Affichage des articles dont le libellé est Prikosnovénie (label). Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Prikosnovénie (label). Afficher tous les articles

lundi 24 juin 2019

Caprice - Girdenwodan Part 1

Caprice Girdenwodan
Caprice - Girdenwodan Part 1 (2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

Vous pensiez tout connaître du monde mystérieux des fées ? Détrompez-vous ! La formation russe Caprice rompt un secret millénaire, jusqu'alors bien gardé, en livrant au commun des mortels que nous sommes cette danse folklorique du monde des fées et des autres créatures fantastiques qui le peuplent (elfes, lutins, farfadets...). Girdenwodan est son nom. Sa principale particularité est d'être basée sur des rythmes 5/4 ou 7/4. Étant donné que nos sens de simples humains n'en perçoivent pas toutes les nuances, Caprice a eu la riche idée de poser des mots sur cette musique intrigante où se croisent instruments à vents, à cordes et percussions. Ainsi, au gré du vent, Inna Brejestovskaya déclame les vers de poètes anglais (Felicia Dorothea Hemans), irlandais (Oscar Wilde), écossais (Robert Burns), américain (Amy Lowell), australien (Christopher Brennan) et italien (Torquato Tasso dit Le Tasse). Afin de mieux représenter cette univers occulte, les illustrations du CD ont été confiées à Marc Potts, passionné des mythologies nordiques. Sans conteste, Girdenwodan demeure une des œuvres les plus abouties dans l'illustre discographie de Caprice, parents éloignés d'Iamthemorning. Alors ? Allez-vous entrer dans la danse à votre tour ?

Musiciens

Inna Brejestovskaya : chant
Anton Brejestovski : claviers
Tanya Strunina : harpe celtique
Maria Krushevskaya : harpe orchestrale
Denis Osver : hautbois
Anton Konchakov : clarinette
Alexey Bazhalkin : basson
Alexandra Korzina : violon
Alexey Tolstov : violoncelle
Maxim Yakovlev : guitares
Max Brejestovski : basse
Nicolai Gorskkov : contrebasse
Nicolay Lgovsky : glockenspiel, crotales, percussions
Anatoly Tekuchev : vibraphone
Ilya Yagoda : batterie
Marina Nefteeva : chant
Ekaterina Bayanova : chant
Vsevolod Vasiliev : chant
Maxim Osokin : chant

Titres

1 We Might Dance
2 Birks Of Aberfeldy
3 Requiescat
4 One Wish
5 Petals
6 Water Lilies
7 Sweet Tibbie Dunbar
8 Beautiful Prince
9 Because You Asked Me Why I Love You
10 Forbidden
11 Snow On
12 To A Friend

lundi 3 juin 2019

Flëur - Magic (2004)

Flëur Волшебство
Flëur - Magic (2004)

Pourquoi écouter ce disque ?

Flëur, quel joli nom pour un groupe de musique ! Ce collectif de musiciens formé autour d'Olga Pulatova et d'Elena Voynarovskaya nous vient tout droit d'Ukraine. Seul trois de leurs albums ont été édités en France grâce au label des fées Prikosnovénie. Sorti en 2004 (2003 en Ukraine, Russie et Biélorussie), Magic est leur deuxième. Difficile de cataloguer cette musique à la fois ravissante et mélancolique, une mélancolie typique de l'âme slave : dream pop, heavenly, néofolk... peu importe, tant qu'elle nous touche, provoque des émotions, ou invite à la rêverie. Les Cocteau Twins sont une de leurs références, il suffit d'écouter Medaillion pour s'en laisser convaincre. Kate Bush en est une autre... Olga la pianiste et Elena la guitariste se partagent le travail de manière équitable et originale. Toutes les pistes paires sont signées Olga tandis que Elena est l'auteure des pistes impaires. Fondé au début des années 2000, le groupe s'est séparé en 2017, laissant une dizaine d'albums célébrant les mystères de la nature derrière lui. 

Musiciens

Olga Pulatova
Elena Voynarovskaya
Julia Zemlyanaya : flûte
Alexandra Didyk : violoncelle
Anastasia Kuzmina : violon
Ekaterina Kotelnikova : claviers
Vitaly Didyk : contrebasse
Alexey Tkachevsky : batterie
Wladislav Mitsovsky : percussions

Katherina Serbina : violoncelle, accordéon
Alexey Dovgalov : claviers, guitare

Titres

01. Intro
02. The Emptiness
03. Almost Real
04. Formalin
05. The Ballad Of White Wings And Scarlet Petals
06. Repair
07. Medaillion
08. I Will Do It
09. Never
10. The String
11. Russian Roulette
12. Legion
13. Horizon

vendredi 5 avril 2019

Collection D'Arnell-Andréa - Villers-aux-Vents (Février 1916) (1994)

Collection D'Arnell-Andréa Villers-aux-Vents
Collection D'Arnell-Andréa - Villers-aux-Vents (Février 1916)
(1994)

Pourquoi écouter ce disque ?

Avant les commémorations du centenaire de la Grande Guerre, la chanson française, dans toute sa diversité, a très peu abordé cette sombre période historique, à la différence des Anglo-saxons. Il a fallu attendre 1994 et la formation orléanaise Collection D'Arnell-Andréa pour que l'intégralité d'un album lui soit consacrée. Avec sa pochette reproduisant deux photos stéréoscopiques d'un champ de bataille, Villers-aux-Vents (Février 1916) fait explicitement référence à un moment précis de cette guerre. La sanglante bataille de Verdun s'est déroulée du 21 février 1916 au 18 décembre de la même année et a fait environ 700 000 morts, disparus et blessés des bords français et allemands. Ce carnage a laissé de profondes traces, autant dans les mémoires que dans les paysages. Comme tant d'autres, le petit village de Villers-aux-Vents situé à une cinquantaine de kilomètres de Verdun a été quasiment détruit. Toute cette souffrance innommable, Collection D'Arnell-Andréa l'aborde avec poésie, aussi étrange que cela puisse paraître. Cette poésie, certes torturée, à l'instar des guitares discordantes, du violoncelle et des froides nappes synthétiques, n'est pourtant pas dénuée d'un certain optimisme. Collection D'Arnell-Andréa frappe fort avec ce disque, porté par ses hymnes apocalyptiques (Les Cendres-Lisières, Les Chemin Des Dames, Deaf Or Crazy, Verdun). 

