lundi 29 janvier 2018

Silly - Erinnert (2011)

Silly Erinnert Jan Josef Liefers
Silly - Erinnert (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Un an après la sortie d'Alles Rot qui marquait le retour en fanfare de la formation rock allemande Silly avec sa nouvelle chanteuse Anna Loos, sort le single Erinnert. A l'origine troisième piste d'Alles Rot, cette émouvante chanson d'amour est reprise ici en duo avec Jan Josef Liefers, célèbre acteur et chanteur originaire de Dresde, mari d'Anna dans la vie privée. Un second CD intitulé Alles Rot Erinnert Euch An Live accompagne ce single. Bien plus intéressant, il propose pas moins de dix-sept chansons enregistrées lors des concerts de la tournée de 2010 à travers l'Allemagne. A l'exception de trois d'entre eux (Noch, Ich Verlasse Mich, Höhle), tous les titres du dernier album sont interprétés, souvent dans des versions savoureuses comme Flieger, fragile fresque émotionnelle, ou encore la chanson titre Alles Rot, véritable hymne de stade. Autre moment d'émotion, le medley acoustique Flieg-Verlorene Kinder-Asyl Im Paradies-So 'Ne Kleine Frau, série de classiques de l'époque de Tamara Danz, première chanteuse du groupe, décédée le 22 juillet 1996 à l'âge de 43 ans des suites d'un cancer du sein.  

Musiciens

Anna Loos : chant
Uwe Hassbecker : guitares, violon
Ritchie Barton : claviers
Jacki Reznicek : basse

Jan Josef Liefers : chant
Ronny Dehn : batterie
Daniel Hassbecker : claviers, violoncelle, guitares
Herr Petereit : guitares

Titres

1.01. Erinnert
1.02. Errinert (Jazzychillysilly-Remix)
1.03. Errinert (Radioversion)

2.01. Ouvertüre
2.02. Nackter Als Du
2.03. Ich Sag Nicht Ja
2.04. Findelkinder
2.05. Erinnert
2.06. Die Furcht Der Fische
2.07. Flieg
2.08. Verlorene Kinder
2.09. Asyl Im Paradies
2.10. So 'Ne Kleine Frau
2.11. Warum Ich
2.12. Erster Sein
2.13. Flieger
2.14. Mein Kapitän
2.15. Alles Rot
2.16. Leg Mich Fest
2.17. Sonnenblumen

dimanche 28 janvier 2018

Eyevory - Euphobia (2013)

Eyevory Euphobia
Eyevory - Euphobia (2013)

Pourquoi écouter ce disque ?

Eyevory est une jeune formation venant d'Allemagne composée de quatre musiciens. Sa particularité est de compter dans ses rangs deux chanteuses, Jana Frank, également bassiste, ainsi que Kaja Fisher, à la fois pianiste et flûtiste. Autre originalité, ce dernier instrument, la flûte, n'est pas une simple ornementation, il occupe une place centrale dans chacune des compositions. Les deux musiciens restants sont le guitariste/claviériste David Merz et le batteur Sascha Barasa Suso. Si Euphobia est leur tout premier album, Eyevory a auparavant publié l'EP The True Bequest en 2012 et s'était déjà fait remarquer sous le nom de Pink Mercury dans les années 2000. Leur musique survitaminée peut être qualifiée de pop progressive et se rapproche de ce que proposent des formations comme Touchstone, IOEearth ou encore les Finlandais d'Opus Symbiosis. Si les textes abordent l'éternel sujet de l'amour et de ses désillusions sous un regard un brin ironique, la musique emprunte tant au folk qu'au hard rock, en passant par le classique ou le rap. Ce dernier style musical est particulièrement criant sur le seul épique de l'album, Requiem Aeternam. Le vieux fan de prog se réconfortera plutôt à l'écoute du titre précédent, Good Times Are Now, dont les claviers et la batterie le ramèneront aux premiers Marillion de l'ère Fish, et plus exactement au single Garden Party et à l'album Script For A Jester's Tear

Musiciens

Jana Frank : chant, basse
Kaja Fischer : chant, flûte, piano
David Merz : guitares, claviers
Sascha Barasa Suso : batterie, percussions, chant

