Affichage des articles dont le libellé est Troy Donockley. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Troy Donockley. Afficher tous les articles

vendredi 14 juin 2019

Mantra Vega - The Illusion's Reckoning (2016)

Mantra Vega The Illusion's Reckoning
Mantra Vega - The Illusion's Reckoning (2016)

Pourquoi écouter ce disque ?

Mantra Vega avait suscité l'attention avec son tout premier single Island sorti en 2015. La question était de savoir si l'album annoncé serait aussi bon. Disponible l'année suivante, The Illusion's Reckoning confirme cette interrogation au-delà des espérances. Pour mémoire, ce supergroupe de rock progressif réunit la Britannique Heather Findlay (ex-Mostly Autumn) et l'Américain Dave Kerzner de Sound Of Contact auxquels ont été associés Chris Johnson (Mostly Autumn, Halo Blind), Dave Kilminster (Roger Waters, Steven Wilson), Stuart Fletcher (The Seahorses, We Could Be Astronauts) et Alex Cromarty (Mostly Autumn, Riversea). Et qui dit supergroupe, dit super album, et qui dit super album dit supers invités : Troy Donockley de Nightwish, Angela Gordon de Mostly Autumn, Irene Jansen d'Alarion, Arjen Lucassen d'Ayreon, et Matt Dorsey de Sound Of Contact. En fait, Mantra Vega est la poursuite de la collaboration en Heather et Dave qui avait débuté sur l'album de ce dernier New World. Ensemble, ils ont créé une musique originale, empreinte de mysticisme oriental, entre prog, new age, rock atmosphérique, folk et psychédélisme. Quel plaisir de retrouver une Heather Findlay au sommet de sa forme, au chant toujours aussi passionné comme en témoigne Mountain Spring ou la chanson titre The illusion's Reckoning qui s'étend sur près de dix minutes. Les nostalgiques de Mostly Autumn première époque écouteront avec attention les pistes six et huit qui auraient eu toute leur place sur le mythique Passengers ou son prédécesseur The Last Bright Light.

Musiciens

Heather Findlay : chant, percussions, flûtes, guitare acoustique
Dave Kerzner : chant, claviers, sound design, percussions, guitare acoustique
Dave Kilminster : guitares
Chris Johnson : guitates
Stu Fletcher : basse
Alex Cromarty: batterie

Troy Donockley : chant, guitare
Irene Jansen : chant
Angela Gordon : chant, flûtes
Arjen Lucassen : guitare
Matt Dorsey : mandolines, guitare acoustique
Brett Caldas-Lima ; sound design, claviers
Remko de Landmeter : flûte
Georgia Rankin : chant
Howard Rankin : chant
Plamen Gulubov : chant
Harlan Findlay Loftus : bruitage
Drayke Findlay Loftus : bruitage

Titres

01. Every Corner 
02. Island
03. Veil Of Ghosts
04. Lake Sunday
05. Mountain Spring 
06. In A Dream 
07. Learning To Be Light 
08. I've Seen Your Star 
09. Island (Reprise) 
10. The Illusion's Reckoning 
Bonus track 
11. Mountain Spring (Acoustic version) 

mercredi 8 mai 2019

Mostly Autumn - Sight Of Day (2017)

Mostly Autumn Sight Of Day
Mostly Autumn - Sight Of Day (2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

En 2017, avec ce douzième album au compteur, il n'est pas exagéré de dire que Mostly Autumn est devenu le principal héritier du rock flamboyant des années fastes 68-78, dans toute sa diversité, incluant aussi bien Renaissance, Pink Floyd, Genesis, Fairport Convention, Deep Purple que Procol Harum. Tendez bien l'oreille à l'écoute de ce Sight Of Day, et vous percevrez à un moment ou un autre, chacune de ces influences, et bien d'autres encore. Après un Dressed In Voice d'une noirceur absolue, Bryan Josh, l'âme et la guitare de Mostly Autumn, a souhaité que cet opus soit plus lumineux. A côté de ses propres compositions, il a sélectionné d'autres titres écrits ou co-écrits par Olivia Sparnenn-Josh (somptueux The Man Without A Name, Only The Brave), Iain Jennings (Tomorrow Dies évoquant les années Breathing Space) et Chris Johnson (héroïque Changing Lives). Ce dernier fait son grand retour au sein de la formation, tout comme la géniale Angela Gordon (flûtes) qui avait cédé sa place à Anne-Marie Helder après Heart Full Of Sky en 2007. Plus unis que jamais, avec Andy Smith et Alex Cromarty à la rythmique, les sept musiciens et leurs deux invités (Troy Donockley de Nightwish et Anna Phoebe du Trans Siberian Orchestra), proposent une explosion de saveurs débutant par l'épique dramatique Sight Of Day, puis se terminant par un Forever And Beyond teinté de nostalgie. La magie ne cesse d'opérer, que ce soit sur Once Round The Sun ou Native Spirit mettant en valeur le jeu de guitare unique de Josh ou sur Raindown démontrant une nouvelle fois le talent d'Olivia, alliant technique de chant de haut niveau et émotion intense, et dont le large spectre vocal est capable de couvrir l'espace en une fraction de seconde. Nouveau coup de cœur, Sight Of Day demeurera partiellement incomplet sans son disque bonus sorti en édition limitée, comportant d'autres petites pépites essentiellement chantées par Olivia (Heart, Body And Soul, Moments, In Time). 

Musiciens

Olivia Sparnenn-Josh : chant, claviers, percussions
Bryan Josh : chant, guitares, claviers
Iain Jennings : claviers
Chris Johnson chant, guitares, claviers, percussions
Angela Gordon : flûtes, chant
Andy Smith : basse
Alex Cromarty : batterie, percussions

Troy Donockley : uilleann pipes, whistle 
Anna Phoebe : violon

Titres

1.01. Sight Of Day
1.02. Once Around The Sun
1.03. The Man Without A Name
1.04. Hammerdown
1.05. Changing Lives
1.06. Only The Brave 
1.07. Native Spirit
1.08. Tomorrow Dies 
1.09. Raindown
1.10. Forever And Beyond 

CD Bonus
2.01. No Sense
2.02. Back In Time 
2.03. Heart, Body And Soul 
2.04. Moments 
2.05. Pushing Down The Floor
2.06. July (Instrumental) 
2.07. In Time

dimanche 21 avril 2019

Frank van Essen - Sanctum (2018)

Frank van Essen Sanctum
Frank van Essen - Sanctum (2018)

Pourquoi écouter ce disque ?

