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jeudi 2 juin 2022

Chimpan A - The Empathy Machine (2020)

Chimpan A The Empathy Machine
Chimpan A - The Empathy Machine (2020)

Pourquoi écouter ce disque ?

Des multiples projets musicaux de Rob Reed (Magenta, Cyan, Kompendium, Kiama, Trippa, Fyreworks), Chimpan A est certainement le plus excentrique de tous. Après un seul et unique album en 2006, on pensait la formation endormie pour toujours. Erreur. Chez Rob, rien n'est en sommeil éternellement. Animé par une frénésie créatrice, mister Reed a réactivé quatorze ans après Chimpan A avec son vieux complice Steve Balsamo, mais sans le guitariste Rob Thompson, troisième membre du groupe sur le premier album. Pour ceux qui ne connaissent pas cet excellent chanteur qu'est Steve Balsamo, rappelons qu'il a joué le rôle de Jésus dans la comédie musicale à succès Jesus Christ Superstar signée Andrew Lloyd Weber. Il a aussi été le chanteur du groupe gallois The Storys (avec Rob Thompson) de 2003 à 2010, a collaboré avec les regrettés Eric Woolfson, Meat Loaf, Jon Lord et était la voix principale du magistral Beneath The Waves de Kompendium. Projet hybride difficile à classer, les musiciens de Chimpan A situent eux-mêmes leur musique quelque part entre Peter Gabriel, Pink Floyd, Björk et Massive Attack. Aux côtés de Steve, les voix féminines sont particulièrement à l'honneur avec les participations de Rosalie Deighton (sa partenaire sur l'album aux accents folk Unfolding), Christina Booth de Magenta (inégalable sur l'émouvant Stars), Kirstie Roberts (entendue aux chœurs sur un autre projet de Reed, Kiama), et la chanteuse soprano galloise Shân Cothi, déjà présente sur le premier opus en 2006, tout comme le poète Tony Dallas. Album aux saveurs estivales, The Empathy Machine qui a pour thème la science-fiction avec cette machine du futur capable d'enregistrer les émotions humaines, surprendra à la première écoute, pouvant provoquer jusqu'à un mouvement de rejet, puis saura se faire adopter jusqu'à devenir familier à notre environnement sonore. Une belle réussite.

Musiciens

Steve Balsamo : chant
Robert Reed : claviers, programmation batterie, guitares, basse

Tony Dallas : voix parlée
Rosalie Deighton : chant
Christina Booth : chant
Kristie Roberts : chant
Shân Cothi : chant
Rachel Mari Kimba : violoncelle
Steve Roberts : batterie

Titres

01. The World Through My Eyes
02. It's So Real
03. Stars 
04. Speed of Love 
05. The Scream 
06. The Calling
07. Jack 

Vidéos

The Calling : lien vidéo ici

Speed Of Love : lien vidéo ici

jeudi 17 février 2022

Magenta - Songs From The Big Room (2021)

Magenta Songs From The Big Room
Magenta - Songs From The Big Room (2021)

Pourquoi écouter ce disque ?

En vingt ans de carrière, Magenta n'avait sorti que trois EP sous forme physique, Broken et I'm Alive, tous deux parus en 2004, puis Night And Day en 2006 avec Annie Haslam de Renaissance. Songs From The Big Room sera donc leur quatrième. Il a été enregistré aux fameux studios Real World de Peter Gabriel grâce au financement d'un fan décédé, Andy Goodall. Grand fan de Magenta dans tous les sens du terme, Andy a laissé, suite à sa disparition en 2020, une somme substantielle au groupe afin qu'il puisse continuer à se produire. Songs From The Big Room lui est évidemment dédié. C'était la première fois que les cinq musiciens se retrouvaient en studio depuis le début de la pandémie. En trois jours, ils ont enregistrés trois chansons, Too Many Voices, Because avec en invité Peter Jones (Cyan, Camel) au saxophone, et Breaking Point. Autant le dire de suite, la qualité est là, comme à chaque fois avec cette formation d'exception. Mais ce qui m'a surpris avant tout, c'est cette impression à l'écoute du disque de faire un bon arrière dans le temps et de me retrouver à l'époque de l'album Home en 2006. J'ai ressenti les mêmes émotions qui m'avaient traversées à la découverte de cette merveille. Le point culminant est atteint avec la chanson Because qui aurait très bien pu figurer sur le tout aussi sublime deuxième album de Christina, The Light (2015). Elle est d'ailleurs la seule chanson à être proposée en trois versions différentes. Christina chante comme une déesse, Rob, Chris, Dan et Jify assurent comme des dieux. Ils sont Magenta. 

