dimanche 31 mars 2019

Kari Rueslåtten - Time To Tell (2014)

Kari Rueslatten Time To Tell
Kari Rueslåtten - Time To Tell (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Une pause de neuf ans a été nécessaire à Kari Rueslåtten. Incertitudes et doutes se sont mêlés après la sortie de Other People's Stories en 2005. L'envie de revenir à la musique s'est faite par étapes. Sa rencontre avec Tuomas Holopainen de Nightwish en est une. Tout comme le désir de marquer les 20 ans de son tout premier disque, Tears Laid In Earth, avec son groupe d'alors, The 3rd And The Mortal. En ce sens, Time To Tell demeure une très belle surprise. L'artiste, qui a gagné en maturité, propose une musique à son image, sublime, épanouie et libérée de toute contrainte. L'inspiration, Kari la trouve tant dans la contemplation des magnifiques paysages qu'offre son pays la Norvège, que dans la lecture des poétesses Emily Dickinson ou Halldis Moren Vesaas. Si Tuomas lui a fait l'honneur de jouer du piano sur un Why So Lonely ensorcelant, tiré de Tears Laid In Earth, les autres compositions sont toutes originales. Wintersong et sa froideur hivernale touche au sublime, tandis que la tristesse émanant de Paint The Rainbow Grey lui apporte une dimension quasi-sacrée. L'attrait principal de Time To Tell tient avant tout à cette voix singulière, si touchante qu'elle donne l'impression d'avoir été taillée dans du cristal.

Musiciens

Kari Rueslåtten : chant, piano

Jostein Ansnes : guitares, chœurs
Trygve Brøske : piano, orgue
Rune Arnesen : batterie, percussions
Arve Gulbransen : batterie
Eirik Øien : basse
Mattis Kleppen : basse
Erlend Elvesveen : mellotron
Frode Flemsæter : chœurs
Tuomas Holopainen : piano, claviers 

Titres

01. Time To Tell 
02. Hide Underneath Bridges
03. Hold On 
04. Paint The Rainbow Grey 
05. Rainy Days Ahead
06. Why So Lonely
07. Shoreline 
08. Waltz Across The Sky
09. Wintersong
10. Stay Right Here
11. Only You Know 

jeudi 28 mars 2019

Andreas Hack - Pieces (2014)

Andreas Hack Pieces
Andreas Hack - Pieces (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Andreas Hack, fondateur de Frequency Drift, présente le temps d'un album une autre facette de son univers musical. Uniquement instrumental (avec des samples de voix toutefois), Pieces a été composé, interprété, arrangé et produit par le seul Andreas. Un vent de liberté absolue souffle sur ce disque édité sur le label allemand MellowJet Records, spécialisé dans les musiques électroniques atypiques depuis 2007. En 2012, l'album Understated Drama de Rachel's Memory, projet parallèle d'Andreas en collaboration avec la chanteuse Antje Auer, était paru sur ce même label. Si chacune des neufs pièces a été construite à partir d'une mélodie reposante, doublée d'un tempo modéré, les paysages sonores n'en demeurent pas moins très hétéroclites. Le lunaire Abandonned en ouverture côtoie un Hashima tourné vers le sacré, faisant écho à Dead Can Dance ou Rajna, tandis qu'avec ses rythmes tribaux, Ghostly ouvre une porte vers les civilisations anciennes. De par sa dimension cinématographique où chaque titre donne l'impression d'être extrait d'un court métrage, Pieces se rapproche du tout aussi intéressant projet Chimpan A, conduit en son temps par un autre maître des claviers, Rob Reed de Magenta. 

Musicien

Andreas Hack : claviers, samples, autres instruments

Titres

01. Abandoned
02. Before The Fall
03. Lonely
04. Sand Spice
05. Hashima
06. Ghostly
07. Barcode
08. Spaceport
09. Under The Ice

dimanche 24 mars 2019

Tuomas Holopainen - Music Inspired By The Life And Times Of Scrooge (2014)

Tuomas Holopainen Scrooge Disney Don Rosa
Tuomas Holopainen -
Music Inspired By The Life And Times Of Scrooge (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