Immo Blumhoff : violon

Titres

01. Sacrifice
02. I Trust In You
03. Monster
04. On My Way To Bliss
05. Black Bird
06. In My Dream
07. Torn
08. 1001 Nights
09. Good Times Are Now
10. Requiem Aeternam
11. Euphobia

samedi 27 janvier 2018

Steeleye Span - Now We Are Six Again (2011)

Steeleye Span Now We Are Six Again
Steeleye Span - Now We Are Six Again (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Trente-sept ans après Now We Are Six, Steeleye Span revient avec un double album live malicieusement intitulé Now We Are Six Again. Mais pourquoi un tel titre ? Pour mieux comprendre, il nous faut faire un petit retour en arrière. En 2009, le multi-instrumentiste Peter Zorn est engagé pour jouer sur la tournée du 40ème anniversaire du groupe en remplacement de Rick Kemp, absent pour raisons de santé. Peter s'est fait un nom en jouant auprès de Richard Thompson, Gerry Rafferty, et Barbara Dickson (albums Time & Tide et In Concert notamment). Finalement, suite au retour de Kemp, Zorn conserve son poste. Steeleye Span sextet, cette situation n'était pas arrivée depuis l'époque Now We Are Six en 1974, sur lequel étaient déjà présents Kemp, Maddy Prior et Peter Knight. En 2010, c'est au tour du guitariste Ken Nicol de céder sa place à Julian Littman. Avec l'indéboulonnable Liam Genockey, ils partent en tournée au printemps 2011 et, pour célébrer cette nouvelle formation, quoi de mieux que d'interpréter l'intégralité de Now We Are Six ! (CD 1). Peter Zorn a même la lourde mission de succéder à David Bowie au saxophone sur le cultissime To Know Him Is To Love Him composé par Phil Spector. Si le CD 2 laisse une certaine place aux nouveaux titres du dernier album en date d'alors, Cogs, Wheels And Lovers (Just As A Tide, Two Constant Lovers et Creeping Jane), le groupe se fait également plaisir en revisitant ses classiques des années 70 comme All Around My Hat, Gaudete, ou l'enjoué Cam Ye O'er Frae France, et propose de belles surprises telles que Let Her Go Down (Sails Of Silver) et Edward (Back In Line) datant des années 80, ainsi qu'un Bonny Black Hare sauvage, de leur avant-dernière production remontant à 2006, Bloody Men. Si Peter Zorn participera encore à l'album suivant, l'excellent Wintersmith (2013), il se retirera en 2015, puis s'éteindra le 19 avril 2016, suite à une longue bataille contre le cancer.

Musiciens

Maddy Prior : chant
Peter Knight : violon, claviers, chant
Rick Kemp : basse, chant
Liam Genockey : batterie, percussions
Julian Littman : guitares, chant
Peter Zorn : guitare acoustique, mandoline, saxophone, chant

Titres

1.01. Seven Hundred Elves
1.02. Drink Down The Moon / Cuckoos Nest
1.03. Now We Are Six
1.04. Thomas The Rhymer
1.05. The Mooncoin Jig
1.06. Edwin
1.07. Long A Growing
1.08. Two Magicians
1.09. Twinkle Little Star
1.10. To Know Him Is To Love Him

2.01. Just As The Tide
2.02. Let Her Go Down
2.03. Edward
2.04. Two Constant Lovers
2.05. Prince Charlie Stuart
2.06. Cam Ye O'er Frae France
2.07. Creeping Jane
2.08. Cold Haily, Windy Night
2.09. Bonny Black Hare
2.10. All Around My Hat
2.11. Gaudete
 

jeudi 25 janvier 2018

Steeleye Span - Now We Are Six (1974)

Steeleye Span Now We Are Six
Steeleye Span - Now We Are Six (1974)

Pourquoi écouter ce disque ?