Musiciens

Christina Booth : chant
Rob Reed : claviers, guitares
Chris Fry : guitares, chœurs
Dan Nelson : basse, chœurs
Jify Griffiths : batterie, chœurs

Peter Jones : saxophone, chœurs

Titres

01. Too Many Voices 
02. Because
03. Breaking Point
04. Too Many Voices (Oli Jacobs Real World mix) 
05. Because (Oli Jacobs Real World mix) 
06. Breaking Point (Oli Jacobs Real World mix) 
07. Because (Chimpan A mix)

Vidéos

Because : lien vidéo ici

Too Many Voices : lien vidéo ici

dimanche 29 août 2021

Magenta - Angels And Damned: 20th Anniversary Show (2021)

Magenta Angels And Damned
Magenta - Angels And Damned: 20th Anniversary Show
(2021)

Pourquoi écouter ce disque ?

C'est beau d'avoir vingt ans. Le 19 mai 2019, Magenta a célébré cet événement sur la scène du Arlington Arts Centre de Newbury entouré de quelques invités. Réunissant deux CD et deux DVD, Angels And Damned est le témoignage de cette soirée mémorable, d'un groupe au sommet de sa forme. L'instrumental Opus 3, durant lequel défile des photos du groupe prises à différentes époques, ouvre la cérémonie. Gluttony lui succède, et là le spectacle commence vraiment. Rob Reed, le boss, est aux claviers, le génial Chris Fry s'occupe des guitares, Dan Nelson et Jify Griffiths formant à eux deux une rythmique d'enfer sont respectivement à la basse et à la batterie, tandis que la divine Christina Booth, au sourire enchanteur, ensorcelle son public. Chacun des albums de leur riche discographie se trouve représenté par au moins un titre, Seven (Gluttony), Metamorphosis (The Ballad Of Samuel Layne), Chameleon (Red), The Twenty Seven Club (Pearl, The Lizard King), We Are Legend (Trojan), mais ceux sont leur tout premier disque Revolutions ainsi que le sublime concept-album Home qui sont mis à l'honneur ce soir. Si Lightspeed, cinquième section de Man The Machine, et The Warning sont de belles surprises, l'épique The Withe Witch marque l'apothéose du concert dans sa version démentielle, tant par la mise en scène que la qualité d'interprétation. Du Magenta vibrant, comme on l'aime, tout comme le mélancolique Home joué en quasi-intégralité avec un Peter Jones (Tiger Moth Tales, Camel) bluffant au saxophone sur Moving On. Il réapparaîtra ensuite sur un The Ballad Of Samuel Layne grandiose, autre moment fort de la soirée, puis sur Red, The Lizard King et le Spectral Mornings de Steve Hackett, rejoint sur scène par David Longdon du Big Big Train. Le tableau ne serait pas complet sans mentionner l'impressionnante prestation de Simon Brittlebank aux percussions, ni celle de Katie Axelsen à la flûte et de Karla Powell au hautbois. Cette dernière jouait déjà avec Magenta lors du Live At Real World en 2010, puis a refait surface pour les lives We Are Seven et Acapela. Juste un petit regret de cette prestation magique, qu'aucun titre de Masters Of Illusion n'ait été joué, mais l'album était encore en cours de préparation. Pour le reste, c'est un sans-faute. 