Musiciens

Chloé St Liphard : chant
Jean-Christophe d'Arnell : claviers, percussions
Carine Grieg : claviers
Franz Torres-Quevedo : guitares
Xavier Gaschignard : violoncelle

Titres

01. Les Cendre-Lisières
02. L’Aulne Et La Mort
03. Le Chemin Des Dames
04. Les Hauts De Meuse
05. Les Parvis Déserts
06. Deaf Or Crazy
07. Verdun
08. Deafening Breath
09. Le Ravin Des Fontaines
10. L’Ornière

lundi 4 mars 2019

Love Sessions 2 (2005)

Love Sessions 2 Louisa John-Krol
Love Sessions 2 (2005)

Pourquoi écouter ce disque ?

Les Love Sessions ? Une histoire d'amitié entre des artistes d'horizons et de cultures différentes. Après un premier volume paru en 2002, ce second opus tout aussi passionnant réunit le mystique Francesco Banchini de GOR (Italie), la fée australienne Louisa John-Krol et Frédéric Chaplain de Lys (France), authentique magiciens des sons. Ensemble, ils ont créé une musique inédite, parfois improvisée, puisant son influence tant dans le folk méditerranéen que dans les ambiances moyen-orientales, asiatiques, médiévales ou contemporaines. Ce voyage musical teinté de spiritualité nous transporte loin, d'Alexandrie à Naples, voire encore plus loin, à travers des lieux tenus secrets comme la splendide rivière de Lys, ou le monde mystérieux des elfes. Au fil de l'écoute, notre esprit émerveillé s'égare dans cet univers limpide et délicieux, aussi intense que nos précédentes incursions dans les galaxies de Dead Can Dance, Loreena McKennitt ou Amarok.

Musiciens

Francesco Banchini : chant, percussions, guitare, clarinette, flûte
Louisa John-Krol : chant, guitare, mandoline, percussions
Frédéric Chaplain : samples, percussions, claviers

Mandragore : harpe
Agnes Toth : claviers
Hicham Bilali : chant

Titres

01. L’Aveu 
02. Shofar (Inner Mix) 
03. Secrets
04. Quando La Notte Arriverà 
05. La Battaglia Degli Elfi 
06. Alexandria 
07. Émeraude 
08. Lumière A Saint Lumine 
09. The Lily And The Rose 
10. Naïades
11. Rivière De Lys 
12. Sea Nights Of Napoli 
13. Un Souffle D’Or 
14. Dendrophori 
15. L’Ultimo Tramonto 
16. Yahil 

lundi 11 février 2019

Daemonia Nymphe - Psychostasia (2013)

Daemonia Nymphe Psychostasia
Daemonia Nymphe - Psychostasia (2013)

Pourquoi écouter ce disque ?

Sorti en 2013 sur le label français Prikosnovénie, Psychostasia du duo grec Daemonia Nymphe est incontestablement leur œuvre la plus ambitieuse et la plus accomplie. Pas moins de cinq années ont été nécessaire pour son enregistrement qui s'est déroulé entre Londres et Athènes. Aux côtés de Spyros Giasafakis et d'Evi Stergiou, une vingtaine de musiciens et chanteurs ont été conviés parmi lesquels la célèbre chanteuse grecque Dimitra Galani, Dessislava Stefanova du London Bulgarian Choir, Peter Ulrich, ancien compagnon de route de Dead Can Dance, Peter Jacques de Stellamara ou encore Luka Aubri (Rastaban, Omnia). Psychostasia se veut un concept-album construit autour des rites anciens sur le jugement des âmes. Sa principale source d'inspiration a été les hymnes orphiques, ensemble de poèmes religieux composés aux alentours du IIIe siècle avant notre ère. A la fois culte des mystères et philosophie religieuse, l'orphisme prenait sa source auprès du héros mythique Orphée ; elle se basait sur l'étude de son parcours pour en extraire un enseignement. Ainsi, au fil des chansons symbolisant le voyage des âmes, nous croisons la route de ces personnages mythologiques qu'étaient Zephyr, Gaia ou Hypnos, le dieu du sommeil. Afin de faire revivre au mieux ces temps anciens, le célèbre luthier Nicholas Brass a fourni toutes une série d'instrument directement inspirés de la Grèce antique : lyra et kitharis (sortes de lyre), askaulos (sorte de cornemuse) et pandoura (sorte de luth). Bienvenue dans l'univers mystique si fascinant de cette formation unique en son genre, qui n'en finit pas de surprendre en nous entraînant loin, très loin... 