En 1974, après une tournée en Amérique en compagnie de Jethro Tull, Steeleye Span entre en studio avec, comme consultant en production, Ian Anderson. Marquant un tournant dans leur carrière, ce sixième album officialise la présence d'un sixième membre, l'ex-Small Faces Nigel Pegrum. Jusqu'à présent, le poste de batteur était occupé par des musiciens de session, ce ne sera désormais plus le cas. On comprend mieux ainsi ce titre à double sens Now We Are Six. Steeleye Span n'évolue pas seulement dans la forme, mais aussi dans le fond. Si le groupe conserve son aspect folk (Drink Down The Moon, Two Magicians), il affiche un côté plus rock grâce à la présence assumée de la batterie et à la mise en avant de la guitare électrique de Bob Johnson (Thomas The Rhymer, Seven Hundred Elves, Edwin). The Mooncoin Jig sur lequel se dévoilent les talents du multi-instrumentiste Peter Knight au banjo et à la mandoline est un bon résumé de l'ensemble, respectant à la perfection l'équilibre entre folk et rock. Now We Are Six s'inscrit donc dans la mouvance folk-rock progressive de ce début des années 70, porté par la voix sublime de Maddy Prior à la tessiture guère éloignée de sa contemporaine Annie Haslam de Renaissance. La ressemblance en est parfois troublante. Trois bizarrerie sont toutefois à signaler. La chanson titre ainsi que la fameuse berceuse Twinkle Twinkle Little Star donnent un drôle de sentiment. Les membres du groupe se sont amusés à imiter un chœur d'enfants pour un résultat plutôt... lunaire. Enfin, la reprise du standard To Know Him Is To Love Him de Phil Spector tend à rompre l'harmonie générale. C'est toutefois l'occasion de savourer la présence surprenante d'un certain... David Bowie au saxophone.

Musiciens

Maddy Prior : chant
Tim Hart : chant, guitares, banjo, dulcimer électrique
Bob Johnson : chant, guitares, claviers
Peter Knight : chant, violon, mandoline, banjo, guitare acoustique, piano
Rick Kemp : chant, basse, guitare acoustique
Nigel Pegrum : batterie, percussions, hautbois, flûtes, claviers

David Bowie : saxophone

Titres (édition Sanachie Records)

01. Thomas the Rhymer
02. Drink Down The Moon
03. Two Magicians
04. Now We Are Six
05. Seven Hundred Elves
06. Long A Growing
07. The Mooncoin Jig
08. Edwin
09. Twinkle Twinkle Little Star
10. To Know Him Is To Love Him

mercredi 24 janvier 2018

Conqueror - 74 Giorni (2007)

Conqueror 74 Giorni
Conqueror - 74 Giorni (2007)

Pourquoi écouter ce disque ?

Le décès le 24 août 2005 de l'explorateur, navigateur, écrivain et homme de télévision italien Ambrogio Fogar donne à la formation sicilienne Conqueror l'idée de son premier concept album. En 1978, avec son ami le journaliste Mauro Mancini, il s'embarque sur un bateau en direction de l'Antarctique. Mais suite à une collision probable avec une orque au large des îles Malouines, leur embarcation coule subitement, les deux hommes n'ayant le temps de se réfugier que sur un petit canot de sauvetage avec seulement quelques vivres. Ils vont errer ainsi pendant soixante-quatorze jours dans l'océan, avant d'être sauvés par un navire marchand grec. Très affaibli, Mancini décédera deux jours plus tard d'une pneumonie. C'est donc ce périple malheureux que nous raconte Conqueror à travers ce disque baigné d'un rock symphonique classieux, s'autorisant quelques incursions bienvenues dans le jazz et le folk. Le chant triste et hanté de Simona Rigano restitue comme il se doit cette atmosphère particulière. Aux envolées synthétiques exquises, s'ajoutent la guitare puissante et directe de Tino Nastasi, ainsi que la flûte et le saxophone de Sabrina Rigano, donnant du volume à une musique déjà riche en couleurs. Celle-ci repose sur une section rythmique solide, jouée par le batteur Natale Russo et le bassiste Daniele Bambino, dernier arrivé dans le groupe. 74 Giorni est dédié comme il se doit aux deux héros de cette aventure. 