Musiciens

Christina Booth : chant
Rob Reed : claviers, chant
Chris Fry : guitares, chant
Dan Nelson : basse
Jify Griffiths : batterie

Pete Jones : saxophone, chant
David Longdon : chant
Simon Brittlebank : percussions
Katie Axelsen : flûte
Karla Powell : hautbois

Titres

1.01. Opus 3
1.02. Gluttony
1.03. This Life
1.04. Hurt
1.05. Moving On
1.06. Towers Of Hope
1.07. Demons
1.08. Morning Sunlight
1.09. The Dream
1.10. The Visionary
1.11. Journey’s End
1.12. Lightspeed
1.13. The Warning

2.01. Trojan
2.02. Pearl
2.03. The Ballad Of Samuel Layne
2.04. Red
2.05. The White Witch
2.06. Spectral Mornings
2.07. The Lizard King

Vidéos

The Ballad Of Samuel Layne : lien vidéo ici

Gluttony : lien vidéo ici

trailer : lien vidéo ici

lundi 9 novembre 2020

Magenta - The Lost Reel (2020)

Magenta The Lost Reel
Magenta - The Lost Reel (2020)

Pourquoi écouter ce disque ?

Acclamé par la critique, Masters Of Illusion, le dernier Magenta, est en passe de devenir un classique du groupe gallois. Écoutez-le, vous serez comblé. Sorti en édition limitée, The Lost Reel en est un complément indispensable. Il propose des mix alternatifs de cinq des six titres de Masters Of Illusion. On a ainsi droit à une version instrumentale de la chanson titre, tandis que les autres morceaux mettent tous en avant la voix si attrayante de Christina Booth, avec une mention particulière pour un Reach For The Moon au piano/saxophone doublé d'un final grandiose, et A Gift From God de toute beauté sur lequel brille Karla Power au hautbois. Les quatre autres morceaux, tous remixés, sont issus de différentes périodes. Pour les plus récents, Legend et Not In Our Name datent de We Are Legend (2017). Si le premier propose une version nettement raccourcie de l'original, on passe de onze à six minutes, le second est un inédit jamais gravé sur disque jusqu'alors, et vue sa qualité, on se demande pourquoi. Turn The Tide sublimé ici, notamment par le solo stellaire de Chris Fry, renvoie aux années Chameleon (2011) tandis que Man The Machine nous transporte encore dix ans en arrière, aux origines de Magenta, à l'époque de Revolutions (2001). Merci à Rob Reed et sa bande d'apporter un peu de lumière dans ces moments troubles que nous vivons tous.

Musiciens

Christina Booth : chant
Rob Reed : claviers, mandoline, guitare, chœurs
Chris Fry : guitares
Dan Nelson : basse
Jiffy Griffiths : batterie

John Mitchell : chant
Peter Jones : saxophone 
Troy Donockley : uilleann pipes 
Karla Powell : hautbois
Andy Edwards : batterie
Tim Robinson : batterie
Kieran Bailey : batterie

Titres

01. Legend (2020 remix) 
02. Reach For The Moon (Shadow mix) 
03. Not In Our Name (2020 remix)
04. The Rose (Victor's mix) 
05. Bela (Band mix)
06. Masters Of Illusion (Instrumental mix) 
07. A Gift From God (Horn mix)
08. Man The Machine (2020 remix) 
09. Turn The Tide (2020 remix)

Vidéos

Not In Our Name (demo) : lien vidéo ici

Gift From God (version originale) : lien vidéo ici 

samedi 1 août 2020

Parzivals Eye - Defragments (2015)

Parzivals Eye Defragments
Parzivals Eye - Defragments (2015)

Pourquoi écouter ce disque ?

