dimanche 8 décembre 2019

Touchstone - Lights From The Sky (2016)

Touchstone Lights From The Sky
Touchstone - Lights From The Sky (2016)

Pourquoi écouter ce disque ?

Après les départs successifs de sa chanteuse Kim Seviour et de son membre fondateur Rob Cottingham, l'avenir de Touchstone semblait guère assuré. C'était sans compter sur la détermination d'Adam Hodgson, de Moo et d'Henry Rogers à continuer l'aventure. Avec ce nouvel EP Lights From The Sky, à nouveau coproduit, mixé et enregistré par John Mitchell, ils affichent un retour serein, inscrit dans la continuité. En provenance de Pologne, Aggie Fikurska devient officiellement la troisième chanteuse du groupe, succédant ainsi à Liz Clayden puis Kim Seviour. A l'instar d'Hayley Griffiths, à la même époque chanteuse de Karnataka, elle vient de la comédie musicale. Sa voix séduit d'entrée par sa prestance et son charisme. Le claviériste Liam Holmes a joué avec Inglorious et collabore régulièrement au projet Lonely Robot de Mitchell. Les trois titres de cet EP proposent un prog toujours aussi dynamique, à la frontière du metal, où chaque musicien est mis en valeur. La quatrième piste, plus originale dans sa démarche, est une reprise de la chanson titre en polonais. Un vrai régal illuminant sous un autre angle la version d'origine. Pourtant, fin 2017, Touchstone annoncera sa séparation avec Aggie, tandis que Rogers rejoindra Mostly Autumn après avoir accompagné Heather Findlay. Malgré une histoire mouvementée, Touchstone n'a pas encore tiré sa révérence... 

Musiciens

Aggie : chant
Moo : basse, chœurs
Adam Hodgson : guitares, claviers
Liam Holmes : claviers
Henry Rogers : batterie      

Titres

01. Lights From the Sky
02. Fear 
03. Tangled Lines
04. Lights From the Sky (Polish Version) 

vendredi 6 décembre 2019

Joshua Burnell - Satellites (2019)

Joshua Burnell Satellites
Joshua Burnell - Satellites (2019)

Pourquoi écouter ce disque ?

Satellites se présente comme une parenthèse dans la discographie de Joshua Burnell. Le jeune musicien a revisité une partie de son répertoire pour proposer une sélection de treize titres uniquement interprétés au piano. Si le but avoué de cet album est d'aider au financement de sa prochaine production, cet exercice n'en demeure pas moins fort excitant. En effet, par ce biais, l'artiste offre une autre vision de son univers musical lumineux, à la croisée des chemins prog et folk. Ainsi, The Enchanted Wood ou Smuggler's Tale, tous deux issus de Into The Green (2016) prennent une toute nouvelle dimension, bien plus pertinente. Autres points forts, les passages inédits et autres raretés composées au cours de sa carrière. Curtain Call, Condor Keep ou bien Spira, Spera en sont de parfaits exemples. La référence à Victor Hugo pour ce dernier s'est imposée d'elle-même, ce morceau a été enregistré au même moment que le tragique incendie de Notre-Dame de Paris. Si Joshua n'a jamais caché son admiration pour les mondes féeriques de Tolkien ainsi que pour les mythes folkloriques anglo-saxons, la France, à travers sa culture et ses paysages, lui a aussi beaucoup apporté. Né à Annecy, il a passé une partie de son enfance dans notre pays. Personnage attachant à la démarche artistique sincère, Burnell ne cesse de surprendre dans chacun de ses projets, ce qui le rend si singulier. A suivre de très très près. 

Musiciens

Joshua Burnell : piano

Titres

01. The Enchanted Wood
02. Spira, Spera
03. Skylark And The Oak
04. Cold, Haily, Windy Night
05. Powehi
06. Dance Of The Pixies
07. Smuggler's Tale
08. Erlking
09. High Germany
10. Condor Keep
11. Miracle Trees
12. Roads Go Ever On
13. Curtain Call

Et puis on ne s'en lasse pas :

lundi 2 décembre 2019

Clay - Argiles (2010)

Clay Argiles
Clay - Argiles (2010)

Pourquoi écouter ce disque ?

