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vendredi 22 juin 2018

Heather Findlay Band - I Am Snow (2016)

Heather Findlay I Am Snow
Heather Findlay Band - I Am Snow (2016)

Pourquoi écouter ce disque ?

Nouvelle étape dans la carrière d'Heather Findlay depuis son départ de Mostly Autumn, I Am Snow marque ses retrouvailles artistiques avec Angela Gordon, son alter ego au sein d'Odin Dragonfly. Album semi-acoustique, I Am Snow revisite le répertoire de la chanteuse en proposant de nouvelles versions mâtinées de saveurs hivernales. A cela, s'ajoutent deux inédits, la chanson titre I Am Snow introduite par une harpe féerique, puis la suite folk Dark Eyes/The Dreamer's Wake, ainsi qu'une reprise de Sandy Denny époque Fotheringay, l'élégant Winter Winds. Si Winter Is King nous ramène à l'époque du Spirits Of Christmas Past de Mostly Autumn, Day Thirteen: Sign évoque la collaboration d'Heather avec Arjen "Ayreon" Lucassen pour l'album The Human Equation. Impossible de passer également à côté de ces désormais classiques que sont Bitterness Burnt, Above The Blue et Shrinking Violet. Nostalgie, nostalgie... Comme toujours, Heather a su s'entourer. Outre Angela, la harpiste Sarah Dean (Josh & Co. Limited, Luna Rossa, White Sail), le guitariste Martin Ledger (Cloud Atlas), le bassiste Stuart Fletcher (Halo Blind, Mantra Vega), le batteur Henry Rogers (Final Conflict, Touchstone) et Isaac McInnis ont tous contribué à rendre magique ce véritable coup de cœur qui, notons-le, a été masterisé dans la belle cité de Montpellier.

Musiciens

Heather Findlay : chant, flûtes, guitare acoustique, bodhran, percussions
Anglea Gordon : chant, flûtes, piano
Sarah Dean : chant, harpe, flûtes, claviers
Martin Ledger : guitares, mandoline
Stuart Fletcher : basse
Henry Rogers : batterie, percussions, claviers
Isaac McInnis : guitares

Titres

01. I Am Snow
02. Bitterness Burnt
03. The Eye Of The Forest
04. Dark Eyes/The Dreamer's Wake
05. Winter Winds
06. Winter Is King
07. Day Thirteen: Sign
08. Above The Blue
09. Shrinking Violet

dimanche 3 juin 2018

Cloud Atlas - Beyond The Vale (2014)

Cloud Atlas Beyond The Vale
Cloud Atlas - Beyond The Vale (2014)

Pourquoi écouter ce disque ?

Cloud Atlas ou la rencontre improbable entre Pink Floyd et Janis Joplin. Ce tout nouveau groupe, né des cendres de Stolen Earth, propose un blues progressif admirable. Heidi Widdop, sa fondatrice et principale compositrice aux côtés de Martin Ledger, a un parcours impressionnant. Elle a été la toute première chanteuse de Mostly Autumn, bien avant l'arrivée d'Heather Findlay. Elle a aussi participé à The Secrets, cover band de Pink Floyd. C'est au sein de ce groupe basé à York qu'elle a fait la connaissance de Martin, brillant guitariste. En 2010 , elle a pris la tête de Breathing Space suite au départ définitif d'Olivia Sparnenn pour Mostly Autumn. De Breathing Space, elle est passée à Stolen Earth et de Stolen Earth à Cloud Atlas. Outre son vieil ami Martin, Cloud Atlas réunit le claviériste Dave Randall (ex-Breathing Space), le batteur Neil Scott (Encouraging The Loony), ainsi que Stuart Carver, bassiste sur les deux premiers albums de Mostly Autumn, For All We Shared... et The Spirit Of Autumn Past. Proche musicalement de Mostly Autumn, Beyond The Vale est porté d'une part par le chant écorché, torturé de sa chanteuse, et, d'autre part, par une musique instinctive, à la fois sombre et lumineuse. Si The Grieving avec son pianos atmosphérique et sa guitare gilmourienne s'inscrit dans la continuité floydienne, Stars est une véritable bombe sur laquelle Heidi se métamorphose en Janis "The Pearl" Joplin, voire, plus proche de nous, en Beth Hart. Autre moment fort, l'excellente pièce d'ouverture Searchlight aux couleurs orientales. Tout l'album est de haute tenue, ce n'est donc pas par hasard si Cloud Atlas a reçu en 2015 le prix du meilleur nouveau talent aux CRS Awards. Pour ma part, j'avais participé à son financement sans trop savoir ce que ça allait donner. Au final, aucun regret, bien au contraire. Aujourd'hui encore, malgré les années, je l'adore toujours autant. Beyond The Vale demeure dans le top 10 de mes albums favoris, toutes catégories confondues.

Musiciens

Heidi Widdop : chant, percussions, flûte
Martin Ledger : guitares, basse
Dave Randall : claviers
Neil Scott : batterie, percussions
Stuart Carver : basse

Sarah Pickwell : violoncelle

Titres

01. Searchlight
02. Siren Song
03. Let The Blood Flow
04. Falling
05. The Grieving
06. Stars
07. journey's End
08. I'll Take Care Of You (A Song For P.)

 

dimanche 1 avril 2018

Nine Stones Close - One Eye On The Sunrise (2012)

Nine Stones Close One Eye On The Sunrise
Nine Stones Close - One Eye On The Sunrise (2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

Nine Stones Close ressemble désormais à un supergroupe de rock progressif suite à l'arrivée de ses deux nouveaux membres, le bassiste Peter Vink (Ayreon, Star One), en remplacement de Neil Quarrell, et le batteur Pieter van Hoorn de Knight Area. A cette rythmique de choc s'ajoute le fondateur et guitariste Adrian Jones, ainsi que Mark Atkinson au chant et Brendan Eyre aux claviers, tous deux de Riversea. Et ce n'est pas tout, puisque sur Frozen Moment, un des deux morceaux fleuves, on peut entendre aux vocaux en arrière-plan Heidi Widdop de Stolen Earth, également toute première chanteuse de Mostly Autumn. Tout ce beau monde propose une musique inspirée, mélodieuse et émotionnellement dense, située quelque part entre le Marillion actuel, Pink Floyd, Anathema et Porcupine Tree. La prestation de Marc Atkinson est à saluer. Son chant suave, tout en nuance, illumine à lui seul ce disque fort inspiré, baigné tant des guitares gilmouriennes d'Adrian Jones que des claviers atmosphériques de Brendan Eyre. Un vrai régal dans la continuité de Traces et Falling To Pieces EP, les précédents opus de la formation.

Musiciens

Mark Atkinson : chant
Adrian Jones : guitares
Brendan Eyre : claviers
Peter Vink : basse
Pieter van Hoorn : batterie, percussions

Matt Stevens : guitares
Katy Bell : violoncelle
Heidi Widdop : chœurs

Titres

01. Faceless Angel
02. A Secret
03. Janus
04. ... And Dream Of Sleep
05. One Eye On The Sunrise
06. Eos
07. The Weight
08. The Distance
09. Frozen Moment
10. Sunset

samedi 24 février 2018

Mostly Autumn - Live At The Boerderij (2013)

Mostly Autumn Live At The Boerderij
Mostly Autumn - Live At The Boerderij (2013)

Pourquoi écouter ce disque ?