Sous le nom de Parzivals Eye, se dissimule Chris Postl, le "P" de la formation allemande RPWL. Fragments, le premier album de son projet parallèle avait créé la surprise en 2009, notamment avec la reprise du Chicago de Crosby, Stills and Nash, interprétée divinement par la géniale Christina Booth de Magenta. Avec le guitariste Ian Bairnson (Alan Parsons Project, Kate Bush, Paul McCartney, Jon Anderson), elle est de retour pour ce volume deux, Defragments. Cette fois-ci, elle s'attaque à deux sommets, le Long Distance de Yes (Fragile, 1971) amputé de son Runaround, ainsi qu'au Two Of Us de Supertramp (Crisis? What Crisis?, 1975), dans une version inspirée et sobre. Le reste de l'album oscille entre pop à la Beatles et prog façon Pink Floyd et Yes (c'est en voyant Chris Squire en concert que Postl a décidé d'apprendre la basse), évoquant les derniers Mr So & So. Reach The Sky, épique dépassant les douze minutes, en ouverture du disque, a pour thème central les rêves inaboutis et autres souhaits non réalisés, tandis que le dernier morceau, Hiding Out, fait allusion aux nouveaux départs, en référence à son passé avec RPWL qu'il a quitté en 2010. Légèrement en deçà de Fragments, Defragments propose néanmoins une musique raffinée, propice à l'évasion et à la rêverie. 

Musiciens

Christian Postl : chant, claviers, guitares, basse, mandoline
Christina Booth : chant
Vipo Maat : guitares
Ian Bairnson : guitares
Stephan Treutter : batterie

Tom Appel : chant
Evi Melzer : chœurs
Ossi Schaller : guitares
Martin Keeser : piano
Pablo Rissettio : batterie

Titres

01. Reach The Sky 
02. Liar
03. Out on the Street 
04. Long Distance 
05. Lift Me Up 
06. Journeys 
07. Walls In My Mind
08. Two of Us
09. No Belief 
10. Hiding Out


jeudi 25 juin 2020

Magenta - Masters Of Illusion (2020)

Magenta Masters Of Illusion
Magenta - Masters Of Illusion (2020)

Pourquoi écouter ce disque ?

Qu'il est loin le temps où Christina Booth craignait de poser sa voix sur des morceaux d'une durée variant entre dix et vingt minutes. C'était il y a vingt ans. Son truc à elle, c'était la pop, le rock, bref des chansons courtes, normales quoi. En entrant dans Magenta, elle ne s'imaginait pas qu'elle deviendrait une des chanteuses les plus emblématiques de la scène prog. Iona n'est plus, Landmarq s'est séparé de Tracy Hitchings pour la remplacer par un homme, tandis que Mostly Autumn et Karnataka ont tous deux changés de frontwomen, une fois pour les premiers, on ne compte plus pour les seconds. Avec son huitième opus, Masters Of Illusion, Magenta revient à un prog classique et mélodique, construit autour d'une thématique forte. Car outre sa chanteuse, une des principales particularités du groupe est de proposer des disques conceptuels éloquents. On se souvient du génial Seven inspiré des sept péchés capitaux, ou, plus récemment, de The Twenty Seven Club qui abordait le destin tragique de jeunes chanteurs, tous décédés à l'âge de vingt-sept ans. Masters Of Illusion s'inscrit dans cette continuité en s'intéressant à la vie de six acteurs cultes, spécialisés dans les films d'horreurs des années 50 et 60. Steven Reed, le parolier du groupe et frère du leader Rob, passionné depuis sa plus tendre jeunesse par les films de la Hammer, a élaboré ces histoires inspirées non pas de leurs rôles, mais de leurs vies aux multiples rebondissements. Ainsi, le premier morceau Bela raconte l'apogée puis la déchéance de l'acteur Bela Lugosi, célèbre pour son interprétation du comte Dracula. Au passage, Rob et sa bande opèrent un clin d'œil appuyé au tout premier album Revolutions, sorti il y a tout juste vingt ans. A Gift For God, sur lequel on entend la voix de John Mitchell (Arena, Lonely Robot), s'intéresse à un autre vampire, le regretté Christopher Lee. Lon Chaney Jr, personnage à l'allure inquiétante, mort alcoolique, incarnait à la perfection le rôle du loup-garou (Reach For The Moon). Snow a pour héroïne Ingrid Pitt, inoubliable en comtesse Dracula. Peter Cushing est The Rose (accompagné de Troy Donockley de Nightwish aux uilleann pipes), tandis que la chanson finale The Masters Of Illusion rend un vibrant hommage à l'éternel Vincent Price, celui-là même qui a terrorisé toute une génération en prêtant sa voix au Thriller de Michael Jackson. Cela fait maintenant longtemps que Magenta est passé maître dans son rock progressif recherché, proche de la perfection, baigné des nappes synthétiques de Rob, des guitares lumineuses de Chris Fry, et soutenu par une rythmique impeccable (Dan Nelson à la basse, Jiffy Griffiths à la batterie). Bien entendu, l'atout maître demeure la formidable Christina au chant habité et inimitable, reflétant toute la générosité de sa personnalité. 

