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jeudi 2 mai 2019

Magenta - Chaos From The Stage (2016)

Magenta Chaos From The Stage
Magenta - Chaos From The Stage (2016)

Pourquoi écouter ce disque ?

Enregistré le 21 novembre 2015 à Leamington, Chaos From The Stage marque un véritable retour pour Magenta. Sa chanteuse, Christina Booth, a affronté ces dernières années un cancer dont elle est sortie victorieuse. Le groupe avait mis tous ses projets entre parenthèse. Désormais, il fête son retour sur scène avec une Christina métamorphosée. Jamais elle ne s'est autant affirmée, a eu autant de prestance. Son sourire, lumineux, lui est demeuré intact. Tout à tour, elle endosse le rôle d'une épouse éplorée attendant que Sam, son mari, revienne (en vain) de la guerre (The War Bride's Prayer), d'un couple au bord du suicide (Preikestolen), d'une Janis Joplin rayonnante (Pearl) ou encore d'un tueur en série (Metamorphosis). Rob Reed (claviers), Chris Frye (guitares), Dan Nelson (basse) et Andy Edwards (batterie) sont à ses côtés pour l'épauler. Sans oublier les classiques (Lust, Towers Of Hope, Demons), ils jouent avant tous les titres de leurs derniers albums comme The Devil At The Crossroads, clin d'œil appuyé aux premières années de Marillion avec Fish, et The Lizard King en final explosif. Seule ombre au tableau, le CD sur lequel il manque quatre titres (Guernica, Towers Of Hope, Demons, R.A.W.) tandis que le DVD présente le spectacle dans son intégralité. A part ce point de détail, le concert est fantastique du début à la fin. 

Musiciens

Christina Booth : chant 
Rob Reed : claviers, chant
Chris Fry : guitares, chant
Dan Nelson : basse
Andy Edwards : batterie 

Titres

01. Glitterball
02. Lust
03. Guernica
04. The War Bride’s Prayer
05. Preikestolen
06. The Devil At The Crossroads
07. Towers Of Hope
08. Demons
09. R.A.W.
10. Pearl
11. Metamorphosis
12. The Lizard King 

dimanche 14 avril 2019

#SheRocks - The Prog Panel Pt.1

Intéressante vidéo sur l'évolution de la place des femmes dans le rock progressif. Participantes à la discussion : Jacqui McShee (Pentangle), Marjana Semkina (Iamthemorning), Heather Findlay (ex-Mostly Autumn), Christina Booth (Magenta), Anna Murphy (Cellar Darling), Sharon Chevin et Catherine Jackson. 

lundi 18 mars 2019

Robert Reed - Willow's Song E.P. (2014)

Willow's Song
Robert Reed - Willow's Song E.P. (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

A l'origine, la reprise de la chanson emblématique du film d'horreur The Wicker Man, Willow's Song, devait figurer sur le premier album solo de Robert Reed, Sanctuary, véritable hommage à Mike Oldfield. Finalement, avisé des conseils du producteur Tom Newman, le leader de Magenta a préféré la retirer car elle ne fonctionnait pas avec l'ensemble. Willow's Song E.P. se présente donc comme un complément à Sanctuary. On retrouve avec plaisir la jeune chanteuse Agharad Brinn, découverte sur le méga projet Beneath The Waves de Kompendium (2012). Sa voix fantomatique, telle celle d'une Julee Cruise, colle parfaitement à l'ambiance éthérée et lugubre de cette sombre ballade. Elle (en)chante également la reprise du fameux Scarborough Fair, popularisé en 1966 par le duo mythique Simon & Garfunkel. D'autres s'y sont essayés avant elle, des artistes aussi divers que la reine du folk britannique Shirley Collins, l'icone rock Marianne Faithfull, la diva Sarah Brightman, Luar Na Lubre, groupe folklorique galicien ayant inspiré un certain... Mike Oldfield, ou encore la norvégienne Liv Kristine avec son groupe de metal Leaves' Eyes. Willow's Song E.P. est non seulement intéressant pour ces deux morceaux enivrants, mais aussi pour ses instrumentaux inédits (Gavotte, First Contact), démos et remix de Sanctuary

Musiciens

Robert Reed : instruments
Angharad Brinn : chant

Titres

01. Willow’s Song
02. Scarborough Fair
03. Gavotte
04. First Contact
05. Sanctuary Piano Demo 1
06. Sanctuary Piano Demo 2
07. Sanctuary Piano Demo 3
08. Pirate Section Remix
09. Ommakache Remix
10. Scarborough Fair (Instrumental)
11.Willow’s Song (Extended Version)

lundi 7 janvier 2019

Glass Hammer - Ode To Echo (2014)

