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lundi 18 avril 2022

Kate Bush - Hounds Of Love (1985)

Kate Bush Hounds Of Love
Kate Bush - Hounds Of Love (1985)

Pourquoi écouter ce disque ?

Hounds Of Love ou le chef d'œuvre absolu de Kate Bush. Successeur de The Dreaming (1982) au succès mitigé, ce cinquième album de Kate va pulvériser tous les records de vente en détrônant Madonna et son Like A Virgin dans les charts britanniques. Bien qu'il ait nécessité plus de deux années de travail minutieux et méticuleux où rien n'a été laissé au hasard, il a été enfanté dans une période où Kate n'a jamais été aussi heureuse. En 1983, elle a quitté Londres pour s'installer dans une ancienne ferme rénovée du XVIIe siècle, située dans le Kent, au cœur de la campagne anglaise. Cette nouvelle proximité avec la nature sera une source d'inspiration non négligeable dans son nouveau projet artistique. Ce sentiment de liberté a été également accentué par la construction de son propre studio d'enregistrement dans le domaine familial où elle a grandi. Ainsi, Kate n'a plus à dépendre ni de sa maison de disque, ni des autres studios aux plannings serrés. Indépendante, elle a du temps pour elle, du temps pour expérimenter. Car sa musique n'a nulle autre équivalence en son temps, à l'exception peut-être de celle de Peter Gabriel (avec lequel elle donnera le change lors de leur célébrissime duo Don't Give Up un an après la sortie de Hounds Of Love). L'album se divise en deux parties. La première qui correspond à la première face du vinyl, réunit les titres les plus accrocheurs, dont quatre (sur cinq) sortiront en single. Tous ont pour thématique commune l'amour, présenté sous différentes formes. La seconde partie s'intitule The Ninth Wave en référence à un vers du poète britannique du XIXe siècle Alfred Tennyson aux écrits puisant leur inspiration dans la littérature classique et mythologique. Plus riche d'un point de vue musical, elle raconte le rêve d'une jeune fille à la dérive dans une étendue d'eau infinie. Aussi légère qu'un songe une nuit d'été, son imagination évolue crescendo vers un tourbillon cauchemardesque infernal, angoissante descente aux Enfers, avant une remontée à la surface symbole de renaissance. Comme à son habitude, Kate a utilisé chaque musicien (une vingtaine) en fonction des besoins spécifiques de chacune des chansons. Sont présents ses fidèles (son fiancé Del Palmer, son frère Paddy Bush, le guitariste Alan Murphy, le batteur Stuart Elliott), des revenants (Charly Morgan absent depuis Lionheart) ainsi que quelques grands noms comme le contrebassiste Danny Thompson (Pentangle), Youth de Killing Joke, John Sheahan des Dubliners, ou bien Dónal Lunny et Liam O'Flynn de Planxty. Airs celtiques, grecs mais aussi géorgiens parsèment subtilement cette œuvre déterminante, faisant passer la jeune Kate à un statut d'icône incontournable et... indétrônable. 

Musiciens

Kate Bush : chant, claviers

Alan Murphy : guitares
Brian Bath : guitares, chœurs
John Williams : guitares
Kevin McAlea : claviers
Del Palmer : basse, chœurs
Eberhard Weber : basse
Martin "Youth" Glover : basse
Danny Thompson : contrebasse
Stuart Elliott : batterie
Charlie Morgan : batterie
Morris Pert : percussions
Paddy Bush : balalaïka, didgeridoo, violon, flûte, chœurs
Dónal Lunny : bouzouki, bodhrán 
Liam O'Flynn : uilleann pipes 
John Sheahan : whistles, fiddle
Jonathan Williams : violoncelle
The Medicci Sextet : cordes
The Richard Hickox Singers : chœurs
John Carder Bush : chœurs

Titres

Hounds Of Love:
01. Running Up That Hill
02. Hounds Of Love 
03. The Big Sky
04. Mother Stands For Comfort
05. Cloudbusting
The Ninth Wave:
06. And Dream Of Sheep 
07. Under Ice 
08. Waking The Witch 
09. Watching You Without Me 
10. Jig Of Life 
11. Hello Earth 
12. The Morning Fog 

Vidéos

Hounds Of Love : lien vidéo ici

Cloudbusting : lien vidéo ici

Running Up That Hill : lien vidéo ici

vendredi 16 avril 2021

Kate Bush - Never For Ever (1980)

Kate Bush Never For Ever
Kate Bush - Never For Ever (1980)

Pourquoi écouter ce disque ?