Les passionnés de musiques progressives n'auront certainement pas oublié Frank van Essen, l'exceptionnel batteur/violoniste de Iona de la fin des années 90 jusqu'à la séparation du groupe en 2016. Entièrement instrumental, Sanctum est son premier ouvrage en solo. Lui qui a collaboré au fil des années avec une multitude d'artistes, qu'ils soient de renom (Within Temptation, Barbara Dickson, Tuomas Holopainen) ou plus confidentiels (Lauren Bonsink, De Oden Van Salomo), a toujours su gardé une très grande humilité. Cette générosité se retrouve dans sa musique, notamment dans la manière dont il exprime ses sentiments à travers son violon. A l'instar de l'Italien Edo Notarlobertti (Ashram, Corde Oblique), son jeu exceptionnel éveille des sentiments enfouis, une incroyable sensation de bien-être bercée d'une pointe de nostalgie. Chacune des sept pièces de ce disque divin élève nos âmes endormies vers des horizons infinis. Labyrinth, la première, aurait eu toute sa place sur un album de Iona, tant par sa première partie aux couleurs celtiques, puis world, que par son flamboyant final où Dave Bainbridge nous délecte d'un sensationnel solo de guitare. Cette fois-ci par l'intermédiaire de Jan Peter Beijersbergen, cette dernière électrise aussi le fulgurant Cats In The Bakery. Si Troy Donockley, autre invité, et ses instruments à vent fascinent toujours autant, Sanctum demeure avant tout un album de cordes. Le violon est au cœur de chacune des compositions, toutes inédites, à l'exception de A Million Stars. Ce titre, issu du répertoire de Iona, époque Open Sky (2000) n'a rien perdu de sa splendeur, bien au contraire. La force émotionnelle qui se dégage de cette nouvelle version revisitée demeure toujours aussi intense. Autre morceau de bravoure, Origins qui, durant ses onze minutes et demi, s'interroge sur la création du monde. Frank n'a jamais caché son attachement à la foi chrétienne, ni ses sentiments envers son épouse Marlou, avec laquelle il forme le groupe Dew. Cette dernière se trouve célébrée sur un The Face Of Grace épique, dernière piste de ce Sanctum, fantastique odyssée céleste.  

Musiciens

Frank van Essen : violon, alto, cordes, batterie, percussions, piano, synthétiseurs, programmation

Dave Bainbridge : guitares, bouzouki, mandoline, claviers 
Jimmy Johnson : basse
Mark Dekkers : basse
Jan Peter Beijersbergen : guitares
Jonas Pap : violoncellle
Troy Donockley : low whistle, high whistle, uilleann pipes, bouzouki 
Sjoerd Visser : saxophones, whistles, duclar     

Titres

01. Labyrinth
02. Healing
03. Introspection
04. Cats In the Bakery
05. A Million Stars
06. Origins 
07. The Face Of Grace 

dimanche 24 mars 2019

Tuomas Holopainen - Music Inspired By The Life And Times Of Scrooge (2014)

Tuomas Holopainen Scrooge Disney Don Rosa
Tuomas Holopainen -
Music Inspired By The Life And Times Of Scrooge (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

La littérature, dans toute sa diversité, constitue une source inépuisable d'inspiration pour les compositeurs. Mostly Autumn a consacré tout un album au Seigneur des Anneaux de Tolkien, quant à Ryszard Kramarski de Millenium, la lecture du Petit Prince de Saint-Saint-Exupéry lui a soufflé son premier disque en solo. Aussi inattendu que surprenant, c'est le personnage de Picsou (Scrooge en anglais) qui a poussé Tuomas Holopainen, leader de la formation de metal symphonique Nightwish, à sortir un album déroutant sous son propre nom. Cette bande originale sur la vie du fameux canard trouve sa source dans l'œuvre de Don Rosa qui a publié au début des années 90 La Jeunesse de Piscou dans laquelle il donnait une profondeur inédite au personnage. Jusque-là, il était présenté comme un riche avar aigri. Sous la plume de Rosa qui, soit dit en passant, a accepté d'illustrer la pochette, Balthazar Picsou a gagné en complexité, honnêteté et moralité. Si le projet a mûri une quinzaine d'année dans l'esprit enfantin de Tuomas, il a vu le jour grâce à deux facteurs déterminants, le temps et l'argent. Le musicien finlandais s'est donnée les moyens de son ambition. Il a convoqué une nouvelle fois le London Philarmonic Orchestra (dénommé pour l'occasion The Moorstone Orchestra) et The Metro Voices, déjà présents sur les derniers albums de Nightwish. L'indispensable Troy Donockley (uilleann pipes, low whistles, bodhran) est également de la partie. Côté voix, le chanteur écossais Alan Reid du groupe folk Battlefield Band a prêté la sienne à notre héros. Les chansons, souvent mélancoliques et empreintes de tristesse, prennent vies grâce aux intervention de Johanna Kurkela, épouse de Tuomas, de Johanna Iivanainen, spécialisée dans le jazz, et de Tony Kakko du combo metal Sonata Arctica. Ambiances atmosphériques et orchestrations majestueuses à la Nightwish parsèment cette œuvre inédite en son genre, dotée d’une grande richesse… musicale.

Musiciens

Tuomas Holopainen : claviers

Alan Reid : voix
Johanna Kurkela : chant
Johanna Iivanainen : chant
Tony Kakko : chant
Mikko Iivanainen : guitares, banjo
Tho Majamäki : didgeridoo
John Burr : harmonica
Troy Donockley : uilleann pipes, low whistles, bodhran

The Moorstone Orchestra
The Metro Voices

Titres

 01 - Glasgow 1877
02 - Into The West
03 - Duel & Cloudscapes
04 - Dreamtime
05 - Cold Heart Of The Klondike
06 - The Last Sled
07 - Goodbye, Papa
08 - To Be Rich
09 - A Lifetime Of Adventure
10 - Go Slowly Now, Sands Of Time
11 - A Lifetime Of Adventure (alternate version)
  

jeudi 21 mars 2019

Josh & Co LTD - Transylvania Part 1: The Count Demands It (2016)

Bryan Josh Transylvania
Josh & Co LTD - Transylvania Part 1: The Count Demands It
(2016)

Pourquoi écouter ce disque ?

Pour sa nouvelle escapade en solo, Bryan Josh, leader de Mostly Autumn, se lance dans une trilogie sanguinolente. Entre horreur et humour, le narrateur de cette histoire raconte sa rencontre avec une magnifique vampire au fin fond de la Transylvanie, sa captivité et sa relation toute particulière avec le père de celle-ci, un certain Comte non dénué de cruauté. Ambiance glaciale garantie, ainsi que dérision, à l'instar du célèbre Bal Des Vampires de Polanski. Si la musique s'éloigne guère de ce que Josh propose avec Mostly Autumn, le son est plus brut, quasi métal parfois, avec un certain lâcher prise dans l'exploration de nouvelles voies. C'est le cas notamment pour un Carnival Of The Rotting Sun terrible, sur lequel excelle Troy Donockley, son ami de vingt ans. Avec Bryan, tout est affaire de famille et d'amis. S'il chante et joue des principaux instruments, son épouse Olivia Sparnenn-Josh vient poser sa merveilleuse voix sur deux titres en jouant le rôle de la fille du Comte. Autre ami de longue date, le chanteur Marc Atkinson (Riversea, Nine Stones Close) rejoint les chœurs à la fin de l'aventure (Beyond The Wall). Un peu avant, ceux sont les enfants d'Heather Findlay et d'Angela Gordon qui ont participé au carnaval diabolique aux côtés de Troy. Quant à Anna Phoebe, son violon électrise The Dead Sun, déchirante lueur d'espoir avant que ne s'abatte à tout jamais l'obscurité. Pour les percussions, Bryan a convoqué son compagnon de route Alex Cromarty, authentique diablotin qui a su conserver son âme d'enfant. Cette première partie étant une très bonne surprise, l'impatience demeure dans l'attente de la suite. 

Musiciens

Bryan Josh : chant, guitares, claviers, basse, percussions

Olivia Sparnenn-Josh : chant
Alex Cromarty : batterie
Troy Donockley : uilleann pipes, whistles, bouzouki, chant
Anna Phoebe : violon, alto
Marc Atkinson : chant
Scarlett Gordon : chant
Karlan Findlay-Loftus : chant
Drayke Findlay-Loftus : chant

Titres

01.The Count Speaks
02. The Back Lane
03. In For The Bite
04. Far Away
05. The Castle of 1000 Dead
06. Again The Count Speaks
07. Carnival Of The Rotting Sun
08. The Wolves Of Kolkon
09. The Dead Sun
10. The Count Lectures
11. Lonely and Cold
12. Rainbow
13. The Old Man
14. Ulak The Gripper
15. Beyond The Wall
16. The Count Commands

dimanche 17 mars 2019

Dave Brons - Based On A True Story (2015)

Dave Brons Based On A True Story
Dave Brons - Based On A True Story (2015)

Pourquoi écouter ce disque ?