Glass Hammer Ode To Echo
Glass Hammer - Ode To Echo (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Ode To Echo, le quatorzième album de Glass Hammer, a la particularité de réunir tous les chanteurs officiels présents et passé de la formation américaine. Ainsi, figurent Jon Davison, dont ce sera la dernière participation avant son départ pour Yes, Carl Groves, Susie Bogdanowicz qui était partie en 2009 après le controversé Three Cheers for the Broken-Hearted, mais aussi Walter Moore et Michelle Young, toute première chanteuse du groupe en 1993 et qui sortira plus tard en solo le mémorable Marked For Madness (2001). A leurs côtés, se tiennent Fred Schendel et Steve Babb, fondateurs et véritable colonne vertébrale de Glass Hammer, ainsi que l'excellent guitariste Kamran Alan Shikoh et le non moins passionnant batteur Aaron Raulston qui débute ici une collaboration longue et fructueuse avec le groupe. Autre particularité de ce Ode To Echo, la présence de trois invités que sont le guitariste Randy Jackson de Zebra, le violoniste David Ragsdale de Kansas, et surtout Rob Reed de Magenta qui illumine l'épique Misantrog à l'aide d'un fougueux solo de mini-Moog. Sur le plan musical, à l'exception d'un Porpoise Song bienvenue repris de The Monkees (album Head, 1968), toutes les compositions sont originales. Elles s'inscrivent dans le sillon laissé par les maîtres du genre que sont Yes, à savoir un rock progressif à la fois symphonique et sophistiqué.

Musiciens

Carl Groves : chant
Jon Davison : chant
Susie Bogdanowicz : chant
Alan Shikoh : guitares, sitar
Steve Babb : basse, claviers, chant
Fred Schendel : claviers, guitares, chant
Aaron Raulston : batterie

Walter Moore : chant
Michelle Young : chant
Randy Jackson : guitares, chant
David Ragsdale : violon
Rob Reed : claviers

Titres

01. Garden Of Heden
02. Misantrog
03. Crowbone
04. I Am I
05. The Grey Hill
06. Porpoise Song
07. Panegyric
08. Ozymandias

mardi 1 janvier 2019

Robert Reed - Sanctuary (2014)

Rob Reed Sanctuary
Robert Reed - Sanctuary (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Lors de ma toute première chronique consacrée à Magenta et à leur album Revolutions, je qualifiais Robert Reed de "fou". Cinq ans après, je réitère mes propos sans l'ombre d'une hésitation. Pour son premier projet publié sous son seul nom, le leader de la formation galloise de rock néo-progressif s'est lancé comme défi de rendre hommage à son maître Mike Oldfield. Fan depuis sa plus tendre enfance, le jeune Rob a commencé à l'écouter dès l'âge de sept ans, il est resté marqué à tout jamais au son des Tubullar Bells et autres œuvres de l'artiste, en particulier celles les années 70. Mais au lieu de reprendre et proposer de nouvelles versions d'anciens titres d'Oldfield, Reed a composé puis interprété lui-même les deux parties de ce disque en les inscrivant dans la continuité des œuvres du Maître ! Et encore plus fort, il a fait appel à Tom Newman (production) et Simon Heyworth (mastering) qui faisaient déjà partie de l'équipe de production de ce classique qu'est devenu Tubular Bells ! Bref, Rob Reed fait du Mike Oldfield... et il le fait peut-être mieux que Mike Oldfield lui-même... A chacun de juger. 

Musiciens

Robert Reed : tous les instruments (au nombre de 22 !), sauf les voix et le bodhran

Anharad Brinn : chant
Synergie Vocals : chant
Tom Newman : bodhran

Titres

01. Part 1
02. Part 2

samedi 29 septembre 2018

Magenta - The Singles: Complete (2015)

Magenta Singles
Magenta - The Singles: Complete (2015)

Pourquoi écouter ce disque ?

Vous ne connaissez pas Magenta ? Cette compilation est faite pour vous ! Vous connaissez Magenta ? Cette compilation est aussi faite pour vous... Oubliez la première version de The Singles datant de 2007. Cette nouvelle édition propose non seulement l'intégralité de la précédente (à l'exception du dispensable Essence Of Love) à laquelle ont été ajoutés tous les singles parus après 2007 (dont les covers de Yes Wonderous Stories et d'ELP Lucky Man) plus toute une série de remixes apportant du relief à des titres devenus, au fil des années, des classiques comme Speechless, Sloth ou I'm Alive. Comment ne pas succomber aux fines compositions de Rob Reed, au chant gorgé d'émotions de Christina Booth ainsi qu'aux guitares magiques de Chris Fry ? Anger, Call Me ou encore Lemminkainen's Lament me font encore vibrer après toutes ces années... Et puis le remixe dantesque de RAW est à tomber. Bien supérieur à sa version d'origine sur Chameleon, il possède une intensité égale au Carmina Burana de Carl Orff. Divin. 

