dimanche 9 octobre 2016

Janis Joplin - Live At Winterland'68 (1998)

Janis Joplin Live At Winterland'68
Janis Joplin - Live At Winterland'68
(1998)
A l'instar de Sandy Denny, Janis Joplin fait partie de ces étoiles filantes du rock parties trop tôt. Décédée le 4 octobre 1970 d'une overdose d'héroïne, Janis a changé à tout jamais l'histoire du rock au féminin. Et cela, malgré une carrière des plus éphémères. De son vivant, seulement trois albums studio ont été publiés : Big Brother And The Holding Company (1968), Cheap Thrills (1968) et I Got Dem Ol'Kozmic Blues Again Mama! (1969). 

Mais c'est sur scène qu'elle prenait toute sa dimension. Live At Winterland'68 est là pour en témoigner. 

Paru près de trente ans après sa mort, en 1998, il regroupe quatorze extraits de concerts donnés les 12 et 13 avril 1968 au Winterland Ballroom de San Francisco. Après une tournée triomphale sur la côte Est durant laquelle B.B. King et Albert King ouvraient les concerts, Janis et sa troupe rentrent au "pays". Le Big Brother And The Holding Company, à l'origine groupe de blues-rock psychédélique, est alors constitué de son fondateur, le bassiste Peter Albin, des guitaristes Sam Andrew et James Gurley, ainsi que du batteur David Getz.

Si, lors de ces deux sets, ils interprètent des titres de leur premier album comme Bye, Bye, Baby, Easy Rider ou Down On Me, ils proposent avant tout toute une série d'inédits. En effet, ils se trouvent alors en pleine préparation de l'album suivant et quoi de mieux que la scène pour tester du nouveau matériel. 

Ainsi, le public, hypnotisé par le charisme de Janis et de sa voix éraillée toute puissante, a l'honneur de découvrir en avant-première des chansons qui deviendront des classiques : Piece Of My Heart, Ball And Chain, I Need A Man To Love, et, surtout, le Summertime de Gershwin dans une version mémorable à couper le souffle. Quiconque ne peut mourir sans l'avoir entendue au moins une fois dans sa vie.

Vénérée, adorée, Janis ne disparaîtra jamais. Ses héritières sont légions. Sans elle, pas de Patti Smith, ni de Siouxsie Sioux ou de PJ Harvey. Christina Booth et son groupe Magenta lui rendront hommage en 2013, sur l'album The Twenty Seven Club, avec la chanson Pearl, du nom de son célèbre album posthume, mais également du surnom qui lui était donné.

    

Musiciens


Janis Joplin : chant

Sam Andrew : guitare, chant
James Gurley : guitare, chant
Peter Albin : basse, chant
David Getz : batterie

Titres


01. Down On Me
02. Flower In The Sun
03. I Need A Man To Love
04. Bye Bye Baby
05. Easy Rider
06. Combination Of The Two
07. Farewell Song
08. Piece Of My Heart
09. Catch Me Daddy
10. Magic Of Love
11. Summertime
12. Light Is Faster Than Sound
13. Ball And Chain
14. Down On Me