Enregistré le 15 septembre 2012 aux Pays-Bas, Live At The Boerderij de Mostly Autumn fait suite à leur dernier album en date alors The Ghost Moon Orchestra. L'instrumental Distant Train ouvre le set, permettant aux musiciens de se mettre en place. S'ensuit un festival d'émotions colorées durant plus de deux heures. Du dramatique Unquiet Tears faisant la part belle au chant mélodieux d'Olivia Sparnenn soutenue par Anne-Marie Helder, jusqu'au final cérémonieux Tonight, Mostly Autumn revisite son répertoire où sont privilégiés les titres des deux derniers albums (Go Well Diamond Heart, The Ghost Moon Orchestra), et ceux des quatre premiers (For All We Shared, The Spirit Of Autumn Past, The Last Bright Light, Passengers). Du haut de ses quinze ans d'existence, Bryan Josh et sa bande n'ont jamais tourné le dos à leurs fondamentaux qui trouvent leur source dans le rock progressif des origines (Pink Floyd, Genesis), le folk électrique (Fairport Convention) et le heavy naissant des seventies (Deep Purple). D'une fidélité sans faille à ses fans, les musiciens cherchent sans cesse à les surprendre, que ce soit à travers la splendide ballade Questioning Eyes de Breathing Space, en interprétant quelques raretés (Ice, The Last Train, Tonight), ou en leur offrant de magnifiques plages instrumentales, comme la flûte d'Anne-Marie sur The Last Climb ou les flamboyants soli de guitares de Bryan. Dernier point, Live At The Boerderij demeure le dernier enregistrement en concert sur lequel figure le regretté Liam Davison

Musiciens

Olivia Sparnenn : chant, percussions
Bryan Josh : chant, guitares
Liam Davison : guitares
Iain Jennings : claviers
Anne-Marie Helder : flûte, claviers, chant
Andy Smith : basse
Gavin Griffiths : batterie

Titres


1.01.  Distant Train
1.02.  Unquiet Tears
1.03. Drops Of The Sun
1.04. The Devil & The Orchestra
1.05. Evergreen
1.06. Ice
1.07. Questioning Eyes

2.01. The Dark Before The Dawn
2.02. Deep In Borrowdale
2.03. Passengers
2.04. The Last Climb
2.05. Tennyson Mansion
2.06. Wild Eyed Skies
2.07. The Last Bright Light
2.08. Heroes Never Die
2.09. And When The War Is Over
2.10. The Last Train
2.11. Tonight

dimanche 4 février 2018

Iain Jennings - The House (2017)

Iain Jennings The House
Iain Jennings - The House (2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

The House est la deuxième collaboration entre Iain Jennings, claviériste historique de Mostly Autumn, et le chanteur Mark Chatterton. Sorti en 2013, My Dark Surprise avait été une véritable... surprise, laissant découvrir les talents de ce chanteur jusqu'alors inconnu. Disons-le tout de suite, The House est encore meilleur que son prédécesseur. Ce disque d'inspiration "floydienne" se rapproche davantage de l'univers musical du groupe de rock progressif polonais Millenium, le chant de Chatterton et de Gall étant assez similaires, que de Mostly Autumn, même s'il est impossible de ne pas faire de rapprochement avec ce dernier. Les deux musiciens, Jennings et Chatterton, ont laissé libre cours à leur imagination et ont imaginé toute une histoire fantastique autour d'une banale maison et de deux enfants, Billy et Michael. Arrivé dans cette maison dans les années 30, le jeune Billy y décédera le 20 mai 1942, dans les bras de sa mère. Mais son esprit refusera de quitter les lieux, et lorsque la famille de Michael s'y installera en 1956, les deux enfants deviendront les meilleurs amis du monde. Sombre et lumineux à la fois, The House bénéficie de la présence du bassiste Stu Fletcher (Heather Findlay Band, Mantra Vega), du batteur Alex Cromarty (Heather Findlay Band, Mostly Autumn) et de trois talentueux guitaristes parmi lesquels l'ami de toujours Bryan Josh. En spéciale guest, Anne-Marie Helder de Panic Room est venue poser sa voix sur l'émouvant Tin Soldiers où elle joue le rôle de la mère de Billy, lui annonçant le départ de son père pour la guerre. Nous sommes alors en 1940. Elle participe également aux chœurs des premiers et derniers titres de ce petit bijou dont il serait regrettable de passer à côté.

Musiciens

Iain Jennings : claviers, chœurs

Mark Chatterton : chant
Stu Fletcher : basse
Alex Cromarty : batterie
Bryan Josh : guitares
Andy Newlove : guitares
Neil Chatterton : guitares
Anne-Marie Helder : chant

Titres

01. Give You My Name
02. Declaration Of War
03. Tin Soldiers
04. Bomber
05. The Tick And The Tock
06. Michael And Me
07. Goodbye Billy
08. Well Worn Key (Michael's Return)
09. Gang Of Two
10.Queen Of The Park Bench
11. Be Home Soon

vendredi 22 décembre 2017

Iain Jennings - My Dark Surprise (2013)

Iain Jennings My Dark Surprise
Iain Jennings - My Dark Surprise (2013)

Pourquoi écouter ce disque ?

Claviériste historique de Mostly Autumn, Iain Jennings s'était déjà offert une escapade en solo en 2005 avec Breathing Space. Olivia Sparnenn était alors au chant principal. Huit ans après, Iain propose un nouvel album sous son propre nom avec non plus une chanteuse, mais un chanteur, Mark Chatterton. Ce nouveau projet intitulé My Dark Surprise est une véritable œuvre collaborative entre les deux hommes. Iain s'est occupé de la musique et Mark des paroles. Au final, ce disque se présente comme un concept album abordant le thème de l'identité à travers une histoire de science-fiction. Plus sombre et plus brut que Breathing Space, My Dark Surprise aborde un large panel de genres musicaux : prog bien évidemment, électro, hard, jazz, pop. L'emploi du saxophone joué par James Russell évoque même Roxy Music et Andy McKay. Mais la principale révélation demeure Mark au chant impeccable, proche d'un Ray Wilson. A l'exception de la très belle ballade That's Why I Fly, on pense guère à l'univers "autumnien" si ce n'est par la présence de quelques membres de la famille : l'ami de toujours Liam Davison aux guitares, Gavin Griffiths (Panic Room, Fish, ex-Karnataka) à la batterie, ou encore John Spence au son et Roger Newport aux illustrations. De par son originalité, on ne peut que conseiller la découverte de cet album conduit magistralement par un musicien aussi discret qu'attachant. 