Pas de chanteuse, ni de chanteur ici. Based On A True Story est un album purement instrumental, fruit du travail intense du jeune et talentueux guitariste Dave Brons. Imaginez un instant la virtuosité d'un Steve Vai alliée à l'audace de Mike Oldfield, et vous aurez une idée assez juste des paysages sonores grandioses proposés dans ce disque captivant. L'idée de départ de Dave était de mettre en musique les moments clés de sa vie, d'en proposer la bande-son, comme pour un film. Ainsi Kai Rohan célèbre la naissance de son fils, Desert Rose illustre l'amour qu'il porte à son épouse, et Father qui puise son inspiration dans l'Andalousie de son enfance, est dédicacé à son père. Si Miracle Maker aux sonorités celtiques évoque Iona, groupe qu'il admirait durant sa jeunesse, ce morceau est d'autant plus fort qu'un de ses membres les plus éminents joue dessus : Troy Donockley et ses fameux uilleann pipes, accompagné du guitariste Tom Quayle. Autre rêve devenu réalité, la participation de Dave Bainbridge, leader du même Iona, à la coproduction, au mixage ainsi qu'aux claviers et guitares. Une amitié solide unie les deux hommes qui continueront à jouer ensemble par la suite au sein du nouveau groupe de Bainbridge, Celestial Fire. 

Musiciens

Dave Brons : guitares, basse, claviers

Dave Bainbridge : claviers, guitares, percussions
Mark Swift : claviers
John Biglands : batterie, guitare acoustique
Troy Donockley : uilleann pipes
Tom Quayle : guitare
Paul Bielatowicz : guitare

Titres

01. Star
02. Kai Rohan
03. Miracle Maker
04. Desert Rose
05. Voyager
06. Father
07. Drivin' Rain
08. Hammer and Nail
09. Voyagers Return

lundi 21 janvier 2019

Nightwish - Imaginaerum: The Score (2012)

Nightwish Imaginaerum The Score
Nightwish - Imaginaerum: The Score (2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

Un an après le monumental Imaginaerum, son plus grand succès, Nightwish propose la bande originale du film inspiré de cette même œuvre et intitulé Imaginaerum: The Score. Proche des univers de Disney et de Tim Burton, ce film raconte l'histoire d'un vieil homme au seuil de sa vie qui se plonge dans un passé imaginaire à travers ses rêves d'enfant. Tuomas Holopainen le qualifie lui-même de croisement entre le Moulin Rouge de Baz Luhrmann et le film The Wall de Pink Floyd. A l'exception de Deeper Down, la bande-son présentée se veut entièrement musicale. Avec l'aide du compositeur Petri Alanko, Tuomas a réarrangé les chansons d'Imaginaerum, en s'inspirant notamment d'Ennio Morricone. Si l'aspect symphonique a été conservé, tout comme les influences celtiques, il ne subsiste que peu de traces de metal. Pour revenir à Deeper Down, principal attrait du disque, cette délicieuse ballade n'est autre qu'une réadaptation de The Crow, The Owl And The Dove chantée par Anette Olzon. Il s'agit-là de sa dernière collaboration studio avec le groupe avant son remplacement par Floor Jansen

Musiciens

Anette Olzon : chant
Marco Hietala : basse, chant
Emppu Vuorinen : guitares
Jukka Nevalainen : batterie, percussions
Tuomas Holopainen : claviers

Troy Donockley : uilleann pipes, low whistle, bodhran, bouzouki
Dermot Crehan : hardingfele    
Dirk Campbell : sorna
Paul Clarvis : percussions
Stephen Henderson : percussions 
Kai Hahto : percussions
Pekka Kuusisto : violon
Petri Alanko : claviers

The Metro Voices
The Young Musicians London
The Looking Glass Orchestra

Titres

01. Find Your Story
02. Orphanage Airlines
03. Undertow
04. Spying In The Doorway
05. A Crackling Sphere
06. Sundown
07. Wonderfields
08. Hey Buddy
09. Deeper Down
10. Dare To Enter
11. I Have To let You Go
12. Heart Lying Still
13. From G To E Minor

vendredi 28 décembre 2018

Barbara Dickson - In Good Company: Live 2017 (2017)

Barbara Dickson Live
Barbara Dickson - In Good Company: Live 2017
(2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

Barbara Dickson n'avait pas sorti d'album live depuis huit ans (In Concert). Ce qui surprend en premier lors de la découverte de ce In Good Company, c'est de retrouver les mêmes musiciens autour d'elle. Seul manque à l'appel Pete Zorn décédé en avril 2016. Troy Donockley (guitares, bouzouki, low whistles, chant), Nick Holland (claviers, chant), Brad Lang (basse, chant) et Russell Field (batterie, percussions) sont toujours de la partie. Le répertoire de la chanteuse qui a commencé sa carrière dans les années 60 est très vaste. Bien évidemment, elle n'oublie pas d'interpréter les titres qui ont contribué à son succès comme Another Suitcase In Another Hall, Caravan Song, January, February, ou encore Love Hurts. Elle s'amuse également à rendre hommage aux artistes qu'elle admire, que ce soit les Beatles (superbes adaptations de The Fool On The Hill et de Across The Universe), Bob Dylan (Don't Think Twice, It's All Right, The Times They Are A Changin') et Gerry Rafferty (The Ark, Family Tree) à qui elle avait consacré un album en 2013 (To Each & Everyone). Autre particularité de ce répertoire, son aspect folk avec la reprise de chansons traditionnelles : The Laird O' The Dainty Dounbey, MacCrimon's Lament, The Wife Of The Soldier dans une émouvante version, The Lowlands Of Holland tout aussi sublime avec son envolée vocale finale). Si la voix a un peu faibli au fil des années, Barbara Dickson n'en demeure pas moins, du haut de ses soixante-dix ans, une immense artiste dotée d'une grande sensibilité. A classer aux côtés de Maddy Prior et Judy Dyble

Musiciens

Barbara Dickson : chant, guitares, claviers 

Troy Donockley : guitares, bouzouki, low whistles, chant
Nick Holland : claviers, chant
Brad Lang : basse, chant
Russell Field : batterie, percussions

Titres

1.01. January February 
1.02. Family Tree 
1.03. The Palace Grand 
1.04. The Laird O' The Dainty Dounby 
1.05. Answer Me 
1.06. The Wife Of The Soldier 
1.07. Love Hurts 
1.08. The Lowlands Of Holland 
1.09. The Fool On The Hill
2.01. Another Suitcase In Another Hall 
2.02. The Hill
2.03. Farewell To Fiunary 
2.04. Don't Think Twice, It's All Right 
2.05. The Times They Are A Changin' 
2.06. Millworker 
2.07. Tell Me It's Not True 
2.08. MacCrimmon's Lament 
2.09. The Gold Ring 
2.10. The Ark 
2.11. The Caravan Song 
2.12. Across The Universe

vendredi 23 novembre 2018

Karnataka - Secrets Of Angels (2015)

Karnataka Secrets Of Angels
Karnataka - Secrets Of Angels (2015)

Pourquoi écouter ce disque ?