La littérature, dans toute sa diversité, constitue une source inépuisable d'inspiration pour les compositeurs. Mostly Autumn a consacré tout un album au Seigneur des Anneaux de Tolkien, quant à Ryszard Kramarski de Millenium, la lecture du Petit Prince de Saint-Saint-Exupéry lui a soufflé son premier disque en solo. Aussi inattendu que surprenant, c'est le personnage de Picsou (Scrooge en anglais) qui a poussé Tuomas Holopainen, leader de la formation de metal symphonique Nightwish, à sortir un album déroutant sous son propre nom. Cette bande originale sur la vie du fameux canard trouve sa source dans l'œuvre de Don Rosa qui a publié au début des années 90 La Jeunesse de Piscou dans laquelle il donnait une profondeur inédite au personnage. Jusque-là, il était présenté comme un riche avar aigri. Sous la plume de Rosa qui, soit dit en passant, a accepté d'illustrer la pochette, Balthazar Picsou a gagné en complexité, honnêteté et moralité. Si le projet a mûri une quinzaine d'année dans l'esprit enfantin de Tuomas, il a vu le jour grâce à deux facteurs déterminants, le temps et l'argent. Le musicien finlandais s'est donnée les moyens de son ambition. Il a convoqué une nouvelle fois le London Philarmonic Orchestra (dénommé pour l'occasion The Moorstone Orchestra) et The Metro Voices, déjà présents sur les derniers albums de Nightwish. L'indispensable Troy Donockley (uilleann pipes, low whistles, bodhran) est également de la partie. Côté voix, le chanteur écossais Alan Reid du groupe folk Battlefield Band a prêté la sienne à notre héros. Les chansons, souvent mélancoliques et empreintes de tristesse, prennent vies grâce aux intervention de Johanna Kurkela, épouse de Tuomas, de Johanna Iivanainen, spécialisée dans le jazz, et de Tony Kakko du combo metal Sonata Arctica. Ambiances atmosphériques et orchestrations majestueuses à la Nightwish parsèment cette œuvre inédite en son genre, dotée d’une grande richesse… musicale.

Musiciens

Tuomas Holopainen : claviers

Alan Reid : voix
Johanna Kurkela : chant
Johanna Iivanainen : chant
Tony Kakko : chant
Mikko Iivanainen : guitares, banjo
Tho Majamäki : didgeridoo
John Burr : harmonica
Troy Donockley : uilleann pipes, low whistles, bodhran

The Moorstone Orchestra
The Metro Voices

Titres

 01 - Glasgow 1877
02 - Into The West
03 - Duel & Cloudscapes
04 - Dreamtime
05 - Cold Heart Of The Klondike
06 - The Last Sled
07 - Goodbye, Papa
08 - To Be Rich
09 - A Lifetime Of Adventure
10 - Go Slowly Now, Sands Of Time
11 - A Lifetime Of Adventure (alternate version)
  

vendredi 22 mars 2019

The Ryszard Kramarski Project - Music Inspired By The Little Prince (2017)

Ryszard Kramarski The Little Prince
The Ryszard Kramarski Project -
Music Inspired By The Little Prince (2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

Leader de la formation polonaise Millenium, le claviériste Ryszard Kramarski s'offre une escapade en solitaire avec un Music Inspired By The Little Prince enchanteur, guère éloigné des univers de Pink Floyd, Camel, Alan Parsons Project ou Marillion. La lecture du Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry, conte philosophique devenu intemporel, lui a donné la trame de ce concept-album. Conçu dans l'idée comme un 33 tours, le disque présente une première face, ou partie, intitulé "Somewhere In The Universe" décrivant la vie de notre héros sur sa planète dénommée par les humains astéroïde B 612. "Somewhere On The Earth" raconte ensuite son arrivée sur la Terre et sa rencontre avec toute une galerie de curieux personnages. A l'instar de son homologue Iain Jennings à l'époque de Breathing Space, Ryszard a fait appel à une chanteuse, Karolina Leszko. La collaboration entre les deux artistes remonte à 2013 lorsque celle-ci avait participé aux chœurs de l'album Ego de Millenium. Diplômée en chant, spécialité jazz, de l'Académie de Musique Karol Szymanowski de Katowice, Karolina a participé aux première et sixième saison de la célèbre émission de télé-crochet The Voice In Poland. Son style, tout en nuance, donne littéralement vie à cette histoire où se sont glissées des paroles en français extraites du texte d'origine. Marcin Kruczek (Moonrise, Nemesis, Hipgnosis) aux guitares a également produit un excellent travail. Quant à la rythmique, elle est assurée à la basse par Paweł Pyzik (Another Pink Floyd) et à la batterie par Grzegorz Fieber (Loonypark).

Musiciens

Ryszard Kramarski : claviers, guitare acoustique, samples

Karolina Leszko : chant
Marcin Kruczek : guitares
Paweł Pyzik : basse
Grzegorz Fieber : batterie, percussions

Titres

Somewhere In The Universe

01. Android B-612 
02. The Little Prince 
03. The Rose With Four Thorns 
04. Galaxy Freaks 

Somewhere On The Earth

05. Snake From The Desert 
06. Fox's Secret 
07. In The Garden 
08. Five Hundred Million Little Bells 

jeudi 21 mars 2019

Josh & Co LTD - Transylvania Part 1: The Count Demands It (2016)

Bryan Josh Transylvania
Josh & Co LTD - Transylvania Part 1: The Count Demands It
(2016)

Pourquoi écouter ce disque ?

