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dimanche 14 août 2022

Joni Mitchell - For The Roses (1972)

Joni Mitchell For The Roses (1972)
Joni Mitchell - For The Roses (1972)

Pourquoi écouter ce disque ?

Difficile d'exister pour For The Roses, coincé entre les deux plus grands succès commerciaux de Joni Mitchell que sont Blue (1971) et Court And Spark (1974). Pourtant, ce disque sorti en 1972, après la rupture de la chanteuse avec James Taylor, ne manque pas de charme. Avec le recul, on peut dire qu'il marque la phase de transition entre la période folk de Joni et son ouverture vers une musique plus aventureuse aux sonorités jazz. Signe de cette évolution, l'abandon du dulcimer, la quasi-absence de la guitare acoustique et la forte présence du piano. Trois chansons en particulier annoncent ce futur jazzy, Barangrill, Let The Wind Carry Me, et Cold Blue Steel And Sweet Fire aux accents dramatiques. Ce morceau dénonce les ravages de l'héroïne. Les autres textes de Joni abordent des thèmes sociétaux tels que l'inégalité (Banquet) ou le stress engendré par nos sociétés modernes (Electricity), mais aussi sentimentaux (See You Sometimes, Woman Of Heart And Mind, For The Roses). Pressée par son manager de sortir un hit, elle composera le sarcastique You Turn Me On, I'm A Radio qui en deviendra vraiment un. L'album se referme sur un Judgement Of The Moon And Stars (Ludwig's Tune) savamment orchestré, hommage à ce génie incompris en son temps qu'était Beethoven. Pour mener à bien son projet, la chanteuse canadienne s'est entourée de solides musiciens comme Tommy Scott (instruments à vent), Wilton Felder à la basse, bien connu des studios de la Motown, Russ Kunkel déjà présent à la batterie sur Blue, Bobbye Hall (Janis Joplin, Marvin Gaye, Carole King) aux percussions, et Bobby Notkoff aux cordes. Et elle a aussi fait appel à quelques invités notoires que sont Graham Nash, Stephen Stills (tous deux du célèbre Crosby, Stills, Nash & Young) et le guitariste James Burton, fidèle d'Elvis Presley dans les 70's, également présent sur le fameux Who Knows Where The Time Goes de Judy Collins en 1968. 

Musiciens

Joni Mitchell : chant, guitare, piano

Tom Scott : instruments à vent
Wilton Felder : basse
Russ Kunkel : batterie
Bobbye Hall : percussions
Bobby Notkoff : cordes
James Burton : guitare électrique
Graham Nash : harmonica
Stephen Stills : basse, batterie, guitare électrique

Titres

01. Banquet
02. Cold Blue Steel And Sweet Fire
03. Barangrill
04. Lesson In Survival
05. Let The Wind Carry Me
06. For The Roses
07. See You Sometime
08. Electricity
09. You Turn Me On, I'm A Radio
10. Blonde In The Bleechers
11. Woman Of Heart And Mind
12. Judgement Of The Moon And Stars (Ludwig's Tune)

Vidéos

You Turn Me On, I'm A Radio : lien vidéo ici

Judgement Of The Moon And Stars (ludwig's Tune) : lien vidéo ici

Cold Blue Steel And Sweet Fire : lien vidéo ici

lundi 19 juillet 2021

Joni Mitchell - Blue (1971)

Joni Mitchell Blue
Joni Mitchell - Blue (1971)

Pourquoi écouter ce disque ?

Blue a 50 ans. Il est né d'une rupture amoureuse, celle de Joni avec Graham Nash, et d'une passion retrouvée, mais provisoire, avec le chanteur James Taylor. A Care Of You lui est dédié, tandis que My Old Man est pour Nash. Les autres chansons, à l'exception de Little Green, évoquent elles-aussi ses relations (compliquées) avec les hommes. Jamais Joni ne s'était autant livrée, à tel point que lors des séances d'enregistrement, elle exigeait d'être seule en studio. A l'instar de la pochette devenue culte, elle exprime sa mélancolie, son blues. Pour la première fois, elle utilise un dulcimer, instrument avec lequel elle s'est familiarisée lors de son récent séjour en Crête. Le piano a également toute sa place sur le disque, seule la guitare demeure en retrait, sauf sur Little Green et This Flight Tonight. Album de toute une génération, et bien au-delà, ce Blue aux mélodies complexes, n'en finit pas de séduire, ni d'intriguer, cinquante ans après.