Titres

1.01. Wonderous Stories
1.02. Speechless
1.03. When We Were Young
1.04. I'm Alive
1.05. Call Me
1.06. King Of The Skies
1.07. Lucky Man
1.08. Lemminkainen's Lament
1.09. The Lizard King (Single Mix)
1.10. Night And Day
1.11. Cold
1.12. Broken

2.01. The Visionary (2015 Mix)
2.02. Wonderous Stories (Acoustic Mix)
2.03. Speechless (Extended Mix)
2.04. Anger
2.05. Lucky Man (Extended Mix)
2.06. Sloth (String Mix)
2.07. The Lizard King (Acoustic Mix)
2.08. I'm Alive (Chimpan A Mix)
2.09. Demons (2015 Mix)
2.10. RAW (Classical Mix)
2.11. Sunshine Saviour
2.12. Opus 3 (Instrumental)

jeudi 26 juillet 2018

Festival Prog en Beauce édition VI

Festival Prog en Beauce édition VI
Attention, événement exceptionnel !

Le samedi 27 octobre 2018, se tiendra le Festival de musiques rock Prog en Beauce. Deux groupes que nous chérissons particulièrement sur ce blog seront de la partie : Magenta et Mostly Autumn !!!

Venons nombreux les soutenir et découvrir par la même occasion les Français Monnaie de Singe et les Québécois The D-Project.

Pout tout renseignement, un seul lien : www.progenbeauce.com 

lundi 21 mai 2018

Magenta - The Twenty Seven Club (2013)

Magenta The Twenty Seven Club
Magenta - The Twenty Seven Club (2013)

Pourquoi écouter ce disque ?

Prog is not dead! Le prog n'est pas mort ! Après un Chameleon moyennement convainquant, les Gallois de Magenta font leur grand retour en 2013, avec ce nouvel album percutant, The Twenty Seven Club. Steve Reed, frère du leader et multi-instrumentiste Rob Reed, est à l'origine des paroles et du concept. Le fameux Club des 27 réunit des célébrités du rock et du blues qui ont, comme point commun, d'être toutes décédées à l'âge de vingt-sept ans. Ainsi, chacune a droit à son morceau reflétant une partie de sa personnalité : Jim Morrison (The Lizard King), Jimi Hendrix (Ladyland Blues), Janis Joplin (Pearl), Brian Jones (Stoned), Kurt Cobain (The Gift) et, enfin, Robert Johnson (The Devil At The Crossroads). Avec quatre épiques dépassant les dix minutes, Magenta embrasse le prog, de Yes à Big Big Train, en passant par Mike Oldfield, Renaissance ou encore Marillion (avec un clin d'œil appuyé à leur Incubus sur le solo de guitare de The Devil At The Crossroads). Si la guitare de Chris Fry est tout simplement sensationnelle, que dire du chant de Christina, véhiculant tout au long des chansons une puissante dose d'émotion ? Quant à la rythmique assurée par Rob et Andy Edwards (IQ, Frost*, Paul Cusick) elle est d'une précision chirurgicale hallucinante. Grâce à The Twenty Seven Club, Magenta redonne ses lettres de noblesse au rock progressif, genre musical souvent décrié mais ô combien passionnant. 

Musiciens

Christina Booth : chant
Rob Reed : basse, claviers, guitares, mandoline, flûte, chœurs
Chris Fry : guitares

Andy Edwards : batterie

Titres

01. The Lizard King
02. Ladyland Blues
03. Pearl
04. Stoned
05. The Gift
06. The Devil At The Crossroads

jeudi 26 avril 2018

Alan Reed - First In A Field Of One (2012)

Alan Reed First In A Field Of One
Alan Reed - First In A Field Of One (2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

En 2011, après vingt-cinq ans de bons et loyaux services, Alan Reed s'est fait éjecter sans courtoisie de Pallas. Fondé au début des années 80, Pallas était un des piliers du mouvement néo-progressif aux côtés de Marillion, Pendragon et IQ. Plein de ressources, le chanteur a actualisé tout un matériel ne convenant pas à sa formation d'alors, accumulé au fil des années, pour réaliser sa première œuvre en solo, First In A Field Of One publiée chez White Knight. Ce label indépendant a été fondé par Rob Reed de Magenta (l'un Écossais, l'autre Gallois, ils n'ont aucun lien de parenté). S'il joue lui-même de la guitare, de la basse, des claviers et de quelques percussions, Alan a toutefois fait appel à quelques pointures afin de l'épauler. Christina Booth (Magenta), avec laquelle il a chanté sur l'opéra rock She signé Clive Nolan, intervient aux chœurs. Scott Higham de Pendragon, rencontré à ce même moment, s'est occupé de la batterie. Qui mieux que l'ancien claviériste de Pallas, Mike Stobbie pour l'épauler aux synthés et à la production ? Enfin, les guitaristes Jeff Green et Kalle Wallner (RPWL) illuminent respectivement par leur jeu Kingdom Of The Blind ainsi que Never Too Late en leur apportant une certaine couleur progressive. Toutefois, Alan n'a pas souhaité se limiter à ce seul style musical. Il s'est amusé à emprunter aussi bien au folk qu'aux musiques du monde, au blues (Darkness Has Spoken) ou au jazz (The Usual Suspect), avec quelques réminiscences celtiques de son Écosse natale (Begin Again, titre ô combien symbolique !). Mais ce qui séduit avant tout sur ce disque, c'est la voix du chanteur, douce et séduisante, proche d'un Damian Wilson, voire du jeune Fish. Avec Ce First In A Field Of One, Alan Reed livre un album très personnel, souvent émouvant, mais toujours optimiste.   

