dimanche 21 octobre 2018

Mostly Autumn Acoustic - The Genesis Revisited Tour 2014 (2015)

Mostly Autumn Acoustic
Mostly Autumn Acoustic - The Genesis Revisited Tour 2014
(2015)

Pourquoi écouter ce disque ?

A l'automne 2014, Bryan Josh et Olivia Sparnenn-Josh ont été conviés par Steve Hackett et son épouse à ouvrir les concerts britanniques du Genesis Revisited Tour. On se souvient qu'avec Pink Floyd, Genesis est une des principales sources d'inspiration de Mostly Autumn. Le groupe avait même repris avec enthousiasme Afterglow à l'époque de The V Shows. Ainsi, Bryan et Olivia se sont embarqués dans cette aventure inoubliable sous le nom de Mostly Autumn Acoustic. En un peu moins d'une demi-heure, ils interprétaient, seuls sur scène, cinq titres de leur immense répertoire. Cet EP est donc le témoignage de ces moments uniques. Le set s'ouvre avec un Simple Ways (Passengers) hésitant, le duo cherchant encore ses marques durant les premières notes. Puis très vite, les deux voix se mêlent pour un résultat grandiose. S'ensuivent le classique Evergreen (The Spirit Of Autumn Past), The House On The Hill du dernier album en date Dressed In Voices, puis l'hymne Heroes Never Die du premier disque For All We Shared..., composé en mémoire du père de Bryan. La chanson Dressed In Voices clôture le show. La voix si puissante d'Olivia y provoque de véritables frissons, et on ne sera pas surpris d'apprendre qu'elle a reçu cette même année le prix de meilleure chanteuse décerné lors des prestigieux CRS Awards. En bonus, The Rain Song a été ajoutée avec en plus Iain Jennings aux claviers et Anne-Marie Helder au chant et à la flûte. 

En parallèle à cette série de concerts, les vieux fans du groupe se souviendront qu'au début des années 2000, Mostly Autumn s'était également produit en version réduite lors de la tournée de Blackmore's Night faisant suite à leur album Under A Violet Moon. L'équipe était alors composée de Bryan Josh, Heather Findlay et Angela Gordon (alors Goldthorpe). Une toute autre époque...

Musiciens

Bryan Josh : chant, guitare acoustique
Olivia Sparnenn-Josh : chant, flûte, percussions

Iain Jennings : piano
Anne-Marie Helder : flûte, chant

Titres

01. Simple Ways
02. Evergreen
03. The House On The Hill
04. Heroes Never Die
05. Dressed In Voices
Bonus
06. The Rain Song
      

samedi 20 octobre 2018

Luar Na Lubre - Cabo Do Mundo (1999)

Luar Na Lubre Cabo Do Mundo
Luar Na Lubre - Cabo Do Mundo (1999)

Pourquoi écouter ce disque ?

Pour ce cinquième album, la formation galicienne Luar Na Lubre poursuit son projet de valoriser la culture de la terre de ses ancêtres tout en l'inscrivant dans la mouvance celtique. Ce lien indéfectible à cette dernière s'affirme entre autre par l'emploi d'instrument typique comme les uilleann pipes, le bodhran, le bouzouki, ou bien la harpe celtique. Néanmoins, les instruments locaux tels que la gaitas galegas (cornemuse galicienne) tout comme les percussions plus "exotiques" (latines ou africaines) trouvent aussi toute leur place. Côté musique, les huit musiciens oscillent entre compositions originales (Devanceiros, Nau, Crunia Maris) et morceaux traditionnels. Deux titres interpellent immédiatement. Il s'agit du romantique Chove En Santiago aux paroles signées du poète Federico García Lorca, assassiné en 1936, au début de la guerre civile espagnole, et mis en musique par Alberto Gambino, ainsi que Romeiro Ao Lonxe, plus connu sous le titre de Scarborough Fair, immortalisé en son temps par le célèbre duo Simon & Garfunkel. Le chant gracieux de Rosa Cedrón atteint une nouvelle fois des sommets d'émotion. Sans être à proprement parlé un concept album, Cabo Do Mundo a pour thématique centrale le rapport particulier de l'homme avec la mer. Raqueiros, Nau ou bien Sereas, instrumental évoquant le mythe des sirènes, sont autant de compositions y faisant explicitement référence. 

