mercredi 11 octobre 2017

Dwelling - Ainda É Notte (2007)

Dwelling Ainda É Notte
Dwelling - Ainda É Notte (2007)

Pourquoi écouter ce disque ?

Vous aimez le folk-jazz de Pentangle ? Vous aimez le fado de Madredeus ? Vous aimerez Dwelling, sextet portugais. Sorti en 2007, après deux longues années de préparation, Ainda É Notte est leur troisième et dernier disque. A l'image de la pochette, tout y est sensualité et raffinement. Depuis Humana (2003), le groupe s'est enrichi d'une deuxième violoniste, Alexandra Bochmann qui vient ainsi renforcer le travail de Sílvia Freitas. Rien de mieux donc que des instruments à cordes pour accompagner la saudade chantée par la ravissante Caterina Raposo à la voix si chaleureuse. Pour mémoire, la saudade est un mot typiquement portugais exprimant une mélancolie empreinte de nostalgie. Que les textes soient en anglais ou en portugais, violons, guitares classiques, guitare portugaise, basse fretless, basses à 4 ou 8 cordes sont là pour les faire vivre de manière authentique. Dwelling n'avait rien à envier aux grands. Son art se suffisait à lui-même. Dommage que l'aventure se soit arrêtée aussi vite.

Musiciens

Catarina Raposo : chant
Sílvia Freitas : violon
Alexandra Bochmann : violon
Moritz Branco : guitare
Nuno Roberto : guitares
Jaime Ferreira : basse

Titres

01. Viglía
02. Acordar
03. Ainda É Notte
04. Sou Eu !
05. Forget Me Not
06. Some Love, Please?
07. Da Minha Ausência
08. Enthralled
09. Fujo De Mi
10. What If...?
11. Opus DCXVI

mardi 10 octobre 2017

Anneke van Giersbergen & Árstíðir - Verloren Verleden (2016)

Anneke van Giersbergen Verloren Verleden
Anneke van Giersbergen & Árstíðir - Verloren Verleden
(2016)

Pourquoi écouter ce disque ?

On ne présente plus la fantastique Anneke van Giersbergen, ancienne chanteuse du combo néerlandais The Gathering. Sa voix est une des plus belles de la scène rock actuelle. En revanche, il n'est pas inutile de préciser qu'Árstíðir est un quatuor folk islandais en activité depuis 2008. L'alliance fusionnelle de ces deux entités a donné naissance à cette petite pépite qu'est Verloren Verleden ("Passé Perdu" si j'en crois Google translation...). Les dix titres de l'album sont des covers de classiques revus et corrigés de manière intimiste, sous forme de musique de chambre. Le chant délicat d'Anneke est enveloppé de douces cordes, guitares et piano. Il s'exprime aussi bien en néerlandais qu'en islandais, anglais, allemand ou français. Cette dernière langue se laisse entendre sur le magnifique Pavane de Gabriel Fauré qui clôture le disque. On aurait espéré l'entendre sur Het Drop, reprise de cette si belle et émouvante chanson qu'est La Montagne de notre Jean Ferrat national, mais Anneke a préféré l'interpréter dans son néerlandais natal. When I'm Laid In Earth de Purcelll, Solveig's Song du Norvégien Edvard Grieg ou encore Þér Ég Unni et Heyr Himna Smiður chantés a cappella sont elles aussi d'excellentes surprises. A classer à côté de son cousin Unprecedented de Marcela Bovio et pas loin du Renaissance d'Annie Haslam ou des Russes d'Iamthemorning. 

Musiciens

Anneke van Giersbergen : chant
Daniel Auðunsson : guitare, chant
Gunnar Már Jakobsson : guitare, chant
Karl James Pestka : violon, alto, chant
Ragnar Ólafsson : piano, chant

Hallgrímur Jónas Jensson : violoncelle
Júlía Mogensen : violoncelle
Unnur Jónsdóttir : violoncelle
Margrét Soffía Einarsdóttir : violon
Sigrún Harðardóttir : violon

Titres

01. Bist Du Bei Mir
02. Solveig's Song (From Peer Gynt)
03. Het Dorp
04. Russian Lullaby
05. Þér Ég Unni
06. Londonderry Air (Danny Boy)
07. A Simple Song (From Mass)
08. When I Am Laid In Earth (From Dido & Aeneas)
09. Heyr Himna Smiður
10. Pavane

lundi 9 octobre 2017

Maddy Prior & The Carnival Band - A Christmas Caper (2012)

Maddy Prior A Christmas Caper
Maddy Prior & The Carnival Band - A Christmas Caper (2012)

Pourquoi écouter ce disque ?

