.01. The Game
1.02. Turn The Gun Around
1.03. Skin Trade
1.04. Seems Like Yesterday
1.05. Field Of Vision - Medley
1.06. Round And Round

2.01. Too Late...
2.02. ... To Say Goodbye
2.03. A Kindness
2.04. The Letter
2.05. From The Cradle...
2.06. ... To The Grave

lundi 4 juillet 2016

Landmarq - Turbulence - Live In Poland (2009)

Landmarq Turbulence
Landmarq - Turbulence -
Live In Poland (2009)
Turbulence - Live In Poland est le troisième album consécutif de Landmarq enregistré en public. Il fait suite aux honorables Thunderstruck (1999) et Aftershock (2002). Enregistré le 15 novembre 2005 à Katowice, il est d'abord sorti sous format DVD en 2006 avant que le label Metal Mind ne l'édite en CD en 2009. 

Par rapport aux précédentes productions du groupe, le line-up a légèrement été modifié. Si Tracy Hitchings (chant), Uwe D'Rose (guitare), Steve Gee (basse) et Dave Wagstaffe (batterie) sont toujours présents, les claviers sont tenus par un petit nouveau qui n'en est pas vraiment un, Mike Varty. 

Mike est le fondateur de Janison Edge dont l'unique album The Services Of Mary Goode (1999) comprenait une certaine Sue Element au chant ainsi que Dave Wagstaffe à la batterie et Ian Salmon d'Arena à la guitare. Il est également claviériste/violoniste pour The Mighty Rooster, joue sur scène aux côté de Clive Nolan (Arena, Pendragon, Caamora) dans son projet parallèle Shadowland, et accompagne Credo depuis 1996. 

Dans la seconde moitié des années 90, il avait déjà côtoyé Tracy, Uwe, Steve et Dave au sein de la formation éphémère Syren. Ensemble, ils avaient posé les bases de ce qui deviendra Entertaining Angels. Cette chanson ouvre ce soir-là symboliquement le spectacle. 

Pourtant, lorsque Steve Leigh quitte Landmarq en 2002, il est d'abord remplacé par le claviériste d'origine espagnole Gonzalo Carrera. C'est pourquoi ce dernier est crédité en tant que compositeur sur des titres comme Thunderstruck ou Timeline. Mais, devant son manque d'implication croissant, il est remplacé quelques semaines avant le concert par Mike. Il trouvera refuge au sein du nouveau Karnataka monté par Ian Jones, où il officiera entre 2005 et 2010, aux côté de Lisa Fury et du guitariste italien Enrico Pinna.

Contrairement à Thunderstruck et Aftershock, Turbulence est essentiellement constitué d'inédits. Landmarq voyait dans ce concert le moyen de tester sur scène ses nouvelles compositions en prévision du nouvel album à venir. D'une durée approximative d'une heure vingt, le concert comporte trois épiques, Calm Before The Storm découpé en trois parties, Thunderstruck et l'entraînant Mountains Of Anglia, deux charmantes ballades, Prayer et Timeline, deux morceaux plus percutants, Entertaining Angels et Walking On Eggshells, et deux "classiques", Lighthouse de Science Of Coincidence ainsi que l'instrumental Landslide (Infinity Parade, 1993) proposant son petit moment de grâce avec son solo de batterie savamment exécuté par Dave.

Alors que tout laissait penser à la sortie imminente d'un nouvel album studio, le dernier en date Science Of Coincidence datant de 1998, l'avenir du groupe est subitement mis en suspend en 2007. Deux cancers sont diagnostiqués chez Tracy. Commence alors un combat sans merci contre la maladie. Sa victoire sera marquée par la parution du tant attendu Entertaining Angels en 2012. 




Musiciens


Tracy Hitchings : chant
Uwe D'Rose : guitare
Mike Varty : claviers
Steve Gee : basse
Dave Wagstaffe : batterie

Titres


01. Entertaining Angels
02. Calm Before The Storm
03. Prayer
04. Thunderstruck
05. Walking On Eggshells
06. Landslide
07. Timeline
08. Mountains Of Anglia
09. Lighthouse

dimanche 3 juillet 2016

Final Conflict - Another Moment In Time - Live In Poland (2009)

Final Conflict Another Moment In Time  Live In Poland
Final Conflict - Another Moment
In Time - Live In Poland (2009)
Final Conflict est un groupe de rock néo-progressif britannique méconnu. Another Moment In Time est son premier témoignage live. Enregistré le 13 octobre 2008 au théâtre Wyspianski de Katowice, en Pologne, il est disponible l'année suivante sur le label Metal Mind en format CD ou DVD. 