Musiciens
Rosa Cedrón : chant, violoncelle
Xulio Varela : bouzouki, corne, percussions
Bieto Romero : cornemuse, accordéons
Xavier Cedró : violon
Patxi Bermudez : percussions
Daniel Sisto : guitare acoustique
Xavier Ferriero : percussions
Xan Cerqueiro : flûtes

Erick Riggler : uillean pipes
Elias Garcia : bouzouki
Fernando Largo : harpe celtique
Fernando Villar : claviers, batterie
Enrique Sequero : voix
FALTRIQUEIRA : chant
Marcos Represas : clarinettte

Titres

01. Crunia Maris
02. Chove En Santiago
03. Raqueiros
04. Devanceiros
05. Nau
06. Romeiro Ao Lonxe
07. Canteixeire
08. Cantiga De Berce
09. O Trebón
10. Sereas
11. Heicho De Dar
12. De Ruada - A Herba de Namorar

vendredi 19 octobre 2018

Amarok - Sol De Medianoche (2007)

Amarok Sol De Medianoche
Amarok - Sol De Medianoche (2007)

Pourquoi écouter ce disque ?

Ce septième album de la formation espagnole Amarok est incontestablement le plus abouti de sa longue carrière. Robert Santamaría et les siens ont trouvé le juste équilibre entre rock progressif, musique folk, world music et jazz. L'emploi d'une multitude d'instruments de provenance diverse et variée, ainsi que des compositions raffinées ont rendus possible cette fusion musicale. Sol De Medianoche regorge de références culturelles, littéraires et historiques. Ainsi, le titre d'ouverture Sphiroth aux couleurs mystiques s'inspire directement de la Kabbale, tandis que la chanson titre raconte l'histoire d'un poète emprisonné en Sibérie à cause de ses croyances. Avec le talent qu'on lui connait, Amarok entraîne l'auditeur dans les hautes montagnes de Bulgarie (Mamma Todorka), au fin fond de la Chine (les deux interludes Xiöngmao, mot désignant le panda en chinois), ou bien aux États-Unis, dans l'État de New-York précisément, où vivait l'ermite Noah John Rondeau à qui la première suite Hermits est dédiée. La deuxième suite musicale Ishak The Fisherman fait directement référence à l'Orient mystérieux et ses célèbres contes des Mille Et Une Nuits. Plus inquiétant avec son introduction au didgeridoo, Wendigo, créature mythologique amérindienne aux pouvoirs maléfiques, est un clin d'œil appuyé à l'œuvre de Lovercraft, auteur qui a nourrit Santamaría dans sa jeunesse. Ici (comme ailleurs), la prestation vocale de Marta Segura, mêlant crainte et horreur, est tout simplement époustouflante. Tout comme sur le final Abaddon's Bolero, hommage volcanique au maître des claviers Keith Emerson, et à la formation devenue culte, ELP.

Musiciens

Marta Segura : chant
Robert Santamaría : claviers, guitare, saz, qanûn, guitare, autoharpe, dulcimers, santour, accordéon, xylophone, glockenspiel, handpan, percussions
Manel Mayol : flûtes, didgeridoo
Mireia Sisquella : saxophones
Alan Chehab : basse
Renato Di Prinzio : batterie

Pablo Tato : guitare électrique
Andrés Oleagui : guitare électrique
Victor Estrada : guitare espagnole, thérémine
Branislav Grbic : violon
Pepe Andreu : trompette, bugle, piccolo
Marta Riba : chœurs
Nuri Sabate : chœurs
Marie Weckesser : chœurs
Moi Pèrez : chant
Luis Blanco : vibraslap