Musiciens

Joni Mitchell : chant, piano, dulcimer, guitare

Stephen Stills : basse, guitare
James Taylor : guitare
Sneeky Pete : pedal steel
Russ Kunkel : batterie

Titres

01. All I Want 
02. My Old Man
03. Little Green
04. Carey 
05. Blue 
06. California 
07. This Flight Tonight
08. River 
09. A Case of You 
10. The Last Time I Saw Richard

Vidéos

California : lien vidéo ici

Little Green : lien vidéo ici

dimanche 13 juin 2021

The Chieftains - Tears Of Stone (1999)

The Chieftains Tears Of Stone
The Chieftains - Tears Of Stone (1999)

Pourquoi écouter ce disque ?

The Chieftains sont une véritable institution en Irlande. Fondé en 1962 par l'infatigable Paddy Moloney, ils sont devenus, au fil du temps, les meilleurs ambassadeurs de la musique folk irlandaise. Après trois ans de travail, ils proposent en 1999 ce Tears Of Stone, un des albums les plus originaux de leur longue carrière. Ce disque a été pensé et enregistré uniquement avec des voix féminines. Paddy et ses musiciens ont convié non seulement des artistes de leur île (The Corrs, Sinéad O'Connor, Brenda Fricker, Anúna, Máire Breatnach), mais aussi d'autres cultures, en provenance des États-Unis (Bonnie Raitt, Joni Mitchell, Natalie Merchant, Mary Chapin Carpenter, Joan Osborne, Eileen Ivers), du Canada (The Rankins, Loreena McKennitt, Diana Krall, Natalie MacMaster), de la Norvège (Sissel, Annbjørg Lien) et du Japon (Akiko Yano). Le risque d'une telle présence de personnalités d'horizons divers était de partir dans tous les sens, que l'ensemble manque de cohésion. En fait, il n'en est rien, bien au contraire. Il ressort de ce disque une unité profonde, chacune des artistes livrant une version mémorable d'airs traditionnels celtiques. Seules Joni Mitchell et Akiko Yano sont venues avec leur propre composition. Joni revisite le poignant The Magdalene Laundries extrait de son album Turbulent Indigo. Cette chanson évoque le sort tragique de ces jeunes filles abandonnées dans les couvents irlandais, exploitées et souvent maltraitées par les religieuses (voir à ce propos l'excellent film Philomena de Stephen Frears avec Judi Dench). Akiko apporte avec son Sake In The Jar une touche d'orientalisme bienvenue. Mention particulière à Bonnie Raitt et Sissel qui ont dû apprendre quelques notions de gaélique, à Loreena McKennit pour sa magnifique prestation a cappella, et à Sinéad O'Connor au chant profond toujours aussi habité. Petit bijou des temps celtes, Tears Of Stone trouvera sa place sans difficulté auprès d'un autre joyau, le tout aussi envoutant Excalibur: The Ladies Of The Lake d'Alan Simon.

Musiciens

Paddy Moloney : uilleann pipes, tin whistle
Derek Bell : harpe, tiompan, claviers
Martin Fay : violon
Sean Keane : violon
Kevin Conneff : bodhran
Matt Molloy : flûte

Natalie Merchant : chant
Cookie Rankin : chant
Raylene Rankin : chant
Heather Rankin : chant
Sinéad O'Connor : chant
Joan Osborne : chant
Mary Chapin Carpenter : chant
Diana Krall : chant
Sissel : chant
Joni Mitchell : chant, guitare
Bonnie Raitt : chant, dobro
Andrea Corr : chant, tin whistle
Caroline Corr : chant, bodhran
Sharon Corr : chant, violon
Loreena McKennitt : chant, harpe
Akiko Yano : chant, piano
Erik Della Penna : guitare
Jimmy Rankin : guitare
Arty McGlynn : guitare
Russell Malone : guitare
William Wittman : guitare
Zan McLeod : guitare
Patrick Fitzpatrick : claviers
Rob Hyman : claviers
Tracy Dares : piano
John Morris Rankin : piano
Matt Rollings : piano
Hutel Hutchinson : basse
James Blenner-Hassett : contrebasse
Malachy Robinson : contrebasse
Mairtin O'Connor : accordéon
Noel Bridgeman : percussions
Chito Kawachi : percussions
Cuco Castellanos : hand claps
Kwe Yao Agyapon : djembé
Una Ni Chanainn : violoncelle
Natalie MacMaster : violon
Eileen Ivers : violon
Máire Breatnach : violon
Annbjørg Lien : violon
Brenda Fricker : voix
Anúna : chœur
The Streaming Orphan : chœur
Bishop Nathaniel Townsley Jr. & Gospel Jubilee Choir : chœur

