samedi 2 juin 2018

Amarok - Retrospectiva (2007)

Amarok Restrospectiva
Amarok - Retrospectiva (2007)

Pourquoi écouter ce disque ?

Après six albums studios parus entre 1994 et 2004, la formation espagnole Amarok propose en 2007 une compilation intitulée Retrospectiva. Excellente introduction à l'univers si particulier de Robert Santamaría et des siens, ce disque a été intelligemment conçu puisque les seize titres retenus sont présentés dans un ordre chronologique. Ce choix permet de mieux suivre l'évolution musicale du groupe, qui, d'un rock progressif aux influences celtiques et jazz, s'est ouvert, avec le temps, aux musiques du monde. L'intérêt porté aux autres cultures est une constante dans l'œuvre d'Amarok. Ainsi, au fil des albums, les musiciens se sont penchés sur le passé de leurs ancêtres (El Mestre De La Caverna), et ont fait des incursions en terres celtes (Canto Celta), arabes (Gibra'ara) et grecques (Danza De Samotracia). Autre thème récurrent, la nature. Cette dernière se situe au cœur du projet. Déjà, Amarok signifie loup dans la langue inuit. En 1983, après avoir vu le film Un Homme Parmi Les Loups, Robert Santamaría s'était juré de choisir ce nom pour son futur groupe, bien avant la sortie du fameux album du même nom de Mike Oldfield. Très préoccupé par les question environnementales, Robert s'est construit un studio d'enregistrement uniquement alimenté à l’énergie solaire. Somiedo, Tucans Per Tot, El Vuelo Del Pelícano, ou encore M'Goun sont le fruit de cette contemplation. Et que serait Amarok sans ses voix féeriques ? Trois chanteuses se sont succédées, Lídia Cerón que l'on retrouve avec plaisir sur six titres parmi lesquels Prólogo, hommage à la grande Annie Haslam de Renaissance, An Mari Morón au passage plus éphémère mais ô combien symbolique puisqu'elle illumine le magnifique M'Goun ainsi que tout aussi mystérieux Azabel Cuentacuentos, et, enfin, Marta Segura qui apporte une saveur toute hispanique sur quatre autres chansons, dont l'extrait live Dónde Estás Mi Amor enregistré lors du festival Gouveia de 2005. Je ne saurai trop recommander l'écoute de Retrospectiva pour qui voudrait se faire une idée plus précise de ce groupe vraiment original. 

Titres

01. Somiedo
02. Tucans Per Tot
03. Prólogo
04. Canto Celta
05. El Vuelo Del Pelícano
06. El Mestre De La Caverna
07. Gibra'Ara
08. M'Goun
09. Danza De Samotracia
10. Azabel Cuentacuentos - Fragmentos
11. Llagrimes De Tardor
12. La Canción Del Harén
13. Tres Impresiones Para Guitara De Doce Cuerdas
14. Fantasía Breve
15. La Ultima Expedicion (Mezcla Alternativa)
16. Dónde Estás Mi Amor (Conclusión - Directo Gouveia, 2005)

vendredi 1 juin 2018

Albion - Wabiąc Ciene (2005)

Albion Wabiac Ciene
Albion - Wabiąc Ciene (2005)

Pourquoi écouter ce disque ?

Apparu dans la première moitié des années 90 à Cracovie, Albion s'était vite fait un nom sur la scène progressive polonaise, notamment grâce au charisme de sa chanteuse Anna Batko. Puis, cette dernière s'en est allée vers d'autres horizons. Le groupe s'est alors mis en sommeil durant une décennie complète. Sorti en 2005, Wabiąc Ciene marque son grand retour. Ce nouvel album, signé sur le label Lynx Music, a la particularité d'être entièrement chanté en polonais. Et ce n'est pas tout, Albion accueille en son sein une toute nouvelle chanteuse, la resplendissante Katarzyna Sobkowicz-Malec. Sa voix, douce et caressante, évoque celle d'Emila Derkowska de Quidam, autre combo polonais de rock progressif ayant lui aussi la particularité de compter en son sein une chanteuse, du moins durant la première partie de son histoire. Wabiąc Ciene bénéficie d'une production impeccable, tout est parfaitement soigné. Les musiciens sont de vrais pros, soli de guitares et de claviers se succèdent pour le plus grand plaisir de nos oreilles. A découvrir absolument !