Musiciens

Christina Booth : chant
Robert Reed : claviers, mandoline, guitares, chœurs
Chris Fry : guitares
Dan Nelson : basse
Juffy Griffiths : batterie

John Mirchell : chant
Pete Jones : saxophone
Troy Donockley : uilleann pipes

Titres

01. Bela
02. A Gift From God
03. Reach For The Moon
04. Snow
05. The Rose
06. Masters Of Illusion

mardi 7 janvier 2020

dimanche 15 décembre 2019

Magenta & Friends - Acapela 2016 & 2017 (2019)

Magenta Acapela
Magenta & Friends - Acapela 2016 & 2017 (2019)

Pourquoi écouter ce disque ?

Dans la lignée du concert semi-acoustique donné aux studios Real World en 2009, Magenta propose depuis 2016 un rendez-vous annuel à Acapela, ancienne chapelle galloise à l'acoustique rare transformée en studio d'enregistrement et salle de spectacle. L’exiguïté de cet endroit magique engendre une intimité des plus chaleureuse entre le public et les artistes sur scène. C'est cette atmosphère si particulière qui a de suite séduit le groupe pour son projet. A lieu exceptionnel, concert exceptionnel. Durant les sessions 2016 et 2017, Magenta a non seulement interprété quelques raretés de son répertoire (Sunshine Saviour, King Of The Skies, Call Me, Red, Devil At The Crossroads), ou revisité en profondeur quelques classiques (Speechless, Envy, Greed, Pearl, The Lizard King), mais a avant tout offert à chacun de ses membres l'occasion de jouer live des morceaux de leur travail en solo. Guitariste hors pair, Chris Fry ouvre le set de 2016 avec trois morceaux de son album Composed. Radieuse comme une déesse, Christina propose à son tour trois des plus beaux titres de son deuxième album en solo The Light, la chanson titre, l'émouvant Disappeared en hommage à sa mère, et Legend In The Making. L'année suivante, The Same Old Road ainsi que The Way Back To My Heart et Deep Oceans, tous deux tirés de Broken Lines & Bleeding Hearts, seront à l'honneur. Rob Reed prend la suite avec deux instrumentaux avant de revisiter trois chansons de son méga projet parallèle Kompendium où toute une pléiade d'intervenants s'était illustrée. Que ce soit en 2016 ou 2017, Reed et sa bande se sont aussi entourés d'invités prestigieux, parmi lesquels Angharad Brinn à la voix angélique, Peter Jones (Tiger Moth Tales, Camel), Nigel Hopkins, Steff Rhys Williams ou encore Fran Murphy, sœur de Christina, aux chœurs. Ce splendide coffret (2 DVD + 2 CD) présente ces deux cérémonies sans artifices, sur lesquelles règne une belle complicité doublée d'une bonne humeur générale avec, en interlude, quelques moments d'émotion pure (Envy).