Musiciens

Simona Rigano : chant, claviers
Tino Nastasi : guitares, basse
Sabrina Rigano : flûte, saxophone
Daniele Bambino : basse
Natale Russo : batterie, percussions

Tino Caspanello : voix
Vincenzo Cavalli : chœurs 

Titres

01. Maschere Di Uomini
02. Il Viaggio
03. Orca
04. Limbo
05. Non Maturi Per L'Aldilà
06. Cormorani
07. L'Ora Del Parlare
08. Preghiera
09. Miraggi
10. Nebbia Ad Occhi Chiusi
11. Eleutherios
12. Master Stefanos
13. Cambio Di Rotta

dimanche 21 janvier 2018

Stellamara - The Seven Valleys (2004)

 Stellamara The Seven Valleys
Stellamara - The Seven Valleys (2004)

Pourquoi écouter ce disque ?

Il aura fallu attendre sept longues années pour que la formation californienne Stellamara donne une suite honorable à son premier opus Star Of The Sea. The Seven Valleys est son nom et paraît en 2004. La chanteuse Sonja Drakulich ainsi que le violoniste et multi-instrumentiste Gari Hegedus (Haggerty) sont toujours aux commandes du projet, entourés de musiciens spécialisés dans la world music. Dans la continuité de Star Of The Sea, Stellamara poursuit son voyage initiatique dans le temps et à travers les continents, en explorant toujours plus loin les musiques traditionnelles orientales (Turquie, Perse, monde arabe) et européennes (Hongrie, Balkans, Portugal). Aux incantations vocales de Sonja, se mêlent avec frénésie des instruments authentiques d'un autre temps tels que le baglama, sorte de saz grec que l'on retrouve dans le rébétiko, l'oud, ou le hammered dulcimer d'origine perse, joué par cette même Sonja. Envoûtant et mystérieux, The Seven Valleys hisse cette formation originale au même rang que leurs cousins Vas, Dead Can Dance, Irfan, voire même que la grande Loreena McKennitt

Musiciens

Sonja Drakulich : chant, hammered dulcimer, percussions, sound design
Gari Hegedus : ous, violon, alto, mandocelle, saz, baglama, cura, cümbüş, sarod, tambura
Susu Pampanin : percussions
Tobias Roberson : percussions
Jaime Paulos : sound design, claviers
Beth Bahia Cohen : yayli tambur, alto, violon

Christopher K : claviers, batterie, basse
Tim Rayborn : chant

Titres

01. Szerelem
02. Resulina
03. Zablejalo Mi Agance
04. Baraka
05. Kürdi Taksim
06. Seven Valleys
07. Firtina
08. Maliks
09. Kyrie Eleison
10. Persephone
11. Strumica

samedi 20 janvier 2018

Liv Kristine - Enter My Religion (2006)

Liv Kristine Enter My Religion
Liv Kristine - Enter My Religion (2006)

Pourquoi écouter ce disque ?

Les vies professionnelles et sentimentales de la chanteuse norvégienne Liv Kristine ont été mouvementées entre Deux Ex Machina (1998), son premier album solo, et le suivant Enter My Religion disponible en 2006. Après s'être faite littéralement virer de son groupe Theatre Of Tragedy, elle a trouvé du réconfort dans les bras d'Alexander Krull d'Atrocity avec lequel elle s'est mariée en 2003. Tous deux ont mis sur pieds un nouveau projet, Leaves' Eyes, à la musique inspirée des mythologies nordiques. Après deux albums salués par la critique (Lovelorn et Vinland Saga), Liv se recentre sur elle-même et propose donc Enter My Religion, produit, enregistré et mixé par Alexander. Éloigné des terres du metal symphonique, tout comme des ambiances atmosphériques du premier opus, ce disque présente une nouvelle facette artistique de la jeune chanteuse, plus orientée vers une pop-rock mélancolique, ouverte sur le monde par l'emploi d'instruments orientaux (saz, sitar, oud...). Très émouvante sur Blue Emptiness ou For A Moment, la diva surprend son monde avec My Revelation et ses envolées lyriques. Autre surprise, la fin abrupte de la chanson titre Enter My Religion, laissant l'auditeur dubitatif. Si Liv excelle sur les ballades romantiques comme Fake A Smile ou Streets Of Philadelphia, reprise honnête du standard de Bruce Springsteen, elle n'oublie pas pour autant de sortir les guitares sur les virulents Trapped In Your Labyrinth et Over The Moon