Tel le phénix, Karnataka ne cesse de renaître de ses cendres... et de nous surprendre. Il est bien loin le temps où cinq jeunes musiciens gallois confectionnaient dans un studio improvisé un premier album, parfois maladroit mais ô combien attachant, à la fin des années 90. En 2015, Karnataka s'est transformé en une formation européenne d'envergure, conduite par le bassiste Ian Jones, entouré d'une talentueuse chanteuse anglaise (Hayley Griffiths), d'un guitariste italien (Enrico Pinna), d'un claviériste turc (Çağri Tozluoğlu) et d'un fougueux batteur français (Jimmy Pallagrosi, ex-Ksiz). A l'exception de ce dernier, tous se sont impliqués dans la composition des chansons pour un résultat des plus lumineux. Si l'inspiration celtique est toujours de mise, ne serait-ce que par la présence de Troy Donockley jouant des uillean pipes et de la flûte irlandaise, ainsi que de la harpiste Seána Davey sur Fairytale Lies, la musique de Karnataka navigue entre un rock progressif exigeant et un metal symphonique guère éloigné de Nightwish ou Within Temptation. Mais la principale révélation de ce disque demeure Hayley maîtrisant sa voix à la perfection. Si, sur le puissant Road To Cairo aux saveurs orientales, son chant clair évoque celui de sa comparse Christina Booth de Magenta, elle rivalise avec la grande Annie Haslam de Renaissance sur le sublime épique Secrets Of Angels qui a donné son nom à ce disque passionnant d'un bout à l'autre. En huit titres et une heure de musique, Ian Jones et sa bande démontrent que Karnataka figure toujours parmi les valeurs sûres du rock progressif à chant féminin aux côtés des déjà cités Magenta, de Mostly Autumn ou encore de Panic Room dont trois des membres faisaient parties du premier... Karnataka.   

Musiciens

Hayley Griffiths : chant
Ian Jones : basse, claviers, programmation, chant
Enrico Pina : guitares, chant
Çağri Tozluoğlu : claviers, programmation
Jimmy Pallagrosi : batterie, percussions

Troy Donockley : uilleann pipes, low whistles
Seána Davey : harpe
Rachel van der Tang : violoncelle
Clive Howard : alto
Lynn Cook : violon

Titres

01. Road To Cairo
02. Because Of You
03. Poison Ivy
04. Forbidden Dreams
05. Borderline
06. Fairytale Lies
07. Feels Like Home
08. Secrets Of Angels   

vendredi 2 novembre 2018

Barbara Dickson - Winter (2014)

Barbara Dickson Winter
Barbara Dickson - Winter (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Malgré ses quarante ans de carrière, Barbara Dickson s'était toujours refusée à faire un album de Noël comme c'est la tradition dans les pays anglo-saxons. Pourtant, l'enregistrement avec le multi-instrumentiste Troy Donockley (Iona, Nightwish) de quelques standards pour une émission radio de la BBC Scotland diffusée le jour de Noël va la faire changer d'avis. Suite à des retours positifs, elle a l'idée de les graver sur disque. Mais pas question de se limiter aux seuls classiques. Aux côtés des incontournables que sont Let All Mortal Flesh Keep Silence, In The Bleak Midwinter ou bien O Come, O Come Emmanuel, Barbara a sélectionné quelques morceaux contemporains, moins connotés d'un point de vue religieux. Ainsi, le disque s'ouvre par le Winter's Song de Rafferty, clin d'œil a son précédent album en hommage à l'artiste. Et il se termine avec un Winter Song poignant, cover du groupe de folk Lindisfarne (album Nicely Out Of Tune, 1970). Autre curiosité, The Silence Of The Dawn composé en 1999 par Benny Anderson d'Abba pour le changement de millénaire. La version de Barbara, accompagnée au piano par un Nick Holland inspiré, est d'une extrême beauté, pleine de sensibilité. Les arrangements minimalistes et soignés de Troy Donockley qui, à l'exception du piano, joue de tous les autres instruments dont ses fameuses cornemuses et flûtes irlandaises, sont au seul service de la voix généreuse de Barbara. A travers ce choix de chansons, cette dernière célèbre davantage la saison hivernale que Noël à proprement parler, et ce, pour notre plus grand bonheur. 

Musiciens

Barbara Dickson : chant

Troy Donockley : guitares, cornemuses, flûtes irlandaises, claviers, percussions, chœurs
Nick Holland : piano, chœurs

Titres

01. Winter's Come
02. Let All Mortal Flesh Keep Silence
03. In the Bleak Midwinter
04. Creator of the Stars of Night
05. The Angel Gabriel From Heaven Came
06. Of the Father's Love Begotten
07. The Silence of the Dawn
08. The January Man
09. O Come, O Come Emmanuel
10. My Song is Love Unknown
11. Winter Song 

samedi 13 octobre 2018

Dave Bainbridge - Celestial Fire (2014)

Dave Bainbridge Celestial Fire
Dave Bainbridge - Celestial Fire (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

A l'image de leurs pochettes respectives, si Veil Of Gossamer, premier disque en solo de Dave Bainbridge, leader de Iona, semblait regarder vers l'infiniment petit, Celestial Fire, son successeur paru dix ans plus tard, s'intéresse à l'infiniment grand. Cette œuvre démesurée, lointain écho aux dinosaures du passé que sont Yes, Gentle Giant, ELP ou bien Deep Purple, a pour thèmes principaux l'amour, la liberté et la lumière. Dave n'a jamais caché son attachement à la foi chrétienne, autre source d'inspiration très présente. Si on retrouve ce qui a fait la particularité de Iona, à savoir des voix célestes, des pièces longues et complexes (quatre dépassent les dix minutes : Celestial Fire, For Such A Time As This, Love Remains, In The Moment), et l'emploi d'instruments atypiques comme la cornemuse ou le bouzouki, d'autres éléments marquent la singularité de ce disque. Tout d'abord une large place laissée au développement des solos d'orgue Hammond, de piano, ou de guitares électriques, une section rythmique puissante à l'avant-plan, ainsi que l'utilisation d'une voix masculine typée rock, signée Damian Wilson (Landmarq, Ayreon, Maiden United).

Afin d'arriver à ce résultat exceptionnel, l'artiste a fait appel à une pléiade d'invités. La famille Iona est bien entendue de la partie : Joanne Hogg, Troy Donockley, Frank van Essen, David Fitzgerald et Martin Nolan. D'autres pointures ont été conviées comme le déjà cité Damian Wilson, le percussionniste Gabriel Alonso entendu sur l'album Cathedral Of Dreams de Nick Fletcher, Yvonne Lyon, et deux musiciens ayant collaboré avec Neal Morse, Randy George et Collin Leijenaar, la fameuse section rythmique. Enfin, de nouvelles voix sont mises en avant : Sally Minnear, fille de Kerry Minnear de Gentle Giant, et Julia Malyasova, chanteuse d'origine russe basée au Danemark qui participera au projet Talking To The Moon de Last Knight. Dave est entré en contact avec cette dernière par l’intermédiaire d'Ed Uniysky. Cet artiste ukrainien devenu incontournable dans l'univers du rock progressif contemporain, a signé ici l'étonnant artwork de Celestial Fire, œuvre majeure et incontournable dans la carrière d'un musicien hors pair, trop peu connu. 