Clay est une belle curiosité made in France. Apparue en 2008, cette formation atypique aux sons irréels, est née de la rencontre entre Natalia Molinaro et Cyril Torrens. Tous deux sont des passionnés de musique, quelle qu'elle soit. Née en Argentine, Natalia a grandi à Montmartre, entourée de deux parents musiciens et enseignants, qui l'initient très jeune à cet art. Elle apprend d'abord la guitare, puis le violon et écrit ses premières chansons dès l'âge de quatorze ans. La danse et la culture sud-américaine sont ses autres passions. Cyril est venu à la musique par le jazz. Son parcours le conduira vers le rock, puis l'electro. Sorti en 2010, Argiles, entièrement autoproduit, est une première tentative dans cette volonté de modeler les sons, de leur donner vie. Accompagnés du batteur Bruno Cavilla et de Florent Maton au violon, ils distillent leurs influences, celles déjà citées, mais aussi en provenance de la pop, du classique, des musiques du monde et de la chanson française. Cette fusion inédite, expérimentale par certains aspects, a donné naissance à sept morceaux colorés, chantés principalement en anglais, mais aussi en français (La Source où la fragilité du chant ainsi que les arrangements obscurs évoquent tant Françoise Hardy que Mylène Farmer) et en espagnol (succulent Revelación, mon titre favori avec l'intense Tears). Première étape sur un sentier sinueux, la suite n'en sera que meilleure. A suivre...

Musiciens

Natalia Molinaro : chant, guitares 
Cyril Torrens : claviers, guitares

Bruno Cavilla : batterie
Florent Maton : violon

Titres

01. Breathe & Say
02. La Source
03. Revelación
04. Love
05. Tears
06. Because
07. Health Glory

dimanche 1 décembre 2019

Judy Collins - Christmas With Judy Collins (2013)

Christmas With Judy Collins
Judy Collins - Christmas With Judy Collins (2013)

Pourquoi écouter ce disque ?

Du haut de sa carrière impressionnante, Judy Collins chante la magie de Noël, en toute simplicité. Christmas With Judy Collins n'est pas à proprement parlé un album inédit. Il s'agit en fait de la réédition de All On A Wintry Night sorti en 2000 auquel ont été ajoutés en ouverture son nouveau single aux couleurs country Angels In The Snow, ainsi qu'une vibrante version a cappella de l'hymne Amazing Grace en fermeture. Entre, la chanteuse américaine interprète quatorze airs célébrant comme il se doit l'esprit de Noël, synonyme de paix, d'amour et de joie. Sa voix merveilleuse redonne vie à ces classiques intemporels que sont Joy To The World, Good King Wenceslass, Let It Snow! Let It Snow! Let It Snow! ou encore Silent Night. Ce dernier ainsi que Come Rejoice et d'autres bénéficient de la présence du chœur d'enfants St. Thomas Boys Choir, apportant ainsi une dimension toute féerique. Seule au piano, Judy se remémore une étrange tempête de neige survenue dans le Colorado à travers The Blizzard. Sur l'incontournable In The Bleak Mid Winter, elle a invité son amie l'actrice Tyne Daly (les plus anciens d'entre nous se souviendront d'elle dans le rôle de l'inspectrice Mary Beth Lacey de la série Cagney & Lacey) à partager ce moment intense. Toujours aussi impliquée dans les drames de notre monde contemporain, elle chante à nouveau la paix dans Song For Sarajevo (I Dream Of Peace), en lien avec sa lutte contre les mines antipersonnel. Christmas With Judy Collins n'est pas un simple album de Noël, c'est avant tout une invitation au rêve, à la fois chaleureuse et mélancolique. 