Musiciens

Christina Booth : chant
Rob Reed : claviers, guitares
Chris Frye : guitares, chant
Dan Nelson : basse
Jiffy Griffiths : batterie
Steve Roberts : batterie

Angharad Brinn : chant
Steff Rhys Williams : chant
Nigel Hopkins : piano
Peter Jones : claviers
Karla Powell : hautbois
Claudine Cassidy : violoncelle
Fran Murphy : chant

Titres

Acapela 2016

1.01. Chris Fry : Secret Garden
1.02. Chris Fry : Estrellita
1.03. Chris Fry : Diablo 21
1.04. Christina : The Light
1.05. Christina : Disappeared
1.06. Christina : Legend In The Making
1.07. Rob Reed : Sanctuary Jig
1.08. Rob Reed : Sanctuary II Ending
1.09. Kompendium : Mercy Of The Sea
1.10. Kompendium : One Last Step
1.11. Kompendium : Beneath The Waves
1.12. Magenta : Gluttony
1.13. Magenta : RAW
1.14. Magenta : Pearl
1.15. Magenta : Devil At The Crossoroads
1.16. Magenta : Red
1.17. Magenta : The Lizard King
1.18. Magenta : Sunshine Saviour
1.19. Magenta : King Of The Skies

Acapela 2017

2.01. Christina : The Way Back To My Heart
2.02. Christina : The Same Old Road
2.03. Christina : Deep Waters
2.04. Rob Reed : Rio Grande
2.05. Rob Reed : Albertross
2.06. Rob Reed : Willow's Song
2.07. Magenta : Gluttony
2.08. Magenta : Envy
2.09. Magenta : Colours
2.10. Magenta : Call Me
2.11. Magenta : Greed
2.12. Magenta : Prekestolen
2.13. Magenta : Speechless
2.14. Magenta : The Lizard King

dimanche 13 octobre 2019

Magenta - We Are Seven: Live 2018 (2018)

Magenta We Are Seven
Magenta - We Are Seven: Live 2018 (2018)

Pourquoi écouter ce disque ?

Depuis plusieurs années maintenant, la mode est d'interprétée l'intégralité d'un album sur scène, souvent le plus connu ou estimé. Lors de son concert à The Robin 2, le 8 avril 2018, dans la ville de Wolverhampton, située dans le centre de l'Angleterre, Magenta se plie à cet exercice devenu incontournable pour les artistes de rock progressif. Mais, on le sait, Rob Reed et les siens ont plus d'un tour dans leur sac. C'est pourquoi, ce soir-là, ils jouent non pas un, mais deux albums en entier. We Are Seven est un subtil jeu de mot évoquant à la fois leur album culte Seven et leur dernier disque en date, We Are Legend. Ce dernier ne comporte que trois titres, mais tous dépassent les dix minutes, voire vingt pour Trojan, récit fantastique où il est question d'invasion de la terre par des machines pas vraiment sympathiques. Quant à Seven, sorti en 2004 déjà, il a été construit autour du concept des sept péchés capitaux. Remarqué à sa sortie pour ses qualités exceptionnelles et sa richesse musicale, il a propulsé Magenta dans la cour des grands, faisant d'eux une référence dans le domaine des groupes avec chanteuse. Impossible de demeurer insensible au chant profondément humain de Christina, capable de nous faire passer des larmes au (sou)rire en une fraction de seconde. Ses prestations sur Anger, Sloth ou Envy sont simplement phénoménales, tous comme les guitares de Chris Fry ou les claviers de Rob Reed.Tous trois sont accompagnés de quatre autres musiciens, d'où aussi ce titre We Are Seven à double lecture. Si la section rythmique est assurée par Dan Nelson (bassse) et le dernier arrivé Jon 'Jiffy' Griffiths (batterie), Karla Powell (déjà présente à l'époque du Live At Real World en 2010) au hautbois accompagnée de Katie Axelsen à la flûte apportent des couleurs inédites à certains titres devenus des classiques. The Lizard King est de ceux-là. Il fait partie des petits cadeaux offerts par le groupe avec l’électrique Speechless et l'émouvant Prekestolen sur lequel souffle le fameux Bridge Over Troubled Water de Simon & Garfunkel (écoutez les deux derniers vers et vous comprendrez). Merci Magenta !

