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vendredi 11 mars 2016

Frequency Drift - Personal Effects (Part One) (2008)

Frequency Drift Personal Effects (Part One)
Frequency Drift -
Personal Effects (Part One) (2008)
Frequency Drift est un groupe allemand originaire de Bayreuth en Bavière. Fondé en 2006 par le claviériste et compositeur Andreas Hack, il sort en 2008 son premier album Personal Effects (Part One) sur le label français spécialisé dans le rock progressif, Musea. 

Au chant, on retrouve Katja Hübner avec laquelle Andreas avait auparavant collaboré sur l'album Digital Kharma d'Artwork en 1999, puis au sein de son projet Echofields entre 2000 et 2006, année où 817 (days) verra le jour. Les autres musiciens sont Sebastian Kock à la guitare, Jürgen Rennecke à la basse et Wolfgang Ostermann à la batterie. 

Ce dernier est également une vieille connaissance d'Andreas. Il a fait partie de Jester's Tear qu'il a rejoint après son passage au sein de Devil's Cry, à la fin des années 90. Plutôt orienté hard rock, Jester's Tear a été monté en 1995 par Andreas et son frère, le guitariste Christian Hack. Après de multiples changements de personnels, ils sortiront un unique album en 2000, Living Dream, suivi d'un EP en 2003, Burned. On peut signaler qu'une de leurs chanteuses, Cerstin Gwen, ainsi que Christian et leur bassiste Tobias Schütz (également ex-Devil's Cry) apparaîtront sur 817 (days).

Avec Frequency Drift, Andreas s'offre un nouveau départ. Il organise désormais sa musique autour d'un rock progressif "cinématique" inspiré de films fantastiques et de science-fiction tels que Blade Runner ou la série TV Battlestar Galactica. Personal Effects (Part One) est d'ailleurs un concept-album minimaliste. Les paroles du livret ont été remplacées par les illustrations en noir et blanc de Chris Rebmann. A chaque chanson correspond une série de dessins expliquant cette histoire oppressante se déroulant dans un monde futuriste imaginaire aux dérives totalitaires. 

Pendant plus d'une heure, Katja, dont le chant puissant fait penser à celui de Tracy Hitchings de Landmarq, raconte cette aventure portée par une musique riche et variée comportant d'intéressants soli de batterie (Anger), de piano (Personal Effects) ou de guitare (Fall). Pour connaître la suite, il faudra attendre deux (longues) années...



Musiciens 


Katja Hübner : chant
Andreas Hack : claviers
Sebastian Kock : guitare
Jürgen Rennecke : basse
Wolfgang Ostermann : batterie

Titres


01. Albatross
02. Ghost Memory
03. River
04. Fall
05. Romance
06. Personal Effect
07. Anger
08. Retribution
09. Portrait

lundi 5 janvier 2015

The Bollenberg Experience - If Only Stones Could Speak (2002)

The Bollenberg Experience - In Only Stones Could Speak (2002)
The Bollenberg Experience -
If Only Stones Could Speak
(2002)
Ah ! Si seulement les pierres de la ville de Bruges, la "Venise du nord", pouvaient parler... Elles nous conteraient la triste légende du lac d'Amour (Minna), ou alors celle de la relique du Saint-Sang présente dans la cité belge depuis 1148 (Holy Blood), ou bien pourquoi la statue d'un ours se niche-t-elle dans la Loge des Bourgeois devenue entre-temps Archives d'État, située rue de l'Académie (Ursus Brugghia). Elles nous expliqueraient qui était Jean Népomucène (No Words) puis nous narreraient l'histoire de la plus ancienne auberge de la ville crée en 1515 et cachée dans le quartier Sainte-Anne (Cafe Vlissinghe). Les mésaventures malheureuses de la petite orpheline Anna n'auraient plus de secret pour nous (Anna From The Well), ni l'origine du mausolée gothique situé dans l'église Notre-Dame (The Story Of Three).

Mais, comme chacun le sait, elles ne peuvent rien dire. C'est donc le journaliste belge spécialisé dans le rock, John "Bo Bo" Bollenberg, qui se substitue à elles et nous raconte l'histoire de ces sept mythes dans un disque paru sur le label de référence Musea. Entouré d'un collectif de musiciens portant le nom de The Bollenberg Experience, John a fait appel à de grands noms du rock progressif comme le Suédois Pär Lindh de Pär Lindh Project, producteur de l'album, le célébrissime claviériste de Yes, Rick Wakeman, le virtuose Jordan Rudess de Dream Theater, ou encore Roine Stolt des Flower Kings et du super-groupe Transatlantic qui est venu prêter main-forte à la gratte. 

Deux autres invités de marque ont particulièrement attiré notre attention : Bryan Josh et Heather Findlay de Mostly Autumn. Tous deux chantent sur la très agréable ballade Minna qui, avec ses intonations médiévales, son solo de guitare joué par Björn Johansson et sa thématique romantique ne dépareillerait pas dans le répertoire du groupe yorkais. L'émotion est à son comble grâce au chant d'Heather qui se fait l'écho parfait de la complainte de la pauvre Minna. On retrouve ensuite Bryan à la guitare électrique et Heather aux bodhran et tin whistle dans le celtisant Cafe Vlissinghe enrobé par la basse ronflante de William Kopecky et sur lequel plane l'ombre de Blackmore's Night. Une nouvelle fois, le chant d'Heather fait merveille sur l'émouvant Anna From The Well tandis que la guitare de Bryan électrise l'entêtant morceau d'ouverture, If Only Stones Could Speak. Tous deux sont à nouveau conviés sur le titre bonus The Goodnight Knight dont la durée dépasse les neuf minutes et qui a l'honneur de clôturer cette visite guidée.

Ce concept-album réalisé par un passionné, ou, plus exactement, par un amoureux de sa ville, mérite d'être autant découvert que la célèbre cité médiévale belge elle-même, qui a le privilège d'être ici mise en valeur sous un angle audacieux. Une fois n'est pas coutume, culture et musique progressive font bon ménage ensemble et ce sont les auditeurs que nous sommes qui en sont les grands gagnants. 

Musiciens


John Bollenberg : chant
Pär Lindh : batterie, percussions, claviers, mellotron, clavecin, orgue, trompette baroque
Heather Findlay : chant, bodhran, tin whistle
Bryan Josh : guitare, e-bow, chant
Roine Stolt : guitares, tambourin
Björn Johansson : guitares, claviers, mellotron, percussions, mandoline, instruments médiévaux, chant
Rick Wakeman : claviers, chœurs
Jordan Rudess : claviers
William Kopecky : basse
Bernard Dewulf : violon
Marten Berglund : voix
Vanessa Defauw : chant

Ensemble Macogall : chœur

Titres


01. If Only Stones Could Speak
02. Holy Blood
03. Minna
04. Ursus Brugghia
05. Cafe Vlissinghe
06. No Words
07. Anna From The Well
08. The Story Of Three
09. The Goodnight Knight