Musiciens

Judy Collins : chant, piano, claviers

Tyne Daly : chant
Jonas Fjeld : chant
Cato Kristiansen : chant
Joseph Joubert : claviers
Russell Walden : claviers
Steve Skinner : claviers
Ned Rorem : piano

St. Thomas Boys Choir dirigé par Dr. Gerre Hancock
The Cathedral Choir of St. John the Divine dirigé par Johnson Flucker

Titres

01. Angels In The Snow
02. I'll Be Home For Christmas
03. Come Rejoice
04. Away In A Manger
05. Joy To The World
06. In The Bleak Mid Winter
07. Song For Sarajevo (I Dream Of Peace)
08. Good King Wenceslas
09. All On A Wintry Night
10. Let It Snow! Let It Snow! Let It Snow!
11. Silent Night
12. A Christmas Carol
13. Cherry Tree Carol
14. The Blizzard
15. The Wexford Carol
16. Amazing Grace

vendredi 29 novembre 2019

Kate Bush - The Kick Inside (1978)

Kate Bush The Kick Inside
Kate Bush - The Kick Inside (1978)

Pourquoi écouter ce disque ?

Le 17 février 1978, une bombe est lancée. Elle bouleversera à tout jamais l'histoire du rock au féminin. Son nom ? Kate Bush. The Kick Inside est son premier album. Alors que le monde de la musique se partage alors entre punk et disco, cette jeune fille d'à peine dix-neuf ans va créer l’événement en proposant une offre musicale hors norme, jamais entendu jusqu'alors. Le parcours menant à la parution de ce premier disque a été très long. Il est d'ailleurs fort probable que sans l'appui soutenu de David Gilmour, guitariste légendaire de Pink Floyd, rencontré en 1973, rien n'aurait été possible. Les maisons de disque considéraient les premières maquettes comme étant anti-commerciales, ennuyeuses et morbides. EMI finit par céder mais là encore, trois ans de travail ont été nécessaire. Puis, une nouvelle discorde se fait jour sur le choix du single. James And The Cold Gun est sélectionné, mais Kate tient absolument que ce soit Wuthering Heights au texte inspiré du célèbre roman d'Emily Brontë, Les Hauts De Hurlevent. Bien lui a pris de ne rien céder, le titre remporte un succès immédiat en se classant n°1 en Grande-Bretagne. Avec sa voix mi-enfantine, mi-innocente, la chanteuse aborde des thèmes aussi délicats que l'inceste (Wuthering Heights), l'érotisme (Feel It) ou le rejet social (The Kick Inside). Elle dépeint à travers ses mots une société anglaise contrastée, peuplée de fantômes hantant les landes infinies et les vieux manoirs, en quête de mysticisme. Impossible de ne pas vibrer à l'écoute de ces classiques que sont devenus The Saxophone Song et The Man With The Child In His Eyes tous deux écrits en 1972, à l'âge de quatorze ans. Toujours aussi incandescent, ce premier opus n'a pas pris une ride plus de quarante ans après. 

Musiciens

Kate Bush : chant, piano

Ian Bairnson : guitares, chœurs
Paul Keogh : guitares
Alan Parker : guitares
Andrew Powell : claviers, basse
Duncan Mackay : claviers
Alan Skidmore : saxophone
David Paton : basse, guitares, chœurs
Bruce Lynch : basse
Stuart Elliot : batterie, percussions
Barry de Souza : batterie
Morris Pert : percussions
Paddy Bush : harmonica, mandoline, chœurs

Titres

1. Moving 
2. The Saxophone Song 
3. Strange Phenomena
4. Kite 
5. The Man With The Child In His Eyes
6. Wuthering Heights 
7. James And The Cold Gun 
8. Feel It
9. Oh To Be In Love
10. L'Amour Looks Like Something Like You 
11. Them Heavy People 
12. Room For The Life
13. The Kick Inside

lundi 25 novembre 2019

Julee Cruise - Floating Into The Night (1989)

Julee Cruise Floating Into The Night
Julee Cruise - Floating Into The Night (1989)

Pourquoi écouter ce disque ?

Devant l'éternité, la voix éthérée de Julee Cruise et la série culte Twin Peaks sont liées. Tout commence en 1985, lorsque le compositeur Angelo Badalamenti propose cette jeune chanteuse américaine à David Lynch pour la bande originale de son film Blue Velvet. Elle interprète alors Mysteries Of Love, titre que l'on retrouvera sur son premier album Floating Into The Night, en 1989. Les dix chansons de ce disque, aux paroles écrites par Lynch et à la musique signée Badalamenti, serviront toutes aux projets de Lynch, surtout à cette série événement qui marqua les esprits à l'aube des années 90, Twin Peaks. Ambiance mystérieuse, temps suspendu, mélancolie énigmatique sont au rendez-vous. Quel plaisir de se (re)plonger après toutes ces années dans cet univers inquiétant, de se remémorer ce thème hypnotique à travers Falling, premier single extrait à l'époque de l'album et dont la musique servit de générique. Le chant aérien de Julee, évoquant tant celui de Nico (I Remember) que d'Elizabeth Fraser des Cocteau Twins, se transforme de lui-même en une invitation au rêve. Archétype de la dream pop doublé d'une touche jazzy, Floating Into The Night n'a rien perdu de sa splendeur d'antan, bien au contraire.