Musiciens

Dave Bainbridge : claviers, guitares, mandoline, bouzouki, autoharpe, percussions, chœurs

Damian Wilson : chant
Sally Minnear : chant
Yvonne Lyon : chant
Joanne Hogg : chant
Andrea Alonso : chant
Randy George : basse
Collin Leijenaar : batterie
Gabriel Alonso : percussions
Frank van Essen : alto, violon
Todd Reynolds : violon
Corinne Frost : violoncelle
Troy Donockley : uilleann pipes, flûtes irlandaises
Martin Nolan : uilleann pipes, flûtes irlandaises
David Fitzgerald : flûtes, saxophone
Debbie Bainbridge : chœurs
Evie Bainbridge : chœurs
David Lyon : chœurs
Graeme Duffin : chœurs

Titres

01. Heavenfield
02. Celestial Fire
03. See What I See
04. The First Autumn
05. For Such A Time As This
06. Innocence Found
07. Love Remains
08. In The Moment
09. Heavenfield Reprise
10. On The Edge of Glory

jeudi 28 juin 2018

Mostly Autumn - Dressed In Voices (2014)

Mostly Autumn Dressed In Voices
Mostly Autumn - Dressed In Voices (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Dressed In Voices est le premier concept album de Mostly Autumn. Sorti en 2014, il raconte la triste destinée d'un homme se faisant assassiner un samedi soir, pour rien, et qui voit défiler les moments-clés de sa vie à travers les yeux de son meurtrier. Ce dernier ressent alors, l'espace d'un instant, tous les sentiments qui ont habité cette vie perdue à jamais. Le sujet ainsi posé, on se doute bien que l'ambiance générale ne sera pas des plus gaies. Les trois premiers titres présentent les circonstances du drame, suit ensuite l'interlude [See You], puis nous sommes plongés dans l'histoire de cet homme qui prendra fin avec le nouvel interlude [Footsteps] et le final dantesque Box Of Tears. Si Bryan Josh incarne à la perfection l'aspect sombre du disque, la lumière jaillit d'une Olivia Sparnenn-Josh resplendissante, au sommet de son art. Saturday Night, Running, The House On The Hill, et surtout The Last Day, lointain écho à The Spirit Of Autumn Past, la magnifique chanson titre Dressed In Voices et le déjà cité Box Of Tears sont autant de titres qui prennent toute leur dimension sous l'impulsion de son chant émotionnellement très fort. A l'origine, Dressed In Voices était conçu comme un projet solo de Josh. Mais, devant l'implication des autres musiciens, il s'est transformé en album de Mostly Autumn. Ainsi, on retrouve Iain Jennings aux claviers, Adam Smith à la basse, et le dernier arrivé Alex Cromarty à la batterie. Si Liam Davison (décédé tragiquement fin 2017) s'est placé en retrait avant son départi définitif, Anne-Marie Helder ne paraît plus faire partie du groupe et semble présente en tant qu'invitée, à l'instar du fidèle Troy Donockley et de B.J. Cole. Bien que d'une noirceur absolue, ce disque est excellent en tous points, il se place parmi mes préférés de la nouvelle ère de ce groupe combinant avec un savoir-faire d'orfèvre rock progressif et folk.

Musiciens 

Bryan Josh : chant, guitares, claviers
Olivia Sparnenn-Josh : chant, percussions
Iain Jennings : claviers
Andy Smith : basse
Alex Cromarty : batterie, percussions
Liam Davison : guitares
Anne-Marie Helder : flûte, chœurs

Troy Donockley : bouzouki, flûte
B.J. Cole : pedal steel guitar

Titres

1.01. Saturday Night
1.02. Not Yours To Take
1.0. Running
1.04. See You
1.05. Home
1.06. First Day At School
1.07. Down By The River
1.08. Skin On Skin
1.09. The House On The Hill
1.10. The Last Day
1.11. Dressed In Voices
1.12. The Library
1.13. Footsteps
1.14. Box Of Tears

CD Bonus
1.01. Silhouettes Of Stolen Ghosts
1.02. Wastelands (Instrumental)
1.03. Teardrop Of Flame
1.04. Dance Until The Dawn Invades
1.05. Stepping Stones
1.06. Would You...
1.07. One You Mean
1.08. Skin On Skin (Instrumental)
1.09. Lady Rainbows

vendredi 18 mai 2018

Barbara Dickson - To Each & Everyone: The Songs Of Gerry Rafferty (2013)

Barbara Dickson To Each & Everyone Gerry Rafferty
Barbara Dickson - To Each & Everyone:
The Songs Of Gerry Rafferty (2013)

Pourquoi écouter ce disque ?

A la fin des années 70, Barbara Dickson avait participé à l'album devenu culte City To City de son ami Gerry Rafferty. Souvenez-vous du fameux Backer Street et de son saxophone au gimmick accrocheur, c'était lui... Décédé en 2011, la chanteuse écossaise a souhaité lui rendre un ultime hommage à travers ce To Each & Everyone: The Songs Of Gerry Raffery dont la pochette imite la couverture de City To City. Elle est signée du même artiste, John Byrne. Comme pour ses derniers disques, Barbara a confié la direction musicale à Troy Donockley qui a apposé sa touche celtique dans le respect de l'œuvre originale. Tous deux avaient pour ambition de valoriser d'abord les paroles, la musique n'étant qu'un faire-valoir. Toutefois, les arrangements n'en demeurent pas moins somptueux. Avec l'aide de Troy, elle a sélectionné les titres, pas forcément les plus connus. Si on retrouve bien Backer Street ou The Ark, marche mortuaire typiquement écossaise sur laquelle elle avait participé aux chœurs dans la version originale, nous (re)découvrons la ballade To Each & Everyone de l'album Can I Have My Money Back (1971) interprétée avec son seul harmonium, ainsi que Mary Skeffington, magnifique pièce du nom de la mère de l'artiste. Nick Holland, compagnon de route de Troy et proche de Maddy Prior, Frank van Essen de Iona, Neil Drinkwater (Van Morrison, Chris Rea, Sarah Brightman) ou encore Russell Field (Midge Ure) sont quelques-uns des musiciens venus apporter leur contribution à cet album à la fois beau et émouvant.

Musiciens

Barbara Dickson : chant, harmonium, guitare acoustique, piano

Troy Donockley : whistles, uilleann pipes, claviers, guitares, bouzouki, percussions, bodhran, chœurs
Frank Van Essen : violon, alto, batterie, percussions
Christina Waldock : violoncelle
Brad Lang : contrebasse, chœurs
Neil Drinkwater : piano
Nick Holland : claviers, chœurs
Russell Field : batterie, percussions
Andy Dinan : fiddle

Titres

01. Baker Street
02. Where I Belong
03. Family Tree
04. As Wise As A Serpent
05. The Light of Love
06. Steamboat Row
07. Look At The Moon
08. Over My Head
09. Mary Skeffington
10. Waters Of Forgetfulness
11. To Each And Everyone
12. The Ark
13. Another World

Gerry Rafferty City To City
Gerry Rafferty - City To City (1978)

mardi 20 mars 2018

Kompendium - Elements (2013)

Kompendium Elements
Kompendium - Elements (2013)

Pourquoi écouter ce disque ?

Beneath The Waves de Kompendium a été l'album événement de l'année 2012. Sous la direction de Rob Reed, les plus talentueux musiciens de la scène progressive contemporaine ont collaboré à cette œuvre majeure imaginée par Steve Reed, son frère. Parmi eux : Steve Hackett, Gavin Harrison, Nick Beggs, Nick Barrett, Mel Collins, Francis Dunnery, John Mitchell, ou encore Troy Donockley. Elements, sorti l'année suivante, se présente comme un bonus de ce récit fantastique relatant la triste histoire d'un marin ayant perdu sa femme suite au décès de leur petite fille, et qui, lors d'une tempête, pensant l'apercevoir, se laisse entraîner dans les fonds marins. Composé de deux disques, ont été réunis dans le premier des versions longues, alternatives ou non retenues comme Stars. Le second reprend l'intégralité de Beneath The Waves (à l'exception du morceau titre remplacé par Stars) sous forme uniquement instrumentale. Si pas moins de quatre versions de Reunion sont proposées, ce qui peut sembler excessif, Elements aborde Beneath The Waves sous un angle original non dénué d'intérêt. Et que dire des deux principaux protagonistes que sont Steve Balsamo et Angharad Brinn ! La voix cristalline, si fragile de cette dernière se révèle pleinement sur un Lilly accompagnée de la seule guitare classique du grand Steve Hackett. Véritable florilège, Elements n'a d'autre prétention que de prolonger de quelques heures encore cette douce épopée intemporelle trouvant sa source dans les légendes celtiques. 