Contemporain de Galahad, Final Conflict s'est formé en 1985 sous la houlette d'Andy Lawton et Brian Donkin. Leur complémentarité va faire toute l'originalité de ce groupe car tous deux sont à la fois chanteurs et guitaristes. Ainsi, leurs voix et instruments s'alternent ou se complètent au gré des nécessités musicales. 

En 1991, sort leur premier vrai album, Redress The Balance porteur d'un message écologique. Il est suivi en 1992 par le concept-album Quest. Il faut ensuite attendre cinq longues années pour découvrir Stand Up considéré pendant longtemps comme leur disque le plus abouti. Lui aussi dénonce les méfaits de la modernité dans nos sociétés. Stop, un épique de quinze minutes repris ici, est un triste tableau de la violence urbaine devenue tentaculaire. On retrouve deux autres de ses titres sur Another Moment In Time : la chanson titre Stand Up et Miss D'Meanour. Hindsight parait en 2003. Mais, après le décès tragique de leur batteur Chris Moyden emporté par un cancer, Final Conflict est complètement déstabilisé. 2006 voit la parution de Simple, sorte d'introspection qui reprend d'anciennes compositions de la fin des années 80 parue en autoproduction sur cassettes. A sa sortie, le bassiste Chris Chalk tourne la page de cette aventure. 

Ainsi, avec Another Moment In Time, Final Conflict propose de survoler ses 25 ans de carrière en compagnie de deux nouveaux musiciens. Autour du duo historique Lawton-Donkin et du claviériste Steve Lipiec, la rythmique est désormais constituée de Barry Elwood à la basse et d'Henry Rogers (futur Touchstone) à la batterie. Habitué des longs shows, Lawton & Donkin ont été obligés de réduire leur set à dix titres pour une durée d'une heure quinze car ils partageaient ce soir-là la scène avec une autre formation de rock néo-progressif toute aussi intéressante, Credo. Ils ont néanmoins tenus à faire un cadeau à leur public polonais en terminant le concert par un inédit, l'énergique Waiting For A Chance qui peut être vu comme une fenêtre ouverte sur leur avenir.

Musiciens


Andy Lawton : guitare, chant
Brian Donkin : guitare, chant
Steve Lipiec : claviers
Barry Elwood : basse
Henry Rogers : batterie

Titres


01. Solitude
02. Stand Up
03. The Following
04. Miss D'Meanour
05. Stop
06. Rebellion
07. Can't Buy Experience
08. All Alone
09. The Janus
10. Waiting For A Chance

samedi 2 juillet 2016

Galahad - Resonance - Live In Poland (2009)

Galahad Resonance Live In Poland
Galahad - Resonance -
Live In Poland (2009)
En 2006, Galahad sort Resonance, son premier DVD live enregistré en Pologne. Par la suite, en 2009, grâce au label Metal Mind, il devient disponible sous format CD. On y retrouve l'intégralité du set à l'exception de Bug Eye

2009, c'est également l'année de la parution du double album live Sleepless In Phoenixville édité chez Oskar, un autre label polonais.

Question légitime : quelle est donc la différence entre ces deux enregistrements ? 

Les deux spectacles ont été enregistrés à un an d'intervalle. Le concert de Resonance remonte au 22 mai 2006, il a été donné au sublime théâtre Wyspianski, également connu sous le nom de théâtre de Silésie, dans la ville de Katowice, située au sud de la Pologne. Celui de Sleepless In Phoenixville date du 28 avril 2007 et il a eu lieu lors du RoSfest en Pennsylvanie (États-Unis). Entre ces deux dates est paru le désormais classique Empires Never Last. Curieusement, c'est la setlist de Resonance qui est davantage axée sur le futur album encore à paraître par rapport à celle de Sleepless In Phoenixville. Sur les sept titres (en écartant l'ouverture signée Prokofiev), cinq sont extraits d'Empires Never Last, et pas des moindres : I Could Be God, Slidewinder, Empires Never Last, Termination et This Life Could Be My Last. A l'exception de Termination, on les retrouve bien évidemment sur Sleepless In Phoenixville. Mais la setlist proposée sur ce dernier est bien plus diversifiée. En fait, en offrant un large panorama sur la longue carrière du groupe fondé en 1985, il fait davantage office de rétrospective. 

Les deux enregistrements bénéficient de toute façon d'une qualité sonore exceptionnelle. Tous deux permettent de passer un moment privilégié avec ce groupe désormais incontournable de la scène progressive. Son chanteur Stuart Nicholson, doté d'un fort charisme, s'inscrit dans la droite lignée des Peter Gabriel, Fish et autres Peter Nicholls.