Musiciens

Katarzyna Sobkowicz-Malec : chant
Krzysztof Malec : claviers
Jurek Antczak : guitares
Paweł Konieczny : basse
Rafał Paszcz : batterie

Titres

01. Motyl
02. Szary
03. Bieg Po Tęczy
04. Yuppie
05. Inny
06. Wolna
07. Cienie

jeudi 31 mai 2018

The Moon And The Nightspirit - Regő Rejtem (2007)

The Moon And The Nightspirit Rego Rejtem
The Moon And The Nightspirit - Regő Rejtem (2007)

Pourquoi écouter ce disque ?

Pour son deuxième album, le duo hongrois The Moon And The Nightspirit a choisi de chanter uniquement dans sa langue natale. Et c'est une excellente décision ! Cette langue peu connue, encore mystérieuse à nos oreilles, renforce l'aspect mystique et spirituel de leur musique. Portée par le chant irréel d'Ágnes Tóth et baignée d'une aura païenne, chaque chanson semble associée à la célébration d'un culte secret ancien. Ces incantations appellent à se libérer du monde matérialiste afin de s'extasier devant la beauté brute de la nature, ses paysages féeriques et ses créatures fantastiques, réelles ou imaginaires. A eux seuls, les titres évoquent cette atmosphère ésotérique : Holdtáne/Moondance, Éjköszöntő/ Prayer To The Night-Mother, Rögből Élet/Stellar Wedding). Ce produit artisanal, 100% naturel, a été intégralement conçu par le duo composé d'Ágnes et de Mihály Szabó. Tous deux jouent de tous les instruments, uniquement acoustiques. Ensemble, ils se sont occupés de l'enregistrement, du mixage et de la masterisation. Et s'ils ont aussi composé la musique, les paroles sont signées Mihály, tandis que l'on doit la sublime pochette ainsi que les illustrations intérieures à Ágnes. 

Musiciens

Ágnes Tóth : chant, violon, flûtes, guimbarde, percussions 
Mihály Szabó : guitare acoustique, cithare

Titres

01. Regő Rejtem
02. Örökké
03. Avarálom
04. Szarvaslélek
05. Föld Szíve Dobban
06. Csillagnász
07. Rögből Élet
08. Éjköszöntő
09. Holdtánc

dimanche 27 mai 2018

Parthenon - Mare Tenebris (2005)

Parthenon Mare Tenebris
Parthenon - Mare Tenebris (2005)

Pourquoi écouter ce disque ?

La durée de vie de Parthenon, groupe de rock progressif vénézuélien, a été très brève. Fondé en 1979 par le batteur Juan Carlos Ballesta et le claviériste Robert Santamaría, il a été dissous deux ans plus tard, en 1981, sans jamais avoir enregistré de disque. Par la suite, Santamaría s'en est allé vivre en Espagne où il a fondé Amarok. Dans le courant des années 2000, il retrouve son ancien ami et tous deux décident de donner une seconde chance à Parthenon. Mare Tenebris voit ainsi le jour en 2005. La nouvelle formation comprend le guitariste Pere Vilardell et deux membres actifs d'Amaraok, sa chanteuse Marta Segura et le bassiste Alán Chehab. Deux proches du groupe sont également de la partie en tant qu'invités : la joueuse de hautbois Kerstin Kokocinsky et Víctor Estrada au thérémine. A découvrir d'ailleurs le duel entre cet instrument atypique et les claviers de Santamaría sur l'instrumental Conversaciones Entre Diverses Criaturas Del Infierno. Les claviers sont bien au centre des compositions, Santamaría en déploie toute une gamme, du piano à l'orgue Hammond, en passant par le Mellotron ou le fameux Moog, si cher aux aficionados des musiques progressives. En cela, Parthenon évoque particulièrement les grandes heures d'ELP. Seuls trois titres sont chantés, Utopía, Madre Nature et Luces Y Colores. Quant à la suite vertigineuse Puentes Destruídos (pistes 4, 5 et 6), elle s'étend sur plus de dix-huit minutes. En bonus, trois documents d'archives enregistrés au début des années 80 sont proposés. Cette petite rareté est vraiment excellente en tous points.