Titres

01. Never Give All The Heart
02. A Stór Mo Chroí
03. The Lowlands Of Holland
04. The Magdalene Laundries
05. Jimmy Mó Mhíle Stór
06. I Know My Love
07. Factory Girl
08. Deserted Soldier
09. Ye Rambling Boys Of Pleasure
10. Sake In The Jar
11. Raglan Road
12. Siúil A Rún
13. The Fiddling Ladies
14. Danny Boy

Vidéos

The Magdalene Laundries : lien vidéo ici

Factory Girl : lien vidéo ici

Sake In The Jar : lien vidéo ici

dimanche 7 février 2021

Joni Mitchell - Ladies Of The Canyon (1970)

Joni Mitchell Ladies Of The Canyon
Joni Mitchell - Ladies Of The Canyon (1970)

Pourquoi écouter ce disque ?

Ladies Of The Canyon marque un tournant dans la discographie de Joni Mitchell. Celle-ci sort timidement de sa zone de confort folk pour embrasser une nouvelle dimension faite d'explorations musicales. Sa voix si pure n'a jamais été aussi mise en avant, et elle n'accompagne plus ses chansons de sa seule guitare acoustique, mais d'un piano devenu omniprésent. Sa musique connaît un nouvel habillage fait d'arrangements inédits, dévoilant de manière encore discrète un violoncelle, une clarinette, une flûte ou bien un saxophone baryton. Trois des titres de cette merveille deviendront des standards : Big Yellow Taxi aux préoccupations écologiques, Woodstock commémorant le concert du même nom auquel elle n'a pu participer, et un The Circle Game poétique célébrant le cycle des saisons. Sur la chanson-titre dédiée au Laurel Canyon, ce quartier situé dans les collines de Los Angeles, véritable berceau de la contre-culture américaine des années 60-70, plane l'ombre de son amie Mama Cass, The Priest évoque sans détour son ancien petit ami Leonard Cohen, tandis que Willy n'est autre que Graham Nash, son compagnon du moment avec lequel elle rompra peu de temps après la sortie du disque, courant 1970. Les autres chansons sont traversées par sa vision romantique, parfois cruelle de la vie, à l'instar de Conversation mêlant lâcheté et amour impossible. Incontournable dans la discographie de la chanteuse, Ladies Of The Canyon symbolise à lui seul la fin d'une époque, celle des années hippies, où tout semblait possible. Le retour à la réalité n'en sera que plus cruel. 

Musiciens

Joni Mitchell : chant, guitare, piano

Teresa Adams : violoncelle
Paul Horn : clarinette, flûte
Jim Horn : saxophone baryton
Milt Holland : percussions
The Lookout Mountain United Downstairs Choir (Crosby, Stills, Nash & Young) : chœurs 

Titres

01. Morning Morgantown
02. For Free
03. Conversation
04. Ladies Of The Canyon
05. Willy
06. The Arrangement
07. Rainy Night House
08. The Priest
09. Blue Boy
10. Big Yellow Taxi
11. Woodstock
12. The Circle Game

Vidéos

Morning Morgantown : lien vidéo ici

Blue Boy : lien vidéo ici

Big Yellow Taxi : lien vidéo ici

dimanche 20 septembre 2020

Joni Mitchell - Clouds (1969)

Joni Mitchell Clouds
Joni Mitchell - Clouds (1969)

Pourquoi écouter ce disque ?