Musiciens

Spyros Giasafakis : chant, lyre, guitares, askaulos, percussions, flûte, kitharis, pandoura, seistro, keras
Evi Stergiou: chant, guitare, percussions, lyre, pandoura, seistro

Dessislava Stefanova : chant 
Kalina Koleva : chant
Orestis Giasafakis : chant
Victoria Couper : chant
Dimitra Galani : chant
Aphrodite Toplaki : chant
Christodoulos Papastathis : chant 
Eleni Sfertsiori : chant 
Euforia Leventi : chant
Georgia Kiskou : chant
Nikos Katsaros : chant
Nota Kaltsani : chant
Chris Brice : batterie
Vaggelis Paschalides : Hammered Dulcimer, percussions 
Maria Stergiou : violon
Bernard Burns : didgeridoo
Cristiano Castellitto : djembe 
Luka Aubri : slideridoo
Dimitris Kotsikas: clarinette
Peter Jaques : clarinette
Peter Ulrich : percussions

Titres

01. Zephyros's Enlightening Anemos
02. Nemesis Rhamnousia 
03. Thracian Gaia 
04. Selene's Awakening Horos 
05. Politeia Of The Unnamed 
06. Deo's Erotas
07. Nature's Metamorphosis 
08. Enchanting Oneiro 
09. Psychostasia
10. Hypnos

vendredi 25 janvier 2019

Caprice - Songs Of Innocence And Experience (2002)

Caprice Songs Of Innocence And Experience
Caprice - Songs Of Innocence And Experience (2002)

Pourquoi écouter ce disque ?

En musique, un caprice est un morceau de musique instrumentale de caractère improvisé et fantaisiste. Nos amis russes Caprice portent très bien leur nom, à ceci près qu'ils apportent à leur art un supplément de mélancolie propre à l'âme slave. Leur deuxième album Songs Of Innocence And Experience est sorti en autoproduction dans leur pays en 2000, puis a été publié chez Prokosnovénie en 2002 en vue d'une diffusion internationale. Anglophiles, ils ont mis en musique dix poèmes du grand William Blake, peintre et auteur notamment des fameux livres enluminés Les Chants d’Innocence (1789) et Les Chants d'Expérience (1794), qui seront par la suite publié en un seul recueil, Chants d'Innocence et d'Expérience. Instruments à vent (flûte, clarinette) et instruments à corde (violon, violoncelle) enveloppent ses textes torturés, déclamés par une Inna Brejestovskaya inspirée. L'ensemble est conduit de manière magistrale par Anton Brejestovski, fondateur de Caprice, qui, petite curiosité, ne joue d'aucun instrument ici. 

Musiciens

Inna Brejestovskaya : chant
Vladimir Bobovnikov : flûte
Valeri Vasiliev : clarinette
Sergey Bogatyrenko : clarinette
Maria Voronina : claviers
Alexandra Korzina : violon
Alexei Grigoriev :: violoncelle
Alexei Tolstov : violoncelle

Titres

01. Introduction 
02. The Echoing Green
03. Laughing Song
04. Blind Man's Buff
05. Spring
06. The Fly
07. Long John Brown And Little Mary Bell
08. The Little Boy Lost
09.The Little Girl Found  
10. Night  

dimanche 6 janvier 2019

Collection D'Arnell-Andréa - Les Marronniers (1992)

Collection D'Arnell-Andréa Les Marronniers
Collection D'Arnell-Andréa - Les Marronniers (1992)

Pourquoi écouter ce disque ?

En 1992, Collection D'Arnell-Andréa est de retour avec Les Marronniers qui, comme ses prédécesseurs, puise son inspiration dans la saison automnale. Devenu très vite introuvable, le label des fées Prikosnovénie aura la bonne idée de le rééditer en 2008. Parti vers d'autres aventures, le bassiste Peter Rakoto à qui la chanson Rózde est dédiée, a cédé sa place à Franz Torres-Quevedo, un des fondateurs d'Opera Multi Steel. Pour ce nouvel album, le groupe a opté pour un son moins synthétique, davantage tourné vers le violoncelle et le piano. Les ombres de Fauré, Schubert, Duparc mais aussi des Cocteau Twins planent sur ces treize titres aux rythmes glacés. Avec sa voix cristalline, Chloé St Liphard déclame des textes poétiques à l'esthétique romantique, composés par Jean-Christophe D'Arnell. D'une beauté brûlante, ils expriment tant la peine que les regrets ou la mélancolie. Les Chants De Peine, Les Temples Élevés ou encore Au Sacre Des Nuits sont autant de moments touchant au sublime. L'âme n'est rien, la musique est tout.  

Musiciens

Chloé St Liphard : chant
Carine Grieg : piano, claviers
Jean-Christophe d'Arnell : piano, claviers, percussions
Xavier Gaschignard : violoncelle, chant
Franz Torres-Quevedo : basse

Titres

01. Kedves
02. Une Attente Fragile
03. Les Chants De Peine
04. Aux Thermes
05. Rózde
06. Les Marronniers
07. Le Pré Dormant
08. Les Temples Elevés
09. Kergal
10. Au Sacre Des Nuits
11. Les Tilleuls
12. Collection (Anton's Mind's Getting Blind)
13. Any Forgotten Place

samedi 10 novembre 2018

Corde Oblique - Per Le Strade Ripetute (2013)

Corde Oblique Per Le Strade Ripetute
Corde Oblique - Per Le Strade Ripetute (2013)

Pourquoi écouter ce disque ?

Cinquième album, cinquième chef-d'œuvre. Fondé dans le courant des années 2000, sur les cendres de Lupercalia, la formation napolitaine Corde Oblique ne cesse de surprendre disque après disque. Rares sont les groupes à maintenir une telle qualité musicale au fil du temps. Et pourtant, entre folk méditerranéen, rock progressif et musique néo-classique, Riccardo Prencipe, l'âme de Corde Oblique, distille cette ambiance poétique si particulière, bercée de mélancolie et de nostalgie. Per Le Strade Ripetute n'échappe pas à cette règle. Si l'absence de claviers, piano compris, peut surprendre à la lecture des crédits, on comprend très vite que l'accent a été mis sur la guitare (acoustique et classique) ainsi que sur les voix uniquement féminines. Cinq chanteuses se succèdent dont Evi Stergiou de Daemonia Nymphe, sur un Heraion mystique aux sonorités païennes en référence au Temple d'Héra de Paestum. D'autres titres ont été inspirés des principaux lieux d'art antique de la Campanie, région autour de Naples. Le plus séduisant est sans aucun doute le Temple de Mercure à Baia, d'une qualité acoustique exceptionnelle. Seul avec sa guitare, Riccardo y a enregistré l'instrumental In The Temple Of Echo, tout en conservant la réverbération naturelle. Averno, Il Viaggio Di Saramago, My Pure Amethyst, Bambina D'Oro, ou encore Le Fontane Di Caserta sont autant d'invitations au voyage mêlant contemplation et évasion. Un conseil, ne passez pas à côté de ce disque, ni de cet artiste capital. 