Musiciens

Alan Reed : chant, guitare, basse, claviers, percussions

Mike Strobbie : claviers
Scott Higham : batterie
Jeff Green : guitare
Kalle Wallner : guitare
Chrisitina Booth : chant

Titres

01. Begin Again
02. Kingdom Of The Blind
03. Never Too Late
04. The Bottom Of The Bottle
05. Darkness Has Spoken
06. The Real Me
07. Teardrops In The Rain
08. The Usual Suspects

mardi 20 mars 2018

Kompendium - Elements (2013)

Kompendium Elements
Kompendium - Elements (2013)

Pourquoi écouter ce disque ?

Beneath The Waves de Kompendium a été l'album événement de l'année 2012. Sous la direction de Rob Reed, les plus talentueux musiciens de la scène progressive contemporaine ont collaboré à cette œuvre majeure imaginée par Steve Reed, son frère. Parmi eux : Steve Hackett, Gavin Harrison, Nick Beggs, Nick Barrett, Mel Collins, Francis Dunnery, John Mitchell, ou encore Troy Donockley. Elements, sorti l'année suivante, se présente comme un bonus de ce récit fantastique relatant la triste histoire d'un marin ayant perdu sa femme suite au décès de leur petite fille, et qui, lors d'une tempête, pensant l'apercevoir, se laisse entraîner dans les fonds marins. Composé de deux disques, ont été réunis dans le premier des versions longues, alternatives ou non retenues comme Stars. Le second reprend l'intégralité de Beneath The Waves (à l'exception du morceau titre remplacé par Stars) sous forme uniquement instrumentale. Si pas moins de quatre versions de Reunion sont proposées, ce qui peut sembler excessif, Elements aborde Beneath The Waves sous un angle original non dénué d'intérêt. Et que dire des deux principaux protagonistes que sont Steve Balsamo et Angharad Brinn ! La voix cristalline, si fragile de cette dernière se révèle pleinement sur un Lilly accompagnée de la seule guitare classique du grand Steve Hackett. Véritable florilège, Elements n'a d'autre prétention que de prolonger de quelques heures encore cette douce épopée intemporelle trouvant sa source dans les légendes celtiques. 

Musiciens

Rob Reed : basse, claviers, guitare, mandoline, flûte
Steve Balsamo : chant
Angharad Brinn : chant
Shan Cothi : chant
Rhys Meirion : chant
Tesni Jones : chant
Barry Kerr : chant, flûte
Guy Harris : narration
Steve Hackett : guitare
Francis Dunnery : guitare
Nick Barrett : guitare
Jakko Jakzyk : guitare
John Mitchell : guitare
Chris Fry : guitare
Hywel Maggs : guitare
Neil Taylor : guitare
B.J. Cole : pedal steel guitar
Nick Beggs : chapman stick
Gavin Harrison : batterie
Troy Donockley : uilleann pipes
Mel Collins : saxophone
Karla Powell : hautbois
Craig MacDonald : cor
Tim Thorpe : cor
Neil Shewan : cor
Helina Rees : violon
Emily Travis : violon
Magda Pietraskewska : violoncelle
Steff Rhys Williams : chœurs
Christina Booth : chœurs

Synergy Vocals
The London Session Orchestra
English Chamber Choir

Titres

1.01. Opening Narration
1.02. Exordium Part 1
1.03. Exordium Coda
1.04. Exordium Part 2
1.05. Stars
1.06. Lost
1.07. Mercy Of The Sea
1.08. The Storm Part 1
1.09. The Storm/Reprise
1.10. The Storm Part 2
1.11. Beneath The Waves
1.12. Sole Survivor
1.13. Alone
1.14. Il Tempo E Giunto
1.15. A Moment Of Clarity
1.16. One Small Step
1.17. Reunion V1
1.18. Stars V2
1.19. Alone End V1
1.20. Lilly
1.21. Reunion V2
1.22. Alone End V2
1.23. Reunion V3
1.24. Reunion V4