Musiciens

Iain Jennings : claviers

Mark Chatterton : chant
Colin Elsworth : guitares
Andy Newlove : guitares
Liam Davison : guitares
Stu Fletcher : basse
Gavin Griffiths : batterie
James Russell : saxophone
Abi Sciberras : chœurs

Titres

01. Take Control
02. Change The Shape
03. Hiding From My Fears
04. My Dark Surprise
05. Stand Inside The Shadow
06. That's Why I Fly
07. A choice To Make A Change
08. Nowhere In My Head
09. A Mirror Of Me
10. Just Your Genetic

jeudi 21 décembre 2017

Stolen Earth - A Far Cry From Home (2012)

Stolen Earth A Far Cry From Home
Stolen Earth - A Far Cry From Home (2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

Petit retour en arrière. En janvier 2010, Olivia Sparnenn et Bryan Josh quittent Breathing Space afin de se consacrer pleinement à Mostly Autumn. Iain Jennings, Paul Teasdale et Barry Cassells choisissent de continuer l'aventure en recrutant Heidi Widdop au chant, puis Adam Dawson aux guitares. Heidi n'est autre que la toute première chanteuse de Mostly Autumn, avant l'arrivée d'Heather Findlay. Malheureusement, il ne subsiste pas d'enregistrement d'époque de son passage dans le groupe. L'année suivante, début 2011, c'est au tour de Iain de quitter la formation dont il est à l'origine. Les quatre musiciens restant se choisissent alors un nouveau nom, Stolen Earth, et un nouveau claviériste, John Sykes. C'est ainsi que voit le jour en 2012 l'honorable A Far Cry From Home comportant Unnatural Disaster et My Lips Are Too Dry, toutes deux composées pour ce qui devait être le nouvel album de Breathing Space. Sans surprise, la musique oscille entre Mostly Autumn et Breathing Space avec, comme particularité, la voix d'Heidi, plutôt rock et blues, évoquant Beth Hart. Le chant est partagé avec Adam et Paul, tous deux très impliqués dans le projet. Heidi, se sentant d'ailleurs étouffée d'un point de vue artistique, s'en ira fonder Cloud Atlas avec Martin Ledger. Sur A Far Cry From Home, elle signe seule la très belle ballade épique Soul In A Jar, bercée par une flûte champêtre. Une charmante découverte.

Musiciens

Heidi Widdop : chant, guitare acoustique, flûte
Adam Dawson : guitares, chant, piano
John Sykes : claviers, vocoder
Paul Teasdale : basse, chant, guitare acoustique, orchestration
Barry Cassells : batterie, percussions

Titres

01. Unnatural Disaster
02. Soul In A Jar
03. My Lips Are Too Dry
04. Mirror Mirror 
05. Into The Virgin Snow
06. Tuscany Sun
07. Bitterness Fades
08. Silver Skies
09. Perfect Wave

mardi 19 décembre 2017

Riversea - Out Of An Ancient World (2012)

Riversea Out Of An Ancient World
Riversea - Out Of An Ancient World (2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

Riversea est une jeune formation constitué du chanteur Marc Atkinson et du claviériste Brendan Eyre, tous deux officiant au sein de Nine Stones Close. Proche de la galaxie Mostly Autumn, Marc est, à mon sens, une des plus belles voix masculines de la scène rock actuelle aux côtés de Steve Balsamo et Damian Wilson. Les deux musiciens ont commencé à collaborer ensemble sur ce beau projet dès 2006. Les enregistrements se sont étalés ensuite sur cinq années, pour ce terminer en 2011. Ironie de l'histoire, le morceau d'ouverture In The Beginning... est le dernier à avoir été mis en boîte. Out Of An Ancient World est un concept album s'articulant autour de questions existentielles relatives à la vie, à la place de l'homme dans l'univers et à sa relation avec Dieu. Entre rock progressif et rock atmosphérique, Riversea se place dans la continuité du Pink Floyd. Pas moins de sept guitaristes ont été invités pour des soli aux accents très "gilmouriens" : Bryan Josh et feu Liam Davison (Mostly Autumn), Adam Dawson (Stolen Earth), Adrian Jones (Nine Stones Close), Ashley Mulford (Mandalaband), Paul Cusick (Gabriel), Mark Rowen (Breathing Space). Basse et batterie sont joués respectivement par Dave 'Clem' Clements (Mandalaband) et Alex Cromarty (Heather Findlay Band et futur Mostly Autumn). S'il me fallait retenir qu'un seul titre, ce serait sans hésitation la deuxième plage, The Song, sur laquelle Olivia Sparnenn de Mostly Autumn livre une prestation brillante en toute fin du morceau. La puissance émotionnelle de sa voix, bien que ponctuelle, transcende littéralement l'ensemble du disque. On est là à un niveau comparable à celui de Clare Torry pour The Great Gig In The Sky, de Sally Oldfield pour Shadow Of The Hierophant, ou encore de Yanick Etienne pour Avalon. Magnifique. 

Musiciens

Marc Atkinson : chant, guitare acoustique
Brendan Eyre : claviers, programmation

Adam Dawson : guitares
Adrian Jones : guitares
Ashley Mulford : guitares
Paul Cusick : guitares
Bryan Josh : guitares
Liam Davison : guitares
Mark Rowen : guitares
Dave 'Clem' Clements : basse
Alex Cromarty : batterie, chœurs
Tony Patterson : flûte
Janine Atkinson Benn : chœurs
Louise Dawson : chœurs
Olivia Sparnenn : chant

Titres

01. In The Beginning...
02. The Song
03. Is That What God Wants?
04. Halo
05. The Fallen
06. Eden
07. Still Home
08. Falling Stars
09. Wiser
10. Freeze The Frame
11. Still Home (Reprise)
12. Out Of An Ancient World

jeudi 30 novembre 2017

Nine Stones Close - Falling To Pieces EP (2011)

Nine Stones Close Falling To Pieces
Nine Stones Close - Falling To Pieces EP (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Cet EP de Nine Stones Closes est un complément à leur album Traces sorti en 2010. Il propose des versions alternatives, plus dépouillées, de trois de ses chansons : Threads, à la base un morceau épique d'une dizaine de minutes, Falling To Pieces, splendide titre mettant en valeur la voix si suggestive du chanteur Marc Atkinson, et la chanson titre Traces. Un inédit est également proposé, Innersense, délicate ballade acoustique. La musique atmosphérique de Nine Stones Close navigue sur les mêmes eaux calmes que les derniers Anathema. Pas de grande prise de risque, mais une sincérité profonde dans l'intention qui fait de ce disque une pièce unique. Seulement 1000 exemplaires ont été tirés. Pour ma part, j'ai succombé aux deux remix de Falling To Pieces, j'adore cette chanson et son "reprise" très floydesque, ainsi qu'à la version "rewoven" de Threads illuminée par la guitare d'Adrian Jones sur la toute dernière minute. Un dernier mot pour signaler l'excellente pochette que l'on doit à l'artiste ukrainien Ed Unitsky, un des meilleurs illustrateurs actuels du monde progressif.