Musiciens

Christina Booth : chant
Chris Fry : guitares, chant
Rob Reed : claviers, chant
Dan Nelson : basse
Jiffy Griffiths : batterie

Karla Powell : hautbois
Katie Axelsen : flûte

Titres

01. Speechless
02. Trojan 
03. Colours 
04. Legend 
05. Prekestolen 
06. The Lizard King 

01. Gluttony
02. Envy
03. Lust
04. Anger
05. Greed
06. Sloth
07. Pride

dimanche 11 août 2019

Magenta - We Are Legend (2017)

Magenta We Are Legend
Magenta - We Are Legend (2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

Invasion de robots, esprit torturé de van Gogh et monde post-apocalyptique sont au programme de ce septième album du combo gallois Magenta, We Are Legend. Depuis sa création il y a une vingtaine d'année, le groupe n'a cessé d'innover, d'explorer de nouveaux fronts musicaux sans jamais se renier. Digne héritier des géants du rock progressif des années 70, Magenta a néanmoins tracé son propre sillon en regardant droit devant. Au trio de base constitué de Rob Reed (claviers), Christina Booth (chant) et Chris Fry (guitares), s'ajoutent le bassiste Dan Nelson qui accompagnait jusque-là le groupe sur scène, et Jon Griffiths à la batterie. Ainsi constituée, l'équipe à mis en musique trois récits concoctés par le frère de Rob, Steeve. D'une longueur supérieure à vingt-cinq minutes, Trojan raconte l'invasion de la terre par des machines venant des océans, posant ainsi les limites de l'intelligence artificielle. Si le jeu inventif de Fry évoque toujours le grand David Gilmour, d'autres références à Pink Floyd se sont glissées, comme l'utilisation des roto-toms de Time. La pochette du disque sur laquelle est représentée la fameuse Battersea Power Station, se veut également un clin d'œil à Animals. Les célèbres cochons ont, quant à eux, étaient remplacés par des renards. Plus sombre, Colours nous entraîne au plus profond des tourments de van Gogh, au bord de la folie. Racontée comme seule Christina sait le faire, Legend est une dystopie où seuls quelques êtres humains ont survécu à une catastrophe, devant désormais lutter pour survivre. Proche de Metamorphosis par sa noirceur, We Are Legend enchante par ses mélodies à la fois recherchées, évocatrices et accessibles. 

Musiciens

Christina Booth : chant
Rob Reed : claviers, guitares
Chris Fry : guitares
Dan Nelson : basse
Jon Griffiths : batterie

Titres

01. Trojan 
02. Colours
03. Legend

vendredi 12 juillet 2019

Magenta - Home: 2019 Limited Edition (2019)

Magenta Home
Magenta - Home: 2019 Limited Edition (2019)

Pourquoi écouter ce disque ?