A sa sortie, en 1980, Never For Ever s'est directement classé à la première place des charts britanniques. Du jamais vu pour une chanteuse anglaise. Refusant de se reposer sur ses lauriers et en perpétuelle quête de sons inédits, Kate Bush a imaginé chacune des chansons de ce troisième album comme de véritables scénettes musicales. Toutes sont reliées les unes aux autres par ce vif désir d'explorer les émotions humaines, semblables à ce tourbillon informe si bien illustré par la pochette du disque signée Nick Price. Inspirée du folklore slave, Babooshka raconte l'histoire d'une femme qui désire tester la fidélité de son mari, conduisant son couple à sa perte. Chansons du souvenir, Delius célèbre le compositeur anglais Frederick Delius, tandis que Blow Away rend hommage à son technicien Bill Duffield mort tragiquement, et, à travers lui, aux musiciens trop tôt emportés : Minnie Riperton, Keith Moon, Sid Vicious, Buddy Holy, Sandy Denny et Marc Bolan. All We Ever Look For s'intéresse aux relations familiales. Egypt oscille entre une vision romantique et la réalité moins reluisante d'un pays. Fascinée par le film de Truffaut, La mariée était en noir, Kate a imaginé cette sordide histoire d'une femme désespérée vengeant froidement l'assassinat de son mari en éliminant un à un tous les responsables dans The Wedding List. Le déjanté Violin à caractère autobiographique exprime toute la haine qu'elle a éprouvé envers le violon de son enfance. Retour au fantastique avec The Infant Kiss, troublant récit mêlant fantômes et possession, inspiré du cinéma d'horreur gothique. Le poignant Army Dreamers laisse entendre le désespoir d'une mère ayant perdu son fils mort à la guerre. Influencé par la dernière partie du monumental The Wall de Pink Floyd, elle s'inquiète des méfaits du nucléaire avec un Breathing beau à en pleurer. Devenue coproductrice, Kate a choisi seule pour la première fois tous les musiciens. Au sein de l'équipe de fidèles réunissant Paddy Bush, Del Palmer et Stuart Elliott, se sont joints de nouvelles figures telles que John Giblin (Brand X, futur Simple Minds) à la basse ou le claviériste Max Middleton du Jeff Beck Group. Véritable coup de maître, Never For Ever se veut aussi bien avant-gardiste, notamment par le chant atypique de Kate et l'utilisation du Fairlight, premier échantillonneur de sons, que classique en employant toute une série d'instruments anciens ou folkloriques tels que le bouzouki, la balalaika ou le psaltérion. Kate, on t'aime à jamais pour toujours. 

Musiciens

Kate Bush : chant, piano, claviers

Brian Bath : guitares, chant
Alan Murphy : guitares, basse, chant
Larry Fast : claviers
Max Middleton : claviers
Mike Moran : claviers
Duncan Mackay : claviers
Del Palmer : basse
John Giblin : basse
Stuart Elliot : batterie, percussions
Morris Pert : percussions
Preston Heyman : percussions
Roland : percussions
Paddy Bush balalaika, sitar, koto, psaltérion, harmonica, scie Musicale, mandoline, chant
Kevin Burke : violon
Adam Sceaping : viole de gambe
Joseph Sceaping : lyre
Ian Bairnson : chant
Andrew Bryant : chant
Gary Hurst : chant
Roy Harper : chant

The Martin Ford Orchestra

Titres

01. Babooshka
02. Delius (Song Of Summer) 
03. Blow Away (For Bill)
04. All We Ever Look For
05. Egypt 
06. The Wedding List
07. Violin 
08. Infant Kiss 
09. Night Scented Stock 
10. Army Dreamers
11. Breathing 

Vidéos

Babooshka : lien vidéo ici

Breathing : lien vidéo ici

Army Dreamers : lien vidéo ici

dimanche 6 septembre 2020

Kate Bush - The Dreaming (1982)

Kate Bush The Dreaming
Kate Bush - The Dreaming (1982)

Pourquoi écouter ce disque ?