Musiciens

Marc Atkinson : chant
Adrian Jones : guitares
Brendan Eyre : claviers
Neil Quarrell : basse

Titres

01. Falling To Pieces (Indian Summer Version)
02. Innsersense (Acoustic)
03. Threads (Rewoven)
04. Traces (Reconstructed)
05. Falling To Pieces (Reprise)
06. Threads (Red Earth Mix)
07. Threads (Rethreaded Mix)

mercredi 22 novembre 2017

The Heather Findlay Band - Songs From The Old Kitchen (2012)

Heather Findlay Songs From The Old Kitchen
The Heather Findlay Band - Songs From The Old Kitchen
(2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

Songs From The Old Kitchen est le troisième album d'Heather Findlay depuis qu'elle a quitté Mostly Autumn en 2010. Il fait suite à son premier EP The Phoenix Suite (2011), et au Live At The Cafe 68 (2012) enregistré en duo avec Chris Johnson. Pour ce disque, la chanteuse a souhaité mettre en avant l'esprit de groupe, d'où ce choix de nom de The Heather Findlay Band. Outre Chris Johnson, elle s'est entourée des mêmes musiciens que sur The Phoenix Suite, à savoir Dave Kilminster (Roger Waters, Keith Emerson, John Wetton), Steve Vantsis (Fish), et Alex Cromarty (Riversea, futur Mostly Autumn). Angela Gordon, son ancienne complice au sein de Mostly Autumn et d'Odin Dragonfly, a également été conviée à jouer de l'harmonium, de la clarinette et de la flûte. Pas d'inédit ici, le projet étant de présenter des versions acoustiques d'anciens titres du répertoire d'Heather. La part belle est faite à la période Mostly Autumn, et plus particulièrement aux albums Heart Full Of Sky (Find The Sun, Half A Word) et Glass Shadows (Flowers For Guns et sa super intro au banjo interprétée par Kilminster, Unoriginal Sin énergique, Above The Blue gorgé d'émotion). Black Rain de Storms Over Still Water demeure une agréable surprise, tout comme cette version toute en douceur du This Game à l'origine sur l'album Offerings d'Odin Dragonfly. Autres curiosités présentées sous un nouvel angle, Seven, Red Dust et Mona Lisa, tous trois à l'origine sur The Phoenix Suite. Ce Songs From The Old Kitchen possède une saveur inédite, rafraîchissante, à l'instar du folk britannique naissant des années 70 sous la houlette des Sandy Denny, Jacqui McShee et autres Linda Thompson.

Musiciens

Heather Findlay : chant, percussions
Dave Kilminster : guitares, banjo, chant
Chris Johnson : guitare, mandoline, glockenspiel, chant
Steve Vantsis : contrebasse, basse, chant
Alex Cromarty : cajon, percussions, ukulélé, chant   
Angela Gordon : harmonium, clarinette, flûte

Titres

01. Find The Sun
02. Flowers For Guns
03. Black Rain
04. This Game
05. Half A World
06. Unoriginal Sin
07. Seven
08. Red Dust
09. Mona Lisa
10. Above The Blue

jeudi 26 octobre 2017

Mostly Autumn - The Ghost Moon Orchestra (2012)

Mostly Autumn The Ghost Moon Orchestra
Mostly Autumn - The Ghost Moon Orchestra (2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

The Ghost Moon Orchestra est le deuxième album de Mostly Autumn avec Olivia Sparnenn au chant principal. Dotée d'une voix fantastique aux capacités émotionnelles inouïes, on ne peut que se satisfaire du choix de Bryan Josh, leader devant l'Éternel de ce groupe génial, de l'avoir mise en avant. Chose rare à signaler, il n'y a pas eu de changement de personnel entre ce disque et le précédent Go Well Diamond Heart. Si l'ombre d'Heather Findlay planait sur ce dernier, The Ghost Moon Orchestra, sans vraiment être un concept, est construit autour de la thématique de la lune. Sans surprise, Mostly Autumn fait du Mostly Autumn, et il le fait bien. Dès Unquiet Tears, le morceau d'ouverture, les musiciens alternent habilement douceur et mise sous tension jusqu'à nous filer la chair de poule. Mes titres favoris sont dans la même veine et mettent en lumière la voix d'Olivia : The Ghost Moon Orchestra au texte assez effrayant, Tennyson Mansion, hommage à nos chers disparus avec un Bryan Josh écorché très émouvant, et le magnifique Wild Eyed Skies sur lequel on retrouve l'ami de longue date Troy Donockley aux uilleann pipes. Si les pêchus Drops Of The Sun et The Devil And The Orchestra m'évoquent davantage Storms Over Still Water (2005), This Ragged Heart aux accents folks (guitare acoustique, flûtes) s'inscrit plutôt dans la continuité des premiers albums. Sur les autres plages, Mostly Autumn se promène entre psychédélisme (King Of The Valley), délicieuse ballade pop (Things That We Notice) et comptine pour enfants (Top Of The World).

Il existe une édition spéciale de cet album comportant un second CD intitulé A Weather For Poets. En douze titres Josh et sa bande revisitent des classiques du groupe dans des versions acoustiques épurées (Passengers, Evergreen, Heroes Never Die...), propose quelques inédits dont certains prendront toute leur dimension sur scène, Tonight notamment, et offre une magnifique reprise de The Rain Song à l'origine sur Coming Up For Air de Breathing Space, l'ancien groupe d'Olivia et de Iain Jennings. 

Musiciens

Bryan Josh : chant, guitares, claviers
Olivia Sparnenn : chant, percussions
Iain Jennings : claviers
Liam Davison : guitares, chant
Andy Smith : basse
Gavin Griffiths : batterie
Anne-Marie Helder : chant, claviers, flûte, percussions

Troy Donockley : low whistle, uilleann pipes

Titres

1.01. Unquiet Tears
1.02. Drops Of The Sun
1.03. The Devil And The Orchestra
1.04. The Ghost Moon Orchestra
1.05. This Ragged Heart
1.06. King Of The Valley
1.07. Things That We Notice
1.08. Tennyson Mansion
1.09. Wild Eyed Skies
1.10. Top Of The World

A Weather For Poets
2.01. Working Man
2.02. The Rain Song
2.03. The Second Hand
2.04. Caught In A Fold
2.05. Passengers
2.06. Pure White Light
2.07. Constellations
2.08. Evergreen
2.09. Heroes Never Die
2.10. Changing Fast
2.11. The Last Train
2.12. Tonight
 

mardi 29 août 2017

The Skys - Journey Through The Skies (2016)

The Skys Journey Through The Skies
The Skys - Journey Through The Skies
(2016)
The Skys est un groupe lituanien de rock progressif fondé en 1995 par son leader, le guitariste et chanteur Jonas Ciurlionis. Près de cinq ans après le très remarqué Colours Of The Desert, ils sortent leur cinquième album visant à célébrer leurs vingt ans d'existence. Intitulé avec auto-dérision Journey Through The Skies, ce disque propose non pas une rétrospective de leur carrière, mais une introspection. 

Au cours de toutes ces années, The Skys a connu plusieurs vies, d'où le pluriel "The Skies" dans l'intitulé. Outre Jonas, la formation est stabilisée aujourd'hui autour de la claviériste et chanteuse Božena Buinicka, du guitariste Alex Liutvinskij, du bassiste Justinas Tamasevicius et du dernier arrivé, le batteur Ilja Molodcov. 

Comme pour Colours Of The Desert, le groupe s'est entouré d'une pléiade d'invités parmi lesquels le talentueux guitariste Snowy White qui livre deux splendides soli (Should Stop Now, Love Of Life), Anne-Marie Helder de Panic Room aux chœurs sur Is This The Ways? que l'on retrouve aussi sur l'album précédent, et le saxophoniste Robert Townsend vu sur scène dernièrement aux côtés de Steve Hackett.