Musiciens


Stuart Nicholson : chant
Roy Keyworth : guitare
Dean Baker : claviers, chœurs
Lee Abraham : basse, chœurs
Spencer Luckman : batterie

Titres


01. Intro: Montagues And Capulets (Prokofiev)
02. I Could Be God
03. Year Zero (Parts 1 to 4)
04. Sidewinter
05. Sleepers
06. Empires Never Last
07. Termination
08. This Life Could Be My Last

samedi 25 juin 2016

Galahad - Sleepless In Phoenixville - RoSfest Live 2007 (2009)

Galahad Sleepless In Phoenixville Rosfest
Galahad - Sleepless In Phoenixville
(2009)
En 2007, alors que leur dernier album Empires Never Last vient à peine de paraître, Galahad est invité à participer au célèbre RoSfest, aux côtés des têtes d'affiche que sont Starcastle, Pendragon et Spock's Beard. 

Le Rites of Spring festival (RoSfest) est un festival de rock progressif crée en 2004 dans la petite ville américaine de Phoenixville (16 000 habitants), en Pennsylvanie. Il a vu passé des artistes aussi prestigieux que Jadis ou RPWL en 2004, Magenta, Arena ou Sylvan en 2005, The Watch, The Pineapple Thief ou Pallas en 2006. 

Afin de conserver un souvenir de cette mémorable soirée du 28 avril 2007, les cinq musiciens ont décidé de l'enregistrer. En 2009, sort, sur le label polonais Oskar, Sleepless In Phoenixville - RoSfest Live 2007 qui prend la forme d'un double album live. 

Les deux membres fondateurs du groupe, le chanteur Stuart Nicholson et le guitariste Roy Keyworth, ainsi que leurs acolytes Dean Baker (claviers), Lee Abraham (basse) et Spencer Luckman (batterie), ont profité de l’événement pour revisiter une part non négligeable de leur répertoire. Lady Messiah de In A Moment Of Complete Madness (1993) est le titre le plus ancien joué ce soir. Au contraire, I Could Be God en ouverture, l'intense Sidewinter, l'hypnotique Empires Never Last et This Life Could Be My Last aux accents jazzy en fermeture du set, sont tous quatre extraits du  récent chef d'œuvre Empires Never Last

Le groupe est au sommet de sa forme et offre un véritable concert de rock progressif avec aucune plage inférieure à dix minutes. Nicholson, en véritable maître de cérémonie, ne cesse de se mettre en danger. Ce n'est pas pour rien qu'il demeure un des meilleurs chanteurs de la scène progressive. 

De par sa diversité des titres proposés, Sleepless In Phoenixville peut être considéré comme une excellente introduction à l'univers de ce groupe attachant. Mais attention au risque d'addiction une fois qu'on y a goûté. 

Musiciens


Stuart Nicholson : chant
Roy Keyworth : guitare
Dean Baker : claviers
Lee Abraham : basse, chœurs
Spencer Luckman : batterie

Titres


1.01. I Could Be God
1.02. Year Zero
1.03. Bug Eye
1.04. Sidewinter

2.01. Lady Messiah / From Far Beyond The Sun
2.02. Exorcising Demons
2.03. Sleepers
2.04. Empires Never Last
2.05. This Life Could Be My Last

mercredi 22 juin 2016

Lee Abraham - Black & White (2009)

Lee Abraham Black & White
Lee Abraham - Black & White (2009)
Après un burn out, Lee Abraham quitte Galahad en 2008 pour se consacrer à son troisième album solo. Black & White est disponible l'année suivante. Il fait suite à l'honorable View From The Bridge de 2004. 

Alors que Lee tenait le chant principal sur ce dernier, il fait cette fois-ci appel à pas moins de quatre chanteurs, tous aussi talentueux les uns que les autres. Sean Filkins de Big Big Train interprète deux titres. Face The Crowd évoque le meilleur de Dream Theater ou de Threshold, et Black, un des deux épiques du disque, atteint le quart d'heure. Véritable surprise mélodique, The Mirror a pour chanteur Simon Godfrey de Tinyfish. Gary Chandler de Jadis et Steve Thorne se retrouvent respectivement sur un Celebrity Status aux relents rock FM un peu facile, et sur White, modèle de rock progressif aux multiples changements de rythme, long de vingt-cinq minutes. Ainsi, ce changement régulier de voix permet à la musique d'être confrontée à différents styles et de multiplier à souhait les atmosphères.  

Black & White est un album de guitare. Celle-ci domine tous les titres, y compris l'instrumental floydien d'ouverture And Speaking Of Which.... Lee, l'incontournable John Mitchell (Arena) et Simon Nixon se succèdent à cet instrument avec brio. Gerald Mulligan, déjà présent sur View From The Bridge, excelle à la batterie. Dean Baker, ancien complice d'Abraham au sein de Galahad, contribue à adoucir l'ensemble grâce à  son piano, tandis que Jem Godfrey illumine The Mirror avec son solo de synthé. 