2.01. Exordium (Instrumental)
2.02. Lost (Instrumental)
2.03. Lilly (Instrumental)
2.04. Mercy Of The Sea (Instrumental)
2.05. The Storm (Instrumental)
2.06. Beneath The Waves (Instrumental)
2.07. Sole Survivor (Instrumental)
2.08. Alone (Instrumental)
2.09. Il Tempo E Giunto (Instrumental)
2.10. A Moment Of Clarity (Instrumental)
2.11. One Small Step (Instrumental)
2.12 Reunion (Instrumental)

dimanche 18 mars 2018

Chris Fry - Composed (2012)

Chris Fry Composed
Chris Fry - Composed (2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

Chris Fry est connu pour être le guitariste de Magenta. Il est un des piliers du groupe aux côtés de son fondateur Rob Reed et de sa chanteuse Christina Booth. Très talentueux, Chris s'inscrit dans la continuité des maîtres du genre que sont David Gilmour, Steve Howe, Andy Latimer, Steve Hackett ou encore Steve Rothery. Composed, sorti en 2012, est sa première œuvre en solo. Peu de guitare électrique, exception faite pour Down et les notes finales du magique Secret Garden, seul titre évoquant l'esprit néo-progressif de Magenta. C'est la guitare acoustique qui se trouve ici à l'honneur, parfois accompagnée par les arrangements orchestraux de Rob Reed ou le violon d'Emily Travis. Le délicat duo guitare/violon de Prelude puis de Diablo 21 n'est pas sans évoquer les meilleurs passages du Corde Oblique de l'Italien Riccardo Prencipe, véritables rayons de soleil. Si neuf des dix titres sont signés Chris, Verano Porteño aux accents sud-américains est une composition du joueur argentin de bandonéon Astor Piazzolla, une des grandes figures du tango. L'aide de son frère Dan Fry a été très précieuse. Ancien bassiste de Magenta et alors chanteur/bassiste de C-Sides, Dan s'est chargé de la production, des enregistrements et du mixage. Tous ces apports font de Composed une œuvre originale et personnelle, d'une grande douceur, idéale pour les moments d'évasion.

Musiciens

Chris Fry : guitares, mandoline

Emily Travis : violon
Rob Reed : programmation
Dan Fry : programmation

Titres

01. Prelude
02. Diablo 21
03. Spain
04. Parachutes
05. Estrellita
06. Shadow Dancer
07. Verano Porteno
08. Down
09. Time
10. Secret Garden

mercredi 14 mars 2018

Jon Lord - Live (2011)

Jon Lord  Live
Jon Lord - Live (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Jon Lord (1941-2012), membre fondateur de Deep Purple, est considéré comme l'un des plus grands organistes de la scène rock internationale. Avec cet enregistrement en public, sobrement intitulé Live, il prouve une nouvelle fois l'immensité de son talent. Enregistré le 5 novembre 2009, il ne sera publié qu'en 2011, une année à peine avant sa disparition. Ce qui surprend avec ce disque, c'est sa dimension européenne. Le concert s'est déroulé à Bucarest, capitale de la Roumanie, avec un orchestre philharmonique conduit par le Bulgare Nayden Tadorov. Les parties chantées se trouvent partagées entre le Gallois Steve Balsamo (The Storys, Chimpan A, Kompendium), et la Polonaise Kasia Laska, également actrice. The Sun Will Shine Again, à l'origine interprété par Fridda d'Abba, dévoile la toute puissance de son chant, tout comme Wait Awhile, chanté par la talentueuse Sam Brown sur l'album Pictured Within (1998). Elle est également fantastique aux côté de Steve sur le monumental Child In Time évoquant l'épopée Deep Purple. Autres titres interprétés de ce groupe de légende, Pictures Of Home et Soldier Of Fortune. Sublime !

Musiciens

Jon Lord : piano, orgue Hammond

Steve Balsamo : chant
Kasia Laska : chant
Darin Vasilev : guitare
Ivaylo Zvezdomirov : basse
Venko Poromanski : batterie

The Rousse Philarmonic Orchestra dirigé par Nayden Tadorov

Titres

01. Pictures Of Home
02. The Sun Will Shine Again
03. Bouree
04. Pictured Within
05. The Telemann Experiment
06. Wait Awhile
07. Gigue
08. Soldier Of Fortune
09. Child In Time

vendredi 8 décembre 2017

C-Sides - We Are Now (2017)

C-Sides We Are Now
C-Sides - We Are Now (2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