The Skys puise son inspiration première auprès de Pink Floyd, mais pas seulement. Leur musique évoque également celle de leur voisin polonais Millenium et le chant de Jonas n'est pas sans rappeler celui de Bryan Josh de Mostly Autumn. Les douze titres abordent les sujets sociétaux contemporains comme les réseaux sociaux, les nouvelles technologies (Virtual Reality) ou la crise des réfugiés, mais aussi des problématiques liées à notre société de consommation et à ses dérives, à la drogue, ainsi qu'aux conséquences des guerres. 

Chaque chanson, de même que la pochette, bénéficient des illustrations faussement naïves de l'artiste géorgien Rezo Kaishauri. Son style se rapproche de celui de Phil Umbdenstock, connu pour son travail avec Ange, un des plus grands, si ce n'est le plus grand groupe de rock progressif français. Bientôt cinquante ans après ses débuts et toujours en activité, Ange demeure une véritable institution.

La particularité première de ce disque est de rassembler différents morceaux composés au fil du temps et présentés dans un ordre chronologique. C'est pourquoi il s'agit là d'un véritable voyage au sein de ce groupe brillant et original animé par un sacré grain de folie. 


Musiciens


Jonas Ciurlonis : chant, guitare
Božena Buinicka : chant, claviers
Alex Liutvinskij : guitare, chœurs
Justinas Tamasevicius : basse
Ilja Molodcov : batterie, percussions

Snowy White : guitare
Robert Townsend : saxophone
Darius Kodikas : saxophone
Gediminas Alekna : violoncelle
Martin "Frosty" Beedle : batterie
Kyla Wight : chœurs
Raimundas Juzuitis : chœurs
David Robson : chœurs
Anne-Marie Helder : chœurs
Jolanta Grietnickaite : chœurs
Lijana Stakauskaite : chœurs

Titres


01. One Saturday Of The Spring
02. The Rain
03. This Is What You've Got
04. Take A Look Inside
05. The Ancient Indian's Song
06. Should Stop Now
07. The Wings Of The Night
08. Dreams
09. Broken Sounds Of Truth
10. Virtual Reality
11. Is This The Way?
12. Love Of Life

dimanche 6 août 2017

Liam Davison - A Treasure Of Well-Set Jewels (2011)

Liam Davison A Treasure Of Well-Set Jewels
Liam Davison - A Treasure Of
Well-Set Jewels (2011)
A Treasure Of Well-Set Jewels, première œuvre en solo de Liam Davison, offre l'occasion au second guitariste de Mostly Autumn de passer l'espace d'un instant de l'ombre à la lumière. Membre fondateur de la formation yorkaise, Liam s'est toujours tenu en retrait derrière son leader Bryan Josh. Personnage discret et timide, il s'est révélé d'une efficacité redoutable à maintes occasions.

En 2007, Liam décide de quitter Mostly Autumn afin de se consacrer à cet album qui ne sera disponible qu'en 2011. Entre, il aura fait quelques apparitions au sein de Breathing Space, groupe du claviériste "autumnien" Iain Jennings, puis il réintégrera sa formation d'origine en 2009. A Treasure Of Well-Set Jewels s'inscrit pleinement dans le sillon tracé par Mostly Autumn, synthèse entre Pink Floyd et Fairport Convention.

Si Liam s'est occupé des parties de guitare, du chant (très similaire à celui de Bryan Josh), de quelques claviers additionnels et de la programmation, Iain Jennings, Paul Teasdale, bassiste de Breathing Space ainsi que Gavin Griffiths (Mostly Autumn, Panic Room, Fish) sont également de la partie. L'affiche ne serait pas complète sans les participations exceptionnelles de ses anciennes complices féminines : Anne-Marie Helder et Heather Findlay. En 2011, cette dernière n'est plus membre de Mostly Autumn. Elle est partie suivre sa propre carrière en solo (The Phoenix Suite). Elle apparaît ici sur deux titres : la splendide ballade acoustique Once In A Lifetime d'une qualité équivalente, voire supérieure, au répertoire traditionnel "autumnien", ainsi que sur le très atmosphérique Picture Postcard traversé par un magnifique solo de guitare à l'inspiration des plus "gilmouriennes". Pink Floyd, il en est encore question sur le titre bonus Immoralized où Anne-Marie Helder s'est métamorphosée l'espace d'un instant en Clare Torry, celle-là même qui a immortalisé en son temps The Great Gig In The Sky du légendaire Dark Side Of The Moon. Anne-Marie participe aux harmonies vocales sur quatre autres titres, dont Eternally Yours, petite merveille aux accents des plus "autumniens", et l'inquiétant Into The Setting Sun où sa performance n'est pas sans rappeler une certaine Lisa Gerrard.   

Difficile de passer à côté de ce très bel essai pour tout fan de Mostly Autumn qui se respecte. Pour ceux qui n'ont pas la chance de connaître ce formidable groupe, l'écoute de A Treasure Of Well-Set Jewels leur permettra de se familiariser avec un artiste doté d'une grande sensibilité, à l'univers musical original situé hors des sentiers battus. 


Musiciens


Liam Davison : chant, guitares, claviers, programmation

Anne-Marie Helder : chant
Heather Findlay : chant
Iain Jennings : claviers
Simon Waggott : orgue Hammond, chœurs
Paul Teasdale : basse
Gavin Griffiths : batterie
Shadow : percussions

Titres


01. Ride The Seventh Wave
02. The Way We Were
03. Emerald Eternity
04. Eternally Yours
05. Into The Setting Sun
06. Once I A Lifetime
07. Heading Home
08. Picture Postcard

Bonus:
09. A Moment Of Silence
10. Immortalized

samedi 15 juillet 2017

Mostly Autumn - Still Beautiful Live 2011 (2011)

Mostly Autumn Still Beautiful
Mostly Autumn - Still Beautiful
Live 2011 (2011)
La tradition s'installe pour le plus grand bonheur des fans de Mostly Autumn. Chaque nouvel album studio est désormais suivi de son disque en concert. Still Beautiful Live 2011 est donc le témoignage live de la tournée promotionnelle qui accompagnait la parution de Go Well Diamond Heat. Sorti en 2010, il est le premier album avec Olivia Sparnenn au chant principal, suite au départ surprise d'Heather Findlay. Cette dernière officiait à ce poste depuis plus d'une dizaine d'années.

Fait rare, le line-up est demeuré stable après plusieurs années de turbulences. Autour d'Olivia et de son mari Bryan Josh, l'âme de Mostly Atumn, se tiennent les vieux complices Iain Jennings aux claviers, Liam Davison à la guitare et Andy Smith à la basse. Les deux Panic Room Anne-Marie Helder et Gavin Griffiths viennent renforcer l'équipe, flûte, claviers et chœurs pour la première, batterie et percussions pour le second. 

Si la setlist met bien en avant la toute dernière production du groupe avec pas moins de huit titres joués sur les dix-neuf présentés, dont deux extraits de la version collector, Forever Young  et l'excellent Ice, Passengers est lui aussi mis à l'honneur. Cinq de ses titres ont été retenus, et pas des moindres : Distaint Train à la flûte angélique, le tonitruant Answer The Question, un Caught In A Fold très rock enjolivé une nouvelle fois par la flûte d'Anne-Marie, la magnifique chanson titre et son piano inoubliable, First Thought, dernier mets délicat. Pour le reste du répertoire, Mostly Autumn a pioché dans sans trois premiers albums et au sein du projet parallèle de Iain Jennings, Breathing Space avec un Questioning Eyes à la beauté renversante.  