Musiciens

Julee Cruise : chant

Kinny Landrum : claviers
Angelo Badalamenti : claviers
Eddie Dixon : guitares
Vinnie Bell : guitares
Al Regni: saxophone, clarinette

Titres

01. Floating
02. Falling
03. I Remember
04. Rockin' Back Inside My Heart
05. Mysteries of Love
06. Into the Night
07. I Float Alone
08. The Nightingale
09. The Swan
10. The World Spins

dimanche 24 novembre 2019

Dave Bainbridge - The Remembering (2016)

Dave Bainbridge The Remembering
Dave Bainbridge - The Remembering (2016)

Pourquoi écouter ce disque ?

The Remembering est une parenthèse inattendue dans la carrière de Dave Bainbridge, multi-instrumentiste talentueux et leader de la formation celtique-prog Iona. Pas de guitares électriques ici, ni de synthétiseurs ou d'instruments celtiques, les douze pistes intimistes de cet album sont entièrement interprétées au piano, à l'exception du morceau-titre sur lequel se laisse deviner le chant sibyllin de Sally Minnear. Influencé pas les impressionnistes français comme Debussy, Ravel ou Eric Satie, l'ambition de Dave était de capter une émotion furtive, un moment fugace, à travers chacune de ses improvisations ou réinvention d'un air déjà existant. En parallèle, lui si discret, se dévoile un peu plus. Tout a commencé à l'âge de huit ans, lorsqu'il a débuté ses premières leçons de piano. Quatre ans après, c'est une révélation en découvrant Keith Jarrett et ses improvisations hallucinantes sur scène (nous sommes dans la première moitié des années 70). Il faut attendre par la suite 1995 pour que germe en lui, pour la toute première fois, l'idée de réaliser un tel album, idée suggérée par le bassiste de Iona, Tim Harries, également membre de Steeleye Span. Le moment idéal arrive vingt ans après, alors que Iona est en sommeil provisoirement, puis définitivement. Dave s'était auparavant beaucoup investi dans Celestial Fire, un album splendide, mais très ambitieux. Il éprouve alors le besoin de se retrouver dans un projet plus léger, encore plus personnel. Divisée en six parties, la longue suite Collendoorn Suite a été imaginée une nuit, derrière le piano situé dans le studio de son ami Frank van Essen, aux Pays-Bas, à l'époque où ils travaillaient ensembles sur l'album Father de la chanteuse sud-africaine Lauren Bonsink. L'ombre de Iona n'est pas bien loin puisque Like A World, Behind The Song est une improvisation datant de l'époque Another Realm, tandis que la mélodie de A View Of The Islands, signée de son ancienne épouse Debbie, avait été déjà utilisée sur certains passages de Beyond These Shores. Composé par sa complice de toujours et chanteuse de Iona Joanne Hogg, A Prayer For Beachy Head porte en lui un message d'espérance. The Remembering dévoile une facette jusqu'alors cachée d'un artiste attachant, peu connu du public prog, malgré sa participation à de multiples projets comme Lifesigns ou The Strawbs actuellement. 

Musiciens

Dave Bainbridge : piano

Sally Minnear : chant

Titres

01. Collendorn Suite Part 1 
02. Collendorn Suite Part 2
03. Collendorn Suite Part 3
04. Collendorn Suite Part 4 
05. Collendorn Suite Part 5 (Song For Jack) 
06. Collendorn Suite Part 6
07. Incarnation
08. The Remembering 
09. Song For Bill (
10. Like A World, Behind The Song 
11. A View Of The Islands
12. A Prayer For Beachy Head

vendredi 22 novembre 2019

Loreena McKennitt - Lost Souls (2018)

Loreena McKennitt Lost Souls
Loreena McKennitt - Lost Souls (2018)

Pourquoi écouter ce disque ?