Pour sa nouvelle escapade en solo, Bryan Josh, leader de Mostly Autumn, se lance dans une trilogie sanguinolente. Entre horreur et humour, le narrateur de cette histoire raconte sa rencontre avec une magnifique vampire au fin fond de la Transylvanie, sa captivité et sa relation toute particulière avec le père de celle-ci, un certain Comte non dénué de cruauté. Ambiance glaciale garantie, ainsi que dérision, à l'instar du célèbre Bal Des Vampires de Polanski. Si la musique s'éloigne guère de ce que Josh propose avec Mostly Autumn, le son est plus brut, quasi métal parfois, avec un certain lâcher prise dans l'exploration de nouvelles voies. C'est le cas notamment pour un Carnival Of The Rotting Sun terrible, sur lequel excelle Troy Donockley, son ami de vingt ans. Avec Bryan, tout est affaire de famille et d'amis. S'il chante et joue des principaux instruments, son épouse Olivia Sparnenn-Josh vient poser sa merveilleuse voix sur deux titres en jouant le rôle de la fille du Comte. Autre ami de longue date, le chanteur Marc Atkinson (Riversea, Nine Stones Close) rejoint les chœurs à la fin de l'aventure (Beyond The Wall). Un peu avant, ceux sont les enfants d'Heather Findlay et d'Angela Gordon qui ont participé au carnaval diabolique aux côtés de Troy. Quant à Anna Phoebe, son violon électrise The Dead Sun, déchirante lueur d'espoir avant que ne s'abatte à tout jamais l'obscurité. Pour les percussions, Bryan a convoqué son compagnon de route Alex Cromarty, authentique diablotin qui a su conserver son âme d'enfant. Cette première partie étant une très bonne surprise, l'impatience demeure dans l'attente de la suite. 

Musiciens

Bryan Josh : chant, guitares, claviers, basse, percussions

Olivia Sparnenn-Josh : chant
Alex Cromarty : batterie
Troy Donockley : uilleann pipes, whistles, bouzouki, chant
Anna Phoebe : violon, alto
Marc Atkinson : chant
Scarlett Gordon : chant
Karlan Findlay-Loftus : chant
Drayke Findlay-Loftus : chant

Titres

01.The Count Speaks
02. The Back Lane
03. In For The Bite
04. Far Away
05. The Castle of 1000 Dead
06. Again The Count Speaks
07. Carnival Of The Rotting Sun
08. The Wolves Of Kolkon
09. The Dead Sun
10. The Count Lectures
11. Lonely and Cold
12. Rainbow
13. The Old Man
14. Ulak The Gripper
15. Beyond The Wall
16. The Count Commands

lundi 18 mars 2019

Robert Reed - Willow's Song E.P. (2014)

Willow's Song
Robert Reed - Willow's Song E.P. (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

A l'origine, la reprise de la chanson emblématique du film d'horreur The Wicker Man, Willow's Song, devait figurer sur le premier album solo de Robert Reed, Sanctuary, véritable hommage à Mike Oldfield. Finalement, avisé des conseils du producteur Tom Newman, le leader de Magenta a préféré la retirer car elle ne fonctionnait pas avec l'ensemble. Willow's Song E.P. se présente donc comme un complément à Sanctuary. On retrouve avec plaisir la jeune chanteuse Agharad Brinn, découverte sur le méga projet Beneath The Waves de Kompendium (2012). Sa voix fantomatique, telle celle d'une Julee Cruise, colle parfaitement à l'ambiance éthérée et lugubre de cette sombre ballade. Elle (en)chante également la reprise du fameux Scarborough Fair, popularisé en 1966 par le duo mythique Simon & Garfunkel. D'autres s'y sont essayés avant elle, des artistes aussi divers que la reine du folk britannique Shirley Collins, l'icone rock Marianne Faithfull, la diva Sarah Brightman, Luar Na Lubre, groupe folklorique galicien ayant inspiré un certain... Mike Oldfield, ou encore la norvégienne Liv Kristine avec son groupe de metal Leaves' Eyes. Willow's Song E.P. est non seulement intéressant pour ces deux morceaux enivrants, mais aussi pour ses instrumentaux inédits (Gavotte, First Contact), démos et remix de Sanctuary

Musiciens

Robert Reed : instruments
Angharad Brinn : chant

Titres

01. Willow’s Song
02. Scarborough Fair
03. Gavotte
04. First Contact
05. Sanctuary Piano Demo 1
06. Sanctuary Piano Demo 2
07. Sanctuary Piano Demo 3
08. Pirate Section Remix
09. Ommakache Remix
10. Scarborough Fair (Instrumental)
11.Willow’s Song (Extended Version)

dimanche 17 mars 2019

Dave Brons - Based On A True Story (2015)

Dave Brons Based On A True Story
Dave Brons - Based On A True Story (2015)

Pourquoi écouter ce disque ?

Pas de chanteuse, ni de chanteur ici. Based On A True Story est un album purement instrumental, fruit du travail intense du jeune et talentueux guitariste Dave Brons. Imaginez un instant la virtuosité d'un Steve Vai alliée à l'audace de Mike Oldfield, et vous aurez une idée assez juste des paysages sonores grandioses proposés dans ce disque captivant. L'idée de départ de Dave était de mettre en musique les moments clés de sa vie, d'en proposer la bande-son, comme pour un film. Ainsi Kai Rohan célèbre la naissance de son fils, Desert Rose illustre l'amour qu'il porte à son épouse, et Father qui puise son inspiration dans l'Andalousie de son enfance, est dédicacé à son père. Si Miracle Maker aux sonorités celtiques évoque Iona, groupe qu'il admirait durant sa jeunesse, ce morceau est d'autant plus fort qu'un de ses membres les plus éminents joue dessus : Troy Donockley et ses fameux uilleann pipes, accompagné du guitariste Tom Quayle. Autre rêve devenu réalité, la participation de Dave Bainbridge, leader du même Iona, à la coproduction, au mixage ainsi qu'aux claviers et guitares. Une amitié solide unie les deux hommes qui continueront à jouer ensemble par la suite au sein du nouveau groupe de Bainbridge, Celestial Fire. 