On avait découvert C-Sides en 2011 avec leur album Devitrification. Le groupe réunissait alors d'anciens membres de Magenta : Dan Fry, frère de Chris Fry, à la basse et au chant, Martin Rosser à la guitare, et Allan Mason-Jones à la batterie. Depuis, Dan a quitté l'aventure. Pour We Are Now, il a été remplacé au chant par Allen McCarthy et à la basse par Jay MacDonald. Sur le précédent disque, Allen avait participé aux chœurs. En 1999, il a aussi publié sous son nom un album aux orientations rock chrétien intitulé Through The Fire. Sa particularité est d'avoir été produit et mixé par Rob Reed (Magenta), et d'avoir comme guitariste un certain... Martin Rosser. Quant à Jay, il a fait partie du groupe gallois Sankara fondé avec deux anciens de The Reasoning, Gareth Jones et Winden Wylde. Ce qui frappe quand on regarde de plus près les crédits de ce We Are Now, c'est l'étendue du travail collectif. Toutes les chansons, dont la durée varie de trois à dix minutes, ont été composées et arrangées par les quatre musiciens, également producteurs. Les paroles sont signées Allen, Martin a occupé les fonctions d'ingénieur du son, Jay a réalisé le mixage, et l'artwork a été conçu par le batteur Allan. Pour ce qui est de la musique, C-Sides affirme son identité par un son de guitares plus rock que progressif. Les influences sont à rechercher du côté de Rush, du Yes de l'époque 90125, et de Gentle Giant. Au final, près de soixante-dix minutes de musique qui dépote. 

Musiciens

Allen McCarthy : chant
Martin Rosser : guitares, claviers, chœurs
Jay MacDonald : basse
Allan Mason-Jones : batterie, percussions

Titres

01. Out Of The Water
02. Black Road River
03. Deck Chair City
04. Truth Through Clowns
05. Rock And A Hard Place
06. Before The Fall
07. Living Without Wires
08. Lies In The Open
09. We Are Now

mardi 21 novembre 2017

Kompendium - Beneath The Waves (2012)

Kompendium Beneath The Waves
Kompendium - Beneath The Waves (2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

Épique, grandiose, fantastique... les superlatifs ne manquent pas pour qualifier cette fresque musicale incontournable. Rob Reed, leader de Magenta, en est l'auteur. Avec son frère, le parolier Steve Reed, ils ont imaginé une histoire, sous forme de légende, relatant le désespoir d'un marin dont la femme a disparu en mer après le décès de leur petite fille âgée d'à peine six mois. Son seul souhait étant désormais de les rejoindre au plus vite. Afin de mener à bien ce projet titanesque, Rob Reed s'est entouré d'une pléiade de musiciens de haut niveau : Steve Hackett (Genesis), Francis Dunnery (It Bites), Gavin Harrison (Renaissance, King Crimson), B.J. Cole, Nick Beggs (Iona), Mel Collins (King Crimson, Camel), Troy Donockley (Iona, Nightwish), Nick Barrett (Pendragon), John Mitchell (Arena, It Bites), et beaucoup d'autres encore. Bien entendu, ses complices de Magenta, Christina Booth et Chris Fry sont de la partie en faisant une brève apparition. Toutefois, c'est Steve Balsamo de The Storys qui tient le chant principal dans cette odyssée aux confluences des musiques celtiques, progressives et classiques. Il incarne avec brio le rôle de ce pauvre pêcheur, traversé par toute une palette de sentiments. Son épouse est interprétée par une Angharad Brinn au chant pur et fragile. Dans la vraie vie, cette jeune femme n'est pas une chanteuse professionnelle, elle n'est qu'une simple institutrice, ce qui donne encore plus de valeur à sa prestation sans faille. S'il fallait résumer Beneath The Waves en quelques mots, sous le prisme de l'impressionnante carrière de Rob Reed, on pourrait dire que cette œuvre possède l'ambition du ProgAID associée à l'aventurisme de Chimpan A et au perfectionnisme de Magenta.  

Musiciens

Rob Reed : basse, claviers, guitare, mandoline, flûte
Steve Balsamo : chant
Angharad Brinn : chant
Shan Cothi : chant
Rhys Meirion : chant
Tesni Jones : chant
Barry Kerr : chant, flûte
Guy Harris : narration
Steve Hackett : guitare
Francis Dunnery : guitare
Nick Barrett : guitare
Jakko Jakzyk : guitare
John Mitchell : guitare
Chris Fry : guitare
Hywel Maggs : guitare
Neil Taylor : guitare
B.J. Cole : pedal steel guitar
Nick Beggs : chapman stick
Gavin Harrison : batterie
Troy Donockley : uilleann pipes
Mel Collins : saxophone
Karla Powell : hautbois
Craig MacDonald : cor
Tim Thorpe : cor
Neil Shewan : cor
Helina Rees : violon
Emily Travis : violon
Magda Pietraskewska : violoncelle
Steff Rhys Williams : chœurs
Christina Booth : chœurs