Que fait Maddy Prior en dehors de Steeleye Span ou lorsqu'elle ne se consacre pas à sa carrière solo ? Elle chante Noël avec un groupe appelé The Carnival Band. A Christmas Caper retrace les vingt-cinq années de cette collaboration inédite et originale. Les vingt-trois titres présentés figurent parmi les meilleurs de leur répertoire exclusivement consacré aux chants populaires de cette fête hivernale des plus sacrées : I Saw Three Ships, Angels From The Realms Of Glory, Joy To The World, Ding Dong Merrily On High, Bring Us Good Ale, autant de classiques intemporels. Tout commence en 1983 lorsque Andy Watts et Giles Lewin s'associent à d'autres musiciens afin de faire revivre chant et musiques d'antan, du Moyen Âge à la Renaissance. A ce retour aux sources s'ajoute un soucis d'authenticité, d'où l'utilisation d'instruments d'époque tels que la bombarde, le luth, la cornemuse, le violon ou la mandoline. Maddy Prior collabore avec la petite troupe dès l'année suivante, lors d'une émission de la BBC dédiée aux chants traditionnels de Noël. Cette fructueuse association donnera naissance à pas moins de dix albums, tous aussi passionnants les uns que les autres. 

Musiciens

Maddy Prior : chant
Andrew Watts : bombarde, flûtes, cornemuse, clarinette, chant
Giles Lewin : violon, flûtes, bombarde, cornemuse, chant
Andrew "Jub" Davis : contrebasse, chant
Steno Vitale : guitares, cistre, mandoline, chant
Steve Banks : batterie, violon, guitare, chant

Bill Badley : guitares, luth, banjo, mandoline, chant
Charles Fullbrook : percussions, chant
Raph Mizraki : violoncelle,

Louisa Fuller : violon
Benjamin Kaminski : alto
Kath Sharman : violoncelle
John Spiers : mélodéon
Peter Crowdrey : trombone

Titres

01. I Saw Three Ships
02. While Shepherds Watched
03. Angels From The Realms Of Glory
04. God Rest You Merry Gentlemen
05. Monsieur Charpentier's Christmas Swing
06. Joy To The World
07. See Amid The Winter's Snow
08. Poor Little Jesus
09. Blake's Cradle Song
10. The Coventry Carol
11. The Boar's Head
12. Ding Dong Merrily On High
13. The Holy & The Ivy
14. Personent Hodie
15. Cradle Song
16. Bright Evening Star
17. Hark Hark What News
18. Away In A Manger
19. The Carnal & The Crane
20. Bring Us In Good Ale New
21. La Danse Carree
22. The Quiet Way Home
23. Bring Us Good Ale

dimanche 8 octobre 2017

Quidam - Quidam (1996)

Quidam 1996
Quidam - Quidam (1996)

Pourquoi écouter ce disque ?

Quidam est une petite merveille comme le rock progressif en produit souvent, qui nous vient tout droit de Pologne. Fondé en 1990, le groupe prend d'abord le nom de Deep River et se fait connaître par ses reprises de blues et de hard. L'arrivée de nouveaux musiciens, en particulier de la chanteuse Emila Derkowska, l'oriente vers un rock symphonique classieux le conduisant désormais à interpréter ses propres compositions. Leur premier album sort en 1996, il s'intitule sobrement Quidam. Et c'est une sacrée claque. Sanctuarium qui ouvre le disque est un véritable festival de saveurs : chant en polonais aussi profond que mélancolique, guitare hackettienne flamboyante, flûte pastorale, claviers solennels... Les huit titres suivants, d'une durée rarement inférieure à sept minutes, sont tout aussi inspirés. On pense aux vieux classiques que sont Camel, Genesis ou Pink Floyd, mais aussi à Marillion ou Pendragon. Cet album, très riche musicalement, se révèle un peu plus après chaque écoute. En 2006, pour son dixième anniversaire, une édition remasterisée et enrichie d'un deuxième disque est éditée. Je ne saurais trop vous la conseiller. Dernier point, on retrouvera la flûtiste Ewa Smarzyńska sous le nom d'Ewa Albering auprès de Clive Nolan & Oliver Wakeman, Arjen Lucassen ou encore Anneke van Giersbergen

Quidam 2006
Quidam - Quidam 10th anniversary (2006)