Black & White est l'album de la consécration pour Lee Abraham. Si Galahad et son désormais classique Empires Never Last lui ont permis d'acquérir une certaine notoriété, il a su la capitaliser en livrant un album maîtrisé d'un bout à l'autre, bien au-delà de toutes les espérances. 

Musiciens


Lee Abraham : guitares, claviers, basse, chœurs

Sean Filkins : chant
Simon Godfrey : chant
Gary Chandler : chant
Steve Thorne : chant

Gerald Mulligan : batterie, percussions
John Mitchell : guitare
Simon Nixon : guitare
Dean Baker : piano
Jem Godfrey : claviers

Titres 


01. And Speaking Of Which...
02. Face The Crowd
03. The Mirror
04. Celebrity Status
05. Black
06. White

dimanche 19 juin 2016

Lee Abraham - View From The Bridge (2004)

Lee Abraham View From The Bridge
Lee Abraham - View From The Bridge
(2004)
Lee Abraham est un musicien britannique originaire du sud de l'Angleterre. Tombé dans la musique très jeune, c'est à l'adolescence qu'il acquiert sa première guitare et compose ses premières chansons. Mais ce n'est qu'à la fin des années 90 qu'il découvre la musique progressive au travers de groupes comme Spock's Beard ou Dream Theater.

En 2003, sort Pictures In The Hall, son premier album solo entièrement auto-produit sur lequel il chante et joue de tous les instruments.

View From The Bridge paraît l'année suivante. Toujours aux manettes, Lee s'entoure cette fois-ci de musiciens dont Martin Orford d'IQ aux claviers et Karl Groom de Threshold à la guitare pour ne citer que les plus connus. S'il chante sur la majorité des titres, Kirsty Voce est seule au chant sur le très émouvant She's Leaving Home où Lee l'accompagne au piano et à la guitare classique. On la retrouve ensuite aux chœurs avec Gary Blackman sur la pièce maîtresse Recurring Dream qui s'étend sur plus de vingt-deux minutes. C'est d'ailleurs l'alternance toute naturelle de chansons pop aux refrains entêtant (Go Right Now par exemple) et de compositions aux structures plus complexes qui fait toute la force de ce disque. Afin d'arriver à ce résultat, Lee s'est laissé influencer par Neal Morse, Dream Theater et Sting. Ces artistes sont même crédités comme références majeures de son inspiration dans le livret.

View From The Bridge est un concept-album relatant la tragique histoire de deux jumeaux séparés dans leur enfance et au destin demeuré intimement lié. En effet, les malheurs de l'un ne vont cesser de contribuer aux réussites de l'autre. Les paroles du morceau final Goodbye/Recurring Dream (Revisited) illustrent ce qui se passe dans la tête du premier, à bout, lorsqu'il se retrouve sur un pont, prêt à sauter dans le vide afin de mettre un terme à sa vie misérable... Une personne paumée sur un pont, cela ne vous dit rien ? Il s'agit de l'histoire vraie d'une jeune fille complètement déboussolée après avoir subi un traumatisme, récupérée par les autorités sur un pont séparant l'Angleterre du Pays de Galle. Cet étrange fait divers de la fin des années 80 avait alors inspiré Steve Hogarth de Marillion comme base d'inspiration du concept-album Brave devenu aujourd'hui une référence.  

La parution de ce disque surprenant va ouvrir des portes à Lee et lui permettre ainsi d'occuper le poste vacant de bassiste au sein de Galahad, suite aux départs successifs de Neil Pepper, Peter Wallbridge puis Mike Kneller. C'est lui qui aura donc l'honneur de jouer sur le cultissime Empires Never Last aux côtés de Christina Booth. Cette mise entre parenthèse de sa carrière solo ne sera que de courte durée puisqu'il reviendra en 2009 avec un Black & White encore bien meilleur. 

Musiciens


Lee Abraham : guitares, claviers, basse, chant

Gerry Hearn : guitare
Barry Thompson : guitare
Karl Groom : guitare
Martin Orford : claviers
Paul Tippett : basse
Gerald Mulligan : batterie
Sarah Bolter : flûte, saxophone
Kirsty Voce : chant
Gary Blackman : chant
Diane Abraham : lectrice

Titres


01. Goodbye
02. Overture I
03. Coming Home
04. She's Leaving Home
05. Too Long In Your Spotlight
06. Recurring Dream
07. My Other Life
08. Overture II
09. The Last Sacrifice
10. Go Right Now
11. Goodbye/Recurring Dream (Revisited)