Musiciens

Liv Kristine : chant

Thorsten Bauer: guitares, saz, mandoline, sitar, oud, piano
Alexander Krull: programmation, samples
Florian Tekale: piano
Timon Birkhofer: basse, violoncelle, piano, chœurs
Moritz Neuner: batterie, percussions
Jana Kallenberg: violon
Dimitrios Argyropolous: bouzouki, tzoura
Jean Paul: accordéon
Katharina Klein: flûte

Titres

01. Over the Moon
02. Fake a Smile
03. All the Time in the World
04. My Revelation
05. Coming Home
06. Trapped in Your Labyrinth
07. Blue Emptiness
08. You Are the Night
09. Enter My Religion
10. Streets of Philadelphia
11. You Take Me Higher
12. For a Moment

jeudi 18 janvier 2018

Tori Amos - Night Of Hunters (2011)

Tori Amos Night Of Hunters
Tori Amos - Night Of Hunters (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Pour son douzième album, Tori Amos est sortie de sa zone de confort. Encouragée par la prestigieuse maison de disque Deutsche Grammophon, honorable institution spécialisée dans la musique classique depuis 1898, Tori s'est vue proposée de revisiter le répertoire de grands noms comme Bach, Debussy ou Schubert. Ce qu'elle a accepté avec audace. Elle-même qualifie son Night Of Hunters comme "un cycle de chansons du XXIe siècle inspiré par des thèmes de musique classique s'étendant sur quatre cents ans". Mieux encore, les quatorze chansons retenues ne sont pas indépendantes les unes des autres, bien au contraire. Elles sont toutes liées par une même histoire, un récit initiatique baigné de mythologie celtique. Au fin fond de l'Irlande, une femme abandonnée par son époux, se trouve entraînée par Anabelle, divinité antique, et une Muse de Feu dans un périple extraordinaire. Ces deux personnages sont joués par sa propre fille, Natashya Hawley, et sa nièce Kelsey Dobyns, déjà entendue sur le précédent opus Midwinter Graces. Voix et piano sont au centre de l'œuvre, accompagnés d'instruments à vent et à cordes. Ici, pas de tube pour radio, seulement une musique rêveuse et langoureuse, libérée de toute contrainte commerciale.

Musiciens

Tori Amos : chant, piano

Natashya Hawley : chant
Kelsey Dobyns : chant

Laura Lucas : flûte
Andreas Ottensamer : clarinette
Nigel Shore : hautbois, cor anglais
Peter Whelan : basson
Luke Whitehead : contrebasson

Apollon Musagète Quartet
Piotr Skweres : violoncelle
Piotr Szumieł : alto
Paweł Zalejski : violon
Bartosz Zachłod : violon

Titres

01. Shattering Sea
02. Snowblind
03. Battle Of Tress
04. Fearlessness
05. Cactus Practice
06. Star Whisperer
07. Job's Coffin
08. Nautical Twilight
09. Your Ghost
10. Edge Of The Moon
11. The Chase
12. Night Of Hunters
13. Seven Sisters
14. Carry

mercredi 17 janvier 2018

Kate Bush - 50 Words For Snow (2011)