Musiciens

Riccardo Prencipe : guitares, chœurs

Floriana Cangiano : chant
Caterina Pontrandolfo : chant
Annalisa Madonna : chant
Lisa Starnini : chant
Evi Stergiou : chant
Edo Notarloberti : violon, violoncelle
Umberto Lepore : basse, contrebasse
Alessio Sica : batterie
Francesco Manna : percussions
Manuela Albano : violoncelle
Salvio Vassallo : batterie
Spyros Stergiou : récitation, percussions

Titres

01. Averno
02. Il Viaggio Di Saramago
03. My Pure Amethyst
04. In The Temple Of Echo
05. Bambina D'Oro
06. Heraion
07. Due Melodie
08. Le Fontane Di Caserta
09. Requiem For A Dream
10. Ali Bianche
11. Uroboro

jeudi 4 octobre 2018

Irfan - The Eternal Return (2015)

Irfan The Eternal Return
Irfan - The Eternal Return (2015)

Pourquoi écouter ce disque ?

Dead Can Dance ? Non, Irfan. Formation phare du label Prikosnovénie, ce collectif joue une musique bénie des dieux. En une heure, il nous transporte de l'aride désert du Sahara (The Cave Of Swimmers) aux steppes glaciales de Sibérie (Buran), en passant par la Jérusalem céleste (In The Gardens Of Armida). Si l'influence de Dead Can Dance est indéniable, ne serait-ce par le mélange des voix masculines et féminines ou la reprise lumineuse de Salamander, les musiciens puisent leur inspiration dans des temps bien plus anciens. Eux-mêmes évoquent Hildegarde de Bingen (Ispariz), l'orthodoxie chrétienne des Balkans (Tebe Poem), ou l'Égypte ancienne (Nehet). Encore plus tourné vers le mysticisme que ses prédécesseurs, The Eternal Return offre un cadre idéal à la transcendance. L'emploi d'instruments orientaux (oud, saz, daf, duduk...) favorise cette élévation de l'âme, tout comme le chant hypnotique de Denitza Seraphimova. Si le Paradis existe, prions pour que la musique d'Irfan en soit la bande sonore. 

Musiciens

Denitza Seraphimova : chant
Ivaylo Petrov : oud, baglama, saz, tambura, santour, psaltérion, programmation
Kalin Yordanov : chant, daf, bodhran
Petar Todorov : percussions
Yasen Lazarov : duduk, ney, kaval, harmonium

Vladislava Todorova-Valkova : chant

Titres

01. Eternal Return
02. The Cave Of Swimmers
03. Burana
04. Salamander
05. In The Gardens of Armida
06. Ispariz
07. The Golden Horn
08. Tebe Poem
09. Day to Pray
10. Nehet

vendredi 24 août 2018

Irfan - Seraphim (2007)

Irfan Seraphim
Irfan - Seraphim (2007)

Pourquoi écouter ce disque ?

Cette formation bulgare atypique nous avait impressionné à la parution de son premier album éponyme sorti en 2003. Seraphim, son deuxième essai disponible depuis 2007, est encore meilleur, et c'est une très belle surprise. La chanteuse Denitza Seraphimova y dévoile toute sa palette vocale, aussi étendue que celle de Lisa Gerrard. D'ailleurs, Irfan peut être présenté comme le digne successeur de Dead Can Dance. Entre chants mystiques orientaux, musique sacrée médiévale et folklore antique balkanique, Seraphim nous conduit sur des routes spirituelles où l'âme ne peut que s'élever. Au travail d'orfèvre des voix s'ajoute l'utilisation d'instruments anciens et traditionnels tels que le daf (tambour persan), l'oud (sorte de luth très en vogue au Moyen-Orient), ou le santour (cithare iranienne). A l'écoute des neuf titres, on pourrait penser que les musiciens reprennent des morceaux anciens. En fait, pas du tout, à l’exception du texte de Vernal Garden signé d'un poète perse du XIIIe siècle, musiques et paroles sont originales, dans tous les sens du terme. Denitza, Kalin Yordanov ainsi que Ivaylo Petrov en sont les auteurs. Si vous aimez Lisa Gerrard, Azam Alim, Loreena McKennitt, je ne peux que vous conseiller l'écoute de ce disque fabuleux, entre ombre et lumière.

Musiciens

Denitza Seraphimova : chant
Kalin Yordanov : chant, daf
Ivaylo Petrov : oud, baglama, cello tambura, guitare
Kiril Bakardjiev : santour
Petar Todorov : percussions

Vladislava Todorova : chant
Valentin Popov : duduk
Ana Ivanova : vielle, violon
Anna Karalasheva : violoncelle, viole de gambe
Emil Mihov : flûte
Yasen Lazarov : banduri

Titres

01. Simurgh
02. Invocatio
03. Hagia Sophia
04. Vernal Garden
05. Fei
06. Los Ojos De La Mora
07. Star Of The Winds (Khaukab Al Hawwa)
08. Invocatio II
09. Return To Outremer

samedi 18 août 2018

Corde Oblique - A Hail Of Bitter Almonds (2011)

Corde Oblique A Hail Of Bitter Almonds
Corde Oblique - A Hail Of Bitter Almonds (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