S'arrêter un instant et écouter Joni Mitchell la tête dans les nuages… Après un premier opus aux couleurs new-yorkaises, Clouds marque l'arrivée de la chanteuse à Los Angeles. Simplement accompagnée de sa guitare, parfois secondée par Stephen Stills (basse, guitare), elle déclame sa poésie en musique. Il y est question d'amour, sujet inépuisable (I Don’t Know Where I Stand évoque sa brève relation avec son compatriote Leonard Cohen), de message anti-guerre (splendide The Fiddle And The Drum interprété a cappella), mais aussi de sorcière malfaisante (l'inquiétant Rose Blue, une merveille). Les climats changent à une vitesse inouïe, au lugubre Tin Angel succède le rayonnant Chelsea Morning. Avant que Joni ne grave sa propre version sur disque, ce titre avait été auparavant enregistré par Fairport Convention, Jennifer Warnes, Gloria Loring et Judy Collins. Cette dernière avait également interprété Both Sides Now sur son album Wildflowers en 1967. Joni l'ayant jugée sans relief s'est fait violence pour la reprendre et en faire une chanson honorable selon ses critères, la transformant en un classique de son répertoire. L'inspiration lui était venue suite à sa lecture du roman Le Faiseur De Pluie du Nobel Saul Bellow, tandis que Tolkien lui a donné l'idée de I Think I Understand qui précède une autre petite merveille, le magique Songs to Aging Children Come. Productrice de l'album, à l'exception du premier titre Tin Angel produit par Paul Rothchild, connu alors pour son travail avec les Doors, Joni signe aussi la pochette de Clouds sur laquelle elle s'est représentée avec en fond le paysage sauvage de son Canada natal. A qui en douterait encore, Joni Mitchell est une artiste complète. 

Musiciens

Joni Mitchell : chant, guitare, claviers

Stephen Stills : basse, guitare

Titres

01. Tin Angel
02. Chelsea Morning 
03. I Don’t Know Where I Stand
04. That Song About The Midway 
05. Roses Blue 
06. The Gallery
07. I Think I Understand 
08. Songs To Aging Children Come 
09. The Fiddle And The Drum
10. Both Sides, Now 

Vidéos

Cliquer ici si la vidéo de Both Sides Now n'apparait pas : lien

Cliquer ici si la vidéo de Chelsea Morning n'apparait pas : lien 

Cliquer ici si la vidéo de Rose Blue n'apparait pas : lien

dimanche 5 avril 2020

Joni Mitchell - Song To A Seagull (1968)

Joni Mitchell Song To A Seagull
Joni Mitchell - Song To A Seagull (1968)

Pourquoi écouter ce disque ?

Avec Song To A Seagull, nous assistons à la naissance d'une légende. Son nom ? Joni Mitchell. Après avoir quitté son Canada natal, la chanteuse commençait à se faire un nom dans la deuxième moitié des années soixante. Ses passages dans les clubs de Greenwich Village avaient marqué les esprits, tout comme certaines de ses chansons reprises avec succès par Judy Collins, Buffy Sainte-Marie, Tom Rush ou les Britanniques du Fairport Convention. Pourtant, lorsqu'elle se lance dans l'enregistrement de son premier album, sous la houlette de son amant et producteur David Crosby, elle ne retient aucun de ces titres phares. C'est dire sa force de caractère. D'ailleurs, ce dernier dira à son sujet des années plus tard : "Elle était brillante et coriace et opiniâtre et légèrement folle et incroyablement talentueuse". Œuvre intimiste, dépouillée de tout superflu, à l'exception de la basse vibrante de Stephen Stills sur Night In The City et des guitares criantes de Lee Keefer, Song To A Seagull se divise en deux parties distinctes. Les cinq premières chansons évoquent l'arrivée en ville, tandis que les cinq autres suivantes abordent son départ ainsi que la vie en bord de mer. Tout au long de ce cheminement très personnel, il est souvent question d'évasion ainsi que de déception amoureuse, l'un n'allant pas sans l'autre. Si I Had A King parle sans détour de son divorce, dans Marci, l'héroïne attend inlassablement une lettre de son amoureux parti à jamais, tandis que Cactus Tree revendique l'indépendance d'une femme désirée par ses amants. Souvent oublié dans la discographie pléthorique de la chanteuse, Song To A Seagull, synonyme de folk poétique, mérite tout autant que ses classiques Blue ou Hejira d'être redécouvert. 

Musiciens

Joni Mitchell : chant, guitare, piano

Stephen Stills : basse
Lee Keefer : guitare

Titres

Came to the City
01. I Had A King
02. Michael From Mountains
03. Night In The City
04. Marcie
05. Nathan La Franeer
Out of the City and Down to the Seaside
06. Sisotowbell Lane
07. The Dawntreader
08. The Pirate Of Penance
09. Song to A Seagull
10. Cactus Tree

dimanche 7 janvier 2018

Roger Waters - The Wall Live In Berlin (1990)

Roger Waters The Wall Live In Berlin
Roger Waters - The Wall Live In Berlin (1990)

Pourquoi écouter ce disque ?