Titres

01. Sephiroth
02. Hermits
03. Xiöngmao I
04. Wendigo
05. Duet For Hang And Bass
06. Mama Todorka
07. Ishak The Fisherman
08. Eight Touts
09. Midnight Sun
10. Xiöngmao II
11. Abaddon's Bolero

dimanche 14 octobre 2018

Joanne Hogg - Uncountable Stars (2014)

Joanne Hogg Uncountable Stars
Joanne Hogg - Uncountable Stars (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

2014 est une riche année pour les fans de Iona. En quelques mois d'intervalle, Dave Bainbridge et Joanne Hogg ont chacun sorti un album en solo. Celestial Fire pour le premier, Uncountable Stars pour la seconde. Et celui-ci est une véritable surprise. Sûre d'elle, la chanteuse s'est éloignée de ce qu'elle a fait avec Iona ou en solo jusqu'à présent. Ce pari risqué s'est avéré payant. Produit, enregistré et mixé par Tré Sheppard, musicien connu dans le milieu du rock chrétien, Uncountable Stars se présente comme une collection de ballades passionnées, écrites par Joanne elle-même, à l'exception de deux d'entre elles, Out Here, aux paroles signées Carole McGlashan, et My True Love, chanson traditionnelle réarrangée. Joanne n'a jamais caché son attachement à la religion chrétienne. Pour Some Things, Out Here, Rest, et Lay Down, elle s'est même inspirée des textes bibliques. Mais les titres les plus forts sont, à mon sens, un Above The Storm prenant, suivi du encore plus puissant Mountain Of Debris sur lequel sa voix vibrante fait des miracles. Kingfisher, en français martin-pêcheur, l'oiseau illustrant la pochette, est aussi intéressant, notamment par la présence d'une trompette exotique, bien loin des airs celtiques auxquels la chanteuse nous avait habitué. Horse And Rider, à l'aspect plus martial, évoque sans détour son attachement aux chevaux et à son plaisir de les monter. A la différence de ses prédécesseurs, cet ode à la nature se trouve marqué par la quasi-absence de musiciens de Iona, à l'exception de Franck van Essen dont le violon suppliant sublime le titre final In That Moment. Une page se tourne...

Musiciens

Joanne Hogg : chant, claviers 

Tré Sheppard : guitares
Michael Mc Cluskey : guitares
Ian Smyth : basse
Danny Ross : batterie, percussions
Davy Mc Cracken : contrebasse
Frank van Essen : violon, alto
Gwyneth Reid : violoncelle
Rick Swann : trompette

Titres

01. Some Things 
02. River of Tears
03. Out Here
04. In A Moment
05. Above The Storm
06. Kingfisher
07. Come Away
08. Mountain Of  Debris
09. Rest
10. My True Love
11. Horse And Rider
12. Lay Down
13. In That Moment     

samedi 13 octobre 2018

Dave Bainbridge - Celestial Fire (2014)

Dave Bainbridge Celestial Fire
Dave Bainbridge - Celestial Fire (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

A l'image de leurs pochettes respectives, si Veil Of Gossamer, premier disque en solo de Dave Bainbridge, leader de Iona, semblait regarder vers l'infiniment petit, Celestial Fire, son successeur paru dix ans plus tard, s'intéresse à l'infiniment grand. Cette œuvre démesurée, lointain écho aux dinosaures du passé que sont Yes, Gentle Giant, ELP ou bien Deep Purple, a pour thèmes principaux l'amour, la liberté et la lumière. Dave n'a jamais caché son attachement à la foi chrétienne, autre source d'inspiration très présente. Si on retrouve ce qui a fait la particularité de Iona, à savoir des voix célestes, des pièces longues et complexes (quatre dépassent les dix minutes : Celestial Fire, For Such A Time As This, Love Remains, In The Moment), et l'emploi d'instruments atypiques comme la cornemuse ou le bouzouki, d'autres éléments marquent la singularité de ce disque. Tout d'abord une large place laissée au développement des solos d'orgue Hammond, de piano, ou de guitares électriques, une section rythmique puissante à l'avant-plan, ainsi que l'utilisation d'une voix masculine typée rock, signée Damian Wilson (Landmarq, Ayreon, Maiden United).