"NO SAMPLERS, NO SYNTHS, NO KEYBOARDS"... le ton est donné ! A Hail Of Bitter Almonds est le quatrième album du maître du folk méditerranéen, à savoir Riccardo Prencipe mieux connu sous le nom du collectif Corde Oblique. Comme indiqué, l'axe choisi est la musique acoustique, sophistiquée, celle jouée par les hommes et les femmes, sans l'intermédiaire de machines. On ne peut que saluer ce choix tant cette musique nous transporte vers des ailleurs où règnent romantisme et mélancolie. Lui qui joue de la guitare acoustique et classique s'est à nouveau entouré de voix toutes aussi magnifiques les unes que les autres : Caterina Pontrandolfo présente depuis Repiri (2005), Floriana Cangiano, Claudia Sorvillo, Annalisa Madonna, la petite nouvelle, ainsi que Sergio Panarella, chanteur d'Ashram et seule voix masculine du projet. Les autres membres de la formation néo-classique napolitaine sont également de la partie : Alfredo Notarloberti (violon) et Luigi Rubino (piano). Spyros Giasafakis de Daemonia Nymphe est venu prêter sa voix sur un Crypta Neapolitina aux sonorités païennes, tandis que l'ex-Anathema et actuel Ion, Duncan Patterson, a joué de la mandoline irlandaise sur le titre suivant, l'intense Gioia De Vivere. Together Alone, Arpe Di Vento, La Madre Che Non C'è, Su Un Dipinto Di Giovanni Bellini, ou encore la reprise de Radiohead Jigsaw Falling Into Place sont autant de moments de grâce dont on souhaiterait qu'ils ne finissent jamais...

Musiciens

Riccardo Prencipe : guitares

Caterina Pontrandolfo : chant 
Floriana Cangiano : chant
Claudia Sorvillo : chant
Annalisa Madonna : chant
Sergio Panarella : chant, piano
Alfredo Notarloberti : violon
Luigi Rubino : piano
Alessio Sica : batterie
Umberto Lepore : basse, contrebasse
Francesco Manna : percussions
Franco Perreca : clarinette, flûte

Walter Maioli : cithare, flûte de Pan, tympanon
Luce Maioli : cithare, flûte de Pan, tympanon
Duncan Patterson : mandoline irlandaise
Donatello Pisanello : accordéon diatonique
Spyros Giasafakis : voix

Titres

01. A Hail Of Bitter Almonds
02. Together Alone
03. Arpe Di Vento
04. Paestum
05. La Madre Che Non C'è
06. Slide
07. Le Pietre Di Napoli
08. Jigsaw Falling Into Place
09. Crypta Neapolitana
10. Gioia Di Vivere
11. Red Little Wine
12. The Man Of Wood
13. Le Piccole Cose
14. Pietra Bianca
15. Su Un Dipinto Di Giovanni Bellini

jeudi 24 mai 2018

Stellamara - The Golden Thread (2009)

Stellamara The Golden Thread
Stellamara - The Golden Thread (2009)

Pourquoi écouter ce disque ?

Jamais la musique de Stellamara n'a sonné autant oriental que sur The Golden Thread paru en 2009. A l'exception de trois pièces, Prelude, improvisation entre Gari Hegedus et le clarinettiste Peter Jacques, Azade signée Hegedus, et le final instrumental aux couleurs mystiques Element de Rufus Cappadocia, les titres restants sont issus des folklores turques, croates, hongrois et bulgares. Pas d'éléments électroniques ici, seuls des instruments traditionnels ont été utilisés, donnant ainsi toute son authenticité à la musique : oud, saz, clarinette, darbouka... Ross Daly et Kelly Thoma, deux sommités internationales de la lyre ont également été conviées. Mais la richesse de Stellamara, c'est avant tout la voix de sa chanteuse Sonja Drakulich qui atteint des sommets, notamment sur Prituri Si Planinata, complainte bulgare évoquant le triste sort de deux bergers. Cet air, gorgé d'émotion pure, renvoie au meilleur de Dead Can Dance ou d'Irfan. Loreena McKennitt ainsi qu'Azam Ali sont deux autres références venant à l'esprit à l'écoute de ce disque célébrant l'Amour, l'amour des siens mais également l'amour de la création sous toutes ses formes.

Musiciens

Sonja Drakulich : chant, percussions
Gary Hegedus : oud, saz, mandoloncelle
Rufus Cappodacia : violoncelle
Peter Jacques : clarinette
Tobias Roberson : percussions

Ross Daly : lyre, saz, tarhu, rebab
Kelly Thoma : lyre
Shahab Paranj : percussions
Hamed Nikpay : sitar
Christopher K. : percussions

Titres

01. Prelude
02. Aman Doktor
03. Miskolc
04. Yemen Türküsü
05. Azade
06. Prituri Se Planinata
07. Odam Kireç
08. Lado
09. Element

dimanche 20 mai 2018

Louisa John-Krol - Apple Pentacle (2005)

Louisa John-Krol Apple Pentacle
Louisa John-Krol - Apple Pentacle (2005)

Pourquoi écouter ce disque ?

Louisa l'Enchanteresse est une conteuse née. Avec Apple Pentancle, elle nous narre une fable écologique ayant comme personnage central l'Homme vert, ou Green Man. Cet être surnaturel protégeant la Nature a pris différentes incarnations à travers les âges. Dans l'Égypte ancienne, il était Osiris, Tapio en Finlande ou encore Vishnou pour les Hindous. Il s'est également manifesté chez les Sumériens, les Aztèques ainsi que chez les Aborigènes d'Australie. Afin d'alimenter son propos, Louisa s'est inspirée des écrits de Tolkien, Oscar Wilde, Shakespeare, John Matthews et de T.H. White. A l'instar de Kate Bush, son chant lumineux se module afin de rendre authentique chaque histoire, contée sous forme de légende. En revanche, difficile de définir cette musique féerique, entre folk éthéré et sonorités médiévales. Ce qui est sûr, c'est qu'elle nous entraîne dans des contrées lointaines, au-delà du réel, baignées d'êtres mythologiques et de créatures fantastiques. Bienvenue dans l'univers si particulier de Louisa John-Krol.