Musiciens

Emila Derkowska : chant, violoncelle, flûte
Maciek Meller : guitares
Zbyszek Florek : claviers
Radek Scholl : basse
Rafal Jermakow : batterie, percussions
Ewa Smarzyńska : flûtes

Monika Margielewska : hautbois
Kamila Kamińska : chœurs
Mirek Gil : guitare

Titres

01. Sanktuarium
02. Choćbym...
03. Bajkowy
04. Głęboka Rzeka
05. Nocne Widziadła
06. Niespełnienie
07. Warkocze
08. Bijące Serca
09. Płonę

vendredi 6 octobre 2017

White Willow - Future Hopes (2017)

White Willow Future Hopes
White Willow - Future Hopes (2017)

Pourquoi écouter ce disque ?

Fondé au début des années 90, White Willow est devenu un des groupes phares de la scène progressive norvégienne. Conduit par le multi-instrumentiste et compositeur Jacob Holm-Lupo, cette formation atypique s'est distinguée par l'emploi judicieux de voix féminines. Futures Hopes est sa septième production. Il fait suite au très apprécié Terminal Twilight vieux déjà de sept longues années (2011). C'est dire si cette œuvre a été peaufinée. Jacob a visé la perfection à tous les niveaux. Déjà, les amateurs de Yes reconnaîtront sans peine les magnifiques illustrations de Roger Dean. Le son, d'une pureté incroyable, est le résultat du travail minutieux mené par Bob Katz, une pointure dans le domaine du mastering. Côté musiciens, les amateurs du groupe noteront avec plaisir la présence des fidèles Mattias Olson à la batterie (ex-Änglård et actuel Il Tempio Delle Clessidre) et du claviériste Lars Fredrik Frøislie. A noter également le retour de la bassiste de jazz Ellen Andrea Wang qui a joué auparavant avec Manu Katché et Sting, ainsi que l'arrivé au chant (fantomatique) de Venke Knutson. Connue dans le milieu de la pop, ses cinq albums se sont vendus à plus de 70 000 exemplaires dans son pays. Si les amateurs de rock atmosphériques ressentiront une certaine influence d'Anathema, l'ambition affichée de Jacob est de faire revivre sous une forme moderne le rock progressif des années 70. Ses principales sources d'inspiration ont été le Relayer de Yes, Silent Knight de Saga mais aussi la bande originale de Blade Runner signée Vangelis. On peut dire que le pari est réussi, le morceau fleuve A Scarred View du haut de ses dix-huit minutes en est la confirmation.

Musiciens

Venke Knutson : chant
Jacob Holm-Lupo : guitares, claviers, chœurs
Mattias Olsson : batterie, percussions
Lars Fredrik Frøislie : claviers
Ketil Vestrum Einarsen : flûte, instruments à vent

Ellen Andrea Wang : basse
Hedvig Mollestad : guitare
David Krakauer : clarinette
Ole Øvstedal : guitare
Kjersti Løken : trompette

Titres

01. Future Hopes
02. Silver & Gold
03. In Dim Days
04. Where There Was Sea There Is Abyss
05. A Scarred View
06. Animal Magnetism (bonus track)
07. Damnation Valley (bonus track)

Vidéo

A Scarred View : lien vidéo ici

jeudi 5 octobre 2017

Led Zepplelin - IV (1971)

Led Zeppelin 1971
Led Zeppelin - IV (1971)

Pourquoi écouter ce disque ?

Mais oui, pourquoi ? Parce que ce quatrième album est un classique incontournable ? Pour son hit interplanétaire Stairway To Heaven ? A cause de ses liens supposés avec le satanisme ? Ou bien parce qu'il s'agit du seul album de ce groupe mythique où un chanteur extérieur a été invité ? Personnellement, j'opte pour cette dernière proposition, même si les autres sont toutes aussi valables. D'autant plus que ce "chanteur" est une "chanteuse" et qu'il s'agit de la géniale Sandy Denny du Fairport Convention. Cette dernière laisse entendre sa voix sur un The Battle Of Evermore rugueux, en duo avec Robert Plant où guitare acoustique et mandoline se font face. En composant cette chanson s'inspirant du Seigneur des Anneaux de Tolkien, Plant a ressenti la nécessité d'ajouter une seconde voix pour raconter l'histoire, lui jouant le rôle du narrateur et elle celui du crieur public se répondant l'un l'autre. Le choix de Sandy n'est pas un hasard. Qui mieux qu'elle pour interpréter cette chanson aux consonances folk ? En ce début des années 70, elle était la star dans ce domaine et une forte amitié la liait aux membres de Led Zeppelin. Sandy entrera définitivement dans la légende du rock suite à son décès malheureux causé par une mauvaise chute dans un escalier. C'était le 21 avril 1978, elle n'avait que 31 ans.