Synergy Vocals
The London Session Orchestra
English Chamber Choir

Titres

01. Exordium
02. Lost
03. Lilly
04. Mercy Of The Sea
05. The Storm
06. Beneath The Waves
07. Sole Survivor
08. Alone
09. Il Tempo È Giunto
10. A Moment Of Clarity
11. One Small Step
12. Reunion

jeudi 2 novembre 2017

Magenta - Live : On Our Way To Who Knows Where (2012)

Magenta Live On Our Way To Who Knows Where
Magenta - Live : On Our Way To Who Knows Where
(2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

En 2011/2012, Magenta sur scène c'est Christina Booth au chant, Rob Reed aux claviers, Chris Fry à la guitare, Dan Nelson à la basse et Steve Roberts à la batterie. Ces deux derniers musiciens forment aussi la rythmique du groupe gallois Godsticks qui propose une musique faite de metal et de rock progressif. Après la sortie de Chameleon, Magenta est parti sur la route afin de le promouvoir. Son périple le mènera notamment à Vérone, en Italie. Tout laisse à penser que c'est dans cette ville que ce concert a été enregistré. Sur les onze titres retenus, quatre sont extraits du dernier album. Alors que Chameleon m'avait légèrement déçu, ici GlitterballGuernica, Raw et Red prennent toute leur dimension, en particulier les deux derniers cités. Par rapport à ses productions antérieures, le groupe a décidé de mettre en lumière son tout premier album Revolutions en proposant un excellent medley d'une vingtaine de minutes. Autres temps forts, les deux extraits poignants du splendide Home, Towers Of Hope et Demons, ainsi que la tuerie qu'est Metamorphosis où Christina endosse son costume du tueur en série et nous fait revivre ce personnage effroyable. Guitares "gilmouriennes" de Chris et claviers "yessiens" de Rob sont aussi au rendez-vous sur les petites perles de Seven, Gluttony et Pride, tout comme sur le single I'm Alive une nouvelle fois magnifié par la prestation de Christina. Le deuxième disque se referme sur l'inédit en studio When We Were Young empreint de nostalgie qui s'inscrit dans la droite lignée des précédents singles (cf. The Singles). Magenta sur scène, c'est toujours un événement et ce Live : On Our Way To Who Knows Where en est l’illustre témoignage. 

Musiciens

Christina Booth : chant
Rob Reed : claviers
Chris Fry : guitare
Dan Nelson : basse
Steve Roberts : batterie

Titres

1.01. Glitterball
1.02. Gluttony
1.03. I'm Alive
1.04. Guernica
1.05. Revolutions Medley
1.06. Raw

2.01. Red
2.02. Towers Of Hope
2.03. Demons
2.04. Metamorphosis
2.05. Pride
2.06. When We Were Young

samedi 28 octobre 2017

Sean Filkins - War And Peace & Other Short Stories (2011)

Sean Filkins War And Peace
Sean Filkins - War And Peace & Other Short Stories (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Après deux albums et six années passées au sein de Big Big Train, Sean Filkins s'est vu remercié. En 2009, l'ex-bassite de Galahad Lee Abraham l'invite à venir chanter deux titres de son nouvel opus Black & White. De là, né une amitié profonde liant les deux hommes. Lorsque Sean se lance à son tour dans l'aventure en solo, il fait naturellement appel à Lee pour venir l'épauler. Ainsi, ce dernier s'est retrouvé avec une double casquette de coproducteur et d'instrumentiste (guitares, basse, claviers). D'autres noms connus du milieu du prog ont également été conviés : Karl Groom à la masterisation, John Mitchell (Arena) et Gary Chandler (Jadis) aux guitares, Dave Meros (Spock's Beard) à la basse, Gerald Mulligan à la batterie ou John Sammes aux claviers. Deux années de travail ont été nécessaire pour que soit mené jusqu'à son terme ce War And Peace & Other Short Stories. Et le résultat me demanderez-vous ? C'est une bombe ! Surtout, ne passez pas à côté, surtout si vous avez comme référence Pink Floyd, Yes ou The Who. Deux titres en particulier retiennent l'attention. L'épique Prisoner Of Conscience divisé en deux parties totalisant au total une trentaine de minutes. Plus court, avec quand même vingt minutes au compteur, Epitah For A Mariner demeure mon favori. Cette pièce majestueuse fait référence à l'arrière-grand-père de Sean, marin spécialisé dans le sauvetage en mer. Introduit par le chant sibyllin d'Abigail Filkins, ce morceau m'évoque le sublime album de Camel Harbour Of Tears (1996) qui s'ouvrait lui aussi par les mots angéliques de Mae McKenna. L'ambition de Sean était de raconter une histoire, souvent personnelle, à travers chaque morceau et de proposer un voyage musical. D'où l'utilisation d'instruments tels que le sitar, le didgeridoo ou la guitare flamenco, ainsi que de nombreux bruitages. Mission accompli, ce disque demeure un des meilleurs de l'année 2011 dans sa catégorie. 