Afin d'arriver à ce résultat exceptionnel, l'artiste a fait appel à une pléiade d'invités. La famille Iona est bien entendue de la partie : Joanne Hogg, Troy Donockley, Frank van Essen, David Fitzgerald et Martin Nolan. D'autres pointures ont été conviées comme le déjà cité Damian Wilson, le percussionniste Gabriel Alonso entendu sur l'album Cathedral Of Dreams de Nick Fletcher, Yvonne Lyon, et deux musiciens ayant collaboré avec Neal Morse, Randy George et Collin Leijenaar, la fameuse section rythmique. Enfin, de nouvelles voix sont mises en avant : Sally Minnear, fille de Kerry Minnear de Gentle Giant, et Julia Malyasova, chanteuse d'origine russe basée au Danemark qui participera au projet Talking To The Moon de Last Knight. Dave est entré en contact avec cette dernière par l’intermédiaire d'Ed Uniysky. Cet artiste ukrainien devenu incontournable dans l'univers du rock progressif contemporain, a signé ici l'étonnant artwork de Celestial Fire, œuvre majeure et incontournable dans la carrière d'un musicien hors pair, trop peu connu. 

Musiciens

Dave Bainbridge : claviers, guitares, mandoline, bouzouki, autoharpe, percussions, chœurs

Damian Wilson : chant
Sally Minnear : chant
Yvonne Lyon : chant
Joanne Hogg : chant
Andrea Alonso : chant
Randy George : basse
Collin Leijenaar : batterie
Gabriel Alonso : percussions
Frank van Essen : alto, violon
Todd Reynolds : violon
Corinne Frost : violoncelle
Troy Donockley : uilleann pipes, flûtes irlandaises
Martin Nolan : uilleann pipes, flûtes irlandaises
David Fitzgerald : flûtes, saxophone
Debbie Bainbridge : chœurs
Evie Bainbridge : chœurs
David Lyon : chœurs
Graeme Duffin : chœurs

Titres

01. Heavenfield
02. Celestial Fire
03. See What I See
04. The First Autumn
05. For Such A Time As This
06. Innocence Found
07. Love Remains
08. In The Moment
09. Heavenfield Reprise
10. On The Edge of Glory

vendredi 12 octobre 2018

Enrico Pinna - The Dream Of The Whale (2013)

Enrico Pinna The Dream Of The Whale
Enrico Pinna - The Dream Of The Whale (2013)

Pourquoi écouter ce disque ?

Guitariste émérite de Karnataka de 2006 à 2017, Enrico Pinna a trouvé le temps de sortir, en 2013, un album non dénué d'intérêt sous son propre nom, The Dream Of The Whale. En fait, il s'agir d'une seule et même suite instrumentale d'une durée de quarante minutes, divisée en dix parties. Chacune aborde un thème en lien avec les vastes océans et ces gigantesques mammifères qui le peuplent, les baleines. Cette fable écologique peut être interprétée à la fois comme une invitation au rêve, à l'évasion, mais aussi comme une réflexion sur la fragilité de notre monde en péril. Enregistré entre 2010 et 2012, Enrico y joue de tous les instruments (guitares, basse, claviers, percussions), à l'exception des instruments à cordes bénéficiant de la présence de trois invités. Côtés influences, ce mélange de rock progressif et de musique du monde, voire de new age par l'aspect zen, m'évoque les maîtres que sont Mike Oldfield et Steve Hackett, de belles références. En résumé, Enrico est un artiste sincère et attachant qui interprète une musique à son image, sincère et attachante.

Musiciens

Enrico Pinna : guitares, basse, claviers, percussions, programmation de batterie

Philippe Honoré : violon
Clive Howard : alto
Jane Fenton : violoncelle

Titre

01. The Dream Of The Whale

jeudi 11 octobre 2018

Kari Rueslåtten - Other People's Stories (2005)

Kari Rueslatten Other People's Stories
Kari Rueslåtten - Other People's Stories (2005)

Pourquoi écouter ce disque ?