Musiciens

Louisa John-Krol : chant, harpe, mandoline, clavecin, guitare acoustique, percussions

Brett Taylor : claviers, guitares, chœurs, percussions, programmation
Harry Williamson : hammered dulcimer, claviers, harpe, percussions, charango, guitares
Richard Allison : piano
Jenni Heinrich : alto, guitare classique
Bronwyn Lloyd : vielle à roue

Titres

01. Atho
02. The Windrow
03. Which Of These Worlds?
04. Spin
05. Birch Wandering
06. Escalder's Tree Ride
07. Canterville
08. The Green Pentacle
09. Ceracini
10. Poppet Plum
11. The Witch In The Wood
12. Kunmanngut

samedi 12 mai 2018

Corde Oblique - The Stones Of Naples (2009)

Corde Oblique The Stones Of Naples
Corde Oblique - The Stones Of Naples (2009)

Pourquoi écouter ce disque ?

The Stones Of Naples est une merveille. Pour ce troisième album signé sous le nom de Corde Oblique, Riccardo Prencipe s'est entouré de six voix féminines divines : Caterina Pontrandolfo déjà présente sur Respiri et Volontà D'Arte, Floriana Cangiano, Claudia Sorvillo sublime sur la reprise du Flying d'Anathema, Monica Pinto de Spakka Neapolis 55, Géraldine Le Cocq de Mediavolo, et Alessandra Santovito d'Hexperos. Jamais un album de l'artiste n'avait compté autant de chanteuses. Subtil arrangeur, Riccardo a su trouver le juste équilibre permettant à ce que chacune soit suffisamment mise en valeur. Huit autres musiciens, dont le violoniste Alfredo Notarloberti et le pianiste Luigi Rubino, tous deux d'Ashram, sont venus apporter leur pierre à l'édifice. Sans être réellement un concept album, les douze titres de The Stones Of Naples mettent à l'honneur cette ville du sud de l'Italie ainsi que son environnement proche comme le Vésuve ou le Castello di Avella. Le livret de vingt-quatre pages accompagnant le CD comporte d'ailleurs des photos de la région, toutes aussi énigmatiques les unes que les autres. A l'instar de la musique proposée, elles dégagent une atmosphère intense, faite de mélancolie et de nostalgie. Venti Di Sale, Like An Ancient Black & White Movie ou encore Barrio Gotico sont autant de ballades à la fois romantiques et ensoleillées, typiques de ce folk méditerranéen que propose Riccardo Prencipe album après album.

Musiciens

Riccardo Prencipe : guitares, luth

Caterina Pontrandolfo : chant
Floriana Cangiano : chant
Claudia Sorvillo : chant
Monica Pinto : chant
Géraldine Le Cocq : chant
Alessandra Santovito : chant
Alfredo Notarloberti : violon
Luigi Rubino : piano, claviers
Franco Perreca : clarinette
Alessio Sica : batterie
Francesco Paolo Manna : percussions
Michele Maione : percussions
Umberto Lepore : basse
Francesco Forgione : contrebasse

Titres

01. La Quinta Ricerca 
02. Venti Di Sale
03. Flower Bud 
04. Flying
05. Like An Ancient Black & White Movie 
06. La Città Dagli Occhi Neri 
07. Nostalgica Avanguardia
08. The Quality Of Silence 
09. Barrio Gotico
10. Dal Castello Di Avella
11. La Gente Che Resta
12. Piscina Mirabilis

vendredi 4 mai 2018

Collection D'Arnell-Andréa - Au Val Des Roses (1990)

Collection D'Arnell-Andréa Au Val Des Roses
Collection D'Arnell-Andréa - Au Val Des Roses (1990)

Pourquoi écouter ce disque ?

Au Val Des Roses, deuxième album publié sur Lively Art en 1990, puis réédité chez Prikosnovénie en 2005 avec un remix (Une Attente Douleur - Mahan's Version), un morceau inédit (Refuge, We're Watching Them Dying) et une vidéo, poursuit la même voie que son prédécesseur Un Automne à Leroy. Collection D'Arnell-Andréa combine savamment la froideur de Joy Division avec l'esthétisme de Cocteau Twins ou Dead Can Dance. Sa musique, mélancolique, évoque les paysages automnaux aux ambiances romantiques. Les textes, très travaillés, renvoient au Maurice Genevoix amoureux de la Loire, ainsi qu'à cette France d'un autre temps, celle des années 20. La voix éthérée de la chanteuse Chloé St Liphard ne cesse de donner des frissons, en particulier sur ces petites merveilles que sont Aux Cordes Éternelles, Un Parc, Une Tonnelle, ou Un Refuge Lointain. Elle est accompagnée de Jean-Christophe d'Arnell aux metal keys, de Peter Rakoto à la basse, et de deux nouveaux, Carine Grieg aux claviers et Xavier Gashignard au violoncelle. Ce dernier instrument occupe une place centrale au sein des compositions, renforçant ainsi cette atmosphère nostalgique. Encore aujourd'hui, Collection D'Arnell-Andréa demeure une des meilleures formations de la scène cold-wave française. A découvrir absolument.

Musiciens

Chloé St Liphard : chant
Carine Grieg : claviers
Jean-Christophe d'Arnell : metal keys
Xavier Gaschignard : violoncelle
Peter Rakoto : basse

Titres

01. Un Horizon De Lune
02. Aux Cordes Éternelles
03. Une Trêve Prodigue
04. Une Attente Douleur
05. Un Matin De Septembre
06. Un Parc, Une Tonnelle
07. Un Refuge Lointain
08. Un Tiède Reposoir
09. Une Attente Douleur (Mahan's Version)
10. Refuge, We're Watching Them Dying

mardi 1 mai 2018

La Nuit Des Fées (2007)

La Nuit Des Fées
La Nuit Des Fées (2007)

Pourquoi écouter ce disque ?