Musiciens

Robert Santamaría : claviers, percussions
Juan Carlos Ballesta : batterie
Marta Segura : chant
Alán Chehab : basse fretless
Pere Vilardell : guitare électrique

Víctor Estrada : thérémine
Kerstin Kokocinsky : hautbois, cor anglais

Archives 1980-1981
Victor Fiol : basse, chant
Robert Santamaría : claviers
Nicolas Labropoulos : guitare
Laureano Rangel : batterie

Titres

01. Mare Tenebris
02. Utopie
03. Madre Natura
04 - 06. Puentes Destruidos
07. Luces y Colores
08. Conversaciones Entre Diverses Criaturas Del Infierno

Archives 1980-1981
09. Utopia
10. Madre Natura
11. Conversations Entre Diverses Criaturas Del Infierno

samedi 26 mai 2018

The Morrigan - A Midwinter Spell (2010)

The Morrigan A Midwinter Spell
The Morrigan - A Midwinter Spell (2010)

Pourquoi écouter ce disque ?

Depuis Hidden Agenda sorti en 2002, The Morrigan avait disparu des écrans radar. En 2010, le groupe constitué autour du noyau Colin Masson/Cathy Alexander se rappelle à notre souvenir avec cet EP quatre titres ayant comme thématique Noël et la saison hivernale. Le disque ne compte qu'un seul titre inédit, la reprise inspirée et psychédélique du chant traditionnel Good King Wenceslas. Masque, aux magnifiques harmonies vocales, ainsi que Dever The Dancer porté par la voix féerique de Cathy, sont tous deux extraits de l'album Masque (1998). L'instrumental aux couleurs pastorales Volta/Basse Danse/Volta, traversé par une guitare typiquement oldfieldienne, se trouve quant à lui à l'origine sur Hidden Agenda. Excellents ambassadeurs d'un folk progressif puisant son inspiration tant dans les airs anciens que chez leurs aînés du rock progressif (Camel, Mike Oldfield...), The Morrigan s'est construit une solide réputation au fil des années, même si sa renommée n'a jamais vraiment dépassé un cercle restreint d'initiés, ce qui est regrettable. 

Titres

01. Masque
02. Dever The Dancer
03. Volta/Basse Danse/Volta
04. Good King Wenceslas/The Doubting Page

vendredi 25 mai 2018

Liv Kristine - Skintight (2010)

Liv Kristine Skintight
Liv Kristine - Skintight (2010)

Pourquoi écouter ce disque ?

Pour ce troisième opus en solo, la chanteuse norvégienne poursuit son exploration de nouvelles contrées musicales, en dehors du metal gothique symphonique dont elle est une des reines avec son groupe Leaves' Eyes. Bien que produit par son mari Alexander Krull et composé avec la complicité de Thorsten Bauer, tous deux membres d'Atrocity et de Leaves' Eyes, Skintight diffuses une agréable pop rock indie. Ce même Thorsten jour de tous les instruments (guitares, claviers, basse, mandoline) à l'exception de la batterie et des percussions (Steven Antonopoulos). Oliver Palotei et Christoph Kutzer, respectivement au piano et au violoncelle, viennent apporter un supplément d'âme à la magnifique ballade The Rarest Flower qui n'est pas sans évoquée la grande Tori Amos. Les paroles signées Liv abordent l'enfance (One Of Them, Wonders) mais aussi la face obscure de nos sociétés devenues froides et superficielles (The Rarest Flowers, Boy At The Window). Sans être révolutionnaire, ce disque s'écoute avec plaisir pour qui aime le grain de voix si particulier de cette douce Liv.

Musiciens

Liv Kristine : chant

Thorsten Bauer : guitares, claviers, basse, mandoline
Steven Antonopoulos : batterie, percussions
Oliver Palotei : piano
Christoph Kutzer : violoncelle

Titres

01. Skintight
02. Twofold
03. Train To Somewhere
04. Love In Grey
05. Emotional Catastrophes
06. Life Line
07. Boy at the Window
08. Wonders
09. Versified Harmonies
10. The Rarest Flower
11. One Of Them

jeudi 24 mai 2018

Stellamara - The Golden Thread (2009)

Stellamara The Golden Thread
Stellamara - The Golden Thread (2009)

Pourquoi écouter ce disque ?