The Dreaming, album charnière dans la carrière de Kate Bush. A peine âgée de vingt-quatre ans, la jeune Kate prend son destin en main en produisant seule ce disque, le plus expérimental jusqu'alors. Artiste complète avec un grand "A", elle se plaît à perdre l'auditeur dans les méandres sans fin de son imagination fertile. Elle se fiche complètement du succès, la seule chose qui l'intéresse, c'est le son, l'atmosphère unique crée pour chaque chanson, chacune étant conçue comme un tableau. Ensemble, elles forment une galerie d'art musicale. There Goes A Tinner s'inspire des vieux films policiers, Pull Out The Pin de la guerre du Vietnam, The Dreaming des aborigènes australiens, Night Of The Swallow de l'Irlande, Houdini du magicien du même nom et de son épouse (représentée par Kate sur la pochette du disque), et Get Out Of My House du roman de Stephen King, The Shining. Contrairement à ses précédentes productions, il n'y a pas de hit "naturel" qui se dégage de cet album, pas de Babooshka, ni de Wuthering Heights. La musique ne vient pas à nous, c'est à nous d'aller vers elle. Au passage, on croisera la route de quelques pointures comme David Gilmour (Pink Floyd), Geoff Downes (Yes), Danny Thompson (Pentangle), Ian Bairnson (Alan Parsons Project), Jimmy Bain (Rainbow), Dave Lawson (Greenslade), Sean Keane (The Chieftains), ou encore de Liam O'Flynn et Donal Lunny, tous deux de Planxty. Incontournable dans la discographie de Kate, The Dreaming fait partie des albums préférés de Björk et Steven Wilson. 

Musiciens

Kate Bush : chant, claviers

Brian Bath : guitares
Ian Bairnson : guitares, chœurs
Alan Murphy : guitares
Paddy Bush : mandoline, cordes, percussions, bullroarer, chœurs
Geoff Downes : claviers
Dave Lawson : claviers
Liam O'Flynn : uillean pipes, penny whistle
Sean Keane : violon
Donal Lunny : bouzouki 
Rolf Harris : didgeridoo
Del Palmer : basse, voix
Eberhard Weber : basse
Jimmy Bain : basse
Danny Thompson : contrebasse
Preston Heyman : batterie, percussions
Stuart Elliot : batterie, percussions
Esmail Sheikh : percussions
Stewart Arnold : chœurs
Gary Hurst : chœurs
David Gilmour : chœurs
Percy Edwards: voix
Gosfield Goers : voix
Richard Thornton : voix
Gordon Farrell : voix
Paul Hardiman : voix

Titres

01. Sat In Your Lap
02. There Goes A Tenner 
03. Pull Out The Pin 
04. Suspended In Gaffa 
05. Leave It Open
06. The Dreaming
07. Night Of The Swallow
08. All The Love 
09. Houdini
10. Get Out Of My House


samedi 25 avril 2020

Kate Bush - The Red Shoes (1993)

Kate Bush The Red Shoes
Kate Bush - The Red Shoes (1993)

Pourquoi écouter ce disque ?

Difficile de défendre ce disque tant il est décrié par la critique et les fans. Sorti en 1993, The Red Shoes fait figure de mal-aimé dans la discographie jusqu'alors sans faute de Kate Bush. Plusieurs raisons reviennent fréquemment : l'inconsistance des compositions, son côté trop accessible, sa face "danse", ou encore une production trop plate. A l'instar du Superstition de Siouxsie & The Banshees, l'analogique a cédé sa place au numérique, donnant une certaine froideur au son. Pourtant, les thèmes abordaient par Kate n'ont jamais été aussi personnels. Sur You're The One qui clôture l'album, elle évoque avec pudeur sa rupture amoureuse avec Del Palmer, son bassiste et ingénieur du son. Moments Of Pleasure, émouvante ballade voix-piano-cordes rend hommage à ses proches disparus ; sa mère atteinte d'un cancer, s'en ira durant l'enregistrement du disque. Pour la première fois, il est aussi possible de l'entendre jouer de la guitare et de la basse avec un certain talent (Big Stripey Lie), instruments dont elle a tout juste appris le maniement. Kate n'a rien perdu de son talent de conteuse. La chanson titre The Red Shoes, directement inspirée d'un conte d'Andersen, raconte l'histoire d'une jeune danseuse aux chaussons ensorcelés, l'obligeant à danser jusqu'à ce que mort s'en suive. Enfin, impossible de ne pas évoquer les grands noms ayant collaboré avec l'artiste : Prince (Why Should I Love You?), Eric Clapton (très beau And So Is Love), Jeff Beck (You're The One), Gary Brooker de Procul Harum, Nigel Kennedy, Trio Bulgarka, John Giblin ou encore Michael Kamen. Album bicéphale, The Red Shoes marque la fin d'une époque dans la carrière de Kate et annonce sa nouvelle vie loin des tumultes... interrompue par un retour artistique inespéré en 2005, Aerial.