Musiciens

Dave Brons : guitares, basse, claviers

Dave Bainbridge : claviers, guitares, percussions
Mark Swift : claviers
John Biglands : batterie, guitare acoustique
Troy Donockley : uilleann pipes
Tom Quayle : guitare
Paul Bielatowicz : guitare

Titres

01. Star
02. Kai Rohan
03. Miracle Maker
04. Desert Rose
05. Voyager
06. Father
07. Drivin' Rain
08. Hammer and Nail
09. Voyagers Return

vendredi 15 mars 2019

Joshua Burnell - Lend An Ear (2013)

Joshua Burnell Lend An Ear
Joshua Burnell - Lend An Ear (2013)

Pourquoi écouter ce disque ?

Connaissez-vous Joshua Burnell ? Probablement pas... du moins pas encore et c'est bien dommage. Originaire de York (comme Mostly Autumn), ce jeune musicien a grandi en écoutant Led Zepp, Genesis, Yes et Queen. Plus récemment, il a découvert le folk britannique, authentique révélation musicale. Il est donc intéressant de tendre une oreille à son premier album Lend An Ear, enregistré dans une minuscule chambre. Joshua chante et joue d'une multitude d'instruments, de la guitare acoustique aux flûtes irlandaises, en passant par l'accordéon, le piano, la mandoline et les percussions. Sur deux titres, Ye Jacobites By Name et The Skylark And The Oak, il est accompagné au chant par Frances Sladen, bercée depuis sa plus tendre enfance dans l'Essex rural par la musique traditionnelle de son pays. Si Skylark... est une composition personnelle faisant preuve d'une grande maturité, Ye Jacobites By Name remonte aux révoltes écossaises jacobites des XVII-XVIIIe siècles. Sous la plume du poète Richard Burns, ce chant deviendra par la suite une ode anti-guerre et humaniste. Féru de littérature fantastique, Joshua rend hommage au maître du genre J.R.R. Tolkien à travers un Far Over The Misty Mountains Cold intrigant, construit à partir d'un de ses textes, et Bilbo's Last Song clôturant de manière poignante le disque. Cette chanson piano/voix faisant suite à la trépidante gigue des centaures (Centaur's Jig) est signée Donald Swann, célèbre compositeur anglais connu pour sa fascination envers les œuvre de Tolkien et Lewis Carroll. Beaucoup de fraîcheur émane de cet album plus folk que prog, mettant en lumière un digne successeur aux grands Martin Carthy, John Renbourn et Richard Thompson.

Musiciens

Joshua Burnell : chant, piano, guitare acoustique, accordéon, flûtes irlandaises, mandoline, percussions
Frances Sladen : chant

Titres

01. Ye Jacobites By Name
02. Far Over The Misty Mountain Cold
03. The Skylark And The Oak
04. The Monster Of Glamis
05. Midnight Wander
06. Centaur's Jig
07. Bilbo's Last Song

jeudi 14 mars 2019

Touchstone - Oceans EP (2014)

Touchstone Oceans
Touchstone - Oceans EP (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Limité à 500 exemplaires, ce mini-album constitué de cinq titres est indispensable à tout fan de Touchstone qui se respecte. Suffer The Little Children, le premier d'entre eux, était à l'origine prévu pour être la sixième piste d'Oceans Of Time (2013). Retirée à la dernière minute, cette émouvante ballade combine avec brio les voix de Kim Seviour et de Rob Cottingham. Autre moment de calme, la version présentée d'Ocean Down, datant de l'époque de Discordant Dreams (2007). Ici, pas de batterie, ni de guitare, seulement la basse, les claviers et une nouvelle fois les deux voix entrelacées de Rob et Kim, particulièrement mises en valeur. Quel plaisir de découvrir cette démo de Fragments, un des meilleurs titres d'Oceans Of Time ! Cette première version remonte à mars 2011, et il est toujours très intéressant de suivre l'évolution d'un morceau jusqu'à sa version finale, surtout quand celui-ci est excellent. En revanche, la première ébauche instrumentale de Contact signée du guitariste Adam Hodgson est bien moins passionnante. On peut la considérée comme le seul point faible de ce disque. Enfin, Oceans EP se termine par la version radio de Flux. Et là, retour à une énergie toute positive !

Titres

01. Suffer The Little Children
02. Ocean Down
03. Fragments
04. Contact
05. Flux

lundi 11 mars 2019

Mantra Vega - Island (2015)

Mantra Vega Island Heather Findlay
Mantra Vega - Island (2015)

Pourquoi écouter ce single ?