Home et Metamorphosis sont mes deux albums préférés de Magenta. Dans l'optique de fêter les vingt ans de son groupe, Rob Reed a eu la bonne idée de revisiter le premier, devenu un album culte au fil des ans. Home, c'est en quelque sorte l'équivalent du Misplaced Childhood de Marillion, le disque de la mutation, celui qui permet de se hisser à un niveau supérieur, duquel se détache un univers musical propre, émancipé des influences extérieures, et qui deviendra à son tour une référence pour les autres. Par contre, pas de retour à l'enfance pour Magenta, juste une cure de jouvence pour ce concept-album où l'héroïne, interprétée par la chanteuse Christina Booth, réalise un voyage initiatique dans le but de se débarrasser des vieux démons qui la hantent. Quand on connaît Rob Reed, on sait l'importance qu'il attache à chaque détail. Dans cette optique, Home a été enrichi de nouveaux effets sonores, notamment du saxophone de Pete Jones (Tiger Moth Tales), apportant un tout nouveau relief à l'œuvre initiale, ainsi dynamisée. Redécouvrir par exemple la cornemuse de Troy Donockley dans The Traveller's Lament est un véritable régal pour les oreilles, tout comme les soli de guitares de Martin Shellard et Hywell Maggs illuminant l'épique Joe. Ne passez pas à côté de ce disque magistral, seuls 500 exemplaires de la nouvelle mouture ont été pressés. 

Musiciens

Christina : chant
Rob Reed : claviers, basse, guitare, flûte, tambourin, mandoline, chœurs
Chris Fry : guitare
Martin Rosser : guitare
Dan Fry : basse
Allan Mason-Jones : batterie
Tim Robinson : batterie

Martin Shellard : guitare
Peter Jones : saxophone
Hywel Maggs : guitare
Christian Philips : guitare, chœurs
Troy Donockley : uilleann pipes, flûte
Mal Pope : chœurs
Lorraine King : chœurs

Titres

01. This Life
02. Hurt
03. Moving On
04. My Home Town
05. Brave New Land
06. The Journey
07. Towers Of Hope
08. Demons
09. Morning Sunlight
10. Joe
11. The Dream
12. The Visionary
13. Journey's End
14. The Traveller's Lament
15. Home

jeudi 2 mai 2019

Magenta - Chaos From The Stage (2016)

Magenta Chaos From The Stage
Magenta - Chaos From The Stage (2016)

Pourquoi écouter ce disque ?

Enregistré le 21 novembre 2015 à Leamington, Chaos From The Stage marque un véritable retour pour Magenta. Sa chanteuse, Christina Booth, a affronté ces dernières années un cancer dont elle est sortie victorieuse. Le groupe avait mis tous ses projets entre parenthèse. Désormais, il fête son retour sur scène avec une Christina métamorphosée. Jamais elle ne s'est autant affirmée, a eu autant de prestance. Son sourire, lumineux, lui est demeuré intact. Tout à tour, elle endosse le rôle d'une épouse éplorée attendant que Sam, son mari, revienne (en vain) de la guerre (The War Bride's Prayer), d'un couple au bord du suicide (Preikestolen), d'une Janis Joplin rayonnante (Pearl) ou encore d'un tueur en série (Metamorphosis). Rob Reed (claviers), Chris Frye (guitares), Dan Nelson (basse) et Andy Edwards (batterie) sont à ses côtés pour l'épauler. Sans oublier les classiques (Lust, Towers Of Hope, Demons), ils jouent avant tous les titres de leurs derniers albums comme The Devil At The Crossroads, clin d'œil appuyé aux premières années de Marillion avec Fish, et The Lizard King en final explosif. Seule ombre au tableau, le CD sur lequel il manque quatre titres (Guernica, Towers Of Hope, Demons, R.A.W.) tandis que le DVD présente le spectacle dans son intégralité. A part ce point de détail, le concert est fantastique du début à la fin. 

Musiciens

Christina Booth : chant 
Rob Reed : claviers, chant
Chris Fry : guitares, chant
Dan Nelson : basse
Andy Edwards : batterie 

Titres

01. Glitterball
02. Lust
03. Guernica
04. The War Bride’s Prayer
05. Preikestolen
06. The Devil At The Crossroads
07. Towers Of Hope
08. Demons
09. R.A.W.
10. Pearl
11. Metamorphosis
12. The Lizard King