Musiciens

Kate Bush : chant, claviers, guitare, basse

Prince : claviers, guitare, basse, chant
Danny Mcintosh : guitare
Eric Clapton : guitare
Jeff Beck : guitare
Gary Brooker : Hammond
Del Palmer : Fairlight, percussions
John Giblin : basse
Gaumont D'Olivera : basse, batterie, percussions
Stuart Elliot : batterie, percussions
Charlie Morgan : percussions
Nigel Hitchcock : saxophones
Neil Sidwell : trombone
Paul Spong : trompette
Steve Sidwell : trompette, bugle
Paddy Bush valiha, fujara, mandole, flûte, percussions, chœurs
Nigel Kennedy : violon, alto
Justin Vali : valiha, kabossy, choeurs
Trio Bulgarka : chœurs
Colin Lloyd-Tucker : choeurs 
Lily : narration

Titres

01. Rubberband Girl
02. And So Is Love 
03. Eat The Music
04. Moments Of Pleasure
05. The Song Of Solomon
06. Lily
07. The Red Shoes
08. Top Of The City
09. Constellation Of The Heart 
10. Big Stripey Lie 
11. Why Should I Love You?
12. You're The One 

vendredi 29 novembre 2019

Kate Bush - The Kick Inside (1978)

Kate Bush The Kick Inside
Kate Bush - The Kick Inside (1978)

Pourquoi écouter ce disque ?

Le 17 février 1978, une bombe est lancée. Elle bouleversera à tout jamais l'histoire du rock au féminin. Son nom ? Kate Bush. The Kick Inside est son premier album. Alors que le monde de la musique se partage alors entre punk et disco, cette jeune fille d'à peine dix-neuf ans va créer l’événement en proposant une offre musicale hors norme, jamais entendu jusqu'alors. Le parcours menant à la parution de ce premier disque a été très long. Il est d'ailleurs fort probable que sans l'appui soutenu de David Gilmour, guitariste légendaire de Pink Floyd, rencontré en 1973, rien n'aurait été possible. Les maisons de disque considéraient les premières maquettes comme étant anti-commerciales, ennuyeuses et morbides. EMI finit par céder mais là encore, trois ans de travail ont été nécessaire. Puis, une nouvelle discorde se fait jour sur le choix du single. James And The Cold Gun est sélectionné, mais Kate tient absolument que ce soit Wuthering Heights au texte inspiré du célèbre roman d'Emily Brontë, Les Hauts De Hurlevent. Bien lui a pris de ne rien céder, le titre remporte un succès immédiat en se classant n°1 en Grande-Bretagne. Avec sa voix mi-enfantine, mi-innocente, la chanteuse aborde des thèmes aussi délicats que l'inceste (Wuthering Heights), l'érotisme (Feel It) ou le rejet social (The Kick Inside). Elle dépeint à travers ses mots une société anglaise contrastée, peuplée de fantômes hantant les landes infinies et les vieux manoirs, en quête de mysticisme. Impossible de ne pas vibrer à l'écoute de ces classiques que sont devenus The Saxophone Song et The Man With The Child In His Eyes tous deux écrits en 1972, à l'âge de quatorze ans. Toujours aussi incandescent, ce premier opus n'a pas pris une ride plus de quarante ans après. 

Musiciens

Kate Bush : chant, piano

Ian Bairnson : guitares, chœurs
Paul Keogh : guitares
Alan Parker : guitares
Andrew Powell : claviers, basse
Duncan Mackay : claviers
Alan Skidmore : saxophone
David Paton : basse, guitares, chœurs
Bruce Lynch : basse
Stuart Elliot : batterie, percussions
Barry de Souza : batterie
Morris Pert : percussions
Paddy Bush : harmonica, mandoline, chœurs

Titres

1. Moving 
2. The Saxophone Song 
3. Strange Phenomena
4. Kite 
5. The Man With The Child In His Eyes
6. Wuthering Heights 
7. James And The Cold Gun 
8. Feel It
9. Oh To Be In Love
10. L'Amour Looks Like Something Like You 
11. Them Heavy People 
12. Room For The Life
13. The Kick Inside

mercredi 17 janvier 2018

Kate Bush - 50 Words For Snow (2011)