Jamais la musique de Stellamara n'a sonné autant oriental que sur The Golden Thread paru en 2009. A l'exception de trois pièces, Prelude, improvisation entre Gari Hegedus et le clarinettiste Peter Jacques, Azade signée Hegedus, et le final instrumental aux couleurs mystiques Element de Rufus Cappadocia, les titres restants sont issus des folklores turques, croates, hongrois et bulgares. Pas d'éléments électroniques ici, seuls des instruments traditionnels ont été utilisés, donnant ainsi toute son authenticité à la musique : oud, saz, clarinette, darbouka... Ross Daly et Kelly Thoma, deux sommités internationales de la lyre ont également été conviées. Mais la richesse de Stellamara, c'est avant tout la voix de sa chanteuse Sonja Drakulich qui atteint des sommets, notamment sur Prituri Si Planinata, complainte bulgare évoquant le triste sort de deux bergers. Cet air, gorgé d'émotion pure, renvoie au meilleur de Dead Can Dance ou d'Irfan. Loreena McKennitt ainsi qu'Azam Ali sont deux autres références venant à l'esprit à l'écoute de ce disque célébrant l'Amour, l'amour des siens mais également l'amour de la création sous toutes ses formes.

Musiciens

Sonja Drakulich : chant, percussions
Gary Hegedus : oud, saz, mandoloncelle
Rufus Cappodacia : violoncelle
Peter Jacques : clarinette
Tobias Roberson : percussions

Ross Daly : lyre, saz, tarhu, rebab
Kelly Thoma : lyre
Shahab Paranj : percussions
Hamed Nikpay : sitar
Christopher K. : percussions

Titres

01. Prelude
02. Aman Doktor
03. Miskolc
04. Yemen Türküsü
05. Azade
06. Prituri Se Planinata
07. Odam Kireç
08. Lado
09. Element

lundi 21 mai 2018

Magenta - The Twenty Seven Club (2013)

Magenta The Twenty Seven Club
Magenta - The Twenty Seven Club (2013)

Pourquoi écouter ce disque ?

Prog is not dead! Le prog n'est pas mort ! Après un Chameleon moyennement convainquant, les Gallois de Magenta font leur grand retour en 2013, avec ce nouvel album percutant, The Twenty Seven Club. Steve Reed, frère du leader et multi-instrumentiste Rob Reed, est à l'origine des paroles et du concept. Le fameux Club des 27 réunit des célébrités du rock et du blues qui ont, comme point commun, d'être toutes décédées à l'âge de vingt-sept ans. Ainsi, chacune a droit à son morceau reflétant une partie de sa personnalité : Jim Morrison (The Lizard King), Jimi Hendrix (Ladyland Blues), Janis Joplin (Pearl), Brian Jones (Stoned), Kurt Cobain (The Gift) et, enfin, Robert Johnson (The Devil At The Crossroads). Avec quatre épiques dépassant les dix minutes, Magenta embrasse le prog, de Yes à Big Big Train, en passant par Mike Oldfield, Renaissance ou encore Marillion (avec un clin d'œil appuyé à leur Incubus sur le solo de guitare de The Devil At The Crossroads). Si la guitare de Chris Fry est tout simplement sensationnelle, que dire du chant de Christina, véhiculant tout au long des chansons une puissante dose d'émotion ? Quant à la rythmique assurée par Rob et Andy Edwards (IQ, Frost*, Paul Cusick) elle est d'une précision chirurgicale hallucinante. Grâce à The Twenty Seven Club, Magenta redonne ses lettres de noblesse au rock progressif, genre musical souvent décrié mais ô combien passionnant. 

Musiciens

Christina Booth : chant
Rob Reed : basse, claviers, guitares, mandoline, flûte, chœurs
Chris Fry : guitares

Andy Edwards : batterie

Titres

01. The Lizard King
02. Ladyland Blues
03. Pearl
04. Stoned
05. The Gift
06. The Devil At The Crossroads

dimanche 20 mai 2018

Louisa John-Krol - Apple Pentacle (2005)

Louisa John-Krol Apple Pentacle
Louisa John-Krol - Apple Pentacle (2005)

Pourquoi écouter ce disque ?

