Auri - II: Those We Don't Speak Of (2021) |
Pourquoi écouter ce disque ?
Des nuages. Un lever de soleil. Les premiers rayons du soleil perçant les nuages au-dessus de la mer. Écouter Auri en admirant ce paysage grandiose. Auri est une invitation au voyage vers un ailleurs à la fois onirique et intangible. Ce projet est né en 2011 de la réunion de la chanteuse finlandaise Johanna Kurkela, de son époux, mentor de Nightwish Tuomas Holopainen, et de leur ami commun, le britannique multi-instrumentiste Troy Donockley, ex-Iona, pas encore membre de Nightwish à l'époque. Le nom d'Auri provient d'un personnage féminin des Chroniques du Tueur de Roi (The Kingkiller Chronicle) de Patrick Rothfuss. Il faut attendre 2018 pour que paraisse leur première production. Dans la lignée de Clannad, Iona et des premiers Karnataka, se superposent musiques atmosphérique, celtique, folk et prog. Ce deuxième volume s'inscrit dans la continuité du précédent, à la différence près qu'il se veut beaucoup plus consistant, mieux élaboré. En 2018, c'était dans les studios Real World de Peter Gabriel que le trio avait enregistré. C'est pourquoi on retrouvait beaucoup plus de musiciens d'origine britanniques en invités. Cette fois-ci, Those We Don't Speak a été enregistré en Finlande avec majoritairement des musiciens finlandais, à l'exception du néerlandais Frank van Essen, ancien complice de Troy au sein de Iona. Kai Hahto, nouveau batteur de Nightwish, Juho Kanervo, bassiste de Johanna et le violoncelliste Jonas Pap (Epica, Within Temptation) ainsi que le mystérieux Vangelis the cat responsable des atmosphères félines ont apporté leur contribution à ce disque, véritable bande-son cinématique à l'ambiance sombre, parfois effrayante. Tuomas Holopainen se fait vraiment plaisir dans ce projet qu'il voit comme une bulle d'oxygène, bien loin des pressions subies avec Nightwish, devenu une énorme machine. Troy Donockley est toujours aussi exceptionnel et prodigieux. J'adore ce musicien talentueux. C'est lui qui a eu la bonne idée de placer la chanson-titre à faire frémir, composée par Johanna, en début du disque, plantant ainsi le décor, alors que Tuomas l'envisageait comme une parenthèse. Johanna Kurkela est pour moi une véritable révélation. Je trouve que son chant s'est vraiment affirmé ici, évoquant par moment la géniale Anneke van Giersbergen (de manière flagrante sur The Duty Of Dust, It Take Me Place et The Long Walk) ou Hayley Griffiths, ex-Karnataka, sur l'entrainant Pearl Diving. Pour l'anecdote, Those We Don't Speak Of était prêt à paraître au printemps dernier, mais la maison de disque Nuclear Blast a repoussé sa sortie à l'automne, le jugeant plus en adéquation avec cette saison. On comprend pourquoi.
Musiciens
Johanna Kurkela : chant, violon, alto, claviers
Tuomas Holopainen : claviers, chœurs
Troy Donockley : guitares, bouyouki, mandole, uilleann pipes, low whistles, aérophone, bodhran, claviers, chant
Frank van Essen : violon, alto
Jonas Pap : violoncelle
Juho Kanervo : basse
Kai Hahto : batterie, percussions
Vangelis the cat : ambiances félines
Titres
01. Those We Don’t Speak Of
02. The Valley
03. The Duty Of Dust
04. Pearl Diving
05. Kiss The Mountain
06. Light And Flood
07. It Takes Me Places
08. The Long Walk
09. Scattered To The Four Winds
10. Fireside Bard
Vidéos
Pearl Diving : lien vidéo ici
The Valley : lien vidéo ici
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