Belle surprise que ce nouveau projet inattendu en cette année 2015 ! Heather Findlay, ex-chanteuse de Mostly Autumn, ainsi que le claviériste américain Dave Kerzner de Sound Of Contact se sont associés pour mettre en place un supergroupe dénommé Mantra Vega. Pour cela, ils ont contacté leurs amis les guitaristes Chris Johnson (Mostly Autumn, Halo Blind) et Dave Kilminster (Roger Waters, Steven Wilson), le bassiste Stuart Fletcher (The Seahorses, We Could Be Astronauts), le batteur Alex Cromarty (Mostly Autumn, Riversea). Dans l'attente d'un premier disque en préparation, ils publient ce premier single durant l’été. Tandis que les trois premiers titres (Island, Mountain Spring, Every Corner) se retrouveront plus tard sur l'album, la version radio d'Island demeurera inédite. Si, de prime abord, le duo vocal Heather/Dave peut laisser penser à la collaboration de la chanteuse avec Bryan Josh au sein de Mostly Autumn, côté musique il en est tout autre. La musique de Mantra Vega, bien que d'essence progressive, regarde autant vers le rock atmosphérique, que le New Age ou le psychédélique. Ce premier single est un véritable coup de cœur. La suite n'en sera que meilleure !

Musiciens   

Heather Findlay : chant, percussions
Dave Kerzner : chant, claviers, sound design, percussions, guitare acoustique
Chris Johnson : guitares
Dave Kilminster : guitares
Stuart Fletcher : basse
Alex Cromarty : batterie

Angela Gordon : flûte

Titres

01. Island
02. Mountain Spring
03. Every Corner
04. Island (Radio Edit)

dimanche 10 mars 2019

Hayley Griffiths - Aurora (2018)

Hayley Griffiths Aurora
Hayley Griffiths - Aurora (2018)

Pourquoi écouter ce single ?

Évincée de Karnataka fin 2017, la chanteuse Hayley Griffiths a multiplié les nouvelles aventures l'années suivante. En mai 2018, elle se produit sur scène aux côtés de Touchstone, orphelins de leur chanteuse, dans le cadre de Trinity III, à Londres. Trois mois après, c'est avec Zio, nouveau projet du batteur Jimmy Pallagrosi, qu'elle apparaît lors du Festival Crescendo, dans le sud de la France. Mais l'événement le plus important de cette riche année demeure la sortie de son nouveau single Aurora. Entourée des anciens de Karnataka (Jimmy, Enrico Pinna et Çağri Tozluoğlu) avec lesquels elle formait une vraie bande de potes (qui les a vus ensemble sur scène s'en souvient), elle propose une splendide ballade pop romantique sublimée non seulement par sa voix exquise, mais aussi pas le solo final de guitare exécuté avec brio par un Enrico inspiré. Que de chemin parcouru depuis le dernier album paru sous son nom en 2011, Celtic Rose ! Hayley a énormément appris durant ses six années passées au sein de Karnataka, tant sur le plan professionnel qu'artistique. En moins de dix ans, elle est devenue une des voix féminines les plus en vues de la scène progressive, aussi incontournable qu'Heather Findlay, Olivia Sparnenn-Josh, Christina Booth ou Anne-Marie Helder. Well done! 

Musiciens

Hayley Griffiths : chant

Enrico Pinna : guitares
Jim Clark : guitares   
Çağri Tozluoğlu : claviers
Jean Prat : piano
Josh Bergson : basse
Jordan Brown : basse
Jimmy Pallagrosi : batterie, chœurs

Titres

01. Aurora
02. Aurora (acoustic version)
03. Aurora (solo piano)

vendredi 8 mars 2019

Ayreon - The Theater Equation (2016)

Ayreon The Theater Equation
Ayreon - The Theater Equation (2015)

Pourquoi écouter ce disque ?

Attention, concert événement ! Pour la première fois, un album d'Ayreon a été jouée sur scène dans son intégralité. Ce n'était jamais arrivé auparavant, Arjen Lucassen, son leader, n'étant pas vraiment favorable à ce genre d'exercice. D'ailleurs, il n'apparaîtra que quelques minutes sur scène, lors du final. Observant cette aventure de loin (mais pas trop...), il a néanmoins confié la direction musicale à un de ses fidèles, Joost van den Broek, ancien d'After Forever. Le disque sélectionné n'est autre que l'excellent The Human Equation sorti en 2004, un des meilleurs, si ce n'est le meilleur (le débat reste ouvert) album de sa riche discographie. Quatre représentations exceptionnelles ont été données à Rotterdam en septembre 2014, la dernière a été enregistrée. C'est donc avec plaisir que l'on retrouve la quasi-intégralité du casting d'origine de cet opéra-rock dont James LaBrie (Dream Theater) dans le rôle principal, entouré, entre autre, des voix célestes de Marcela Bovio (Stream Of Passion), Heather Findlay (ex-Mostly Autumn) et Irene Jansen (sœur de Floor Jansen de Nightwish). A ce trio de rêve s'ajoute la sublime Anneke van Giersbergen reprenant le rôle de "Fear". Côté musique, ce projet grandiose mêle à la fois l'excentricité de Queen, la furie des Who ainsi que la mélodie poétique des Doors. Tout un programme à ne manquer sous aucun prétexte !