Le concert se termine de manière bienveillante par l'hymne à la paix And When The War Is Over... qui n'est pas sans rappeler le tout aussi émouvant Dance Me To The End Of Love du regretté Leonard Cohen. Still Beautiful Live 2011 démontre une nouvelle fois à toute personne qui en douterait encore que Mostly Autumn est un groupe de scène, fait pour celle-ci. Son énergie y est décuplée par rapport à ce qu'il produit en studio et l'émotion, présente sur chaque titre, est à l'état brut. Comme du diamant...

Musiciens


Olivia Sparnenn : chant, guitare acoustique, percussions
Bryan Josh : chant, guitares
Iain Jennings : claviers
Liam Davison : guitares, chant
Andy Smith : basse
Anne-Marie Helder : chant, claviers, flûte
Gavin Griffiths : batterie

Titres


1.01. Hold The Sun
1.02. Deep In Borrowdale
1.03. Something Better
1.04. Forever Young
1.05. Ice
1.06. The Dark Before The Dawn
1.07. The Last Climb
1.08. Questioning Eyes

2.01. Heroes Never Die
2.02. Distant Train
2.03. Answer The Question
2.04. Caught In A Fold
2.05. Nowhere To Hide
2.06. Go Well Diamond Heart
2.07. Passengers
2.08. First Thought
2.09. For All We Shared
2.10. Evergreen
2.11. And When The War Is Over...

samedi 8 juillet 2017

The Skys - Colours Of The Desert (2011)

The Skys Colours Of The Desert
The Skys - Colours Of The Desert
(2011)
The Skys ou les Mostly Autumn de la mer Baltique... Apparus, comme leurs lointains cousins yorkais, dans le courant des années 90, The Skys ont été fondés par le chanteur-guitariste-auteur-compositeur Jonas Ciurlionis en Lituanie. A l'instar de Bryan Josh, son jeu de guitare se trouve fortement influencé par le grand David Gilmour, de même que sa manière de chanter. En l'espace de quelques années, le groupe sort trois albums au succès local : Civilized (1997), Dreams (1999), puis Postmodern Game (2004). 

L'arrivée en 2008 de la claviériste et chanteuse Božena Buinicka donne un nouvel élan à la formation. Ensemble, ils prennent le temps de concocter cette petite merveille qu'est Colours Of The Desert. Ce quatrième opus à l'ambition internationale affichée voit le jour en 2011, avec un héritage "floydien" totalement assumé. L’énigmatique pochette ainsi que l'artwork intérieur que l'on doit notamment au bassiste Justinas Tamasevicius, semblent tout droit sortis des studios Hipgnosis. C'est eux qui ont réalisés en leur temps les couvertures des albums de Pink Floyd et quelques-unes de Renaissance. La musique, quant à elle, s'inscrit dans la continuité de The Division Bell : gigantesques soli de guitares sans fin, claviers aux ambiances aériennes, chœurs féminins majestueux. 

Anne-Marie Helder (Mostly Autumn, Panic Room) participe à ces chœurs, en particulier sur un Lethal Kiss des plus envoûtants. Son compagnon Dave Kilminster du Roger Waters Band est un autre invité de marque. Il illumine par son jeu unique le morceau titre Colours Of The Desert ainsi qu'un When The Western Wind Blows splendide. Egalement producteur de l'album, John Young fait une courte apparition aux claviers. Pour les non-initiés, il est le leader du groupe de rock progressif Lifesigns et a joué avec des artistes aussi divers que Scorpions, Asia, Bonnie Tyler ou Fish (Fellini Days). Enfin, à cette bande, s'ajoutent le saxophoniste Snake Davis entendu aux côté de Paul McCartney, Lisa Stansfield ou Eurythmics, le guitariste Tony Spada (Holding Pattern), et le batteur historique de Cutting Crew, Martin Beedle. 

Indéniablement, Colours Of The Desert est une réussite. A l'instar de leurs voisins polonais Milllenium, The Skys maintiennent à un haut niveau le rock progressif contemporain. Certes, ce dernier n'est plus aussi innovant que lors de son apogée dans les années 70. Mais c'est comme pour les bons plats, il y a des recettes dont on ne se lasse pas.


Musiciens


Jonas Ciurlionis : chant, guitare
Božena Buinicka : chant, claviers
Alexandr Liutvinskij : guitare, chœurs
Justinas Tamasevicius : basse

Dave Kilminster : guitares
John Young : claviers
Snake Davis : saxophone
Martin Beedle : batterie, percussions
Anne-Marie Helder : chœurs
Tony Spada : guitare
Anatolij Lomonosov : tampura
Jolanta Grietnickaite : chœurs
Lijana Stakauskaite : chœurs
Aqua : chœurs
Ruta : chœurs

Titres


01. Colours Of The Desert
02. Is This The Way?
03. I... He...
04. Walking Alone
05. When The Western Wind Blows
06. Calling Out Your Name
07. The Pyramid
08. Lethal Kiss
09. What If?

dimanche 28 mai 2017

Heather Findlay & Chris Johnson - Live At The Cafe 68 (2012)

Heather Findlay Live At The Cafe 68
Heather Findlay & Chris Johnson -
Live At The Cafe 68 (2012)
Le 29 septembre 2011, devant un parterre d'une trentaine de privilégiés, Heather Findlay et son acolyte Chris Johnson donnent un concert acoustique au Cafe 68 de York. Ils ont la bonne idée d'enregistrer ce set disponible en CD l'année suivante.

L'ambiance est chaleureuse, voire familiale. Les deux artistes discutent, rient, boivent du vin et interprètent onze chansons extraites de leurs répertoires respectifs. Heather est au chant et aux percussions, Chris la seconde à la guitare ainsi qu'au chant. 

Le showcase débute par un Phoenix hanté que l'on retrouve sur le premier EP solo d'Heather tout juste disponible alors, The Phoenix Suite. Cette version acoustique dénudée apporte incontestablement un supplément à la version initiale plus électrique. Heather se lance ensuite dans un Caught In A Fold toujours aussi poignant. Retour à nouveau à la période Mostly Autumn avec un Blue Light interprété non pas par Chris mais par une Heather sensuelle à faire dresser les poils. Magpie, le morceau suivant, est extrait d'Offerings d'Odin Dragonfly, projet parallèle d'Heather et de sa complice de toujours Angela Gordon. Seule reprise de la soirée, Dear Someone a été composée par la chanteuse de country Gillian Welch et son mari David Rawlings. Le duo donne à cette douce ballade une couleur très "Simon & Garfunkel".   

Pour Out Of Season, Chris prend le chant principal. Ce titre était à l'origine sur l'album The Northern Country de son tout premier groupe, The Evernauts. L'interprétation est splendide et donne envie de découvrir cette formation yorkaise aujourd'hui disparue. Après Blue Light, Gaze est une autre composition de Chris pour l'album Heart Full Of Sky. Cette délicieuse chanson n'est disponible que sur la version collector du disque. Quel dommage ! Sans prévenir, Heather enchaîne avec un Evergreen qui n'a rien perdu de sa splendeur, bien au contraire. Cette version épurée à l'extrême est à tomber par terre tant la voix d'Heather atteint des sommets insoupçonnés. Uniquement chantée par Chris sur The Fabric de Parade avec Anne-Marie Helder aux chœurs, The Dogs est transformée ici en un duo où les deux voix se mêlent pour notre plus grand bonheur. Avant-dernier titre, Yellow Time, autre passage d'Offerings annonce tranquillement la fin de la soirée. Celle-ci s'achève en beauté avec un Silver Glass d'une sensibilité à fleur de peau. L'émotion est à son comble tant cette magnifique chanson que l'on retrouve à l'origine sur Heart Full Of Sky ne peut laisser insensible.