Musiciens

Rob Reed : basse, claviers, guitare, mandoline, flûte
Steve Balsamo : chant
Angharad Brinn : chant
Shan Cothi : chant
Rhys Meirion : chant
Tesni Jones : chant
Barry Kerr : chant, flûte
Guy Harris : narration
Steve Hackett : guitare
Francis Dunnery : guitare
Nick Barrett : guitare
Jakko Jakzyk : guitare
John Mitchell : guitare
Chris Fry : guitare
Hywel Maggs : guitare
Neil Taylor : guitare
B.J. Cole : pedal steel guitar
Nick Beggs : chapman stick
Gavin Harrison : batterie
Troy Donockley : uilleann pipes
Mel Collins : saxophone
Karla Powell : hautbois
Craig MacDonald : cor
Tim Thorpe : cor
Neil Shewan : cor
Helina Rees : violon
Emily Travis : violon
Magda Pietraskewska : violoncelle
Steff Rhys Williams : chœurs
Christina Booth : chœurs

Synergy Vocals
The London Session Orchestra
English Chamber Choir

Titres

1.01. Opening Narration
1.02. Exordium Part 1
1.03. Exordium Coda
1.04. Exordium Part 2
1.05. Stars
1.06. Lost
1.07. Mercy Of The Sea
1.08. The Storm Part 1
1.09. The Storm/Reprise
1.10. The Storm Part 2
1.11. Beneath The Waves
1.12. Sole Survivor
1.13. Alone
1.14. Il Tempo E Giunto
1.15. A Moment Of Clarity
1.16. One Small Step
1.17. Reunion V1
1.18. Stars V2
1.19. Alone End V1
1.20. Lilly
1.21. Reunion V2
1.22. Alone End V2
1.23. Reunion V3
1.24. Reunion V4

2.01. Exordium (Instrumental)
2.02. Lost (Instrumental)
2.03. Lilly (Instrumental)
2.04. Mercy Of The Sea (Instrumental)
2.05. The Storm (Instrumental)
2.06. Beneath The Waves (Instrumental)
2.07. Sole Survivor (Instrumental)
2.08. Alone (Instrumental)
2.09. Il Tempo E Giunto (Instrumental)
2.10. A Moment Of Clarity (Instrumental)
2.11. One Small Step (Instrumental)
2.12 Reunion (Instrumental)

jeudi 1 février 2018

Dew - We Belong To The Day (2012)

Dew We Belong To The Day
Dew - We Belong To The Day (2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

Dew est un duo néerlandais formé du couple van Essen, avec Marlou au chant et son époux Frank qui, en plus de chanter, joue du violon, de la batterie et des claviers. Tous deux sont de fervents chrétiens puisant leur inspiration dans leur foi et les textes bibliques. Sur le plan artistique, leur musique, très vivante, se situe quelque part entre Eden's Bridge et Iona. Citer ce dernier groupe n'est pas un hasard puisque Frank en est un membre éminent. A l'exception de Joanne Hogg, tous les autres musiciens ont participé à ce disque, à savoir Dave Bainbridge, ami de Frank depuis 1989, Troy Donockley, au jeu toujours aussi mystique, et le bassiste Phil Barker. Seul titre chanté en néerlandais, Psalm, aux ambiances celtiques, est un petit bonus saluant avec passion cette formation désormais culte, qui a occupé une place centrale dans la vie du couple. A travers un Now prenant, Marlou se livre avec sincérité sur sa jeunesse destructrice, sauvée par sa rencontre puis son mariage avec Frank en 1994. Le duo, ouvert sur la vérité de ce monde souvent sans pitié, rend un vibrant hommage à toutes les femmes et filles victimes de la brutalité masculine au-delà des frontières, cultures et religions, dans un splendide Daughters Of Eve

Musiciens

Marlou van Essen : chant
Frank van Essen : chant, batterie, percussions, claviers, violon, alto, programmation

Dave Bainbridge : claviers, guitare acoustique, bouzouki
Troy Donockley : uilleann pipes, whistles
Phil Barker : basse
JayP Beyersbergen : guitares
JW Buitenhuis : guitares
Luca Genta : violoncelle, basse fretless
Bert Bos : basse
Ilse Roskam : accordéon
Adrian Roest : piano
Elbert Smelt : whistles

Titres

01. We Belong to the Day
02. I Will Awaken the Dawn
03. All Men are like Grass
04. Love
05. Now
06. The Beauty of Your Presence
07. Scarlet
08. Secret Place
09. Daughters of Eve
10. I Want to Know You Deeper
11. Arise O God
12. Be Still and Know
13. Our God is a Consuming Fire
14. Psalm

vendredi 12 janvier 2018

Last Knight - Talking To The Moon (2017)

Last Knight Talking To The Moon
Last Knight - Talking To The Moon (2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

Difficile de résumer en quelques lignes cette œuvre monumentale comportant trois disques, près de quatre heures de musique, soixante titres, une trentaine de chanteurs et musiciens internationaux. Sept années de travail ont été nécessaires à Jose Manuel Medina (producteur) et à son acolyte David Rohl (producteur exécutif), fondateurs de cette formation atypique. Tous deux avaient déjà collaborés ensemble au sein de Mandalaband sur les albums BC Ancestors (2009), puis AB Sangreal (2011). A l'instar de ces deux disques, Talking To The Moon est un concept album visant à célébrer l'astre lunaire et sa relation ancestrale avec l'Homme. Carte blanche a été laissée à divers auteurs d'élaborer des compositions en rapport avec ce thème, d'où cette multiplication de styles musicaux, du rock symphonique au folk celtique, en passant par la musique classique, de film ou le new age. Malgré cette grande diversité, David et Jose ont bien veillé à conserver une cohésion d'ensemble, transformant chaque morceau en une découverte inédite, suscitant ainsi une continuelle curiosité. Parmi les musiciens invités, les habitués de ce blog savoureront la présence du grand Troy Donockley (Iona, Nightwish), de Marc Atkinson à la voix de velour (Gabriel, Riversea, Nine Stones Close, Mandalaband), et de la divine Lisa Fury, brillante chanteuse de Karnataka à l'époque de The Gathering Light (2010). Quel plaisir de redécouvrir sa sublime voix sur pas moins de cinq titres (Luna, Exile Of The Night en duo avec Atkinson, Talking To The Moon, Requiem Of Man, Eternity). Deux autres chanteuses font une courte mais remarquable apparition : Esther Yuste du Body & Soul Trio, géniale sur The White Side Of The Moon, hommage au cultissime Dark Side Of The Moon de Pink Floyd, et l'éblouissante Julia Malyasova, chanteuse d'origine russe basée aujourd'hui au Danemark, que l'on découvre sur un The Holder Of Dreams onirique. Personnellement, j'ai vraiment été conquis par ce projet ambitieux aux multiples facettes, et j'espère bien ne pas être le seul. Si vous aimez Pink Floyd, Camel, Alan Parsons Project, Barclay James Harvest, Genesis, Mike Oldfield, mais aussi Karnataka, Mostly Autumn, Iona ou bien Magenta, Talking To The Moon est pour vous.