Dix ans après avoir quitté The 3rd and the Mortal, groupe culte norvégien de doom metal, Kari Rueslåtten publie Other People's Stories, son quatrième album solo. Et ce sera le dernier avant un break qui durera presque dix ans. Si son prédécesseur Pilot (2002) avait pour vocation d'élargir l'audience de l'artiste à l'international, ce nouvel opus se présente plutôt comme un recentrage. Entre pop nordique et trip rock minimaliste, onze ballades mélancoliques sont proposées accompagnées de sons électroniques sophistiqués. Le plus émouvant demeure néanmoins cette voix fascinante à donner le frisson. D'une intensité rare, elle se situe quelques part entre Tori Amos, Beth Gibbons (Portishead) et Anneke van Giersbergen (The Gathering). En toute simplicité, elle nous raconte ces histoires d'autres personnes : Sorrow To My DoorWhen Lilies Bloom On Winter Days..., ou encore le magnifique Fishing interprété en partie a cappella sont autant de perles mêlant rêverie et nostalgie. En un mot, c'est beau. Et c'est déjà beaucoup...

Musiciens

Kari Rueslåtten : chant

Frode Flemsæter : claviers, chant
Roy Ole Førland : claviers, percussions, programmation
Jørn Flemsæter : guitares
Lars Lien : guitares
Roald Kaldestad : guitares
Stig Sandbakk : guitares, contrebasse
Bjarte Sandoy Gronning : basse 
Håkon Austheim : batterie, percussions

Titres

01. Other people’s stories
02. Sorrow To My Door
03. Dog Star
04. Cry
05. When Lilies Bloom On Winter Days...
06. Push
07. Ride
08. Fishing
09. Carved In Stone
10. Life
11. Orlando

dimanche 7 octobre 2018

Oh. - Metallia (2018)

Oh Metallia
Oh. - Metallia (2018)

Pourquoi écouter ce disque ?

Oh. comme Olivia Hadjiioannou de son vrai nom. Cette jeune artiste grecque qui a déjà à son actif un EP (Sleeping World) et plusieurs singles depuis 2013, ne cesse de surprendre. Après l'excellent Deserted Eyes, volcanique comme du Kate Bush, elle revient avec ce mini-album, là où on ne l'attendait pas. En six titres, Metallia, le bien nommé, présente un condensé de metal progressif instrumental... ou presque. En effet, si Olivia ne chante pas, elle utilise sa voix en complément des autres instruments. Et c'est elle qui joue de tout ici : guitares, basse, claviers, batterie, percussions et violon. Le résultat est bluffant, brut et sans concessions. Au fil des titres, basse groovy et guitares ardentes se heurtent, s'enlacent ou se croisent dans un tumulte de percussions tribales. A l'image de la pochette, telle une déesse de la Grèce antique, l'artiste maîtrise à la perfection cet univers expérimental, invitant l'auditeur à prendre de la hauteur, à réfléchir sur sa condition humaine afin de libérer son esprit et son âme. A cette fin, elle utilise la parabole du Grand Œuvre et de la transmutation en alchimie où Red Lion représente la matière première, puis les quatre titres suivants ses différentes phases afin d'aboutir à Triumph, synonyme de pierre philosophale. Et tout cela en 25 minutes et 22 secondes exactement. Bien joué !

Musicienne

Oh. : voix, guitares, basse, claviers, batterie, percussions, violon

Titres

01. Red Lion
02. Bee
03. Androgyny
04. Resurrection
05. Dragon Kiss
06. Triumph

samedi 6 octobre 2018

Syrinx Call - The Moon On A Stick (2018)

Syrinx Call The Moon On A Stick
Syrinx Call - The Moon On A Stick (2018)

Pourquoi écouter ce disque ?