Louisa l'Enchanteresse est une conteuse née. Avec Apple Pentancle, elle nous narre une fable écologique ayant comme personnage central l'Homme vert, ou Green Man. Cet être surnaturel protégeant la Nature a pris différentes incarnations à travers les âges. Dans l'Égypte ancienne, il était Osiris, Tapio en Finlande ou encore Vishnou pour les Hindous. Il s'est également manifesté chez les Sumériens, les Aztèques ainsi que chez les Aborigènes d'Australie. Afin d'alimenter son propos, Louisa s'est inspirée des écrits de Tolkien, Oscar Wilde, Shakespeare, John Matthews et de T.H. White. A l'instar de Kate Bush, son chant lumineux se module afin de rendre authentique chaque histoire, contée sous forme de légende. En revanche, difficile de définir cette musique féerique, entre folk éthéré et sonorités médiévales. Ce qui est sûr, c'est qu'elle nous entraîne dans des contrées lointaines, au-delà du réel, baignées d'êtres mythologiques et de créatures fantastiques. Bienvenue dans l'univers si particulier de Louisa John-Krol.

Musiciens

Louisa John-Krol : chant, harpe, mandoline, clavecin, guitare acoustique, percussions

Brett Taylor : claviers, guitares, chœurs, percussions, programmation
Harry Williamson : hammered dulcimer, claviers, harpe, percussions, charango, guitares
Richard Allison : piano
Jenni Heinrich : alto, guitare classique
Bronwyn Lloyd : vielle à roue

Titres

01. Atho
02. The Windrow
03. Which Of These Worlds?
04. Spin
05. Birch Wandering
06. Escalder's Tree Ride
07. Canterville
08. The Green Pentacle
09. Ceracini
10. Poppet Plum
11. The Witch In The Wood
12. Kunmanngut

samedi 19 mai 2018

Isgaard - Wooden Houses (2008)

Isgaard Wooden Houses
Isgaard - Wooden Houses (2008)

Pourquoi écouter ce disque ?

Wooden Houses, troisième album de la chanteuse allemande Isgaard, est celui de la maturité. Plus calme, plus posé, il diffuse une musique ethno pop classieuse, synonyme de bien-être, ouverte sur les grands espaces. Réalisé en collaboration avec son compagnon et ingénieur du son Jens Lueck, Isgaard a pris le temps nécessaire pour mener à bien ce nouveau projet. Quatre années le séparent du précédent, Secret Gaarden. Sa voix étonnante, située quelque part entre Sarah Brightman et Lisa Gerrard, est enveloppée d'une musique où piano et cordes sont mis en avant. Quelques éclairs de guitares, joués par Jan Petersen de Sylvan, viennent parfois électriser l'ensemble. Mais très vite, cette douceur méditative reprend ses droits. Enya, Enigma, Loreena McKennitt, Kate Bush sont quelques unes des références venant à l'esprit. Ma préférence va à l'émouvant Send Me An Angel, à Refugees et à ses paroles brûlantes d'actualité (Can you hear them?/Can you see them?/Can you here them cry?), ainsi qu'à The Queen, poème islandais ancien laissant découvrir une nouvelle fois les magnifiques envolées lyriques de la chanteuse. Signalons enfin la dernière piste Iceland qui a servi d'illustration sonore au documentaire de Stefan Erdmann intitulé Island 63° 66° N célébrant la nature de cette île fantastique. 

Musiciens

Isgaard : chant

Jens Lueck : claviers, percussions, chœurs
Jan Petersen : guitares
Rodrigo Reichel : violon
Stefan Pintev : violon
Stefanie Richter : violoncelle

Titres

01. So Here I Am Once More
02. Wooden Houses
03. Gone With The Ice-Wind
04. Send Me An Angel
05. Wasteland
06. Living On Mars
07. Refugees
08. The Sky Is Wide Open
09. More Than This
10. You
11. The Queen
12. Fade Away
13. Iceland (Bonus-Track)