Musiciens

David Rohl : chant, programmation, orchestration
Jose Manuel Medina : claviers, batterie, percussions, glockenspiel, flûte, guitare espagnole, orchestrations, chant
Marc Atkinson : chant
Lisa Fury : chant
Julia Malyasova : chant
Esther Yuste : chant
Neda Homayoon : chant
Yann Zhenchak : chant
Nelson Pombal : guitares
Ashley Mulford : guitares
Israel Sanchez : guitares
Sergio Garcia : guitares, mandoline
Jairo Carrandi : guitares
Emilio Gutiérrez : claviers, basse, guitares, batterie, programmation
Mario Herrero : claviers
Robert Gerrard : claviers, basse, uilleann pipes, percussions, programmation
Julian Julien : claviers
Eduardo Garcia Salueña : claviers
Martin Gudd : claviers
Pablo Lato : basse, guitares, percussions, chœurs
Pedro Victor Martinez : basse
Rafael Yugueros : batterie
Troy Donockley : uilleann pipes, tin whistles, guitares
Theo Travis : saxophone, flûte
Juan Antonio Martinez : saxophone
John Falcone : saxophone, basson
Borja Baragaño : flûtes
Colin Mold : violon, piano
Geoffrey Richardson : alto, violon, claviers, percussions
Elena Miró : violoncelle
Viriu Fernandez : bouzouki

Titres

1.01. Overture
1.02. An Ancient Tale
1.03. The Lunatic Waltz
1.04. Underworld
1.05. Moonrider
1.06. Staring At The Moon
1.07. Sleepwalkers
1.08. City Of Light
1.09. Ghost Town
1.10. Beyond The Milky Way
1.11. La Cathédrale Noire
1.12. Luna
1.13. Moonwalking
1.14. Twilight
1.15. Plenilunio
1.16. Exile Of The Night
1.17. Day's End
1.18. In The Dark
1.19. The Sorcerer
1.20. Us Against The World
1.21. Crepúsculo

2.01. The Moon
2.02. Midnight
2.03. The Dream
2.04. Guilty
2.05. Gypsy Moon
2.06. Talking To The Moon
2.07. Living On The Edge Of The Night
2.08. Sleep Well
2.09. A Candle In The Night
2.10. The Face Behind The Veil
2.11. Darkness Falls
2.12. Insomnia
2.13. The Holder Of Dreams
2.14. The Nightmare
2.15. The White Side Of The Moon
2.16. Requiem
2.17. Eastern Moon
2.18. Anima
2.19. Insomnia (Vocal Version)
2.20. Hypnosis
2.21. Mors Ultima Linea Rerum Est

3.01. A New Begining
3.02. Night Hunter
3.03. Drive
3.04. Fragment
3.05. Nocturna
3.06. After Midnight
3.07. Night's Dream
3.08. The Long Journey
3.09. Dark Moon
3.10. Eclipse
3.11. Farewell
3.12. Redemption
3.13. Requiem Of Man
3.14. Mein Freund
3.15. Eternity
3.16. The Man And The Moon
3.17. Lullaby
3.18. Finale

dimanche 10 décembre 2017

Nightwish - Imaginaerum (2011)

Nightwish Imaginaerum
Nightwish - Imaginaerum (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

En 2011, les Finlandais de Nightwish sont de retour avec le monumental Imaginaerum, leur œuvre la plus ambitieuse jusqu'alors. Tuoamas Holopainen, son concepteur, a imaginé l'histoire d'un vieillard persuadé d'être encore un enfant. La nuit, dans ses rêves, ses souvenirs d'antan se mêlent à un monde féerique et mystérieux. C'est donc tout cet univers fantastique qui a été mis en musique. Spécialiste du metal symphonique, Nightwish a davantage privilégié l'aspect symphonique que metal. Imaginaerum, œuvre globale, s'apprécie comme une musique de film enveloppant aussi bien l'univers de Disney que l'atmosphère magique et gothique du Seigneur Des Anneaux, avec des références à peine voilées à Tim Burton ou Ennio Morricone. Et les cinq musiciens se sont donnés les moyens de leur ambition : grand orchestre (The Looking Glass Orchestra), chœur d'enfants (The Young Musicians London), chœur d'adultes (The Metro Voices), invités de marque (Troy Donockley, Guy Barker, Dirk Campbell...). Les titres s'enchaînent sans temps mort. De Taikatalvi, en ouverture, chanté en langue finnoise par Marco Hietala, au final Imaginaerum reprenant tous les grands thèmes du disque, en passant par Storytime, single par excellence, Ghost River, duo d'enfer entre Marko et Anette Olzon, Slow, Love Slow à l'ambiance cabaret jazz, I Want My Tears Back aux influences celtiques, Scaretale l'improbable, Arabesque, instrumental oriental, Turn Loose The Mermaids, ballade folk, Rest Calm aux sonorités heavy, The Crow, The Owl And The Dove, complainte médiévale, Last Ride Of The Day explosif tel un Carmina Burana, et l'épique nostalgique Song Of Myself. En un mot, Imaginaerum est un must.

Musiciens

Anette Olzon : chant
Tuomas Holopainen : claviers
Emppu Vuorinen : guitares
Marco Hietala : basse, chant
Jukka Nevalainen : batterie, percussions

Troy Donockley : uilleann pipes, low whistle, bodhran, bouzouki, Cumbrian chanting
Dermot Crehan : violon
Dirk Campbell : sorna
Guy Barker : trompette
Paul Clarvis : percussions
Stephen Henderson : percussions
Kai Hahto : percussions
Pekka Kuusisto : violon

The Metro Voices
The Young Musicians London
The Looking Glass Orchestra (dirigé par Pip Williams)

Titres

01. Taikatalvi
02. Storytime
03. Ghost River
04. Slow, Love, Slow
05. I Want My Tears Back
06. Scaretale
07. Arabesque
08. Turn Loose The Mermaids
09. Rest Calm
10. The Crow, The Owl And The Dove
11. Last Ride Of The Day
12. Song Of Myself
13. Imaginaerum

mardi 21 novembre 2017

Kompendium - Beneath The Waves (2012)

Kompendium Beneath The Waves
Kompendium - Beneath The Waves (2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

Épique, grandiose, fantastique... les superlatifs ne manquent pas pour qualifier cette fresque musicale incontournable. Rob Reed, leader de Magenta, en est l'auteur. Avec son frère, le parolier Steve Reed, ils ont imaginé une histoire, sous forme de légende, relatant le désespoir d'un marin dont la femme a disparu en mer après le décès de leur petite fille âgée d'à peine six mois. Son seul souhait étant désormais de les rejoindre au plus vite. Afin de mener à bien ce projet titanesque, Rob Reed s'est entouré d'une pléiade de musiciens de haut niveau : Steve Hackett (Genesis), Francis Dunnery (It Bites), Gavin Harrison (Renaissance, King Crimson), B.J. Cole, Nick Beggs (Iona), Mel Collins (King Crimson, Camel), Troy Donockley (Iona, Nightwish), Nick Barrett (Pendragon), John Mitchell (Arena, It Bites), et beaucoup d'autres encore. Bien entendu, ses complices de Magenta, Christina Booth et Chris Fry sont de la partie en faisant une brève apparition. Toutefois, c'est Steve Balsamo de The Storys qui tient le chant principal dans cette odyssée aux confluences des musiques celtiques, progressives et classiques. Il incarne avec brio le rôle de ce pauvre pêcheur, traversé par toute une palette de sentiments. Son épouse est interprétée par une Angharad Brinn au chant pur et fragile. Dans la vraie vie, cette jeune femme n'est pas une chanteuse professionnelle, elle n'est qu'une simple institutrice, ce qui donne encore plus de valeur à sa prestation sans faille. S'il fallait résumer Beneath The Waves en quelques mots, sous le prisme de l'impressionnante carrière de Rob Reed, on pourrait dire que cette œuvre possède l'ambition du ProgAID associée à l'aventurisme de Chimpan A et au perfectionnisme de Magenta.  