Kate Bush 50 Words For Snow
Kate Bush - 50 Words For Snow (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Quel étrange album que ce 50 Words For Snow de Kate Bush. Après plusieurs hivers neigeux lui rappelant le temps de son enfance, la chanteuse britannique a eu l'idée d'élaborer un disque autour de cette thématique qui lui est si chère. A l'image du concept, la musique se veut douce, lente et profonde. Armée de son piano, Kate prend son temps pour développer chacune des sept chansons s'étendant entre six et treize minutes. Misty, histoire fantastique décrivant l'amour tragique d'une femme et d'un bonhomme de neige est d'ailleurs la plus longue composition de sa carrière. En duo avec Sir Elton John sur Snowed In At Wheeler Street, Kate relate le dramatique destin de deux amants éternels qui ne cessent de se séparer puis de se retrouver au fil des siècles. Toujours issus de mondes imaginaires, Wild Man aborde la légende du yéti, l'"abominable homme des neige", tandis que Lake Tahoe s'épanche sur cette femme en robe victorienne, disparue dans un lac gelé, revenant de l'au-delà à la recherche de son chien. Tout aussi mystérieux sont Snowflake décrivant la lente chute d'un flocon de neige, et la chanson titre 50 Words For Snow sur laquelle l'acteur Stephen Fry récite une succession de mots bizarres désignant la neige. Kate s'est inspirées de la civilisation esquimaude dont le peuple posséderait à son vocabulaire pas moins de cinquante manières différentes de décrire la neige. Libérée de toute contrainte, Kate livre un album original, difficilement abordable de prime abord. Et pourtant le succès sera là, il se hissera même à la cinquième place des charts anglais.  

Musiciens

Kate Bush : chant, piano, claviers, basse

Albert McIntosh : chant
Andy Fairweather Low : chant
Elton John : chant
Stephen Fry : chant
Michael Wood : chant
Stefan Roberts : chant
Dan McIntosh : guitare
Del Palmer : basse 
Danny Thompson : basse
John Giblin : basse
Steve Gadd : batterie

Titres

01. Snowflake
02. Lake Tahoe
03. Misty
04. Wild Man
05. Snowed In At Wheeler Street
06. 50 Words For Snow
07. Among Angels

mardi 27 décembre 2016

Kate Bush - The Whole Story (1986)

Kate Bush The Whole Story
Kate Bush - The Whole Story
(1986)
Kate Bush, un nom qui relève de la légende. De 1978 à 1985, cette jeune britannique a publié pas moins de cinq albums, tous aussi passionnants les uns que les autres, et a aligné tubes sur tubes. En 1986, elle les rassemble dans la compilation The Whole Story.

Aidée à ses débuts par un certain David Gilmour, elle sort son premier disque The Kick Inside à l'âge de dix-huit ans. Dès Wuthering Heights, son premier single (et succès), elle surprend par sa voix soprano enfantine, capable de gravir quatre octaves. Inspirée par Les Hauts de Hurlevent d'Emily Brontë, elle réenregistrera cette chanson en 1986 avec comme face B l'inédit Experiment IV, sombre histoire de plans secrets militaires ayant comme but de détruire un maximum de personnes avec un simple son horrible. Elle est accompagnée du violoniste Nigel Kennedy qui a l'audace de reproduire les angoissants "grincements" de la fameuse scène de la douche du film culte Psychose.

Lionheart fait suite quelques mois après. Il contient deux autres hits de moindre envergure, The Man With The Child In His Eyes et Wow. Never For Ever (1980) la propulse au rang de star, ce qui lui conférera un entière liberté de création. Breathing, Army Dreamers et surtout l'imparable Babooshka trouvant sa source dans le folklore slave, sont autant de succès qui marqueront définitivement les esprits.

Deux ans lui sont ensuite nécessaire pour écrire, arranger et produire seule The Dreaming. Plus expérimental, il bénéficie de la présence discrète de son mentor David Gilmour. Deux singles en sont extraits, la chanson titre et Sat In Your Lap.

1985 voit paraître son chef d'œuvre, Hounds Of Love sur lequel figure un grand orchestre. La face B du disque intitulée The Ninth Wave est une suite d'une vingtaine de minutes inspirée par la mythologie celtique. La face A comporte trois nouveaux hits à l’échelle mondiale : Cloudbusting, Hounds Of Love et Running Up That Hill.

Perfectionniste à l'extrême, Kate n'a jamais cédé à la facilité, ni aux exigences commerciales. Sa démarche artistique a toujours primé sur tout le reste. Ce qui en fait une des chanteuses les plus respectées et influentes de la scène musicale internationale, tous courants musicaux confondus.


Titres


01. Wuthering Heights
02. Cloudbusting
03. The Man With The Child In His Eyes
04. Breathing
05. Wow
06. Hounds Of Love
07. Running Up That Hill
08. Army Dreamers
09. Sat In Your Lap
10. Experiment IV
11. The Dreaming
12. Babooshka