Live At The Cafe 68 est, en définitive, une sympathique curiosité proposant un survol honorable de la carrière de ces deux artistes attachants. Elle permet de mieux découvrir l'univers musical de Chris, à nouveau membre à part entière de Mostly Autumn aujourd'hui, et de suivre les pérégrinations de la douce Heather suite à son départ inattendu de cette même formation en 2010.  

Musiciens


Heather Findlay : chant, percussions
Chris Johnson : chant, guitare

Titres


01. Phoenix
02. Caught In A Fold
03. Blue Light
04. Magpie
05. Dear Someone
06. Out Of Season
07. Gaze
08. Evergreen
09. The Dogs
10. Yellow Time
11. Silver Glass

samedi 27 mai 2017

Heather Findlay - The Phoenix Suite (2011)

Heather Findlay The Phoenix Suite
Heather Findlay - The Phoenix Suite
(2011)
The Phoenix Suite, première tentative en solo de la belle Heather Findlay après son départ de Mostly Autumn, a dérouté plus d'un fan à sa sortie en 2011. Ce court EP d'une vingtaine de minutes propose cinq chansons très variées, sans véritables liens avec son ancien groupe, ni avec son projet parallèle Odin Dragonfly où officie sa complice de toujours Angela Gordon

Côté musiciens, Heather ne s'est toutefois guère éloignée de la galaxie "autumnienne". Chris Johnson, ex-Mostly Autumn et actuel Parade, s'est vu confié les guitares, la programmation, mais aussi la production et le mixage. Personnage clé de cette nouvelle aventure, Chris est un ami de longue date d'Heather ; ils ont même été colocataires à une certaine époque. En soutien à Chris, Dave Kilminster est le deuxième guitariste de l'album. Ses riffs ravageurs et son doigté exceptionnel ont déjà conquis auparavant Keith Emerson, Roger Waters, John Wetton, mais aussi Anne-Marie Helder. A la rythmique, on retrouve Steve Vantsis à la basse et le jeune Alex Cromarty à la batterie. Ce dernier a été vivement recommandé par John Spence, ingénieur du son de la plupart des albums de Mostly Autumn. Paul Cusick est le premier avec lequel il a enregistré un disque. C'était Focal Point en 2009. Depuis 2014, il est devenu le batteur attitré de Mostly Autumn. Quant à Steve, il a été recruté suite à son excellent travail sur 13th Star de Fish. 

The Phoenix Suite est une suite de chansons plaisantes, aux textes sombres, qui fait la part belle à la voix toujours aussi séduisante d'Heather. Plus proche du rock alternatif que du rock progressif, cet EP se situe quelque part entre The Fabric de Parade et le Satellite de Panic Room. A noter la pochette peinte par Heather. Son art ressemble étonnamment à celui d'une autre grande dame de la scène progressive, la doyenne de toutes, Annie Haslam (Renaissance).

Musiciens


Heather Findlay : chant, percussions

Chris Johnson : guitares, programmation, chœurs
Dave Kilminster : guitares
Steve Vantsis : basse
Alex Cromarty : batterie

Titres


01. Red Dust
02. Phoenix
03. Cellophane
04. Seven
05. Mona Lisa

vendredi 24 mars 2017

Nine Stones Close - Traces (2010)

Nine Stones Close Traces
Nine Stones Close - Traces (2010)
Nine Stones Close est à l'origine le nom du projet solo d'Adrian Jones. En 2008, ce multi-instrumentiste britannique installé aux Pays-Bas sort sous ce nom St Lo, un premier disque autoproduit. Il récidive deux ans plus tard avec Traces, mais cette fois, il n'est plus seul aux commandes.

Le chant est désormais assuré par Marc Atkinson. Peu connu du grand public, il n'en demeure pas moins l'un des meilleurs chanteurs de la scène progressive actuelle. Ancien leader de Gabriel au début des années 2000, il a ensuite entamé une discrète carrière solo. Ami d'enfance de Bryan Josh, on a pu l'entendre aux chœurs sur certains albums de Mostly Autumn, aussi bien live que studio, ainsi que sur Below The Radar de Breathing Space. En 2009, il a participé à la résurrection de Mandalaband, formation mythique des années 70. Adrian et Marc sont accompagnés de Neil Quarrell à la basse et de Brendan Eyre aux claviers. Ce dernier n'est autre que le co-fondateur de Riversea aux côtés du même... Marc Atkinson.

Traces se compose de cinq titres, dont deux épiques, Threads et Thicker Than Water, atteignant respectivement les dix et quatorze minutes environ. L'artwork, œuvre de l'incontournable Ed Unitsky, restitue à la perfection l'ambiance fantomatique, désespérée et mélancolique de cet album sur lequel plane l'influence de Marillion (ère Hogarth), Porcupine Tree, Anathema, Retrospective mais aussi de Pink Floyd (claviers aériens, soli de guitare "gilmouriens"). Sans surprise, la prestation de Marc se situe au-delà des espérances. Sa voix, similaire à celle de l'archange Gabriel, Peter de son prénom, exprime une profonde tristesse que l'on ne peut que partager.

Album automnal par excellence, Traces est idéal pour toute introspection ou recueillement. Sans renouveler le genre d'un rock progressif aux penchants atmosphériques, il offre néanmoins de très belles éclaircies à travers un ciel sombre chargé de nuages.

Musiciens


Marc Atkinson : chant
Adrian Jones : guitares, basse, claviers, programmation
Brendan Eyre : claviers
Neil Quarrell : basse

Titres


01. Reality Check
02. Threads
03. Falling To Pieces
04. Traces
05. Thicker Than Water

mercredi 14 décembre 2016

Mostly Autumn - Go Well Diamond Heart (2010)

Mostly Autumn Go Well Diamond Heart
Mostly Autumn - Go Well Diamond
Heart (2010)
Nouvel album, nouveau line-up. Et pas des moindres. Go Well Diamond Heart voit le retour de deux membres historiques de Mostly Autumn : le claviériste Iain Jennings et le guitariste Liam Davison. Gavin Griffiths qui officiait auparavant au sein de Karnataka et qui opère désormais avec Panic Room, occupe le poste si convoité de batteur. 

Mais le changement le plus significatif, et le plus redouté, est le remplacement d'Heather Findlay par Olivia Sparnenn. Contrairement à Tarja Turunen ou à d'autres, Heather n'a pas été mise dehors, c'est elle qui a pris la (lourde) décision de partir, et ce, au grand désespoir de Bryan Josh, le leader de la bande.  

Néanmoins, son ombre plane sur l'ensemble de l'album dont le travail d'écriture avait commencé bien avant son annonce. Certaines chansons composées dans l'idée de sa participation ont été conservées, et cela se ressent. D'autres lui sont directement dédiées. Violet Skies est une lettre émouvante que lui adresse Bryan par l'intermédiaire d'Olivia. Il avoue également avoir eu à l'esprit son amie de cœur au moment d'écrire Back To Life, majestueuse ballade. 