Acteurs

James LaBrie : Me
Jermain (Wudstik) van der Bogt : Best Friend
Devon Graves : Agony
Heather Findlay : Love
Eric Clayton : Reason
Magnus Ekwall : Pride
Marcela Bovio : Wife
Irene Jansen : Passion
Anneke van Giersbergen : Fear
Mike Mills : Rage/Father
Nienke Verboom : Nurse 1
Katinka van der Harst : Nurse 2
Peter Moltmaker : Doctor
Anita van der Hoeven : Mom

Musiciens

Marcel Coenen : guitares
Freek Gielen : guitares
Erik van Ittersum : claviers
Ruben Wijga : claviers
Johan van Stratum : basse
Ed Warby : batterie
Jeroen Goossens : flûtes, instruments à vent
Maaike Peterse : violoncelle
Ben Mathot : violon

The Epic Rock Choir

Titres

Act I

01. Day One: Vigil
02. Day Two: Isolation
03. Day Three: Pain
04. Day Four : Mystery
05. Day Five: Voices
06. Reprise Pain 1
07. Day Six: Childhood
08. Day Seven: Hope
09. Day Eight: School
10. Reprise Childhood
11. Day Nine: Playground
12. Day Ten: Memories
13. Reprise Pain 2
14. Day Eleven: Love

Act 2

01. Day Twelve: Trauma
02. Day Thirteen: Sign
03. Day Fourteen: Pride
04. Reprise Vigil
05. Day Fifteen: Betrayal
06. Reprise School
07. Day Sixteen: Loser
08. Day Seventeen: Accident?
09. Reprise Pain 3
10. Day Eighteen: Realization
11. Reprise Trauma
12. Day Nineteen: Disclosure
13. Day Twenty: Confrontation
14. Dream Sequencer System Offline

jeudi 7 mars 2019

Alan Simon - Excalibur: The Ladies Of The Lake (2018)

The Ladies Of The Lake
Alan Simon - Excalibur: The Ladies Of The Lake (2018)

Pourquoi écouter ce disque ?

De 1998 à 2017, Alan Simon a proposé pas moins de quatre volumes de son opéra-rock Excalibur basé sur la légende celte du roi Arthur. Pour son vingtième anniversaire, il propose cette compilation réunissant uniquement les voix féminines de sa saga, avec, en plus, deux extraits de Tristan & Yseult (2014), autre spectacle à succès. Ces neuf dames du lac, cousines de Guenièvre et Morgane, se répartissent en deux catégories, les reines et les princesses. Les reines sont au nombre de quatre. Durant leurs longues et riches carrières s'étendant des années soixante à nos jours, elles ont régné sans partage, ou presque, sur les royaumes folk, celtique ou prog de la scène musicale britannique. J'ai nommé les grandes Maddy Prior (Steeleye Span), Jacqui McShee (Pentangle), Moya Brennan (Clannad) et Sonja Kristina (Curved Air). Quant aux princesses, telles des fées, elles se répartissent aux quatre coins du globe, à savoir le Canada (Nikki Matheson), l'Irlande (Karan Casey), la France (Kohann), l'Espagne (Maite Itoiz), et l'Australie (Siobhan Owen). Mention particulière à cette dernière qui enchante littéralement cinq des quinze titres de l'album grâce à ses dons de jeune soprano. Si vous aimez les ambiances celtiques et douces, les voix pures et profondes, ce disque est pour vous. 

Chanteuses

Moya Brennan
Karan Casey
Maite Itoiz
Kohann
Sonja Kristina
Nikki Matheson
Jacqui McShee
Siobhan Owen
Maddy Prior   

Titres

01. The Origins
02. Secret Garden
03. The Girl & The Demon
04. Skye
05. Calling For You
06. The Last Lament Of A Fairy
07. There Is Someone
08. Silver Moon
09. Yseult
10. Sacrifice
11. A Prayer For My Lover
12. Morning Song
13. The Passion
14. Dreaming Again
15. Dun Angus
    

mardi 5 mars 2019

Amiche In Arena (2016)

Amiche In Arena Loredana Berte
Amiche In Arena (2016)

Pourquoi écouter ce disque ?