Loreena McKennitt, un nom devenu culte au fil des ans, évoquant une sensation rare de sérénité, de douceur et d'évasion. Chacun de ses albums est un événement, Lost Souls sorti en 2018 n'échappe pas à cette règle. Son originalité réside dans cette collection de neufs nouvelles chansons, toutes aussi merveilleuses les unes que les autres, écrites à différentes époques. Ainsi, The Ballad Of The Fox Hunter, aux paroles extraites d'un poème de William Butler Yeates, date du début des années 80, lorsqu'elle n'était pas encore connue, ni reconnue. Le mystique Spanish Guitars And Night Plazas aux couleurs méditerranéennes ainsi que A Hundred Wishes ont toutes deux étaient composées à l'époque de The Visit, aux alentours des années 90. Plus proche de nous, La Belle Dame Sans Merci, aux paroles cette fois-ci signées du poète romantique John Keats, est contemporaine de l'album An Ancient Muse. L'interconnexion de l'humanité avec la Nature est une thématique récurrente de ce disque, que ce soit dans l'intense Ages Past, Ages Hence, Sun, Moon And Stars à la mélodie empruntée au folklore moldave, ou encore le déjà cité The Ballad Of The Fox Hunter qui s'intéresse au lien si particulier entre le chien et l'Homme. C'est après avoir visité le Mémorial canadien de Vimy, situé dans le Nord de la France, que Loreena a eu l'idée de composé l'émouvant Breaking Of The Sword, en hommage aux soldats canadiens morts durant la Première guerre mondiale. Sur ce morceau, elle est accompagnée par les chœurs solennel du Stratford Concert Choir ainsi que du Canadian Forces Central Band. Ses complices de toujours, Caroline Lavelle, Brian Hughes ou encore Hugh Marsh se tiennent à nouveau à ces côtés. Ils accueillent une nouvelle venue dans l'équipe, la joueuse de nyckelharpa Ana Alcaide présente sur deux titres, Ages Past, Ages Hence et l'instrumental Max Ayre. Loreena McKennitt, ce n'est pas seulement une voix angélique hors du temps, c'est aussi un univers musical tout entier fait de merveilles.

Musiciens

Loreena McKennitt : Chant, harpe, claviers, piano, accordéon

Brian Hughes : guitares, bouzouki, synthétiseurs
Daniel Casares : guitare flamenco
Caroline Lavelle : violoncelle, concertina, flûte à bec
Hugh Marsh : violon
Ana Alcaide : nvyckelharpa
Nigel Eaton : vielle à roue
Sokratis Sinopoulos : lyre
Panos Dimitrakopoulos : kanoun
Haig Yazdjian : oud
Ian Harper : cornemuse
Michael White : trompette
Dudley Phillips : basse
Robert Brian : batterie, percussions
Tal Bergman : batterie, percussions
Hossam Ramzy : percussions 
Rick Lazar : percussions
Graham Hargrove : percussions

Canadian Forces Central Band sous la Direction du Capitaine John D. Fullerton
Stratford Concert Choir : Chœurs sous la Direction de Ian Sadler

Titres

01. Spanish Guitars And Night Plazas
02. A Hundred Wishes
03. Ages Past, Ages Hence
04. The Ballad Of The Fox Hunter
05. Manx Ayre
06. La Belle Dame Sans Merci
07. Sun, Moon And Stars
08. Breaking Of The Sword
09. Lost Souls

jeudi 21 novembre 2019

Hamferð - Evst (2013)

Hamferd Evst
Hamferð - Evst (2013)

Pourquoi écouter ce disque ?