Trois ans après Wind In The Woods qui nous avait laissé une excellente impression, Syrinx Call est de retour avec un The Moon On A Stick tout aussi ambitieux. Sous ce nom en référence à la mythologie grecque se cachent deux musiciens allemands, le flûtiste Volker Kuinke, proche de la galaxie Eloy, et Jens Lueck, proche de la galaxie Sylvan. The Moon On A Stick offre en dix titres un large éventail de leurs influences musicales communes, avec, comme instrument central, les différentes flûtes de Volker. Ainsi, Traces In My Mind sur lequel excelle le guitariste Jan Petersen (ex-Sylvan) se présente comme un hommage à Eloy, tandis que le morceau final The Man In The Spotlight, aux relents psychédéliques, apparaît comme un lointain écho à Pink Floyd. En outre, cet album bénéficie de la présence de deux voix féeriques en la personne d'Isgaard, compagne de Jens, et de Doris Packbiers, compagne de Volker. Que ce soit sur Sunday Mood, la chanson titre ou The Blue Hour, le souffle divin de cette dernière n'est pas sans évoquer celui de la grande Edda Dell'Orso des inoubliables compositions d'Ennio Morricone. Quant à Isgaard, son aura rejaillit à travers In A Daze et ses deux duos exquis avec Jens, Breathe In ainsi que Wait For The Light Of Day. Voyage spirituel au fin fond de contrées mystérieuses (Raqs Sharqi), The Moon On A Stick éveille en nous tout un panel de sentiments, entre nostalgie (Stillborn) et émerveillement (Quantum Theory And Philosophy). 

Musiciens

Volker Kuinke : flûtes, chant
Jens Lueck : claviers, batterie, percussions, programmation, chant

Isgaard : chant
Doris Packbiers : chant
Juergen Osuchowski : guitares
Joachim Schlueter : guitare
Jan Peterson : guitare
Katja Flintsch : violon, alto
Annika Stolze : violoncelle
Monica Lewis : chant
Iain Lewis : chant

Titres

01. Sunday Mood
02. The Moon On A Stick
03. In A Daze
04. Blue Hour
05. Traces In My Mind
06. Stillborn
07. Raqs Sharky
08. Quantum Theorie And Philosophy
09. Breathe In
10. Wait For The Light Of Day
11. Scars
12. The Man In The Spotlight

jeudi 4 octobre 2018

Irfan - The Eternal Return (2015)

Irfan The Eternal Return
Irfan - The Eternal Return (2015)

Pourquoi écouter ce disque ?

Dead Can Dance ? Non, Irfan. Formation phare du label Prikosnovénie, ce collectif joue une musique bénie des dieux. En une heure, il nous transporte de l'aride désert du Sahara (The Cave Of Swimmers) aux steppes glaciales de Sibérie (Buran), en passant par la Jérusalem céleste (In The Gardens Of Armida). Si l'influence de Dead Can Dance est indéniable, ne serait-ce par le mélange des voix masculines et féminines ou la reprise lumineuse de Salamander, les musiciens puisent leur inspiration dans des temps bien plus anciens. Eux-mêmes évoquent Hildegarde de Bingen (Ispariz), l'orthodoxie chrétienne des Balkans (Tebe Poem), ou l'Égypte ancienne (Nehet). Encore plus tourné vers le mysticisme que ses prédécesseurs, The Eternal Return offre un cadre idéal à la transcendance. L'emploi d'instruments orientaux (oud, saz, daf, duduk...) favorise cette élévation de l'âme, tout comme le chant hypnotique de Denitza Seraphimova. Si le Paradis existe, prions pour que la musique d'Irfan en soit la bande sonore. 

Musiciens

Denitza Seraphimova : chant
Ivaylo Petrov : oud, baglama, saz, tambura, santour, psaltérion, programmation
Kalin Yordanov : chant, daf, bodhran
Petar Todorov : percussions
Yasen Lazarov : duduk, ney, kaval, harmonium

Vladislava Todorova-Valkova : chant

Titres

01. Eternal Return
02. The Cave Of Swimmers
03. Burana
04. Salamander
05. In The Gardens of Armida
06. Ispariz
07. The Golden Horn
08. Tebe Poem
09. Day to Pray
10. Nehet