Enregistré le 19 septembre 2016 aux Arènes de Vérone, Amiche In Arena est le plus grand événement musical italien jamais organisé en faveur de la lutte contre les violences à l'égard des femmes. L'extravagante Loredana Bertè, savant croisement entre Catherine Ringer et Nina Hagen, est à l'origine de ce concert extraordinaire réunissant pas moins de quinze chanteuses. Ainsi, sur un même double-album, sont présentent plusieurs générations d'artistes de la scène pop et rock féminine italienne, allant des doyennes comme Aida Cooper, Fiorella Mannoia, Patty Pravo ou Gianna Nannini qui ont débuté leur carrière dans les années 60-70, aux plus jeunes telles que Noemi, Alessandra Amoroso et Bianca Atzei. En duo ou en trio, elles reprennent avant tout des chansons issues du répertoire riche et varié de Loredana, aux textes empreints de philosophie, réalisme et sarcasme, entre amertume et désillusion. Les hits impérissables Sei Bellissima, Dedicato, In Alto Mare, Folle Città, Il Mare D'Inverno, ou encore Non Sono Una Signora et plus récemment le nostalgique Mi Manchi, Siamo Como Siamo à l'origine chanté en duo avec sa sœur Mia Martini disparue en 1995, et Luna sont de ceux-là. Les tubes de ses copines ne sont pas pour autant oubliés comme La Bambola de Patty Pravo, Luce d'Elisa, les fameux I Maschi et America (hymne à la masturbation) de Gianna Nannini, ainsi que Prima De Partire Per Un Lungo Viaggio d'Irene Grandi. Autre classique interprété ce soir-là par Elisa et Paola Turci, le désormais intemporel Hallelujah signé Leonard Cohen. Cet Amiche In Arena, aux qualités sonores exceptionnelles, c'est de l'énergie à l'état pur ! On en redemande !

Chanteuses

Loredana Bertè : chant
Fiorella Mannoia : chant
Gianna Nannini : chant
Elisa : chant
Alessandra Amoroso : chant
Emma : chant
Patty Pravo : chant
Irene Grandi : chant
Noemi : chant 
Paola Turci : chant
Nina Zilli : chant
Irene Fornaciari : chant
Bianca Atzei : chant
Elodie : chant 
Antonella Lo Coco : chant
Aida Cooper : chant

Musiciens

Roberta Granà : chœurs
Alessandro "Doc" De Crescenzo : guitares
Andrea Morelli : guitares 
Davide Aru : guitares 
Ruggero Brunetti : guitares
Alberto Linari : claviers 
Bruno Zucchetti : claviers
Pierluigi Mingotti : basse
Ivano Zanotti : batterie

Titres

1.01. Il Mare D'Inverno
1.02. America
1.03. Dedicato
1.04. Mi Manchi
1.05. Non Sono Una Signora
1.06. I Maschi
1.07. Sally
1.08. In Viaggio
1.09. Luce
1.10. La Luna Bussò
1.11. La Goccia
1.12. Buongiorno Anche A Te
1.13. Sei Bellissima
1.14. L'Anima Vola
1.15. La Bambola
1.16. Prima Di Partire Per Un Lungo Viaggio
2.01. Così Ti Scrivo
2.02. Folle Città
2.03. Ma Quale Musica Leggera
2.04. Stiamo Come Stiamo
2.05. Luna
2.06. Hallelujah
2.07. Io Di Te Non Ho Paura
2.08. L'Amore Si Odia
2.09. Comunque Andare
2.10. È Andata Così
2.11. Padre Davvero
2.12. Ma Il Cielo È Sempre Più Blu
2.13. Almeno Tu Nell'Universo
2.14. In Alto Mare
2.15. Amici Non Ne Ho
2.16. Quello Che Le Donne Non Dicono

lundi 4 mars 2019

Love Sessions 2 (2005)

Love Sessions 2 Louisa John-Krol
Love Sessions 2 (2005)

Pourquoi écouter ce disque ?

Les Love Sessions ? Une histoire d'amitié entre des artistes d'horizons et de cultures différentes. Après un premier volume paru en 2002, ce second opus tout aussi passionnant réunit le mystique Francesco Banchini de GOR (Italie), la fée australienne Louisa John-Krol et Frédéric Chaplain de Lys (France), authentique magiciens des sons. Ensemble, ils ont créé une musique inédite, parfois improvisée, puisant son influence tant dans le folk méditerranéen que dans les ambiances moyen-orientales, asiatiques, médiévales ou contemporaines. Ce voyage musical teinté de spiritualité nous transporte loin, d'Alexandrie à Naples, voire encore plus loin, à travers des lieux tenus secrets comme la splendide rivière de Lys, ou le monde mystérieux des elfes. Au fil de l'écoute, notre esprit émerveillé s'égare dans cet univers limpide et délicieux, aussi intense que nos précédentes incursions dans les galaxies de Dead Can Dance, Loreena McKennitt ou Amarok.

Musiciens

Francesco Banchini : chant, percussions, guitare, clarinette, flûte
Louisa John-Krol : chant, guitare, mandoline, percussions
Frédéric Chaplain : samples, percussions, claviers

Mandragore : harpe
Agnes Toth : claviers
Hicham Bilali : chant

Titres

01. L’Aveu 
02. Shofar (Inner Mix) 
03. Secrets
04. Quando La Notte Arriverà 
05. La Battaglia Degli Elfi 
06. Alexandria 
07. Émeraude 
08. Lumière A Saint Lumine 
09. The Lily And The Rose 
10. Naïades
11. Rivière De Lys 
12. Sea Nights Of Napoli 
13. Un Souffle D’Or 
14. Dendrophori 
15. L’Ultimo Tramonto 
16. Yahil 

dimanche 3 mars 2019

Annie Haslam's Renaissance - Blessing In Disguise (1994)

Annie Haslam Blessing In Disguise
Annie Haslam's Renaissance - Blessing In Disguise (1994)

Pourquoi écouter ce disque ?