Symbole de l'âge d'or du label français Prikosnovénie, La Nuit Des Fées était un festival qui se tenait à Clisson le dernier week-end de septembre. Sa première édition a eu lieu en 2007 ; elle rassemblait des musiciens et chanteuses provenant des quatre coins du globe, entre heavenly et world music. Un vrai succès qui a permis la publication de cette compilation du même nom. Plus large, elle a pour ambition de proposer des titres inédits d'artistes à l'univers musical proche, guidés par cette même passion du mystère et des lieux magiques. Ainsi, le voyage débute en Bretagne avec Cécile Corbel, puis se poursuit à travers The Moon & The Nightspirit (Hongrie), Louisa John-Krol (Australie), Mediavolo (France), Caprice (Russie), Lys (France), Djaïma (Bulgarie), Fleür - M.R.F. (Ukraine), Karin Höghielm (Suède) et Collection D'Arnell-Andréa (France). Les six derniers titres sont issus de sessions improvisées entre Mediavolo, Pinknruby, Corde Oblique et Ashram. L'ensemble est proposé dans un sublime coffret contenant un magnifique carnet de voyage illustré. Œuvre d'art à part entière, unique et rare, au pouvoir d'attraction puissant pour qui aime les voix féminines d'exception.

Musiciens et Titres

01. Cécile Corbel : Sans Faire Un Bruit
02. The Moon And The Nightspirit : Alkonyvarazs
03. Louisa John-Krol : Fai
04. Mediavolo : Dream Of Atlantis
05. Caprice : The Candle And Snow
06. Lys : La Poursuite
07. Djaïma : Malchanie
08. Flëur - M.R.F. : New Black Wings
09. Karin Höghielm : Flowend
10. Collection D'Arnell-Andrea : Closer To Unicorn
11. Pinknruby & Mediavolo : Friendship
12. Pinknruby & Mediavolo : Fishing Stars
13. Pinknruby & Mediavolo : Through The Valley Of Darkness
14. Mediavolo & Ashram : Shot In The Mid-air
15. Corde Oblique & Pinknruby : Klara
16. Pinknruby & Mediavolo : Freeing Of Spirit

dimanche 21 janvier 2018

Stellamara - The Seven Valleys (2004)

 Stellamara The Seven Valleys
Stellamara - The Seven Valleys (2004)

Pourquoi écouter ce disque ?

Il aura fallu attendre sept longues années pour que la formation californienne Stellamara donne une suite honorable à son premier opus Star Of The Sea. The Seven Valleys est son nom et paraît en 2004. La chanteuse Sonja Drakulich ainsi que le violoniste et multi-instrumentiste Gari Hegedus (Haggerty) sont toujours aux commandes du projet, entourés de musiciens spécialisés dans la world music. Dans la continuité de Star Of The Sea, Stellamara poursuit son voyage initiatique dans le temps et à travers les continents, en explorant toujours plus loin les musiques traditionnelles orientales (Turquie, Perse, monde arabe) et européennes (Hongrie, Balkans, Portugal). Aux incantations vocales de Sonja, se mêlent avec frénésie des instruments authentiques d'un autre temps tels que le baglama, sorte de saz grec que l'on retrouve dans le rébétiko, l'oud, ou le hammered dulcimer d'origine perse, joué par cette même Sonja. Envoûtant et mystérieux, The Seven Valleys hisse cette formation originale au même rang que leurs cousins Vas, Dead Can Dance, Irfan, voire même que la grande Loreena McKennitt

Musiciens

Sonja Drakulich : chant, hammered dulcimer, percussions, sound design
Gari Hegedus : ous, violon, alto, mandocelle, saz, baglama, cura, cümbüş, sarod, tambura
Susu Pampanin : percussions
Tobias Roberson : percussions
Jaime Paulos : sound design, claviers
Beth Bahia Cohen : yayli tambur, alto, violon

Christopher K : claviers, batterie, basse
Tim Rayborn : chant

Titres

01. Szerelem
02. Resulina
03. Zablejalo Mi Agance
04. Baraka
05. Kürdi Taksim
06. Seven Valleys
07. Firtina
08. Maliks
09. Kyrie Eleison
10. Persephone
11. Strumica

samedi 6 janvier 2018

Caprice - Mirror (2006)

Caprice Mirror
Caprice - Mirror (2006)

Pourquoi écouter ce disque ?

Enregistré en 1996 à Moscou, il faudra attendre dix années avant que Mirror, le premier album de Caprice, ne soit distribué en France et à l’international. Et c'est le label des fées Prikosnovénie qui aura cet honneur. Œuvre de jeunesse aux résonances dramatiques abordant les thématiques de la vie, de la mort et de la vie après la mort, ce disque pose les bases de l'orientation musicale que prendra le groupe sous la direction de son mentor Anton Brejestovski (claviers), secondé au chant par son épouse, l'incroyable Inna Brejestovskaya : une musique néo-classique romantique et tragique, habitée de ce grain de folie propre à l'âme slave. Si la reconnaissance viendra par la suite grâce à la trilogie des Elvenmusic, hommage à l'œuvre de Tolkien, ce dernier est déjà évoqué ici à travers Waltz aux paroles extraites de l'un de ses poèmes. Neuf musiciens, tous issus du conservatoire, participent à l'album, dont deux, Anton Kobozev (flûte) et Evgeni Kochat (violoncelle) trouveront la mort lors de la terrible prise d'otage au théâtre de la Dobrouvka de Moscou, le 26 octobre 2002. Cette édition leur est dédiée. 