C'est donc après cinq années passées dans le groupe et après avoir menée Breathing Space, sa propre formation avec Iain Jennings, qu'Olivia devient la nouvelle femme forte de Mostly Autumn. Anne-Marie Helder, toujours présente, la seconde aux harmonies vocales auxquelles s'ajoute son talent de multi-instrumentiste. On ne pouvait mieux rêver pour cette succession. Olivia possède une voix aussi douce que sa devancière, mais fait preuve d'un plus grande puissance. Lorsqu'elle se lance, rien ni personne ne semblent pouvoir l'arrêter. 

Sans pour autant opérer un retour en arrière, Mostly Autumn emprunte à nouveau la voie folk et celtique. For All We Shared qui rend un vibrant hommage à tous ses fans, ouvre l'album et donne le ton. Clin d’œil appuyé au tout premier album du groupe, il bénéfice de l'intervention magique du fidèle Troy Donockley à la cornemuse et aux flûtes irlandaises. Comme par enchantement, il réapparaît ensuite sur le très inspiré Back To Life et And When The War Is Over..., hymne à la paix, sorte de Dance Me To The End Of Love de feu Leonard Cohen que l'on imaginerait interprété en duo avec Jennifer Warnes, accompagné d'un David Gilmour flamboyant à la guitare. Aux chœurs, on peut y entendre un autre ami de longue date, ce cher Marc Atkinson, venu déjà prêter sa voix en des temps plus anciens (The Last Bright Light, The Story So Far, Passengers...).

Hold The Sun durant lequel alternent ambiances menaçantes et hypnotiques, et la chanson titre Go Well Diamond Heart, écrite en l'honneur de Ben Parkinson, soldat britannique fan de la formation yorkaise qui a perdu ses jambes au cour d'une mission en Afghanistan, sont deux moments de grâce absolue qu'illuminent Josh et son jeu de guitare si caractéristique. Plus secondaires, Deep In Borrowdale trop heavy et Something Better au refrain entêtant sont de la même qualité que l'ensemble des titres proposés sur le second CD de la version collector. On en compte huit au total. Ice, captivant d'un bout à l'autre par sa montée en puissance, et Forever Young que l'on croirait sorti tout droit du répertoire de Breathing Space, sont les plus intéressants. Josh et sa bande leur offriront même une certaine reconnaissance en les interprétant régulièrement sur scène. 

Disque charnière dans la carrière de Mostly Autumn, Go Well Diamond Heart apparaît en définitive comme la transition équilibrée entre un passé extrêmement riche qui se referme lentement et l'ouverture vers de nouveaux horizons à explorer. Le très sélect Classic Rock Society ne s'y est pas trompé en lui décernant le titre mérité de meilleur album de l'année 2010. Dans la foulée, Bryan a été sacré meilleur guitariste, Olivia meilleure chanteuse et Gavin Griffiths meilleur batteur. Si on y ajoute le prix de la meilleure prestation live et celui de personnalité de l'année attribué à Anne-Marie Helder, la grande famille Mostly Autumn a raflé en cette année 2010 la presque totalité des récompenses des CRS Awards. Et c'était amplement mérité... 


Musiciens


Olivia Sparnenn : chant, percussions
Bryan Josh : chant, guitares, claviers
Iain Jennings : claviers
Liam Davison : guitares
Anne-Marie Helder : chant, claviers, flûte, guitare acoustique
Andy Smith : basse
Gavin Griffiths : batterie

Troy Donockley : uilleann pipes, flûtes
Marc Atkinson : chœurs

Titres


1.01.For All We Shared
1.02. Violet Skies
1.03. Deep In Borrowdale
1.04. Something Better
1.05. Go Well Diamond Heart
1.06. Back To Life
1.07. Hold The Sun
1.08. And When The War Is Over...

2.01. Sound Of The World
2.02. High
2.03. 67-79
2.04. Anything At All
2.05. Ice
2.06. Hats Off
2.07. Forever Young
2.08. Days Of Our Love

mardi 22 novembre 2016

Sarah Dean - The Incredible String Blonde (2016)

Sarah Dean The Incredible String Blonde Blue
Sarah Dean - The Incredible String
Blonde (2016)
Certaines personnes choisissent de chanter seules, avec une simple guitare acoustique. A la guitare, Sarah Dean a préféré la harpe celtique, instrument bien plus original et tout aussi expressif.

The Incredible String Blonde se compose de deux disques, un bleu et un marron. Le but est de rassembler toutes ses chansons interprétées sur scène. Seule avec sa harpe, Sarah les a donc enregistrées dans les conditions du direct, en une seule prise. Elle y chante sa vie, sa vision du monde, ses rencontres et... sa passion pour son chien (Happy Dog). A l'exception de quelques reprises comme la splendide version a cappella de The Traveller's Prayer de l'ex-Pentangle John Renbourn, Sarah interprète ses propres compositions.

Qui dit "harpe celtique" pense automatiquement à Tolkien, aux mondes elfiques ou à Loreena McKennitt. En réalité, l'univers musical de Sarah se rapproche davantage du folk et évoque plutôt les maîtresses du genre que sont Sandy Denny, Judy Collins ou Jacqui McShee. Bien entendu, l'ombre de Loreena McKennitt plane sur certains titres comme Blue Horizon, ou le très aérien Warm Sea fait plutôt penser à Enya. Mais, dans l'ensemble, on a surtout l'impression que Sarah a juste troqué une guitare acoustique pour une harpe. Et cela fait toute son originalité.

Multi-instrumentiste, chanteuse depuis l'âge de sept ans, Sarah a appris très jeune à jouer du piano, de l’harmonica, du saxophone, de la flûte puis de la harpe. Depuis de nombreuses années, elle est membre du trio vocal Soundsphere dont la particularité est de chanter a cappella. Proche de la galaxie "autumnienne", c'est elle qui accompagne Olivia Sparnenn à la flûte sur le nostalgique Old Friend de Through These Eyes, première escapade solo de Bryan Josh sous le nom Josh & Co. Limited. En 2016, elle rejoint The Heather Findlay Band pour une série de concerts et participe à l'enregistrement de I Am Snow aux côtés d'Angela Gordon notamment. Elle a également été conviée à jouer de la harpe celtique sur Secrets & Lies, deuxième album de Luna Rossa, projet acoustique d'Anne-Marie Helder et Jonathan Edwards, tous deux de Panic Room.

Sarah Dean est donc un nom à retenir et The Incredible String Blonde sont deux disques surprenant à écouter sans modération, pour notre seul plaisir.

Sarah Dean The Incredible String Blonde Brown
Sarah Dean - The Incredible String
Blonde (2016)

Musicienne


Sarah Dean : chant, harpe celtique

Titres


Blue EP
01.Beautiful World
02. Cloudstreets
03. Stealing Time
04. Breathe
05. Happy Dog
06. Blue Horizon
07. Warm Sea

Brown EP
01. I Am A Farming Man
02. The Flither Girls
03. The Traveller's Prayer
04. The January Man
05. Yorkshire Bound
06. Bonny At Morn
07. The Ploughboy's Dream