Le 21 juillet 1990, Roger Waters interprète devant plus de 300 000 spectateurs l'intégrale de l'album culte de Pink Floyd, The Wall. Ce concert gigantesque est donné à Berlin, sur la Potsdamer Platz, proche de la porte de Brandebourg, pour commémorer la chute du tristement célèbre mur de Berlin. Sorti en 1979, ce disque a échappé à son concepteur en devenant un hymne face à l'oppression et à la division de l'Europe. A l'instar de cette symbolique, ce soir de juillet, Roger Waters est rejoint sur scène par six femmes dotées chacune de fortes personnalités, aux parcours personnels souvent chaotiques et parfois liés : Cyndi Lauper, Joni Mitchell, Marianne Faithfull, Sinéad O'Connor, Ute Lemper, et, dans une moindre mesure, Jerry Hall. Toutes six véhiculent l'image de femmes fortes, indépendantes et libres. Libres comme la liberté retrouvée du peuple est-allemand. La chanteuse allemande Ute Lemper est la première à apparaître aux côtés de Waters sur The Thin Ice. Elle sera la seule à revenir une seconde fois sur scène pour interpréter l'épouse de Pink lors de The Trial. A cette époque, elle est particulièrement reconnue pour ses adaptations du répertoire de Kurt Weill, compositeur repris également avec brio par une Marianne Faithfull revenue de très loin et qui incarne ici le rôle de la mère désespérée de Pink, le personnage principal du concept-album. Ancienne petite amie de Mike Jagger, cet ange déchu des années soixante à frôler la mort la décennie suivante avant d'opérer un retour en grâce inespéré. Future épouse de ce même Mike Jagger, Jerry Hall fait une courte mais remarquée apparition lors de l'interlude Oh My God - What A Fabulous Room. On ne compte plus les générations d'artistes inspirées par la Canadienne Joni Mitchell qui livre une version toute personnelle de Goodbye Blue Sky. Elle fait figure d'icône folk avec Joan Baez. Plus jeunes, Cyndi Lauper (Another Brick In The Wall Part II) et Sinéad O'Connor (Mother) sont alors au sommet de leur gloire. Malgré cela, toutes deux demeurent marquées par une jeunesse difficile dont elles ne sont pas sorties indemnes. Tout comme un certain... Pink.

Musiciens

Roger Waters : chant, basse, guitares

Ute Lemper : chant
Cyndi Lauper : chant
Sinéad O'Connor : chant
Joni Mitchell : chant
Marianne Faithfull : chant
Jerry Hall : voix

Van Morrison : chant
Paul Carrack : chant
Tim Curry : chant
Albert Finney : chant
Thomas Dolby : chant, claviers
Bryan Adams : chant, guitare

Rick Di Fonzo : guitare
Snowy White : guitare
Andy Fairweather-Low : basse, guitare, chœurs
Peter Wood : claviers
Nick Glennie-Smith : claviers
Graham Broad : battterie
James Galway : flûte
Paddy Moloney : flûte
Stan Farber : chœurs
Joe Chemay : chœurs
Jim Haas : chœurs
John Joyce : chœurs

Scorpions
The Band
The Hooters
Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin
Group Of Soviet Forces In Germany

Titres

1.01 In The Flesh?
1.02. The Thin Ice
1.03. Another Brick In The Wall (Part I)
1.04. The Happiest Days Of Our Lives
1.05. Another Brick In The Wall (Part II)
1.06. Mother
1.07. Goodbye Blue Sky
1.08. Empty Spaces
1.09. Young Lust
1.10. One Of My Turns
1.11. Don't Leave Me Now
1.12. Another Brick In The Wall (Part III)
1.13. Goodbye Cruel World

2.01. Hey You
2.02. Is There Anybody Out There?
2.03. Nobody Home
2.04. Vera
2.05. Bring The Boys Back Home
2.06. Confortably Num
2.07. In The Flesh
2.08. Run Like Hell
2.09. Waiting For The Worms
2.10. Stop
2.11. The Trial
2.12. The Tide Is Turning