Kate Bush 50 Words For Snow
Kate Bush - 50 Words For Snow (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Quel étrange album que ce 50 Words For Snow de Kate Bush. Après plusieurs hivers neigeux lui rappelant le temps de son enfance, la chanteuse britannique a eu l'idée d'élaborer un disque autour de cette thématique qui lui est si chère. A l'image du concept, la musique se veut douce, lente et profonde. Armée de son piano, Kate prend son temps pour développer chacune des sept chansons s'étendant entre six et treize minutes. Misty, histoire fantastique décrivant l'amour tragique d'une femme et d'un bonhomme de neige est d'ailleurs la plus longue composition de sa carrière. En duo avec Sir Elton John sur Snowed In At Wheeler Street, Kate relate le dramatique destin de deux amants éternels qui ne cessent de se séparer puis de se retrouver au fil des siècles. Toujours issus de mondes imaginaires, Wild Man aborde la légende du yéti, l'"abominable homme des neige", tandis que Lake Tahoe s'épanche sur cette femme en robe victorienne, disparue dans un lac gelé, revenant de l'au-delà à la recherche de son chien. Tout aussi mystérieux sont Snowflake décrivant la lente chute d'un flocon de neige, et la chanson titre 50 Words For Snow sur laquelle l'acteur Stephen Fry récite une succession de mots bizarres désignant la neige. Kate s'est inspirées de la civilisation esquimaude dont le peuple posséderait à son vocabulaire pas moins de cinquante manières différentes de décrire la neige. Libérée de toute contrainte, Kate livre un album original, difficilement abordable de prime abord. Et pourtant le succès sera là, il se hissera même à la cinquième place des charts anglais.  

Musiciens

Kate Bush : chant, piano, claviers, basse

Albert McIntosh : chant
Andy Fairweather Low : chant
Elton John : chant
Stephen Fry : chant
Michael Wood : chant
Stefan Roberts : chant
Dan McIntosh : guitare
Del Palmer : basse 
Danny Thompson : basse
John Giblin : basse
Steve Gadd : batterie

Titres

01. Snowflake
02. Lake Tahoe
03. Misty
04. Wild Man
05. Snowed In At Wheeler Street
06. 50 Words For Snow
07. Among Angels

dimanche 14 janvier 2018

Adele - Live At The Royal Albert Hall (2011)

Adele Live At The Royal Albert Hall
Adele - Live At The Royal Albert Hall (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Adele est une des rares chanteuses mainstream contemporaine dont j'ai envie de parler sur ce blog. J'adore sa voix, puissante et caressante à la fois, capable de me faire vibrer. Et c'est surtout en live qu'elle prend toute sa dimension. Enregistrer le 22 septembre 2011 au prestigieux Royal Albert Hall de Londres, ce CD/DVD vaut particulièrement le détour. En dix-sept titres, la jeune chanteuse revisite l'ensemble de son répertoire dans une ambiance intimiste, genre cabaret de jazz. Celle qui qualifie sa propre musique de "soul de cœur brisé" n'a alors que deux albums studio à son actif, mais ils se sont vendus à pas moins de 38 millions d'exemplaires, chiffre qui donne le vertige ! Pourtant, rien ne prédestinait cette fille de plombier et de masseuse à un tel succès. Symboliquement, elle ouvre son show avec Hometown Glory, sa toute première chanson, composée seulement en dix minutes, alors qu'elle n'avait que seize ans. Petite curiosité, ce soir-là, elle interprète quatre reprises, seules chansons du set comportant le mot "love" (amour) dans leur titre : Make You Feel My Love de Dylan (déjà présent sur l'album 19), Lovesong de The Cure (aussi sur 21), ainsi que deux inédits, If It Hadn't Been For Love de The SteelDrivers et I Can't Make You Love Me de Bonnie Raitt. 

Musiciens

Adele : chant

Ben Thomas : guitares
Tim Van Der Kuil : guitares, banjo
Miles Robertson : claviers
Sam Dixon : basse
Robert Derick Wright : batterie
Kelli-Leigh Henry-Davila : chœurs
Sharleen Linton : chœurs

Rosie Danvers : violoncelle
Bryony James : violoncelle
Becky Jones : alto
Sarah Chapman : alto
Hayley Pomfrett : violon
Sally Jackson : violon
Kotono Sato : violon
Jo Allen : violon
Ellie Stamford : violon
Stephanie Cavey : violon
Jenny Sacha : violon
Ana Croad : violon

Titres

01. Hometown Glory
02. I'll Be Waiting
03. Don't You Remember
04. Turning Tables
05. Set Fire to the Rain
06. If It Hadn't Been for Love
07. My Same
08. Take It All
09. Rumour Has It
10. Right as Rain
11. One And Only
12. Lovesong
13. Chasing Pavements
14. I Can't Make You Love Me
15. Make You Feel My Love
16. Someone like You
17. Rolling in the Deep