Musiciens

Robert Plant : chant, harmonica
Jimmy Page : guitares, mandoline
John Paul Jones : basse, claviers
John Bonham : batterie

Sandy Denny : chant

Titres

01. Black Dock
02. Rock And Roll
03. The Battle Of Evermore
04. Stairway To Heaven
05. Misty Mountain Hop
06. Four Sticks
07. Going To California
08. When The Levee Breaks

mercredi 4 octobre 2017

Yvonne Lyon - More Than Mine (2011)

Yvonne Lyon More Than Mine
Yvonne Lyon - More Than Mine (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Album automnal par excellence, More Than Mine est une invitation au cocooning. Yvonne Lyon entraîne, avec ce disque, ses auditeurs à l'introspection à travers ses textes poétiques et sa musique dépouillée. Le piano est au centre des compositions. Quelques cordes (fiddle, violoncelle, guitare acoustique, bouzouki) les transforment en un folk romantique et mélancolique. Yvonne n'oublie pas non plus ses origines écossaises sur le morceau Farewell aux sonorités celtiques où Fiona J. Mackenzie chante en gaélique. Si elle signe seule ses textes (à l'exception de Water's Edge et Hope coécrits avec son mari David Lyon), Ae Fond Kiss qui clôture le disque est une ancienne chanson d'amour remontant au XVIIIe siècle que l'on doit au poète écossais Robert Burns.

Musiciens

Yvonne Lyon : chant, piano

Fiona J. Mackenzie : chant
Graeme Duffin : guitare, programmation
Sandy Jones : programmation
Alastair Savage : fiddle
Pete Harvey : violoncelle
Gareth Davies-Jones : guitare, bouzouki
David Lyon : accordéon, chant

Titres

01. Enjoy Not Endure
02. Steal Away
03. A Difficult Kind
04. Farewell
05. Water's Edge
06. Secrets
07. More Than Mine
08. Hope
09. All Is Well
10. Ae Fond Kiss

mardi 3 octobre 2017

Louisa John-Krol - Ariel (2001)

Louisa John-Krol Ariel
Louisa John-Krol - Ariel (2001)

Pourquoi écouter ce disque ?

Sorti en 2001, Ariel est le troisième album de notre fée australienne préférée. A l'instar de son illustre aînée Kate Bush ou de sa cadette belge Elvya Dulcimer, Louisa nous entraîne à travers ces douze chansons dans son monde fantastique peuplé de fleurs qui parlent, d'oiseaux voleurs d'âmes et de personnages imaginaires ou non. Ainsi, la jeune Alice du Pays des Merveilles (Red Balloon, Alice In The Garden Of Live Flowers) côtoie aussi bien Shakespeare (Ariel) que Poséidon (The Seagiant) ou le chanteur Nick Drake (Salamander). Ariel propose une musique mi-éthérée, mi-folk, mais avant tout originale grâce à l'emploi judicieux d'instruments classiques, électriques et électroniques. Blackbird bénéficie même de l'apport d'un quatuor à cordes. Qu'elle soit imaginaire ou pas, c'est bien la nature que célèbre Louisa tout au long de ce disque ingénieux et émouvant (Nobelius' Garden, l’ode à la forêt Beads Of Rain, l'instrumental pastoral Tale Of A Thorn de son mari Mark Krol).     

Musiciens

Louisa John-Krol : chant, mandoline, guitare acoustique

Brett Taylor : claviers, basse, guitares, percussions
Harry Williamson : claviers, harpe, charango, tiple
Andrew Persi : guitare
Richard Allison : piano
Samantha Taylor : flûte
Caerwen Martin : violoncelle
Lindsay Buckland : percussions

String Quartet

Titres

01. Blackbird
02. Red Balloon
03. Numb The Wren Tear
04. Nobelius' Garden
05. Beads Of Rain
06. The Seagiant
07. Ariel
08. Alice In The Garden Of Live Flowers
09. Tale Of A Thorne
10. Salamander
11. Anemone Falling
12. Sentinel

lundi 2 octobre 2017

Paidarion - Behind The Curtains (2011)

Paidarion Behind The Curtains
Paidarion - Behind The Curtains (2011)

Pourquoi écouter ce disque ?