Musiciens

Rob Reed : basse, claviers, guitare, mandoline, flûte
Steve Balsamo : chant
Angharad Brinn : chant
Shan Cothi : chant
Rhys Meirion : chant
Tesni Jones : chant
Barry Kerr : chant, flûte
Guy Harris : narration
Steve Hackett : guitare
Francis Dunnery : guitare
Nick Barrett : guitare
Jakko Jakzyk : guitare
John Mitchell : guitare
Chris Fry : guitare
Hywel Maggs : guitare
Neil Taylor : guitare
B.J. Cole : pedal steel guitar
Nick Beggs : chapman stick
Gavin Harrison : batterie
Troy Donockley : uilleann pipes
Mel Collins : saxophone
Karla Powell : hautbois
Craig MacDonald : cor
Tim Thorpe : cor
Neil Shewan : cor
Helina Rees : violon
Emily Travis : violon
Magda Pietraskewska : violoncelle
Steff Rhys Williams : chœurs
Christina Booth : chœurs

Synergy Vocals
The London Session Orchestra
English Chamber Choir

Titres

01. Exordium
02. Lost
03. Lilly
04. Mercy Of The Sea
05. The Storm
06. Beneath The Waves
07. Sole Survivor
08. Alone
09. Il Tempo È Giunto
10. A Moment Of Clarity
11. One Small Step
12. Reunion

jeudi 26 octobre 2017

Mostly Autumn - The Ghost Moon Orchestra (2012)

Mostly Autumn The Ghost Moon Orchestra
Mostly Autumn - The Ghost Moon Orchestra (2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

The Ghost Moon Orchestra est le deuxième album de Mostly Autumn avec Olivia Sparnenn au chant principal. Dotée d'une voix fantastique aux capacités émotionnelles inouïes, on ne peut que se satisfaire du choix de Bryan Josh, leader devant l'Éternel de ce groupe génial, de l'avoir mise en avant. Chose rare à signaler, il n'y a pas eu de changement de personnel entre ce disque et le précédent Go Well Diamond Heart. Si l'ombre d'Heather Findlay planait sur ce dernier, The Ghost Moon Orchestra, sans vraiment être un concept, est construit autour de la thématique de la lune. Sans surprise, Mostly Autumn fait du Mostly Autumn, et il le fait bien. Dès Unquiet Tears, le morceau d'ouverture, les musiciens alternent habilement douceur et mise sous tension jusqu'à nous filer la chair de poule. Mes titres favoris sont dans la même veine et mettent en lumière la voix d'Olivia : The Ghost Moon Orchestra au texte assez effrayant, Tennyson Mansion, hommage à nos chers disparus avec un Bryan Josh écorché très émouvant, et le magnifique Wild Eyed Skies sur lequel on retrouve l'ami de longue date Troy Donockley aux uilleann pipes. Si les pêchus Drops Of The Sun et The Devil And The Orchestra m'évoquent davantage Storms Over Still Water (2005), This Ragged Heart aux accents folks (guitare acoustique, flûtes) s'inscrit plutôt dans la continuité des premiers albums. Sur les autres plages, Mostly Autumn se promène entre psychédélisme (King Of The Valley), délicieuse ballade pop (Things That We Notice) et comptine pour enfants (Top Of The World).

Il existe une édition spéciale de cet album comportant un second CD intitulé A Weather For Poets. En douze titres Josh et sa bande revisitent des classiques du groupe dans des versions acoustiques épurées (Passengers, Evergreen, Heroes Never Die...), propose quelques inédits dont certains prendront toute leur dimension sur scène, Tonight notamment, et offre une magnifique reprise de The Rain Song à l'origine sur Coming Up For Air de Breathing Space, l'ancien groupe d'Olivia et de Iain Jennings. 

Musiciens

Bryan Josh : chant, guitares, claviers
Olivia Sparnenn : chant, percussions
Iain Jennings : claviers
Liam Davison : guitares, chant
Andy Smith : basse
Gavin Griffiths : batterie
Anne-Marie Helder : chant, claviers, flûte, percussions

Troy Donockley : low whistle, uilleann pipes

Titres

1.01. Unquiet Tears
1.02. Drops Of The Sun
1.03. The Devil And The Orchestra
1.04. The Ghost Moon Orchestra
1.05. This Ragged Heart
1.06. King Of The Valley
1.07. Things That We Notice
1.08. Tennyson Mansion
1.09. Wild Eyed Skies
1.10. Top Of The World

A Weather For Poets
2.01. Working Man
2.02. The Rain Song
2.03. The Second Hand
2.04. Caught In A Fold
2.05. Passengers
2.06. Pure White Light
2.07. Constellations
2.08. Evergreen
2.09. Heroes Never Die
2.10. Changing Fast
2.11. The Last Train
2.12. Tonight
 

dimanche 24 septembre 2017

Mandalaband - AD Sangreal (2011)

Mandalaband AD Sangreal
Mandalaband - AD Sangreal (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Suite attendue de BC Ancestors, AD Sangreal retrace l'histoire du Saint Graal, de l'Empire romain au Moyen Âge, selon la version espagnole de cette légende. Et qui mieux que l'archéologue de renom David Rohl pour nous la conter, accompagné des musiciens de Mandalaband ? Pour mémoire, cette formation de rock progressif s'est fait connaître dans les années 70. Réactivée au début des années 2000, elle rassemble à la fois des membres historiques tels que David lui-même, Ashley Mulford ou Kim Turner, que des nouveaux arrivants parmi lesquels Marc Atkinson (Galadriel, Nine Stones Close, Riversea), Troy Donockley (Iona, Nightwish) ou José Manuel Medina. Afin de servir au mieux son propos, Mandalaband joue une musique symphonique des plus majestueuses. Aux orchestrations grandioses s'ajoutent des chœurs flamboyants, faisant d'AD Sangreal un album riche en couleurs.

Musiciens

David Rohl : chant, claviers
José Manuel Medina : claviers, guitares, chœurs
Marc Atkinson : chant, guitare acoustique
Dave Durant : chant
Ashley Mulford : guitares, basse, chant
Sergio Garcia : guitare acoustique
Troy Donockley : uilleann pipes, flûtes irlandaises, guitares, bouzouki
Woolly Wolstenholme : claviers, chœurs
David Clements : basse
Craig Fletcher : basse, chœurs
Morten Vestergaad : basse
Pablo Lato : basse
Kim Turner : batterie
Barbara Macanas : chœurs
Briony Macanas : chœurs
Alison Carter : chœurs
Lynda Howard : chœurs

Titres

01. A Bloodline Born
02. Magdalena
03. Palatium Britannicum
04. England's Heart And Soul
05. Sancto Laurent
06. Flight To Osca
07. Visigoths
08. Saracens
09. Al-Andalus
10. Unholy Orders
11. The Kingdom Of Aragon
12. Holy Orders
13. Le Perche Val
14. Anfortas Rex
15. Galadriel