En féroïen, le terme "hamferð" est synonyme de mauvais présage, il désigne l'apparition spectrale d'une personne menacée de mort devant ses proches. C'est ce nom qu'ont choisi en 2008 le guitariste John Egholm et le batteur Remi Johannesen, tous deux originaires des îles Féroé. Devenu sextet par la suite, le groupe propose un doom metal intense et narratif, influencé par le folklore local et la nature environnante. Evst, leur premier album, s'inscrit dans cette démarche, avec comme principal axe d'approche la mer ainsi que les interminables hivers froids de ces régions nordiques. Ce qui frappe dès la première écoute, c'est le chant majestueux (en féroïen) du chanteur Jón Aldará, apocalyptique dans ses growls, lumineux et émouvant lorsque la voix s'éclaircit. La chanson Sinnisloysi a attiré notre attention. Dans cet océan de noirceur, la participation aux chœurs d'Eivør, telle une sirène, provoque un envoûtement total. Comme quoi, sortir des sentiers battus pour découvrir des petites perles de ce genre est toujours agréable.   

Musiciens

Jón Aldará : chant
John Egholm : guitare
Theodor Kapnas : guitare
Esmar Joensen : claviers
Jenus Í Trøðini : basse
Remi Johannesen : batterie

Eivør Pálsdóttir : chant

Titres

1. Evst
2. Deyðir Varðar
3. Við Teimum Kvirru Gráu
4. At Jarða Tey Elskaðu
5. Sinnisloysi
6. Ytst

La vidéo ci-dessous n'est pas extraite de cet album. Il s'agit d'une performance enregistrée live lors d'une éclipse survenue le 20 mars 2015 dans les îles Féroé.

lundi 18 novembre 2019

House Of Not - Evergone & The Immaculate Spectacular (2018)

House Of Not The Walkabout Of A. Nexter Niode - Part 4: Evergone & The Immaculate Spectacular
House Of Not - Evergone & The Immaculate Spectacular
(2018)

Pourquoi écouter ce disque ?

Six ans d'attente ont été nécessaires entre cette nouvelle étape de l'odyssée d'A. Nexter Niode et la précédente. Tout a commencé en 2003, à la parution du premier volet, lorsque trois musiciens canadiens se sont lancés le défi de raconter en cinq parties les aventures fantastiques de ce héros malgré lui. Aujourd'hui, House Of Not regroupe Brian Erikson (chant, claviers, compositions), Ken (Smog) O'Gorman (guitares, basse, sitar, mandoline, Moog, production) et Eric Stever (guitares), en remplacement de Lou Roppoli parti explorer de nouveaux horizons. Comme à leur habitude, ils se sont entourés d'une pléiade d'invités, parmi lesquelles deux voix féminines absolument sublimes. Il faut patienter jusqu'à la moitié du disque pour découvrir en lead la géniale Dee Brown au chant aussi intense que celui de Durga McBroom, célèbre choriste du Pink Floyd. Au registre plus soul, Dione Taylor, présente sur Sexus, le deuxième volume de la saga, enchante deux des chansons les plus étranges du disque, Yet We Remain et Behind The Curve, entre gospel et blues. D'une richesse musicale inouïe, House Of Not propose un rock progressif bien vivant, captivant d'un bout à l'autre, où l'on perçoit aussi bien les influences des classiques comme les déjà cités Pink Floyd, Supertramp, Camel ou Alan Parsons, mais aussi la nouvelle génération que sont Phideaux ou Mostly Autumn. Vous avez aimé leurs précédents albums, vous adorerez Evergone & The Immaculate Spectacular. Si vous découvrez House Of Not à travers ce disque, alors vous adorerez leurs productions antérieures. 

Musiciens

Brian Erikson : chant, claviers
Ken O'Gorman : guitares, basse, mandoline, sitar, Moog
Eric Stever : guitares

Dee Brown : chant
Dione Taylor : chant
Omar Ales : claviers
Stan Miczek : basse
Lorne Sokoloff : basse
Terry Lesperance : batterie, percussions
Troy Feener : batterie
Kyle Magnus Stever : voix

Titres

01. Come On In
02. Fate 
03. FingerPaint
04. Eternity's Garden - A Death Waltz 
05. Our Last Tax
06. Take Me Away
07. So Sorry
08. Glenn Fiddick M.D. 
09. Evergone & The Immaculate Spectacular
10. Goodbye Goodbye Hello
11. Show Me Tell Me
12. Yet We Remain
13. Behind The Curve 
14. Spin Me 
15. Piper At The Precipice 
16. It's My Nature 
17. Understand The Man 
18. Kill The Buddha