Musiciens

Sean Filkins : chant, guitares, percussions, didgeridoo, claviers, sitar

Lee Abraham : guitares, claviers, basse, chœurs
Gary Chandler : guitares 
John Mitchell : guitares
Christopher James Harrison : guitares
Darren Newitt : guitares
Simon Nixon : guitare flamenco
Geoff Webb : guitares, claviers
John Sammes : claviers
Rob Arnold : claviers
Marc Clayton : claviers
Dave Meros : basse
Alistair Begg : basse
Gerald Mulligan : batterie
Marc Clayton : tabla
Ben Rouse : mandoline
Helen Tudor : flûte
Diane Abraham : chant
Amanda Filkins : chant
Abigail Filkins : chant
Daisy Sammers : chant

Titres

01. Are You Sitting Comfortably?
02. The English Eccentric
03. Prisoner Of Conscience. Part 1. The Soldier
04. Prisoner Of Conscience. Part 2. The Ordinary Man
05. Epitah For A Mariner
06. Learn How To Lean

mardi 19 septembre 2017

Magenta - Chameleon (2011)

Magenta Chameleon
Magenta - Chameleon (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Chameleon est le cinquième album de Magenta. Il fait suite au grandiose Metamorphosis à l'atmosphère étouffante paru trois ans auparavant. Plus lumineux et moins morose, Chameleon a la particularité d'avoir ses paroles écrites par la chanteuse Christina. Jusque là, elle était l'auteure de quelques singles (Broken, I'm Alive), tandis que Steve Reed, le frère du leader Rob Reed, se chargeait des albums. Ce changement intervient après la parution de son premier album solo Broken Lives & Bleeding Hearts (2010) qui lui a donné une plus grande confiance en elle. Ainsi, Chameleon est davantage à rapprocher de The Singles que des autres albums du groupe. Il n'empêche, ce disque est habité de beaux moments de grâce tels que Turn The Tide, Raw sur lequel on retrouve l'ancien guitariste Martin Rosser (C-Sides) ou Red. A noter la très belle pochette sur laquelle on découvre une Christina au corps recouvert de peinture. On doit cette magnifique photo à l'artiste Dave Daggers.

Musiciens

Christina Booth : chant
Chris Fry : guitares
Rob Reed : claviers, basse, guitares

Kieran Bailey : batterie, percussions
Martin Rosser : guitares

Titres

01. Glitterball
02. Guernica
03. Breathe
04. Turn The Tide
05. Book Of Dreams
06. Reflections
07. Raw
08. The Beginnning Of The End
09. Red

jeudi 10 août 2017

C-Sides - Devitrification (2011)

C-Sides Devitrification
C-Sides - Devitrification (2011)
Fondé en 2007, C-Sides est un trio gallois réunissant d'anciens musiciens de Magenta. Martin Rosser, Dan Fry et Allan Mason-Jones en ont été respectivement guitariste, bassiste et batteur. Devitrification, leur premier album, sort en 2011 sur le label confidentiel White Knight crée par Rob Reed.

La musique proposée par ce nouveau combo se trouve bien éloignée de la galaxie Magenta. Si ces derniers regardent du côté de Yes, Genesis, Pink Floyd ou Renaissance, Devitirification ressuscite l'espace d'un instant le rock bien puissant des seventies façon Rush. 

Producteur du disque, Martin Rosser délivre un jeu de guitare saisissant et fougueux. Outre Magenta, on se souvient de ce musicien intuitif pour sa participation au projet original The Othello Syndrome ainsi que sur l'unique album d'Alan McCarthy, Through The Fire en 1999. En retour (?), Ce dernier a été convié à participer aux chœurs aux côtés d'Emily Bates, seule présence féminine.

En plus de la basse, Dan Fry tient le chant principal. Sa prestation convaincante évoque à la fois le Chris Cornell du You Know My Name (la BO du James Bond Casino Royale) sur Master Plan que le Jim Kerr de Simple Minds (Stand Up).

Sans révolutionner le genre, C-Sides demeure une agréable surprise et permet de découvrir ces trois talentueux musiciens dans un autre registre que le rock néo-progressif de Magenta.


Musiciens


Martin Rosser : guitares, claviers, chœurs
Dan Fry : chant, basse
Allan Mason-Jones : batterie, percussions

Emily Bates : chœurs
Matthew Rosser : percussions, guitare
Alan McCarthy : chœurs

Titres


01. The Ribbon
02. Times For Me
03. Master Plan
04. Stand Up
05. Devitrification Pt.1
06. Devitrification Pt.2
07. Devitrification Pt.3
08. Let It Go
09. Way I See