Sorti en 1994, Blessing In Disguise est un album pivot dans la carrière d'Annie Haslam. Alors qu'elle commençait à écrire de nouvelles chansons avec le producteur Tony Visconti en 1992, un cancer lui a été diagnostiqué. S'engage alors une lutte sans merci contre la maladie qui conduira la chanteuse a une totale "renaissance", tant sur le plan personnel que professionnel. Blessing In Disguise, enregistré durant ces années, symbolise sa victoire. Plusieurs chansons, souvent émouvantes, font références à ce combat difficile ainsi qu'à ses conséquences sur sa propre vie (Blessing In Disguise, A New Life, After The Oceans Are Gone). A ce nouvel éveil, s'ajoute aussi un retour en grâce artistique qui mènera à la reformation en 1998 de son groupe mythique... Renaissance. Depuis les années 80, que ce soit en solo ou avec eux, la carrière d'Annie battait de l'aile. Mais la qualité indéniable de ce disque sur lequel elle a écrit plusieurs textes, ajoutée à sa bonne réception auprès des critiques, lui ont redonné confiance. L'ombre du groupe plane sur l'excellent Love Lies Love Dies composé par Michael Dunford et Betty Thatcher-Newsinger, leur parolière historique. The Sweetest Kiss, chanté sur une musique de Fauré et aux paroles signées une nouvelle fois par Betty, s'apparente à la période dorée de la formation. Ce morceau, loin d'être un inédit, a été enregistré auparavant avec un grand orchestre sur Still Life sous le titre The Day You Strayed. L'album recèle de belles surprises, que ce soit l'orientalisant What He Seeks, l’entraînant Pool Of Tears, ou le vibrant hommage à un ami français disparu, Whisper From Marseilles. Parmi les musiciens, notons la présence aux claviers de Jordan Rudess, futur Dream Theater, de David Biglin (qui jouera aux côtés de Steve Howe, Gary Brooker et Justin Hayward), et surtout de Rave Tesar, ami de toujours dont c'est le premier enregistrement avec Annie et qui occupe aujourd'hui une place centrale au sein de Renaissance. A star is (re)born 😎.

Musiciens

Annie Haslam : chant

Tony Visconti : claviers, guitares, chant
David Biglin : claviers, guitares, chant
Joe Sharone : claviers, guitares, chant
Rave Tesar : claviers
Jordan Rudess : claviers 
Mick Rossi : claviers
Mark Hitt : guitares
John Arbo : basse, chant
Joe Golderberger : batterie, percussions
Amie Richan : violon
Denny Bridges : chant

Titres

01. Blessing In Disguise
02. Pool Of Tears
03. Love Lies Love Dies
04. Can't Turn The Night Off
05. In Another Life
06. Raindrops & Leaves
07. Whisper From Marseilles (For Julien)
08. I Light This Candle
09. What He Seeks
10. See This Through Your Eyes
11. The Sweetest Kiss
12. The Children (Of Medellin)
13. A New Life
14. After The Oceans Are Gone

vendredi 1 mars 2019

Laurene Bonsink - Father (2015)

Laurene Bonsink Father
Laurene Bonsink - Father (2015)

Pourquoi écouter ce disque ?

Si vous avez aimé We Belong To The Day de Dew, duo formé de Marlou et Frank van Essen, vous aimerez sans aucun doute Father de Laurene Bonsink. Habitée par une même ferveur religieuse, cette chanteuse originaire d'Afrique du Sud et vivant désormais aux Pays-Bas, propose un premier album entièrement dédié à l'amour paternel de Dieu.  C'est en improvisant derrière son piano que Laurene a composée seule, ou parfois aidée de David Van Den Heuvel et de Jerry Laisina, ses plus belles chansons. Beautiful Saviour et He Is King sont de celles-là. Son chant passionné, aux intonations parfois guère éloignées d'une Cyndi Lauper, envoûte, captive, transmet son message d'adoration. Sur You Will Never Leave Us, Elbert Smelt de Trinity vient même prêter sa voix dans cette évocation mystique du Christ sur la croix. C'est aussi avec plaisir, et une certaine curiosité, que nous retrouvons sur ce disque des figures emblématiques de Iona : Frank van Essen (production, enregistrement, mixage, batterie, violon, programmation), Dave Bainbridge (claviers) et Phil Barker (basse). 

Musiciens

Laurene Bonsink : chant

Dave Bainbridge : claviers
Jan-Peter Beijersbergen : guitares
Phil Barker : basse
Frank van Essen : batterie, violon, alto, programmation, chœurs
Elbert Smelt : chant
Nienke Voogd : chœurs
Jelte Reesink : chœurs

Titres

01. The Hope
02. Beautiful Saviour
03. Your Love
04. I Want To Be
05. Safe In Your Arms
06. You Will Never Leave Us
07. Father God
08. It Is Done (It Is Over)
09. Safe With You
10. Psalm 23
11. He Is King
12. Hallelujah
13. Your Love (bonus track)