Musiciens

Inna Brejestovskaya : chant
Anton Brejestovski : claviers
Anton Kobozev : flûte
Evgeni Kochat : violoncelle
Vlad Komissarchuk : hautbois, cor anglais
Valery Vasiliev : clarinette
Alexandr Kolomiets : basson
Leonid Kopytin : basse
Alexandra Korzina : violon

Maria Voronina : chant
Denis Kalinsky : violoncelle

Titres

01. Open
02. Smoke Over City
03. Mirror
04. Interlude
05. Forest
06. Anticipation Of Nothing
07. Pause
08. Werter's Second Hell
09. Waltz
10. The Last Morning
11. Deneb
12. Afterlife

mardi 2 janvier 2018

Louisa John-Krol - Alabaster (2003)

Louisa John-Krol Alabaster
Louisa John-Krol - Alabaster (2003)

Pourquoi écouter ce disque ?

Quatrième disque de la chanteuse australienne Louisa John-Krol, Alabaster est son album le plus hétéroclite et expérimental jusqu'alors. Chacune des douze chansons décrit un paysage bien à part, traversé de courants musicaux variés, aussi bien folk que rock, progressif, electro, ethnique, pop ou heavenly. L'œuvre n'en conserve pas moins une homogénéité globale, et côté influence artistique, Louisa oscille entre Loreena McKennitt et Kate Bush, deux références incontournables synonymes de qualité. L'artiste puise puise avant tout son inspiration dans la mythologie antique (le morceau d'ouverture The Throng On The Pier évoque une bataille de L'Iliade d'Homère tandis que le titre final Dancing Over Acheron parle de fantômes dansant sur Acheron, une des cinq rivières du royaume d'Hadès) ainsi que dans les classiques de la littérature (Shakespeare pour How Should I Your True Love know?, Emily Dickinson pour The Search For Lost Souls - Midnight et le titre de l'album, référence à son poème "Safe In Their Alabaster Chambers"). Elle sublime aussi la nature australienne (Stone Lake), s'interroge sur le monde moderne (Me And The Machine), revisite la Renaissance (The Lily And The Rose), ou rend hommage à l'artiste Karan Wicks sur un Paint The Wind puissant. Produit par Brett Taylor qui a réalisé un travail d'orfèvre, Alabaster bénéficie de la présence d'invités provenant horizons variés : Evi Stergiou, Spyros Glasafakis et Nikodemos Triaridi de Daemonia Nymphe, Francesco Banchini de GOR, Harry Williamson de Faraway, Olaf Parusel de Stoa et Gianluigi Gasparetti d'Oophoi. S'il fallait qualifier cet album par un seul mot, ce serait sans hésiter "lumineux". 

Musiciens

Louisa John-Krol : chant, percussions, guitare, mandoline

Brett Taylor : chant, claviers, basse, guitares, batterie, percussions, programmation
Evi Stergiou : chant, harpe
Spyros Giasafakis : récitation, lyre
Nikodemos Triaridis : percussions
Francesco Banchini : clarinette, percusisons
Harry Williamson : percussions, guitare classique, charango
Samantha Taylor : flûtes
Olaf Parusel : claviers
Gianluigi Gasparetti : claviers, percussions

Titres

01. The Throng On The Pier
02. The Lily And The Rose
03. Waterwood
04. Stone Lake
05. Me And The Machine
06. Light On The Wall
07. The Seventh Ingress
08. Paint The Wind
09. How Should I Your True Love Know?
10. The Search For The Lost Souls - Midnight
11. Approaching The Island Of Sirens
12. Dancing Over Acheron

lundi 1 janvier 2018

Love Sessions (2002)

Love Sessions Louisa John-Krol Daemonia Nymphe
Love Sessions (2002)

Pourquoi écouter ce disque ?

En septembre 2001, le label des musiques féeriques Prikosnovénie organise à Clisson (Loire-Atlantique) la réunion de cinq artistes de son catalogue pour des sessions d'enregistrement plus ou moins improvisées. Cette rencontre au sommet donnera lieu à l'album Love Sessions comprenant douze titres inédits où se mêlent les influences de chacun. Les têtes d'affiche de cette compilation sont Francesco Banchini de GOR, Spyros Giasafakis de Daemonia Nymphe, Marlène Etrillard, Frédéric Chaplain de Lys et fondateur du label, ainsi que l'Australienne Louisa John-Krol dont c'est le premier voyage en Europe. Si Frédéric et Marlène sont Français, Francesco vient d'Italie et Spyros de Grèce. Quelques seconds rôles font de brèves apparitions comme le chanteur d'Ashram Sergio Panarella (Sacrum II), Liz Van Dort de Faraway (Wadi El 'Arich aux couleurs orientales très Dead Can Dance/Vas/Stellamara), ou bien Evi Stergiou, moitié de Spyros au sein de Daemonia Nymphe, qui joue du daouli (tambour grec à deux faces) sur Bacchic Feast. A l'image des productions toujours de qualité du label, la musique de Love Sessions se veut enchanteresse, mystique, et poétique, véritable métissage de cultures. 

Musiciens

Louisa John-Krol : chant, guitare, harpe
Marlène Etrillard : chant
Frédéric Chaplain : chant, claviers, samples
Francesco Banchini : chant, guitare, flûte, percussions, clarinette
Spyros Giasafakis : chant, percussions, harpe, flûte

Sergio Panarella : chant
Liz Van Dort : chant
Evi Stergiou : daouli
Anne Berry : violon
David Sauvourel : guitare

Titres

01. Dante O' Doré
02. Wadi El 'Arish
03. Etheros
04. Zjw
05. Capriccio Di Cenere
06. Les Cloches De Clisson
07. Sacrum II
08. Over The Border
09. Physeos
10. Escalder's Spellbinding
11. Oceano
12. Bacchic Feast