Behind The Curtains est la deuxième livraison du groupe finlandais Paidarion après Hauras Silta sorti en 2009. Que de progrès accomplis en si peu de temps ! Cet album est une petite pépite à l'image de sa pochette énigmatique. Formé autour du noyau Kimmo Pörsti (batterie, percussions) et Jan-Olof Strandberg (basse), on retrouve du précédent opus l'excellent guitariste Jaan Jaanson. Une nouvelle chanteuse fait son apparition, Elina Hautakoski, ainsi que le saxophoniste Risto Salmi et le claviériste Kimmo Tapanainen. Ainsi constitué, l'ambition affichée du groupe est de se produire sur scène afin de jouer sa musique sophistiquée, savant mélange de jazz fusion, rock progressif et folk. Sur les dix titres, quatre sont des instrumentaux d'où s'échappent d'ambitieux soli de basse, guitares ou saxophone. Les parties chantées évoquent les ambiances cabarets d'antan, le chant d'Elina n'étant pas sans évoquer une certaine Liza Minnelli. Ce disque m'a conquis, tout y est volupté. Je ne saurais trop vous le recommander.

Musiciens

Elina Hautakoski : chant
Jaan Jaanson : guitares, claviers
Kimmo Tapanainen : claviers
Jan-Olof Strandberg : basse
Kimmo Pörsti : batterie, percussions
Risto Salmi : saxophone

Olli Jaakkola : flûte
Michael Manring : basse
Rob Price : chant
Steve Unruh : violon

Titres

01. Behind The Curtains (A Song For Michael)
02. A Small Wish
03. Trapeze
04. A Springtime Meadow
05. A Vertical Rope
06. A Leap Into The Unknown
07. A Rose In The Sun
08. Paidarion
09. The Magician's Departure
10. The Final Show

dimanche 1 octobre 2017

Iona - Edge Of The World Live In Europe (2013)

Iona Edge Of The World
Iona - Edge Of The World Live In Europe (2013)

Pourquoi écouter ce disque ?

Iona c'est fini. Edge Of The World - Live In Europe vient clôturer une riche carrière longue de vingt-cinq ans environ. Ce double album live d'une durée de 2h20 a été enregistré lors du Another Realm Tour de 2012 au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. Et, disons-le de suite, les cinq musiciens sont au sommet de leur forme. Joanne Hogg avec son chant profond donne vie comme jamais à chacune des chansons (The Ancient Wells en particulier). Son acolyte Dave Bainbridge ne cesse de surprendre par sa technicité et son jeu limpide, tant aux claviers qu'à la guitare. Le petit nouveau Matin Nolan apporte cette touche celtique et traditionnelle si particulière à Iona. La rythmique, Frank van Essen (le violoniste batteur, ou l'inverse) et Phil Barker (le bassiste gaucher), est une nouvelle fois impeccable. Si la setlist fait la part belle au dernier album en date (Another Realm) qui prend sur scène une nouvelle dimension (White Horse puissant, An Atmosphere Of Miracles divin), tous les albums sont représentés par au moins deux titres, à l'exception de The Circling Hour étrangement absent. Les éternels classiques sont bien interprétés (Irish Day, Today, Chi-Rho) aux côtés de surprises revisitées bienvenues (Luke - The Calf, Flight Of The Wild Goose, Columcille). En résumé, ces deux disques sont un condensé de beauté à l'état pur où tout n'est qu'émotion. 

Musiciens

Joanne Hogg : chant, claviers, guitare acoustique, percussions
Dave Bainbridge : guitares, claviers, bouzouki, percussions
Phil Barker : basse, contrebasse électrique, darbouka
Frank van Essen : batterie, percussions, violon chœurs
Martin Nolan : uilleann pipes, whistles

Titres

1.01. Irish Day
1.02. Today
1.03. Another Realm
1.04. Jigs
1.05. Edge Of The World
1.06. White Horse
1.07. Luke - The Calf
1.08. Let The Waters Flow
1.09. The Ancient Wells
2.01. Chi-Rho
2.02. Flight Of The Wild Goose
2.03 And The Angels Dance
2.04. Ruach
2.05. Divine Presence
2.06. Let Your Glory Fall
2.07. An Atmosphere Of Miracles Part 3
2.08. Castlerigg / Reels
2.09. Bi-Se I Mo Shuil Part 2
2.10. Columcille